Élections municipales françaises de 2014

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Élections municipales françaises de 2014

(1er tour)

(2d tour)
Type d’élection Élections municipales
Postes à élire 526 341 conseillers municipaux
Corps électoral et résultats
Population 66 000 000
Inscrits 45 773 248
Votants au 1er tour 29 088 710
63,55 % en diminution 3
Votes exprimés au 1er tour 94,51 %
Votes nuls au 1er tour 5,49 %
Votants au 2d tour 11 393 554
62,13 %
Votes exprimés au 2d tour 96,43 %
Votes nuls au 2d tour 3,57 %
Résultats dans les villes de France métropolitaine de plus de 10 000 habitants, selon les nuances définies par le ministère de l'Intérieur[1].
Carte
Les plus grands cercles correspondent aux villes de plus de 100 000 habitants, les cercles moyens aux villes entre 30 000 et 100 000 habitants, les plus petits aux villes entre 10 000 et 30 000 habitants. En raison de leur mode de scrutin particulier, les villes de Paris, Lyon et Marseille ne sont pas représentées.

Les élections municipales françaises de 2014 ont lieu les et pour le renouvellement des conseils municipaux des 36 681 communes françaises. Pour la première fois, les conseillers communautaires représentant les communes de plus de 1 000 habitants au sein des intercommunalités à fiscalité propre sont également élus en même temps et sur le même bulletin, alors que les représentants des communes de moins de 1 000 habitants sont déterminés par l'élection des maires et adjoints.

À l'issue du scrutin, la droite détient une majorité des villes de plus de 10 000 habitants : 572 contre 349 à la gauche. Ce scrutin est une défaite pour la gauche, qui perd 121 villes de plus de 15 000 habitants. L'extrême droite gagne 14 villes, un niveau jamais atteint sous la Ve République.

Modes de scrutin[modifier | modifier le code]

Affiches électorales officielles des municipales de 2014 à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence).

Les élections municipales ont lieu tous les six ans dans l'ensemble des communes françaises.

Les dates du scrutin ont été fixées par un décret du [2] : le premier tour a lieu le dimanche et le second, dans les communes concernées, le dimanche . Ces dates ont été décalées de deux semaines par rapport à celles qui avaient été envisagées en raison des vacances scolaires de la zone A[3].

La loi du 17 mai 2013 a modifié le mode de scrutin : le seuil d'application du scrutin majoritaire a été abaissé et celui-ci ne concerne plus que les communes de moins de 1 000 habitants (au lieu de 3 500 auparavant)[4]. Cette réforme a notamment pour objet d'imposer le respect des règles de parité entre femmes et hommes dans les 6 659 communes dont la population est comprise entre 1 000 et 3 500 habitants[5] : « alors que les femmes représentent 48,5 % des conseillers municipaux dans les communes de 3 500 habitants et plus à l’heure actuelle, elles ne sont que 32,5 % dans les communes de moins de 3 500 habitants. Avec le nouveau seuil, ce sont environ 10 000 femmes supplémentaires qui doivent faire leur entrée dans les instances communales, au moins dans les assemblées délibérantes[6] ». Elle vise également à favoriser la parité dans les intercommunalités[6].

De plus, les électeurs des communes de 1 000 habitants et plus élisent désormais sur le même bulletin de vote les représentants de la commune aux conseils des EPCI à fiscalité propre[7].

Communes[modifier | modifier le code]

Le mode de scrutin (proportionnel ou majoritaire) et le nombre d'élus de chaque conseil municipal sont fixés par le nombre d'habitants de chaque commune au , les données utilisées devant, selon l'article R. 25-1 du code électoral, être les dernières authentifiées par décret et publiées au Journal officiel.

Afin de permettre aux communes et aux candidats de préparer les élections, l'INSEE communique aux mairies les chiffres de populations municipales dès [8],[9]. En 2013, une centaine de communes ont franchi le seuil de 1 000 habitants à la hausse et une vingtaine à la baisse[9].

Les modes de scrutin sont donc les suivants :

  • Communes de moins de 1 000 habitants : scrutin majoritaire plurinominal avec panachage. Au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits ; au second tour, la majorité relative suffit. Depuis la loi du , on ne peut plus être élu si l'on n'a pas préalablement fait acte de candidature[10].
  • Communes de 1 000 habitants et plus : scrutin proportionnel de liste avec prime majoritaire. Au premier tour, la liste qui remporte la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits remporte 50 % des sièges, le reste est réparti entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés ; si aucune liste n'obtient la majorité absolue, un second tour a lieu auquel peuvent se présenter les listes ayant réuni au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour (les listes ayant obtenu au moins 5 % peuvent fusionner avec une liste qualifiée pour le second tour). Au second tour, la liste arrivée en tête obtient 50 % des sièges et le reste est réparti entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 %. En application de la loi de 2007 sur la parité[11], les listes doivent être composées alternativement d'un candidat de chaque sexe.
  • Paris, Marseille et Lyon : le scrutin a lieu dans chacun des arrondissements (secteurs à Marseille) de la même manière que dans les communes de plus de 1 000 habitants. Dans chaque arrondissement (ou secteur), environ le tiers des élus siègent également au conseil municipal.

Le nombre de membres devant former le conseil municipal est déterminé en fonction de la population municipale légale au [12] et a été abaissé par la loi du loi du pour les plus petites communes (moins de 1000habitants) de neuf à sept conseillers municipaux[13] :

Sièges au conseil municipal
Nombre d'habitants <0100 <0500 <010500 <020500 <030500 <050000 <0100000 <0200000 <0300000 <0400000 <0500000
Conseillers municipaux 7 11 15 19 23 27 29 33 35 39 43
Nombre d'habitants < 60 000 < 80 000 < 100 000 < 150 000 < 200 000 < 250 000 < 300 000 > 300 000 Toulouse Lyon Marseille Paris
Conseillers municipaux 45 49 53 55 59 61 65 69 71 73 101 163
Élection des maires et adjoints

Dans toutes les communes, le maire et les maires-adjoints sont élus au scrutin secret parmi les conseillers municipaux, au cours de la première réunion du conseil municipal, alors présidé par son doyen d'âge, et qui doit se tenir de plein droit entre le vendredi et le dimanche qui suit l'élection complète du conseil[14],[15]. Les deux premiers tours se font à la majorité absolue et le 3e tour, si nécessaire, se fait à la majorité relative. Le conseil municipal doit être convoqué par le maire sortant trois jours francs avant sa réunion, quel que soit le nombre d'habitants de la commune.

Intercommunalités[modifier | modifier le code]

Exemple de bulletin de vote dans la commune de Gignac-la-Nerthe : à gauche, les candidats pour le conseil municipal de la commune et, à droite, les candidats pour le conseil communautaire de Marseille Provence Métropole.

À compter des élections municipales de 2014, les délégués des communes de 1 000 habitants et plus au sein du conseil des communautés de communes, des communautés d'agglomération, des communautés urbaines et des métropoles sont élus lors des élections municipales.

Chaque commune est représentée au conseil communautaire par un nombre de représentants tenant compte de sa population défini aux articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales[16] :

  • commune de moins de 1 000 habitants : les représentants de la commune au conseil communautaire sont les membres du conseil municipal désignés dans l'ordre du tableau[17]. Il n'y a donc pas d'élection directe de leurs représentants au conseil de l'intercommunalité dont elles sont membres, mais, en fonction du nombre de représentants attribués à la commune, le maire, des maires-adjoints et éventuellement des conseillers municipaux sont de droit membres du conseil communautaire ;
  • commune de plus de 1 000 habitants : les conseillers communautaires sont élus lors des élections municipales, en même temps et sur la même liste de candidats que les conseillers municipaux. Les bulletins de vote de ces communes comprennent, dans leur partie gauche, la liste des candidats au conseil municipal, et, dans la partie droite, la liste des candidats au conseil communautaire[18].

En revanche, les représentants des communes dans les EPCI sans fiscalité propre (syndicat intercommunal à vocation unique, syndicat mixte, syndicat intercommunal à vocations multiples), ainsi que les syndicats d'agglomération nouvelle, continuent d'être élus par chacun des conseils municipaux concernés, comme c'était le cas avant 2014 pour toutes les intercommunalités.

Candidatures[modifier | modifier le code]

L'ensemble des informations concernant les listes et les candidats de cette élection municipale 2014, pour l'ensemble des communes de France, est publié sur un site officiel du ministère de l'Intérieur[1].

À la clôture des dépôts le à 18 h, 926 068 candidatures sont enregistrées[19]. Dans les 9 734 communes comportant, selon les données de population légales de 2011 entrées en vigueur au , 1 000 habitants ou plus, 21 186 listes ont été déposées. Pour le premier tour, 3 032 n'ont qu'une seule liste de candidats, 4 107 n'en ont que deux. Dans les deux cas, et sauf égalité parfaite en nombre de voix entre deux listes, les sièges de conseillers municipaux de ces 7 139 communes doivent être pourvus dès le premier tour. Parmi elles, 1 235 communes ont plus de 3 500 habitants, par comparaison, elles étaient, en 2008, 1 292 à ne présenter qu'une ou deux listes[20].

Communes sans candidats[modifier | modifier le code]

Une seule commune de plus de 1 000 habitants, Gironde-sur-Dropt (Gironde)[19], n'a reçu aucune liste de candidats et 61 communes de moins de 1 000 habitants, parmi 26 930, n'ont aucune candidature[note 1]. Cette particularité, qui n'avait pas été observée lors du précédent scrutin[22], s'explique par plusieurs facteurs : les règles plus contraignantes pour les petites communes, notamment l'obligation de déclaration de candidature en préfecture ou en sous-préfecture deux semaines et demie avant le scrutin, ont compliqué la tâche d'éventuels candidats dans les 33 702 communes qui n'étaient jusqu'alors pas soumises à cette règle[23] ; l'ingratitude de la fonction de maire, mal rémunérée dans les petites communes mais engendrant malgré tout nombre de sollicitations et d'importantes responsabilités, provoque une crise de vocation[24] ; l'obligation de parité, étendue aux communes entre 1 000 et 3 500 habitants, rend plus difficile la constitution de listes.

Dans ce cas, le premier tour est annulé dans ces localités, mais de nouvelles candidatures peuvent se déclarer pour le second tour, qui se déroule normalement. En effet, si, à Gironde-sur-Dropt, l'obligation de déclaration pour le deuxième tour laisse une possibilité qu'une liste se forme avant le , la loi prévoit, dans les communes de moins de 1 000 habitants, s'il y a moins de candidats que de sièges à pourvoir, la possibilité de nouvelles candidatures[25]. Dans le cas contraire, une délégation spéciale est mise en place par la préfecture, chargée de gérer les affaires courantes, à savoir, selon le Code général des collectivités territoriales, les « actes de pure administration conservatoire et urgente », à l'exclusion des affaires de finances ou de personnel non prévues au budget[26]. Elle est composée de trois membres (jusqu'à sept pour les villes de plus de 35 000 habitants), qui sont généralement des élus, d'anciens élus ou des fonctionnaires territoriaux. En cas d'absence persistante de candidats au terme d'un second scrutin, la préfecture peut ordonner la fusion de la commune avec une commune voisine[22].

Liste des communes de moins de 1 000 habitants sans candidature au premier tour[21]

Dans 57 de ces 62 communes, des candidatures ont été déposées pour le deuxième tour, ce qui rend possible la tenue du scrutin le dimanche . En revanche, cinq communes restent sans candidats, dont une de plus de 1 000 habitants. De nouvelles élections doivent se tenir avant le , date d'expiration du mandat temporaire de la délégation spéciale[27] :

Une autre commune du Lot, Carnac-Rouffiac, n'ayant élu qu'un seul conseiller municipal, est elle aussi administrée provisoirement par une délégation spéciale, dans l'attente d'élections éventuelles au mois de mai[28].

Ministres candidats[modifier | modifier le code]

Dix-sept ministres du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur trente-huit sont candidats au premier tour de ces élections[29],[30]. Lors de la fusion des listes de gauche, certains membres du gouvernement se sont retirés[31].

Ministres du gouvernement Ayrault candidats aux élections municipales de 2014
Ministre Ministère Commune Population Liste Étiquette Position Résultat
Benguigui, Yamina Yamina Benguigui Francophonie Paris (10e secteur) 94 027 Paris qui ose[32],[33] PS-PCF-PRG EELV 4e/6e Élue au conseil (majorité)[34]
Canfin, Pascal Pascal Canfin Développement Paris (12e secteur) 144 402 Vivre mieux à Paris[35] EELV 29e Retiré au 2e tour
Carlotti, Marie-Arlette Marie-Arlette Carlotti Handicapés et exclusion Marseille (3e secteur) 94 133 Un nouveau cap pour les Marseillais[36] PS-EELV 1re Élue au conseil (opposition)[37]
Cuvillier, Frédéric Frédéric Cuvillier Transport, mer, pêche Boulogne-sur-Mer 42 680 J'aime Boulogne[38] PS-PCF-EELV 1re Élu maire[39],[40]
Delaunay, Michèle Michèle Delaunay Personnes âgées Bordeaux 239 399 Un grand Bordeaux pour changer d'ère[41] PS-EELV 2e Élue au conseil (opposition)[42]
Duflot, Cécile Cécile Duflot Logement Paris (11e secteur) 154 647 Vivre mieux à Paris[43] EELV 33e Retirée au 2e tour
Fabius, Laurent Laurent Fabius Affaires étrangères Le Grand-Quevilly 24 637 Grand-Quevilly ensemble[44] PS-PCF-EELV 11e Élu au conseil (majorité)[45]
Filippetti, Aurélie Aurélie Filippetti Culture et communication Metz 119 962 Fiers d'être Messins[46] PS-PRG-EELV 2e Élue au conseil (majorité)[47]
Fourneyron, Valérie Valérie Fourneyron Jeunesse et sport Rouen 111 553 Notre force c'est Rouen[48] PS-PCF 2e Élue au conseil (majorité)[49]
Garot, Guillaume Guillaume Garot Agroalimentaire Laval 50 843 Laval au cœur[50] PS-PCF-EELV-PRG 3e Élu au conseil (opposition)[51]
Hamon, Benoît Benoît Hamon Consommation Trappes 29 563 Union pour le développement de Trappes[52] PS 5e Élu au conseil (majorité)[53]
Lamy, François François Lamy Ville Palaiseau 30 316 Palaiseau passionnément[54],[55] PS-PCF 2e/8e Élu au conseil (opposition)[56]
Le Foll, Stéphane Stéphane Le Foll Agriculture Le Mans 143 240 Le Mans pour tous[57] PS-EELV 7e Élu au conseil (majorité)[58]
Lurel, Victorin Victorin Lurel Ministère des Outre-mer Vieux-Habitants 7 617 Unis pour Vieux-Habitants[59] FGPS 29e Battu[60]
Moscovici, Pierre Pierre Moscovici Économie et finances Valentigney 11 155 Aimer Valentigney[61] PS 3e Élu au conseil (opposition)[62]
Sapin, Michel Michel Sapin Travail Argenton-sur-Creuse 5 070 Liste de progrès et d'union pour Argenton[63] PS-PCF-EELV 3e Élu au conseil (majorité)[64]
Valls, Manuel Manuel Valls Intérieur Évry 52 184 Ensemble pour réussir à Évry[65] PS-PCF-EELV 3e Élu au conseil (majorité)[66]

Après la défaite de la gauche lors de cette élection le gouvernement Jean-Marc Ayrault démissionne. Pendant la composition du gouvernement dirigé par Manuel Valls aucun des ministres ou des ministres délégués battus, retirés au second tour ou élu dans l'opposition ne sont reconduits au gouvernement.

Déclaration de nuance politique[modifier | modifier le code]

La réforme électorale qui abaisse de 3 500 à 1 000 habitants le seuil au-delà duquel le scrutin est proportionnel par liste entraîne un changement important, l'obligation de déclarer une nuance politique au moment de l'inscription de la liste en préfecture. Ainsi, les candidats des communes entre 1 000 et 3 500 habitants, qui ne sont habitués ni au principe de liste ni à une étiquette politique, ont été enjoints par les services de l'État de faire un choix, même dans les cas de listes uniques rassemblant des affinités politiques différentes. En outre, l'attribution forcée de ces indications a suscité des contestations[67].

Campagne[modifier | modifier le code]

Contexte général[modifier | modifier le code]

Lancement de la campagne du Front de gauche à Paris.

Lors des dernières élections municipales en 2008, la gauche, alors dans l'opposition au niveau national, avait remporté de nombreuses grandes villes, notamment Strasbourg, Toulouse, Amiens, Reims, Saint-Étienne, tout en conservant Paris et Lyon.

En 2014, les observateurs anticipent un possible « vote sanction » à l'égard de la gauche, en raison de la forte impopularité du président de la République François Hollande[68] mais de l'impact sur la droite après les révélations de l'affaire des écoutes visant Nicolas Sarkozy. Une étude du journal L'Opinion menée dans 240 villes anticipe toutefois une bonne résistance de la gauche malgré quelques conquêtes de la droite[69].

Le Front national pourrait gagner quelques villes, notamment dans le sud-est[68],[70],[71],[72],[73], et jouer les arbitres dans environ 90 communes[69].

Primaires[modifier | modifier le code]

Sur le modèle de la primaire présidentielle de 2011, le Parti socialiste décide d'organiser des primaires ouvertes dans cinq villes les 13 et  : Aix-en-Provence, Béziers, Boulogne-Billancourt, Le Havre et Marseille. La primaire de Marseille est particulièrement observée et, au premier tour, la participation y est considérée comme « particulièrement élevée »[74] avec 20 000 votants. Une primaire ouverte est également organisée en à La Rochelle[75].

L'UMP organise également des primaires ouvertes en à Paris (via un vote par Internet, auquel participent 23 300 votants mais dont les modalités suscitent une polémique[76]) et Lyon (environ 10 000 votants[77]).

Aucun des candidats désignés lors de ces primaires ouvertes n'est parvenu à remporter le scrutin municipal.

Primaires ouvertes
Ville Organisé par Participation Vainqueur
Aix-en-Provence Parti socialiste 2 821[78] (premier tour)
2 433 (second tour)
Édouard Baldo
Béziers Parti socialiste 1 119[79] (tour unique) Jean-Michel Du Plaa
Boulogne-Billancourt Parti socialiste 679[80] (tour unique) Pierre Gaborit
Le Havre Parti socialiste 1 472[81] (tour unique) Camille Galap
Lyon UMP env. 10 000[77] (second tour) Michel Havard
Marseille Parti socialiste 20 731[82] (premier tour)
24 037 (second tour)
Patrick Mennucci
Paris UMP 23 300[76] (tour unique) Nathalie Kosciusko-Morizet
La Rochelle Parti socialiste 3 656[75] (tour unique) Anne-Laure Jaumouillié

Sondages[modifier | modifier le code]

Ci-dessous figure la liste des intentions de vote nationales. Les intentions de vote dans les communes spécifiquement sondées peuvent se trouver dans la page qui leur est consacrée.

Institut Date Échantillon LO et NPA FG EELV PS, PRG et alliés MoDem UDI UMP et alliés FN (RBM) et alliés Autres
CSA 5 au 1 004 2 % 9 % 6 % 27 % 4 % 38 % 12 % 2 %
CSA 10 au 993 2 % 10 % 4 % 26 % 4 % 35 % 16 % 3 %
CSA 17 au 1 206 41 % 46 % 9 %
Ifop 7 au 1007 / 11 % 8 % 21 % / 29 % 17 % 10 %
CSA 14 au 1198 1 % 43 % 46 % 8 % 2 %
CSA 14 au 1198 1 % 41 % 49 % 6 % 4 %
OpinionWay 19 et 1005 1 % 4 % 3 % 35 % 3 % 43 % 6 % 5 %

Résultats[modifier | modifier le code]

Résultats généraux[modifier | modifier le code]

Couleur politique des listes arrivées en première position lors des élections municipales françaises.
Listes ayant remporté le plus de sièges à l'issue des premier et deuxième tours, selon les nuances définies par le ministère de l'Intérieur[1].
  • Communes de moins de 1 000 habitants, non concernées par le vote par liste.
  • Listes ayant remporté le plus de voix à l'issue du premier tour, selon les nuances définies par le ministère de l'Intérieur[1].
  • Communes de moins de 1 000 habitants, non concernées par le vote par liste.
  • Résultats nationaux des élections municipales de 2014 par nuances de listes[83]
    Liste Premier tour Second tour Sièges
    Voix % Voix %
    Divers droite 5 405 378 24,57 1 668 335 16,68 76 341
    Divers gauche 3 494 896 15,89 1 164 657 11,64 44 259
    Union de la droite 2 554 108 11,61 1 973 309 19,72 11 334
    Union de la gauche 2 507 417 11,40 2 188 440 21,88 12 923
    Divers 2 190 739 9,96 587 335 5,87 34 703
    UMP 1 518 167 6,90 724 654 7,24 11 151
    Parti socialiste 1 455 487 6,62 573 065 5,73 12 278
    Front national 1 046 603 4,76 675 268 6,75 1 498
    UDI 511 541 2,33 132 033 1,32 5 373
    Front de gauche 417 618 1,90 93 417 0,93 1 015
    EELV 254 828 1,16 46 937 0,47 333
    Parti communiste 200 937 0,91 80 110 0,80 1 656
    Extrême gauche 132 420 0,60 4 544 0,05 64
    MoDem 107 748 0,49 25 826 0,26 997
    Union du centre 104 879 0,48 43 139 0,43 644
    Parti de gauche 69 523 0,32 11 085 0,11 160
    Extrême droite 26 400 0,12 12 102 0,12 102
    Résultats nationaux des élections municipales de 2014[83]
    Communes à scrutin de listes Communes à scrutin majoritaire Toutes communes
    Premier tour Second tour Premier tour Second tour Premier tour Second tour
    Voix % Voix % Voix % Voix % Voix % Voix %
    Exprimés 21 998 689 94,09 10 004 256 96,54 5 493 781 96,22 982 282 95,33 27 492 470 94,51 10 986 538 96,43
    Blancs et nuls 1 380 693 5,91 358 863 3,46 215 547 3,78 48 153 4,67 1 596 240 5,49 407 016 3,57
    Votants 23 379 382 61,22 10 363 119 61,22 5 709 328 75,29 1 030 435 73,11 29 088 710 63,55 11 393 554 62,13
    Abstentions 14 810 285 38,78 6 564 228 38,78 1 874 253 24,71 379 059 26,89 16 684 538 36,45 6 943 287 37,87
    Inscrits 38 189 667 100,00 16 927 347 100,00 7 538 581 100,00 1 409 494 100,00 45 773 248 100,00 18 336 841 100,00
    Attribution des sièges lors des élections municipales[83]
    Communes à scrutin de listes Communes à scrutin majoritaire
    Sièges
    à pourvoir
    Sièges pourvus
    au premier tour
    Sièges pourvus
    au second tour
    Sièges
    à pourvoir
    Sièges pourvus
    au premier tour
    Sièges pourvus
    au second tour
    215 560 166 228 49 317 310 781 293 264 17 051

    Par tendance politique[modifier | modifier le code]

    Résultats nationaux des élections municipales de 2014 groupés par tendance politique[83]
    Liste Premier tour Second tour Sièges
    Voix % Voix %
    Divers droite 5 405 378 24,57 1 668 335 16,68 76 341
    Union de la droite 2 554 108 11,61 1 973 309 19,72 11 334
    UMP 1 518 167 6,90 724 654 7,24 11 151
    UDI 511 541 2,33 132 033 1,32 5 373
    Droite parlementaire 9 989 194 45,45 4 498 331 44,93 104 199
    Divers gauche 3 494 896 15,89 1 164 657 11,64 44 259
    Union de la gauche 2 507 417 11,40 2 188 440 21,88 12 923
    Parti socialiste 1 455 487 6,62 573 065 5,73 12 278
    Front de gauche 417 618 1,90 93 417 0,93 1 015
    EELV 254 828 1,16 46 937 0,47 333
    Parti communiste 200 937 0,91 80 110 0,80 1 656
    Parti de gauche 69 523 0,32 11 085 0,11 160
    Gauche parlementaire 8 400 706 38,20 4 157 711 41,56 72 624
    Front national 1 046 603 4,76 675 268 6,75 1 498
    Extrême droite 26 400 0,12 12 102 0,12 102
    Extrême-droite 1 073 003 4,88 687 370 6,87 1 600
    MoDem 107 748 0,49 25 826 0,26 997
    Union du centre 104 879 0,48 43 139 0,43 644
    Centre 212 627 0,97 68 965 0,69 1 641
    Divers 2 190 739 9,96 587 335 5,87 34 703
    Extrême gauche 132 420 0,60 4 544 0,05 64

    Conseil municipal élu dès le premier tour[modifier | modifier le code]

    Villes restées à droite[modifier | modifier le code]

    Agen, Aix-les-Bains, Alès, Amilly, Annecy-le-Vieux, Antibes, Antony, Arcachon, Arnouville, Arras, Aubenas, Aubergenville, Auchel, Avrillé, Basse-Terre, Bayeux, Beaune, Bellegarde-sur-Valserine, Bernay, Biscarrosse, Bischheim, Bois-Colombes, Bois-Guillaume, Bonneville, Bordeaux, Brunoy, Cagnes-sur-Mer, Caluire-et-Cuire, Cambrai, Canet-en-Roussillon,Cannes, Cannearrières-sur-Seine, Caudry, Cernay, Challans, Chamalières, Chantepie, Chantilly, Charenton-le-Pont, Chartres, Château-Gontier, Châteaubriant, Châteaurenard, Châtenay-Malabry, Châtillon, Chatou, Chaville, Claye-Souilly, Colmar, Combs-la-Ville, Comines, Compiègne, Cormeilles-en-Parisis, Coulommiers, Courbevoie, Courcouronnes, Creutzwald, Croissy-sur-Seine, Dammarie-les-Lys, Dole, Domont, Drancy, Draveil, Dugny, Élancourt, Enghien-les-Bains, Épinal, Épinay-sur-Seine, Ermont, Étampes, Faches-Thumesnil, Freyming-Merlebach, Gagny, Gaillard, Garches, Genas, Gex, Gif-sur-Yvette, Gradignan, Guilherand-Granges, Guidel, Gujan-Mestras, Haguenau, Haubourdin, Hautmont, Hem, Herblay, Hérouville-Saint-Clair, Hœnheim, Illzach, Issy-les-Moulineaux, Joinville-le-Pont, L'Isle-Adam, La Baule-Escoublac, La Celle-Saint-Cloud, La Crau, La Garde, La Garenne-Colombes, La Madeleine, La Motte-Servolex, La Valette-du-Var, Landerneau, Laon, Lavaur, Laxou, Le Bourget, Le Bouscat, Le Cannet, Le Chambon-Feugerolles, Le Chesnay, Le Havre, Le Mée-sur-Seine, Le Pecq, Le Perreux-sur-Marne, Le Plessis-Robinson, Le Plessis-Trévise, Le Puy-en-Velay, Les Clayes-sous-Bois, Les Herbiers, Les Pavillons-sous-Bois, Levallois-Perret, Lingolsheim, Lons-le-Saunier, Lunéville, Mâcon, Maisons-Alfort, Maisons-Laffitte, Mandelieu-la-Napoule, Manosque, Marcq-en-Barœul, Marignane, Marly-le-Roi, Marquette-lez-Lille, Massy, Meaux, Mennecy, Meudon, Meyzieu, Mont-de-Marsan, Montargis, Montélimar, Montereau-Fault-Yonne, Montesson, Montfermeil, Montigny-le-Bretonneux, Montigny-lès-Metz, Montluçon, Montrouge, Mougins, Moulins, Mouvaux, Nemours, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Seine, Obernai, Olivet, Ollioules, Olonne-sur-Mer, Orléans, Orvault, Osny, Oullins, Oyonnax, Ozoir-la-Ferrière, Pacé, Pernes-les-Fontaines, Persan, Plaisir, Plan-de-Cuques, Plougastel-Daoulas, Pont-à-Mousson, Pontarlier, Pontoise, Provins, Puteaux, Rive-de-Gier, Rixheim, Roncq, Roquebrune-Cap-Martin, Rueil-Malmaison, Rumilly, Sablé-sur-Sarthe, Saint-Amand-Montrond, Saint-André-les-Vergers, Saint-André-lez-Lille, Saint-Avertin, Saint-Avold, Saint-Brevin-les-Pins, Saint-Brice-sous-Forêt, Saint-Cyprien, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Cyr-sur-Mer, Saint-Dizier, Saint-François, Saint-Germain-en-Laye, Saint-Gratien, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Just-Saint-Rambert, Saint-Leu-la-Forêt, Saint-Louis, Sucy-en-Brie, Saint-Maurice, Saint-Michel-sur-Orge, Saint-Quentin, Saint-Raphaël, Saint-Saulve, Saint-Sébastien-sur-Loire, Sainte-Maxime, Sallanches, Sarreguemines, Sartrouville, Sassenage, Saverne, Seyssinet-Pariset, Soisy-sous-Montmorency, Sorgues, Stiring-Wendel, Suresnes, Talence, Tarbes, Tinqueux, Toulon, Tournon-sur-Rhône, Troyes, Vaires-sur-Marne, Vannes, Vanves, Verneuil-sur-Seine, Verrières-le-Buisson, Versailles, Vertou, Vesoul, Vichy, Vidauban, Vienne, Ville-d'Avray, Villefranche-de-Rouergue, Villemomble, Villenave-d'Ornon, Villeneuve-la-Garenne, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-lès-Avignon, Villeneuve-Loubet, Vincennes, Viroflay, Vitré, Wattignies, Woippy, Yerres, Yutz

    Villes restées à gauche[modifier | modifier le code]

    Abbeville, Allonnes, Annonay, Arcueil, Argentan, Audincourt, Auch, Aurillac, Auriol, Avion, Bagneux, Baie-Mahault, Bègles, Berre-l'Étang, Betton, Bezons, Billère, Blanquefort, Bolbec, Bonneuil-sur-Marne, Bourg-de-Péage, Bourg-en-Bresse, Bressuire, Bruay-sur-l'Escaut, Bruges, Bully-les-Mines, Buxerolles, Cahors, Canteleu, Castelnaudary, Cenon, Cestas, Châlette-sur-Loing, Chambray-lès-Tours, Champs-sur-Marne, Château-Thierry, Clichy-sous-Bois, Coudekerque-Branche, Couëron, Cournon-d'Auvergne, Courrières, Denain, Déville-lès-Rouen, Douchy-les-Mines, Elbeuf, Équeurdreville-Hainneville, Erstein, Eysines, Fameck, Flers, Fos-sur-Mer, Foix, Gennevilliers, Gentilly, Gonesse, Grande-Synthe, Gravelines, Grigny, Guyancourt, Illkirch-Graffenstaden, Issoudun, Kingersheim, La Courneuve, La Flèche, Lamballe, Le Gosier, Le Grand-Quevilly, Le Moule, Le Petit-Quevilly, Le Pont-de-Claix, Le Pré-Saint-Gervais, Le Relecq-Kerhuon, Les Abymes, Les Lilas, Les Mureaux, Les Pennes-Mirabeau, Lieusaint, Liévin, Limay, Limoux, Lognes, Longuenesse, Lormont, Malakoff, Marly, Maromme, Mayenne, Méricourt, Miramas, Mons-en-Barœul, Montataire, Morsang-sur-Orge, Mouans-Sartoux, Nanterre, Neuilly-sur-Marne, Nogent-le-Rotrou, Nogent-sur-Oise, Noisiel, Oignies, Oissel, Panazol, Pantin, Petit-Bourg, Pierrefitte-sur-Seine, Plérin, Ploufragan, Plouzané, Pointe-à-Pitre, Raismes, Riorges, Saint-Amand-les-Eaux, Saint-Avé, Saint-Claude, Saint-Egrève, Saint-Étienne-du-Rouvray, Saint-Jacques-de-la-Lande, Saint-Jean, Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saint-Junien, Saint-Martin-Boulogne, Saint-Martin-de-Crau, Saint-Pierre-des-Corps, Sainte-Geneviève-des-Bois, Saran, Sarcelles, Seclin, Septèmes-les-Vallons, Somain, Tarnos, Tergnier, Torcy, Tournefeuille, Trélazé, Tremblay-en-France, Tulle, Val-de-Reuil, Valenton, Vandœuvre-lès-Nancy, Vauréal, Vaux-le-Pénil, Vernouillet, Wattrelos

    Villes restées à l'extrême droite[modifier | modifier le code]

    Orange

    Villes ayant basculé à droite[modifier | modifier le code]

    Balma, Bois-d'Arcy, Brétigny-sur-Orge, Bruz, Chalon-sur-Saône, Châteauneuf-les-Martigues, Clamart, Cosne-Cours-sur-Loire, Florange, Juvisy-sur-Orge, L'Haÿ-les-Roses, Limeil-Brévannes, Maizières-lès-Metz, Montgeron, Niort, Onet-le-Château, Pierre-Bénite, Poissy, Roissy-en-Brie, Saint-Fargeau-Ponthierry, Saint-Orens-de-Gameville, Sainte-Luce-sur-Loire, Tarare

    Villes ayant basculé à gauche[modifier | modifier le code]

    Vire

    Villes ayant basculé à l'extrême droite[modifier | modifier le code]

    Hénin-Beaumont

    Conseil municipal élu au deuxième tour[modifier | modifier le code]

    Villes restées à droite[modifier | modifier le code]

    Agde, Aix-en-Provence, Albi, Andernos-les-Bains, Andrésy, Annecy, Avon, Bayonne, Beausoleil, Beauvais, Biarritz, Bischwiller, Bouc-Bel-Air, Boulogne-Billancourt, Bourg-la-Reine, Bourges, Brignais, Bry-sur-Marne, Bussy-Saint-Georges, Calais, Cannes, Capesterre-Belle-Eau, Carquefou, Castanet-Tolosan, Castelnau-le-Lez, Castres, Cavaillon, Châlons-en-Champagne, Château-d'Olonne, Châteaudun, Châteauroux, Châtellerault, Chaumont, Chauny, Chennevières-sur-Marne, Chevigny-Saint-Sauveur, Cholet, Cluses, Concarneau, Corbeil-Essonnes, Croix, Cuers, Deuil-la-Barre, Dinan, Dinard, Douarnenez, Draguignan, Dreux, Dumbéa, Écully, Épernay, Épinay-sur-Orge, Fleury-les-Aubrais, Fontainebleau, Fontenay-le-Fleury, Franconville, Gap, Garges-lès-Gonesse, Gien, Grasse, Guérande, Houilles, Hyères, L'Isle-sur-la-Sorgue, La Ciotat, La Roche-sur-Foron, La Teste-de-Buch, La Trinité, Lagny-sur-Marne, Lambersart, Le Mont-Dore, Le Raincy, Le Vésinet, Les Sables-d'Olonne, Lisieux, Longjumeau, Lons, Lunel, Mantes-la-Jolie, Marseille, Mazamet, Melun, Menton, Méru, Meylan, Montauban, Montmagny, Morlaix, Mulhouse, Nancy, Neuville-en-Ferrain, Nice, Nîmes, Nogent-sur-Marne, Noisy-le-Sec, Nouméa, Païta, Pamiers, Parthenay, Passy, Perpignan, Pertuis, Pierrelatte, Pornic, Pornichet, Porto-Vecchio, Rambouillet, Riedisheim, Rognac, Romilly-sur-Seine, Roquebrune-sur-Argens, Rosny-sous-Bois, Royan, Saint-Brieuc, Saint-Cloud, Saint-Cyr-l'École, Saint-Estève, Saint-Genis-Laval, Saint-Laurent-du-Var, Saint-Lô, Saint-Malo, Saint-Mandé, Saint-Maur-des-Fossés, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Sainte-Foy-lès-Lyon, Sanary-sur-Mer, Sannois, Sarrebourg, Savigny-sur-Orge, Sceaux, Sélestat, Senlis, Sète, Sèvres, Seynod, Six-Fours-les-Plages, Solliès-Pont, Talant, Tarascon, Tassin-la-Demi-Lune, Thiais, Thonon-les-Bains, Trets, Triel-sur-Seine, Valenciennes, Vallauris, Vedène, Vélizy-Villacoublay, Vence, Vigneux-sur-Seine, Villefontaine, Villefranche-sur-Saône, Villiers-sur-Marne, Voisins-le-Bretonneux, Wasquehal, Wittelsheim, Yerres.

    Villes restées à gauche[modifier | modifier le code]

    Alençon, Alfortville, Allauch, Ambarès-et-Lagrave, Amboise, Annemasse, Anzin, Apt, Arles, Armentières, Arpajon, Aubervilliers, Autun, Auxerre, Bagnolet, Bagnols-sur-Cèze, Barentin, Besançon, Blagnac, Blois, Boissy-Saint-Léger, Bondy, Bouguenais, Boulogne-sur-Mer, Brest, Briançon, Brie-Comte-Robert, Bron, Bruay-la-Buissière, Cachan, Carpentras, Carros, Carvin, Cergy, Champigny-sur-Marne, Chenôve, Cherbourg-Octeville, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Clermont, Clermont-Ferrand, Clichy (passé à droite lors d'une élection partielle en [84]), Cognac, Colomiers, Corbas, Cran-Gevrier, Creil, Créteil, Dax, Dieppe, Digne-les-Bains, Dijon, Dunkerque, Échirolles, Évry, Firminy, Floirac, Fonsorbes, Fontaine, Fontenay-sous-Bois, Forbach, Fougères, Fresnes, Frontignan, Gardanne, Givors, Goussainville, Graulhet, Grenoble, Guéret, Guipavas, Harnes, Hennebont, Héricourt, Istres, Ivry-sur-Seine, Joigny, L'Isle-d'Abeau, La Chapelle-Saint-Luc, La Chapelle-sur-Erdre, La Riche, La Rochelle, La Seyne-sur-Mer, Lamentin, Lanester, Lannion, Lattes, Le Creusot, Le Kremlin-Bicêtre, Le Mans, Lens, Les Ulis, Lescar, Lézignan-Corbières, Les Ponts-de-Cé, Libourne, Lille, Lillers, Lorient, Lucé, Lyon, Mainvilliers, Martigues, Mauguio, Mende, Mérignac, Metz, Mèze, Mitry-Mory, Moissy-Cramayel, Monteux, Montigny-en-Gohelle, Montigny-lès-Cormeilles, Montlouis-sur-Loire, Montpellier, Montreuil, Morangis, Morne-à-l'Eau, Muret, Nantes, Nœux-les-Mines, Noisy-le-Grand, Noyon, Orly, Orsay, Orthez, Ostwald, Outreau, Paris, Plaisance-du-Touch, Poitiers, Pont-du-Château, Pont-Saint-Esprit, Pontault-Combault, Port-de-Bouc, Ramonville-Saint-Agne, Rennes, Rezé, Ris-Orangis, Rodez, Romainville, Romorantin-Lanthenay, Ronchin, Rouen, Saint-Denis, Saint-Gaudens, Saint-Herblain, Saint-Martin-d'Hères, Saint-Nazaire, Saint-Ouen-l'Aumône, Saint-Paul-lès-Dax, Saint-Rémy-de-Provence, Sainte-Savine, Savigny-le-Temple, Sedan, Sevran, Sotteville-lès-Rouen, Stains, Strasbourg, Toul, Tourlaville, Trappes, Valbonne, Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Vierzon, Vieux-Condé, Villeneuve-d'Ascq, Villeneuve-Saint-Georges, Villeneuve-sur-Lot, Villetaneuse, Villeurbanne, Villiers-le-Bel, Vitrolles, Vitry-le-François, Vitry-sur-Seine, Wittenheim, Yvetot, Yzeure

    Villes restées à l'extrême droite[modifier | modifier le code]

    Bollène

    Villes ayant basculé à droite[modifier | modifier le code]

    Achères, Ajaccio, Albertville, Ambérieu-en-Bugey, Amiens, Angers, Anglet, Angoulême, Aniche, Argenteuil, Asnières-sur-Seine, Athis-Mons, Aubagne, Aulnay-sous-Bois, Auray, Bailleul, Bar-le-Duc, Beaumont, Belfort, Berck, Bergerac, Béthune, Bobigny, Bourg-lès-Valence, Bourgoin-Jallieu, Brignoles, Brive-la-Gaillarde, Caen, Carcassonne, Carrières-sous-Poissy, Cesson-Sévigné, Chambéry, Charleville-Mézières, Chelles, Chilly-Mazarin, Clichy (lors d'une élection partielle en )[84], Colombes, Conflans-Sainte-Honorine, Cugnaux, Cusset, Décines-Charpieu, Eaubonne, Épinay-sous-Sénart, Éragny, Étaples, Évreux, Fécamp, Fondettes, Fontenay-aux-Roses, Fontenay-le-Comte, Fourmies, Francheville, Gaillac, Gerzat, Gisors, Guebwiller, Halluin, Hazebrouck, Ifs, Igny, Issoire, Joué-lès-Tours, Jouy-le-Moutier, La Queue-en-Brie, La Roche-sur-Yon, Laval, Le Blanc-Mesnil, Le Pradet, Limoges, Livry-Gargan, Loos, Louviers, Lys-lez-Lannoy, Marmande, Maubeuge, Maurepas, Millau, Mions, Moissac, Mont-Saint-Aignan, Montbéliard, Montbrison, Montceau-les-Mines, Montivilliers, Montmorency, Narbonne, Oloron-Sainte-Marie, Palaiseau, Pau, Périgueux, Pessac, Ploemeur, Pont-Sainte-Maxence, Pontivy, Quimper, Reims, Rillieux-la-Pape, Riom, Roanne, Roche-la-Molière, Rochefort, Roissy-en-Brie, Romans-sur-Isère, Roubaix, Saint-Chamond, Saint-Claude, Saint-Dié-des-Vosges, Saint-Étienne, Saint-Fons, Saint-Gilles, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Julien-en-Genevois, Saint-Médard-en-Jalles, Saint-Omer, Saint-Ouen, Saint-Priest, Saintes, Salon-de-Provence, Schiltigheim, Sens, Sin-le-Noble, Soissons, Taverny, Thionville, Toulouse, Tourcoing, Tours, Valence, Valentigney, Vendôme, Vernon, Villejuif, Villeparisis, Villepinte, Villers-lès-Nancy, Viry-Châtillon, Voiron

    Villes ayant basculé à gauche[modifier | modifier le code]

    Avignon, Castelsarrasin, Douai, Dourdan, Hendaye, L'Union, Longwy, Lourdes, Quimperlé, Sainte-Anne, Sainte-Rose, Saumur, Vauvert, Verdun, Thiers

    Villes ayant basculé à l'extrême droite[modifier | modifier le code]

    Beaucaire, Béziers, Cogolin, Fréjus, Hayange, Le Luc, Le Pontet, Mantes-la-Ville, Villers-Cotterêts[85]

    Autres villes ayant basculé[modifier | modifier le code]

    Amnéville, Bastia, Crépy-en-Valois, Granville, Nevers

    Résultats du scrutin dans les communes de plus de 100 000 habitants en France métropolitaine.

    Ville de plus de 150 000 habitants[modifier | modifier le code]

    Ville Population (2011) Maire sortant Parti Maire élu Parti
    Paris 2 249 975 Bertrand Delanoë* PS Anne Hidalgo PS
    Marseille 850 636 Jean-Claude Gaudin UMP Jean-Claude Gaudin UMP
    Lyon 491 268 Gérard Collomb PS Gérard Collomb PS
    Toulouse 447 340 Pierre Cohen PS Jean-Luc Moudenc UMP
    Nice 344 064 Christian Estrosi UMP Christian Estrosi UMP
    Nantes 287 845 Patrick Rimbert* PS Johanna Rolland PS
    Strasbourg 272 222 Roland Ries PS Roland Ries PS
    Montpellier 264 538 Hélène Mandroux* PS Philippe Saurel DVG
    Bordeaux 239 399 Alain Juppé UMP Alain Juppé UMP
    Lille 227 533 Martine Aubry PS Martine Aubry PS
    Rennes 208 033 Daniel Delaveau* PS Nathalie Appéré PS
    Reims 180 752 Adeline Hazan PS Arnaud Robinet UMP
    Le Havre 174 156 Édouard Philippe UMP Édouard Philippe UMP
    Saint-Étienne 170 049 Maurice Vincent PS Gaël Perdriau UMP
    Toulon 163 974 Hubert Falco UMP Hubert Falco UMP
    Grenoble 157 424 Michel Destot* PS Eric Piolle EELV
    Dijon 151 672 François Rebsamen PS François Rebsamen PS

    Bilan des élections sur les 17 communes de plus de 150 000 habitants : 8 maires PS ou apparentés, et 8 maires UMP ont été élus. Un maire EELV est également élu.

    Analyse des résultats[modifier | modifier le code]

    Analyse globale[modifier | modifier le code]

    Ces élections sont marquées par une forte abstention[86] et de nombreuses pertes pour la gauche. Sur les 509 communes de plus de 10 000 habitants détenues par la gauche après les élections de 2008, elle n'en conserve que 349[87]. Parmi les pertes importantes : Toulouse, Amiens, Angers, Caen, Limoges (dirigée par la gauche sans interruption depuis 1944), Saint-Étienne, Reims, Tours. Grenoble est perdue par le PS au profit d'une liste EELV-PG et Montpellier au profit d'un maire divers gauche. Le PS conserve tout de même Paris, Lyon, Lille et Strasbourg et gagne Avignon grâce à une fusion entre les deux tours avec la liste du Front de gauche et l'existence d'une triangulaire (gauche/FN/droite). Montreuil, à l'issue d'une complexe réorganisation des rapports de force à gauche, voit un maire Front de gauche succéder à la maire EELV.

    La droite passe de 433 à 572 villes de plus de 10 000 habitants : elle garde notamment Marseille, Bordeaux, Le Havre, Nice, Nancy, Nîmes, Orléans et Toulon et gagne de nombreuses villes[87].

    Enfin, le FN réussit à gagner huit villes dont, pour la première fois, une ville dès le premier tour (Hénin-Beaumont)[87]. Par ailleurs, il réalise des résultats notables dans certaines villes sans toutefois réussir à les prendre : ainsi, les scores du FN atteignent ou dépassent les 30% dans des villes comme Brignoles, Perpignan, Graulhet, Villeneuve-sur-Lot, Forbach.

    Conséquences dans les intercommunalités[modifier | modifier le code]

    La direction de 51 % des 242 intercommunalités urbaines (communautés d’agglomération, communautés urbaines et métropoles) a été modifiée. Au terme du renouvellement des exécutifs à procéder au plus tard le , la droite détient 62,8 % des présidences, 23 % de ces structures ayant basculé de gauche vers la droite, comme à la Communauté urbaine de Bordeaux ou Marseille Provence Métropole. La gauche conserve cependant la présidence quelques agglomérations comme Le Grand Narbonne, Limoges Métropole ou le Grand Angoulême malgré la perte des communes-centre. 70 % des exécutifs associent des élus de gauche et de droite, en général les maires de l'EPCI concerné. De même environ 70 % des EPCI sont dirigés par un membre de la majorité municipale de la ville la plus peuplée de l'intercommunalité[88].

    Les résultats du Front national[modifier | modifier le code]

    Chercheur associé au Centre d’études européennes, Florent Gougou dément une « poussée historique » du Front national mais décrit un retour au niveau global de 1995. Il souligne que le FN n'a « quasiment jamais mis l'UMP sous tension » étant donné la forte poussée de la droite, due à l'effondrement de la gauche. Toutefois, il estime que la « frontière » entre les électorats de droite et d'extrême droite n'est plus « étanche », des électeurs de FN n'hésitant plus à voter à droite quand celle-ci est en position de battre la gauche au second tour, comme à Limoges. Le basculement de territoires ancrés à gauche vers l'extrême droite s'expliquerait selon lui d'abord par la radicalisation d'électeurs de droite[89].

    Caractéristiques sociologiques des nouveaux élus[modifier | modifier le code]

    Parité[modifier | modifier le code]

    Un plus grand nombre de femmes sont candidates et élues du fait de l'obligation de parité abaissée aux villes de 1 000 habitants contre 3 500 précédemment et de l'obligation de parité dans la liste des élus intercommunaux[90]. Sur la France entière, 312 694 hommes et 211 546 femmes sont élus soit un rapport restant de 60 % à 40 %[91]. En effet, le taux d'élus tombe à 35 % dans les communes de moins de 1 000 habitants et au-delà, 87 % des têtes de listes sont des hommes alors que le nombre de sièges à pourvoir est impair[91]. Sur 4 095 listes enregistrées dans les communes de plus de 10 000 habitants, 20 % avaient une tête de liste féminine[90]. Toutefois, la progression est nette puisque le nombre d'élues est passé de 21 % en 1995, puis 34,8 % en 2008 à 40 % en 2014[91].

    Avant les élections de 2014, 13,9 % des maires étaient des femmes, un taux passant sous les 10 % dans les villes de plus de 3 500 habitants, dont six dans les communes de plus de 100 000 habitants : Hélène Mandroux (PS) à Montpellier, Martine Aubry (PS) à Lille, Adeline Hazan (PS) à Reims, Maryse Joissains-Masini (UMP) à Aix-en-Provence, Dominique Voynet (EELV) à Montreuil et Huguette Bello (PLR) à Saint-Paul[90].

    Le projet de loi sur l'« égalité réelle » entre les hommes et les femmes, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale le , prévoit de nouvelles mesures telles que la parité entre le maire et son premier adjoint[90]. En 2014, la plus grande ville de France, Paris, élit une femme maire, Anne Hidalgo.

    Seules 6 % des intercommunalités urbaines (15 sur 242) sont présidées par des femmes[88].

    Diversité des origines[modifier | modifier le code]

    L'accession à des postes de premier plan de deux immigrés de première génération est particulièrement remarquée : Anne Hidalgo est élue maire de Paris, et Manuel Valls est nommé Premier Ministre le lendemain des élections. Tous deux sont nés en Espagne et ont été naturalisés français au cours de leur jeunesse[92],[93].

    Quatre maires des minorités visibles sont élus dans des villes de plus de 30 000 habitants. Guadeloupéenne, la socialiste Hélène Geoffroy est élue à Vaulx-en-Velin (43 000 habitants, Rhône), tandis que le communiste Azzedine Taïbi[94], d'origine algérienne, est élu à Stains (35 000 habitants, Seine-Saint-Denis). L'ancienne ministre UMP Rachida Dati est réélue dans le 7e arrondissement de Paris, tout comme la sénatrice PS Samia Ghali dans le 8e secteur de Marseille[95]. À Elbeuf (17 000 habitants, Seine-Maritime), le maire socialiste sortant, Djoudé Mérabet, d'origine algérienne est réélu. À Yèbles (Seine-et-Marne, 700 habitants), la nouvelle maire est Marieme Tamata-Varin (sans étiquette), une femme noire et musulmane. Mohand Hamoumou, fils de harki, est réélu à Volvic (4 000 habitants) dès le premier tour, tout comme Blaise Diagne à Lourmarin (Vaucluse) ou encore Xavier Cadoret, né Karim Kadouri, à Saint-Gérand-le-Puy (Allier, 1 000 habitants)[95]. D'origine togolaise, le socialiste Simon Worou est élu maire de Sainte-Juliette-sur-Viaur (Aveyron, 577 habitants) sur une liste sans étiquette[96].

    En raison de la vague bleue, des maires sortants ont été battus : Philippe N'Guyen Thanh à Vernon, Rafika Rezgui à Chilly-Mazarin, Eddie Aït à Carrières-sous-Poissy (Yvelines), battus par l'UMP. En Essonne, Sonia Dahou aux Ulis cède son siège à une liste divers gauche.

    Le sociologue Éric Keslassy souligne un retard de la droite sur ces questions : « La question de la diversité, telle que mise en avant par Nicolas Sarkozy, est passée de mode à droite. [Même avant] l'UMP était dans une logique du symbole: elle mettait quelques personnes en avant mais sans mettre en place de politique structurelle. » Selon une étude du Haut Conseil à l'intégration, dans les villes de plus de 9 000 habitants, les conseillers municipaux d'origine extra-européenne étaient passé en 2008 de 1 069 à 2 343 (soit 6,68 % du total des élus)[95]. Selon une enquête du CRAN, les équipes sortantes comptaient 9 % d’adjoints issus de la diversité : « Ce n’est pas ridicule, puisque pour être équitable, il en faudrait 13 % ou 14 % » selon son président[97]. En 2014, un sondage OpinionWay montrait que 44 % des Français déclaraient « prioritaire » ou « important » pour leur choix que les listes reflètent une diversité des origines[95].

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    Notes[modifier | modifier le code]

    1. Le communiqué de presse a été émis par le ministère de l'Intérieur le 6 mars 2014 alors que les préfectures n'avaient pas finalisé leurs listes, le nombre de communes sans candidats est donc bien de 61, comme dans la liste suivante[21].

    Références[modifier | modifier le code]

    1. a b c et d elections.interieur.gouv.fr Élections municipales et communautaires 2014
    2. Décret no 2013-857 du 26 septembre 2013 fixant la date de renouvellement des conseils municipaux et communautaires et portant convocation des électeurs, JORF no 0225 du 27 septembre 2013.
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    10. art L. 257 du code électoral
    11. Loi no 2007-128 du 31 janvier 2007 tendant à promouvoir l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, JORF no 27 du 1er février 2007.
    12. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    13. Frédéric Potier, « L'architecte, la parité et le métronome : retours sur l'édification de nouvelles règles électorales pour les élections locales », La Semaine juridique, édition administrations et collectivités territoriales, no 2187,‎ (ISSN 1637-5114)
    14. CGCT art L. 2121-7 du Code général des collectivités territoriales
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    16. articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales
    17. art L. 257273-11 du code électoral
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    50. Liste des candidats du 1er tour.
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    Annexes[modifier | modifier le code]

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    Liens externes[modifier | modifier le code]

    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    • Michel Verpeaux, « Réformes des modes de scrutin locaux : révolutions et continuités », La Semaine juridique, édition administrations et collectivités territoriales, no 2186,‎ (ISSN 1637-5114)
    • Ministère de l'intérieur, Élections municipales de mars 2014 : Mémento à l'usage des candidats des communes de moins de 1 000 habitants, , 43 p. (lire en ligne [PDF])
    • Ministère de l'intérieur, Élections municipales et communautaires de mars 2014 : Mémento à l'usage des candidats des communes de 1 000 habitants et plus, , 75 p. (lire en ligne [PDF])
    • « Code électoral, version applicable aux 23 et 30 mars 2014 », Légifrance (consulté le )
    • Sandrine Lévêque, Anne-France Taiclet (dir.), À la conquête des villes. Sociologie politique des élections municipales de 2014 en France, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve d'Ascq, 2018.