Alès

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Alès
Alès
Le centre-ville d'Alès.
Blason de Alès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
(sous-préfecture)
Arrondissement Alès
(chef-lieu)
Intercommunalité Alès Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Max Roustan (LR)
2020-2026
Code postal 30100
Code commune 30007
Démographie
Gentilé Alésiens[1]
Population
municipale
43 892 hab. (2021 en augmentation de 11,02 % par rapport à 2015)
Densité 1 895 hab./km2
Population
agglomération
100 775 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 41″ nord, 4° 04′ 54″ est
Altitude Min. 116 m
Max. 356 m
Superficie 23,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Alès
(ville-centre)
Aire d'attraction Alès
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Alès-1, Alès-2, et Alès-3
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Alès
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Alès
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Alès
Liens
Site web ales.fr

Alès (prononcé /a.lɛs/) est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie. Souvent considérée comme la « capitale » des Cévennes[2], elle est le siège d'une des deux sous-préfectures du Gard.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès, l'Avène, l'Alzon, le ruisseau Grabieux et par un autre cours d'eau.

Alès est une commune urbaine qui compte 43 892 habitants en 2021. Elle est ville-centre de l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Alésiens ou Alésiennes.

Forte de 43 892 habitants en 2021 et d'une densité de 1 806,43 hab./km2, Alès est la seule commune du département à dépasser une densité de 1 000 hab./km2. Par sa population, elle est la deuxième commune du Gard et la treizième de la région Occitanie. Son agglomération classe Alès cinquième ville d'Occitanie en nombre d'habitants après Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Située à 44 km au nord-nord-ouest de Nîmes, la ville d'Alès est édifiée dans une boucle du Gardon d'Alès dans la plaine, au pied des Cévennes. Elle est souvent considérée comme la « capitale »[3] régionale[2]. La ville connait une extension géographique orientée vers le sud de son agglomération.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat à Alès est méditerranéen, c’est-à-dire de type Csa selon la classification de Köppen-Geiger. L'ensoleillement est important toute l'année. Les étés sont chauds et secs et les hivers sont doux.

Les précipitations sont concentrées en automne et au printemps. En automne (octobre/novembre) des épisodes cévenols peuvent avoir lieu à Alès : Il s'agit d'orages violents causant des inondations. En quelques heures, des centaines de millimètres d'eau peuvent tomber, soit l'équivalent de plusieurs mois de pluie.

Le climat de la région d'Alès est mesuré depuis 2014 à l'aide des relevés de la station météorologique de Saint-Hilaire-de-Brethmas qui se situe dans Alès Agglomération[4].

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[réf. souhaitée].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 13,8 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 18 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,5 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 067 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[10] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 39 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[14], à 15,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[16].

Statistiques 1981-2010 et records Station Saint-Christol-lès-Alès (30) Alt. : 129 m 44° 05′ 30″ N, 4° 04′ 48″ E
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,6 4,2 6,9 10,7 14,2 17 16,6 13 9,8 4,8 2,1 8,5
Température moyenne (°C) 6 7 10,2 13 17,1 21,2 24,4 23,8 19,5 15 9,6 6,6 14,5
Température maximale moyenne (°C) 10,9 12,4 16,3 19 23,5 28,1 31,8 31,1 26,1 20,1 14,4 11,1 20,4
Record de froid (°C)
date du record
−12,5
15.1960
−17,8
04.1963
−10
02.2005
−3,1
08.2021
−0,5
04.1967
3
05.1953
7
06.1962
5
27.1957
1,9
16.1957
−2,5
31.1956
−7,5
24.1998
−13
27.1962
−17,8
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
22
10.2015
24,4
28.2019
28
21.1990
32
20.1949
36
24.2011
43,4
28.2019
40,5
26.2006
44,1
12.2003
39
04.2016
33
04.2011
25,4
03.1970
21,5
12.1961
44,1
2003
Précipitations (mm) 76,8 60,9 55,2 81,9 83,3 52,6 35,2 50,8 143,6 168,2 113,1 98,5 1 020,1
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 6,8 5 5,4 7,5 7,9 5,6 3,4 5,3 6,1 8,9 7,7 7,2 76,6
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 3,6 3 2,6 4,3 4,3 2,9 1,7 2,5 4 5,2 4,1 4 42,1
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 2,4 2,2 1,6 2,6 3 1,8 1 1,5 3 3,7 3 2,7 28,6
Source : [MétéoFrance] « Fiche 30243001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Alès est traversé par le Gardon d'Alès ainsi que Grabieux et le Ruisseau de Bruèges qui rejoignent le Gardon en rive gauche à l'amont du centre-ville. Des cours d'eau intermittents rejoignent le gardon en rive droite sur la commune d'Alès. Deux rivières forment la limite de la commune d'Alès : Avène à l'est et l'Alzon au sud.

« Épisodes cévenols » et inondations[modifier | modifier le code]

La ville a connu de nombreuses inondations. Le Gardon d'Alès déborde à la suite des pluies torrentielles qui tombent sur les Cévennes. La plus ancienne mention de crue à Alès date de 1312 date à laquelle le Pont de Brouzen qui permettait de traverser le Gardon pour ensuite se rendre vers le Gévaudan a été emporté.

D'autres inondations ont marqué l'histoire de la ville :1471, 1551, 1604, 1605, 1739, 1741, 1768, 1795, 1801, 1808, 1815, 1827, 1834, 1840, 1846, 1907, 1933, 1958, 1998, 2002 et 2014[17].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Alès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 1],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 100 775 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (77 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (64,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), forêts (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), cultures permanentes (0,6 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Le réseau, baptisé Ales'y, s'étend sur cent communes du bassin alésien et est divisé en deux zones. La gare routière, située juste à côté de la gare SNCF en centre-ville, constitue le nœud du réseau urbain et suburbain. Alès est également desservie par plusieurs lignes régionales du réseau liO.

Routes[modifier | modifier le code]

Rail[modifier | modifier le code]

La gare SNCF.

Reliée au réseau SNCF (ligne Saint-Germain-des-Fossés - Nîmes-Courbessac), le train « Le Cévenol » qui reliait Paris à Marseille par la ligne des Cévennes a été limité en 2007 à la partie entre Marseille et Clermont-Ferrand, puis en 2012 à la partie entre Nîmes et Clermont-Ferrand. Il est nécessaire d'effectuer une correspondance à Clermont-Ferrand pour rejoindre Paris depuis la ligne des Cévennes. Pour rejoindre Paris, il est aussi possible de passer par Nîmes puis d'emprunter un TGV. Le temps de parcours moyen est de h / h 30 min selon les correspondances.

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Certaines dénominations de quartiers, comme Larnac ou Croupilhac, témoignent de l'existence d'exploitations agricoles à l'époque gallo-romaine[réf. nécessaire].

Les fouilles sur la colline de l'Ermitage ont permis de mettre au jour des vestiges d'habitats gaulois du Ier siècle av. J.-C.[24], dont une mosaïque de l'époque de Jules César (première moitié du Ier siècle av. J.-C.). Ses dimensions (35 m2) et la qualité de ses décors permettent de situer Alès comme un oppidum tirant profit de sa situation à la frontière de la Gaule indépendante et de la province romaine de Gaule transalpine pour établir un commerce fructueux[25].

Un premier état de sol avec de la chaux a été retrouvé sous la mosaïque, datant de quelques années auparavant, ce qui laisse à penser qu'un « premier » état mosaïqué a existé.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Alès était une cité sur la voie Régordane entre Le Puy-en-Velay et Saint-Gilles.

La Maison d'Anduze puis sa descendante Narbonne-Pelet était suzeraine d'Alès. On retrouve Raymond Pelet[26], coseigneur d'Alès, participant à la première croisade.

XVIIe et XVIIIe siècles[modifier | modifier le code]

En 1629, Louis XIII assiège la ville, alors haut-lieu de la résistance protestante, qui capitule après neuf jours. Le dimanche au matin, Alès se rend, les quelque 2 300 hommes présents en ses murs ne peuvent rien devant l'armée du roi. Louis XIII fait son entrée à la tête de ses troupes par la porte de la Roque, accompagné par Richelieu en habit militaire. Les huguenots sont autorisés par le roi à partir pour Anduze contre la promesse expresse de ne plus porter les armes contre le roi. Le , Richelieu accorde aux protestants la paix d'Alès ou l'Édit de grâce. Cet édit, qui leur retire les places fortes mais leur confirme les garanties religieuses de l'édit de Nantes, est signé par Richelieu au camp de Lédignan. Louis XIII aurait logé à l'auberge du Coq Hardi, dans la Grand'rue. Cette rue, aujourd'hui disparue comme tout le quartier, se situait au bas de l'actuelle rue Jules-Cazot. On peut voir le blason au restaurant du Coq Hardi, rue Mandajors. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle la famille de Bérard de Montalet (éteinte en 1901)[27] portait le titre de baron d'Alès[28].

Un fort de type Vauban, à l'instar de la citadelle de Montpellier, est bâti après la révocation de l'édit de Nantes sur un point haut de la vieille ville, à l'emplacement des anciens châteaux des seigneurs afin d'y installer une garnison au milieu de la zone tenue par les protestants. Il abrite un temps une maison d'arrêt. Dans les premières années du XVIIIe siècle éclata la révolte populaire dite « des Camisards ». En 1694 est créé, sur ordre de Louis XIV, l'évêché d'Alais, dont les titulaires les plus actifs sont Charles de Bannes d'Avéjan et Jean-Louis du Buisson de Beauteville. Le dernier évêque, Louis-François de Bausset, abandonne son poste pendant la Révolution et l'évêché est supprimé peu après, en 1790.

Époque industrielle[modifier | modifier le code]

Mine de Ladrecht à Saint-Martin-de-Valgalgues au nord d'Alès, chevalement du puits Fontanes, fermée en 1985.

Industrie liée à la houille[modifier | modifier le code]

Le crassier du site de Rochebelle après sa combustion, en mai 2009.
Sur le site de Ladrecht, le chevalement en béton du puits Destival (ici dans les années 1960) a été démoli en 2002, celui du puits Fontanes a été préservé.
Fresque réalisée en 1981 sur le site de la mine de Ladrecht en souvenir de la grève des mineurs de 1980-1981.

Alès fut l'un des berceaux des charbonnages des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français. Le charbon de terre est exploité depuis au moins le XIIIe siècle. La pénurie de bois qui survient au XVIIIe siècle stimule son exploitation. Le charbon est utilisé pour la production de chaux qui nécessite la cuisson de roche calcaire. Le charbon permet aussi de produire de l'acier. Ces exploitations étaient alors artisanales et indépendantes.

En 1773, l'entrepreneur Pierre-François Tubeuf obtient la concession exclusive des mines dans toute la région des Basses-Cévennes. Il fait creuser de nouveaux puits plus profonds et plus sophistiqués : systèmes de ventilation et de drainage. En 1788 Tubeuf crée la verrerie de Rochebelle et en confie la gestion à l'abbé Bérard. Tubeuf entre en conflit avec les propriétaires terriens, et finalement, il est chassé en 1786. La concession dite « de Rochebelle et Cendras » est toutefois renouvelée à sa veuve et ses enfants en 1802.

1828 : cession à Bérard pour sa société d'exploration de mines qui est en train de créer les forges et fonderies de Tamaris, puis création de la société civile de Rochebelle et Trellys.

1834 : absorption par la Cie des Fonderies et Forges d'Alais qui exploite principalement pour l'usage de ses usines.

À partir du milieu du XIXe et jusqu'au milieu du XXe siècle, l'histoire de la ville est intimement liée à l'extraction du charbon. Elle va devenir un important centre industriel de la région surtout à partir de 1840, date à laquelle Alais est reliée par la ligne de chemin de fer Beaucaire-La Grand-Combe (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot. D'autres lignes furent ensuite créées pour transporter le charbon, notamment la ligne Alès-Bessèges. La ville d'Alais est alors le pôle principal du bassin houiller des Cévennes.

Le , une ordonnance royale institua à Alais une école pratique destinée à former des maîtres-ouvriers-mineurs. Ce n'est qu'en novembre 1845 que la première promotion fut installée dans les locaux du collège d'Alais. Cet établissement est aujourd'hui une école d'ingénieurs réputée, l'école des Mines d'Alès.

1873 : modification du nom en Cie des Mines, Fonderies et Forges d'Alais.

1878 : séparation difficile des activités et création avec des capitaux lyonnais de la S.A. des « Houillères de Rochebelle » qui renouvelle les installations, creuse de nouveaux puits de mine etc. Nationalisation en 1946 au sein des « Houillères du Bassin des Cévennes » (secteur sud). Concentration progressive sur le siège modernisé de Ladrecht (puits Fontanes et Destival).

Le site de Rochebelle, dans la commune, sur la rive droite du Gardon, a cessé son activité en 1968, celui de Ladrecht en 1985.

Du au , une grève des mineurs de Ladrecht, fut la plus longue d'Europe avec occupation du fond (13 mois). Une grande peinture symbolique en solidarité avec les mineurs a été réalisée en 1981 sur le mur de soutènement en béton du puits Fontanes.

Aujourd'hui, si le chevalement métallique de Fontanes sur l'ancienne mine de Ladrecht a pu être sauvegardé dans le cadre de la Communauté de Communes du Grand Alès, si la molette du puits Destival a trouvé une place sur un rond-point de Saint-Martin-de-Valgalgues, le chevalement béton du puits Destival, très dégradé, présentait un danger pour les personnes qui travaillent sur le site (chutes de blocs de béton). Aussi, après consultation des collectivités, les autorités ont décidé de le démolir. Au cours de la démolition, le bâtiment voisin affecté à la collecte des déchets de la Communauté de communes a d'ailleurs été très sérieusement endommagé.

Il était cependant important de maintenir sur ce lieu le souvenir de l'histoire industrielle et sociale ancrée dans la mémoire collective des populations du bassin minier d'Alès et de sa région.

Au nord-ouest de la ville, aux portes des habitations, s'élève le mont Ricateau (du nom d'un ancien directeur des houillères locales), crassier de l'ancien site minier de Rochebelle. Depuis un incendie de forêt (), ce terril est entré en combustion souterraine.

Production de soie[modifier | modifier le code]

En juin 1865, Jean-Baptiste Dumas fait appel à son ancien élève, Louis Pasteur, pour venir étudier une maladie inconnue qui décime les élevages de vers à soie. Louis Pasteur arrive à Alais le et s'installe à la magnanerie de Pont de Gisquet sur la route qui mène à Saint-Jean-du-Pin. Après quatre années de recherche, il découvre comment identifier les papillons malades et permet ainsi leur éradication avant que tout l'élevage ne soit infesté. Il sauve ainsi en partie l'industrie de la soie dans les Cévennes. Mais elle déclinera à cause de la concurrence asiatique, amplifiée par l'ouverture du Canal de Suez.

Une difficile reconversion[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la reconversion du bassin minier gardois, la Manufacture française de pianos (MFP) s'installa en 1973 à Alès. Elle a fabriqué des instruments sous la marque Rameau, Gaveau, Érard, puis Pleyel en 1997. En 2007, Pleyel a définitivement fermé son implantation alésienne (43 salariés).

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La ville est libérée par la 1re DB[29] le .

Depuis la Libération[modifier | modifier le code]

Cette photo montre la nette séparation entre les bâtiments anciens préservés (à droite) et les constructions récentes des années 1960 bâties sur la partie du centre ancien démoli.

Grève des mineurs de 1948[modifier | modifier le code]

La cathédrale Saint-Jean-Baptiste côtoie les bâtiments modernes.

Le , lors de la grande grève des mineurs, réprimée sur ordre du ministre socialiste Jules Moch qui envoie des blindés en Lorraine, les mineurs de la région d'Alès sont en grève. Lors d'une manifestation, un maçon solidaire, Max Chaptal, tente de franchir un barrage sur un pont. Il est abattu d'une rafale de mitrailleuse tirée d'un char. Les chars tirent au canon sur plusieurs barrages des grévistes. C'est à ce moment-là que naît le slogan CRS-SS[30],[31],[32]. Un quai du centre-ville porte son nom en mémoire de cet évènement.

Centre-ville des années 1960[modifier | modifier le code]

À la fin de l'année 1956 et durant les années 1960-70, sous les mandats de Paul Béchard et Roger Roucaute, une grande partie du centre historique d'Alès remontant à la période médiévale, en mauvais état général, située à l'ouest et au nord de la cathédrale en direction du Gardon, fut entièrement rasée pour laisser place à une architecture typique des « grands ensembles » des années 1960 de type ZUP et barres HLM. L'ancien lycée Jean-Baptiste Dumas, édifié à la fin du XIXe siècle, sur le même modèle que celui du lycée Daudet de Nîmes, et auquel on accédait par une rotonde d'angle surmontée d'une horloge fut également démoli. Son espace abrite aujourd'hui le théâtre ("Le Cratère") et la médiathèque. L'ancien théâtre à l'italienne, installé au sein de l'ancienne église des Cordeliers donnant sur la place de l'Hôtel de ville, fut encore démoli dans les années 1960. Le bâtiment de la "gare du Rhône" du début du XXe siècle, ancienne ligne reliant Alais à Bagnols-sur-Cèze, désaffecté, disparut...

Lors de cette période furent détruits : l'ancienne maison consulaire ; l'ancienne auberge du Coq Hardi dont la façade avait été certes remaniée en 1898 dans le « style troubadour » avec tour arborant mâchicoulis et créneaux ; de l'autre côté de la rue, une maison dont l'ornementation des arcades « en pointe » au rez-de-chaussée et les fenêtres à croisée de meneaux des étages faisait la transition entre le gothique flamboyant et la Renaissance datait aussi du milieu du XIXe siècle et ne manquait pas de compléter cet ensemble fort pittoresque. Dans le quartier de la rue Soubeyranne l'ancien couvent des Dominicains avec son cloître à voûtes d’arêtes, ses escaliers à balustres, la chapelle de la Présentation surmontée d'un clocher pointu en tuiles d'écailles vernissées à pans coupés, l'ancien hôtel des « Ours de Mandajors » d'époque Louis XV aux riches décors intérieurs, la place du Marché -de forme rectangulaire- à proximité des quais du Gardon et dont les rez-de-chaussée des maisons comportaient soixante arcades (cette place dont l'ordonnancement n'était pas sans rappeler celles de Sommières ou d'Uzès était prolongée d'une rue arborant le même type d'architecture), la « maison des Appeaux » la « maison Ollier » pourtant inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1955 arborait, pour sa part, une remarquable façade d'époque Louis XV richement ornée de sculptures et balcons ouvragés, la place de l'Abbaye qui comportait encore des vestiges de l'ancienne abbaye Sainte-Claire, etc. Signalons enfin de nombreuses rues et passages étroits, parfois couverts, des venelles, avec des arches de soutènement comme à Sommières.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait du Journal officiel du officialisant la nouvelle dénomination Alès.

Le nom d'Alès est attesté sous la forme Alesto (sans date) à l'époque mérovingienne[33], ensuite sous la forme latinisée Alestum en 1120[34], puis Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694[34]. Le décret du , paru dans le Journal officiel le , change la graphie du toponyme de la ville, ainsi que des dénominations du canton et de l'arrondissement qui en découlent, en Alès[35].

Sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais devient donc Alès. À la fin des années 1980, la municipalité essaie de renommer la ville Alès-en-Cévennes afin de bénéficier des retombées d'images positives liées aux Cévennes. Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent le radical Al- comme une racine pré-latine obscure. Ils identifient un suffixe pré-latin -estum[36]. Ils rapprochent ce nom d’Alles-sur-Dordogne (Alas 1228, Alès jusqu'au XIXe siècle).

Les habitants d'Alès se nomment les Alésiens[1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Le quartier des Cévennes, grand ensemble de logements, construit dans les années 1970.
Le quartier de Rochebelle, sur la rive droite du Gardon.
Alès, sous la neige, vue depuis Conilhères en janvier 2010.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération :

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Gabriel Roucaute PCF Député du Gard (1945-1958)
1947 1948 Paul Béchard SFIO Député du Gard (1945-1948, 1951-1955) puis de la quatrième circonscription du Gard (1958-1967)
Secrétaire d'État à plusieurs reprises (entre 1946 et 1948)
1948 1953 Marcel Barreau SFIO Conseiller général du canton d'Alès-Ouest (1949-1955)
1953 1965 Paul Béchard SFIO Député du Gard (1945-1948, 1951-1955) puis de la quatrième circonscription du Gard (1958-1967)
Conseiller général du canton de Pont-Saint-Esprit (1958-1973)
Président du conseil général du Gard (1961-1973)
Sénateur du Gard (1955-1958)
1965 1985 Roger Roucaute PCF Député de l'Ardèche (1945-1951, 1956-1958)
Député de la troisième circonscription du Gard (1962-1978)
1985 1989 Gilbert Millet PCF Député de la quatrième circonscription du Gard (1967-1968, 1973-1981, 1988-1993)
1989 1995 Alain Fabre PS  
1995 En cours Max Roustan UDF, UMP puis LR Député de la quatrième circonscription du Gard (1993-1997, 2002-2012)
Conseiller régional du Languedoc-Roussillon (1998-2002)
Sénateur (démissionnaire) en 2017
Président d'Alès Agglomération (2013-2020)
Les données manquantes sont à compléter.

Découpage administratif[modifier | modifier le code]

Les cantons d'Alès.

Alès est l'une des deux sous-préfectures du Gard, avec Le Vigan. L'arrondissement d'Alès comprend douze cantons.

La commune d'Alès est divisée en trois cantons dont elle est le chef-lieu : le canton d'Alès-1, le canton d'Alès-2 et le canton d'Alès-3.

Alès est le siège d'un tribunal judiciaire.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Alès est membre et siège de 1993 à fin 2012 (disparition) de la Communauté d'agglomération du Grand Alès. La commune est membre depuis sa création en 2004 du syndicat mixte du Pays Cévennes. Elle est aussi membre et siège depuis la création début 2013 de la communauté d’agglomération d'Alès Agglomération (fusion de la Communauté d'agglomération du Grand Alès avec d'autres communautés de communes du département du Gard).

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'unité urbaine d'Alès compte 97 903 habitants (en 2019)[I 7]. La communauté d'agglomération Alès Agglomération compte 131 717 habitants (en 2019)[I 8]. L'aire urbaine d'Alès compte 115 428 habitants (en 2017)[I 9]. Enfin, l'arrondissement d'Alès compte 150 179 habitants (en 2018)[I 10].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 43 892 habitants[Note 7], en augmentation de 11,02 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
10 0208 9449 3879 90612 07713 56615 88417 83818 871
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
20 08420 25719 96419 23020 89322 25522 51424 35624 382
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
24 94027 43529 83136 45542 02143 24841 38534 73136 893
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
41 36042 81844 24543 26841 03739 34639 94340 85139 970
2021 - - - - - - - -
43 892--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,5 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 18 684 hommes pour 22 118 femmes, soit un taux de 54,21 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,82 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
3,0 
9,1 
75-89 ans
13,2 
17,9 
60-74 ans
20,2 
19,8 
45-59 ans
19,4 
15,4 
30-44 ans
14,2 
20,9 
15-29 ans
15,7 
15,8 
0-14 ans
14,4 
Pyramide des âges du département du Gard en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
8,1 
75-89 ans
10,4 
19,1 
60-74 ans
19,7 
20,6 
45-59 ans
20,5 
17 
30-44 ans
17 
16,4 
15-29 ans
14,3 
18 
0-14 ans
16 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune d'Alès possède cinq lycées : les lycées Jean-Baptiste Dumas, de La Salle, Jacques Prévert, Bellevue et le lycée professionnel privé Cévenol.

Enseignement supérieur et recherche[modifier | modifier le code]

  • IMT Mines Alès, grande école d'ingénieurs.
  • Institut de Formation en Soins Infirmiers (I.F.S. I.) et aides-soignants du centre hospitalier d'Alès. L’Institut coopère, par l’intermédiaire de son centre de documentation, avec la Bibliothèque de l’Université de Montpellier. Il propose une offre documentaire adaptée aux besoins des futurs professionnels. L’Institut accueille 220 étudiants en formation initiale, et des professionnels de santé du territoire, en formation continue (formations tutorat, soins d’urgence)[41].
  • Institut Européen de Mécanique Sportive (I.E.M.S.), fondé en 1989. Grande école de techniciens supérieurs en compétition automobile.
  • DIGIT'Alès, fondé en 2019. Campus dédié aux technologies numériques.

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Concert de l'Épiphanie, concert gratuit de musique classique, au Cratère (premier dimanche de janvier)
  • Début mars, le Festival Cinéma d'Alès Itinérances propose plus de deux cents films dans six salles de la ville et accueille tous les ans près de 45 000 spectateurs.
  • Festival de la Meuh Folle (mars), festival de musiques actuelles.
  • Fête de la BD "Gardons la Bulle" créée en 2017, durant les vacances de printemps. Cette manifestation accueille une vingtaine d'auteurs de BD et propose diverses animations pour fêter le 9e art.
  • Depuis 2004, Alès accueille dans le quartier de Rochebelle une structure labélisée Pôle national cirque : la Verrerie d'Alès. Ce centre de création organise deux festivals de cirque : inCIRCus (juin)[42] et TEMPS DE CIRQUES (novembre) qui parcourt le Gard, l'Hérault et l'Aude[43].
  • Week-end de l'Ascension, feria d'Alès dans les arènes du Tempéras. La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.
  • Nuit des Musées (mai). Mis en place en 2005, cet événement propose la découverte des musées en nocturne.
  • Semaine des Fous Chantants d'Alès, dernière semaine de juillet. Mille choristes travaillent ensemble durant une semaine sous la direction de chefs de chœur internationaux en hommage musical à un grand chanteur francophone. Concert final le dernier samedi de juillet.
  • Scène nationale Cratère Théâtre
  • Conservatoire à rayonnement intercommunal Maurice André
  • Cratère Surfaces, festival des arts de la rue crée en 1999 ayant lieu chaque mois de juillet[44],[45].
  • Estiv'Alès, animations en cœur de ville (juillet-août)
  • Nuit des Camisards, pièce de théâtre retraçant les débuts de la guerre des camisards, jouée en plein air (juillet-août)
  • Fête des associations (septembre)
  • Semaine cévenole (octobre, tous les deux ans). Cet événement gratuit, créé en 2010 par la Ville d’Alès, vise à décliner, à chaque édition, un pan de l’histoire cévenole. Le programme, très riche à chaque édition, comprend des défilés costumés dans les rues de la ville, un repas populaire en plein air, un marché artisanal avec ateliers de fabrication, un campement militaire, des projections de films, des spectacles vivants sur scène, des tournois de chevalerie, des feux d’artifice, des expositions, des visites guidées, des concerts[46].
  • Festivités de Noël (décembre)

Sports[modifier | modifier le code]

Associations[modifier | modifier le code]

  • Tennis Club Alésien, fondé en 1921
  • L'Olympique Alès en Cévennes, club de football fondé en 1923, évolue pour la saison 2022-23 en National 2.
  • Le Rugby club cévenol (RCC), club de rugby à XV fondé en 2014, évolue pour la saison 2021-2022 en Fédérale 3.
  • le Club Alès Cévennes Volley Ball, fondé en 1982, évoluait en 2016-2017 en Ligue B masculine avant que ne soit prononcée la liquidation du club.
  • Alès Cévennes HandBall (ACHB), fondé en 2016, évolue en 2022 en 1e division interdépartementale.
  • Alès Agglo Volley-Ball (AAVB), fondé en 2017
  • Alès Cévennes Athlétisme (ACA)
  • Centre équestre d'Alès (CEA)
  • Ski Club Alésien, fondé en 1932
  • Cercle Nautique Cévennes Alès
  • Alès Mines HandBall (AMHB)

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

  • Stade Pierre-Pibarot
  • Pôle Mécanique Alès-Cévennes
  • Stade d'athlétisme Raphaël-Pujazon
  • Centre nautique Le Toboggan (deux bassins dont un ludique)
  • Halle des sports de Clavières
  • Golf Club Alès Ribaute, à Ribaute-les-Tavernes
  • Stade de la Montée de Silhol
  • Piscine municipale d'été de Cauvel (deux bassins)
  • Patinoire « Skating Center »
  • Salle de roller de La Prairie
  • Centre équestre
  • FitPoints
  • Parc de la Tour Vieille, mini-golf

Vie militaire[modifier | modifier le code]

En 1906, le 1er bataillon du 40e régiment d'infanterie a été stationné à Alès.

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Trois titres de presse sont distribués à Alès : le Midi libre, quotidien régional créé le à Montpellier et dont une agence est implantée à Alès depuis 1944 — l'édition locale couvre un territoire d'une centaine de communes, correspondant à l'arrondissement d'Alès — Cévennes Magazine, magazine sur l'histoire et la culture cévenole et le magazine hebdomadaire Objectif Gard, dont une agence est implantée à Alès.

Télévision[modifier | modifier le code]

Deux chaînes de télévision locales sont diffusées à Alès et dans sa région : France 3 Languedoc-Roussillon et ViàOccitanie, sous l'appellation Vià Pays Gardois.

Radio[modifier | modifier le code]

Plusieurs stations de radio FM locales émettent depuis Alès :

  • 88.2 Radio Grille Ouverte : radio locale[47] ;
  • 91.6 France Bleu Gard Lozère : station locale publique du Gard et de la Lozère. Ses studios se trouvent à Nîmes ;
  • 95.4 Ràdio Lenga d'Òc : radio régionale en langue occitane qui émet ses programmes depuis le département de l'Hérault[48] ;
  • 99.2 Radio 16 : radio locale associative de la Haute Vallée de la Cèze. Elle émet ses programmes depuis Bessèges[49] ;
  • 102.8 Radio Nostalgie : rendez-vous d'information locaux le matin et à midi. Les studios se trouvent à Avignon ;
  • 103.4 Radio Inter-val : radio locale cévenole dont les studios se situent à Saint-Christol-lès-Alès[50] ;
  • 104 Radio Ding Dong : radio locale étudiante qui émet depuis le campus de l'école des Mines d'Alès ;
  • 106.8 Radio Ecclesia : radio du Diocèse de Nîmes ;
  • 107.9 Totem : radio régionale avec décrochage local dont la rédaction alésienne se situe 17 rue Albert-1er[51].

Internet[modifier | modifier le code]

L'actualité de la ville d'Alès est présentée sur internet par les sites ales.fr et objectifgard.com[réf. souhaitée].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 19 469 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 38 306 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 830 [I 12] (20 020  dans le département[I 13]). 33 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).

Avec environ un tiers, la ville compte une part importante de sa population vivant en quartier prioritaire, avec un taux de pauvreté important de près de 50 % des ménages[52].

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 14] 15,1 % 14,8 % 17,4 %
Département[I 15] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 16] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 24 116 personnes, parmi lesquelles on compte 64,3 % d'actifs (47 % ayant un emploi et 17,4 % de chômeurs) et 35,7 % d'inactifs[Note 10],[I 14]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Alès[Carte 2],[I 17]. Elle compte 21 510 emplois en 2018, contre 20 949 en 2013 et 21 622 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 11 505, soit un indicateur de concentration d'emploi de 187 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,3 %[I 18].

Sur ces 11 505 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 893 travaillent dans la commune, soit 69 % des habitants[I 19]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 20].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

4 086 établissements[Note 11] sont implantés à Alès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 21].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 4 086 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
267 6,5 % (7,9 %)
Construction 420 10,3 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
1 448 35,4 % (30 %)
Information et communication 59 1,4 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 192 4,7 % (3 %)
Activités immobilières 168 4,1 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
586 14,3 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
586 14,3 % (13,5 %)
Autres activités de services 360 8,8 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,4 % du nombre total d'établissements de la commune (1448 sur les 4086 entreprises implantées à Alès), contre 30 % au niveau départemental[I 22].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :

  • Merlin Gerin Alès - Mgal, fabrication de matériel de distribution et de commande électrique (110 993 k€) ;
  • Sogardis, entreposage et stockage non frigorifique (70 969 k€) ;
  • Hypermarché La Prairie, supermarchés (48 447 k€) ;
  • Auto Christol SA - Acsa, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (46 859 k€) ;
  • ETS P. Guiraud, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (39 462 k€).

Alès est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alès Cévennes. Elle gère l'aérodrome d'Alès Cévennes et le centre de formation d'apprentis.

Alès abrite le siège social de 867 entreprises dont 21 réalisant un chiffre d'affaires de plus de dix millions d'euros[54].

Industries[modifier | modifier le code]

  • PGO, constructeur automobile spécialisé dans les petites séries : Speedster II, Cévennes 180 (présenté au Mondial de l'Automobile 2004). Le rythme de production de PGO est d'une voiture par jour. Après avoir été placée en redressement judiciaire en [55], l'entreprise a vu cette décision annulée par le tribunal de commerce de Nîmes[56].
  • Crouzet Automatismes (Groupe Schneider Electric) : fabrication de micro-moteurs électriques - siège social à Valence.
  • Merlin Gerin (Groupe Schneider Electric) : fabrication de disjoncteurs - employait 346 personnes en 2016.
  • LFB Biomanufacturing (Groupe LFB) : fabrication biotechnologique de protéines thérapeutiques - employait 67 personnes en 2017.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 93 29 24 11
SAU[Note 14] (ha) 229 112 156 343

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 93 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 29 en 2000 puis à 24 en 2010[59] et enfin à 11 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 88 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[60],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 229 ha en 1988 à 343 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 2 à 31 ha[59].

Spécialisations et associations[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la zone de production de l'olive de Nîmes.

En , l'association L214 diffuse une vidéo montée à partir de plusieurs heures de rushs filmés en caméra cachée dans l'abattoir municipal d'Alès avec un commentaire d'Hélène de Fougerolles. On y voit l'abattage dans une grande souffrance de chevaux, cochons et bovins ainsi que de mauvaises conditions d'hygiène. Les images reprises par de nombreux médias poussent le maire Max Roustan à fermer à titre conservatoire l'abattoir et le parquet à ouvrir une enquête pour cruauté envers les animaux[61]. L'abattoir municipal abattait pour le commerce hallal, qui n'impose pas que la bête soit étourdie avant d'être abattue[62], 30 à 40 % des animaux[63].

Alès accueille le siège de l'association Nature et progrès.

Foires[modifier | modifier le code]

La commune accueille trois foires traditionnelles qui ont lieu chaque année :

  • foire de la Saint-Antoine, le  ;
  • foire de printemps, le  ;
  • foire de la Saint-Barthélémy, le  ;

Ces dates sont reportées au jour suivant si elles correspondent à un dimanche ou à un jour férié.

S'y ajoute la Fête de la Châtaigne en septembre-octobre.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Le fort Vauban[modifier | modifier le code]
Vue du fort depuis les quais du Gardon.

Le fort Vauban (XVIIe siècle) est inscrit aux Monuments historiques. La citadelle d'Alès, dite fort Vauban, fut construite en 1688 au lendemain de la révocation de l'Édit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la ville, à l’emplacement des deux châteaux des seigneurs d’Alès. Son rôle était double : abriter une garnison qui contrôlait ceux dont la confession de foi protestante venait d’être interdite et enfermer les récalcitrants. Entouré de son parc, il est le lieu, en été, de nombreux spectacles dans son théâtre de verdure et alentour. Très bel escalier en « fer à cheval » dit de la Maréchale.

La colline de l'Ermitage[modifier | modifier le code]

La colline de l'Ermitage est le lieu de vestiges d'un oppidum pré-romain (classé Monument historique). Depuis le belvédère de la chapelle surmontée d'une statue de la Vierge, dite «Notre-Dame des Mines », point de vue unique sur la ville et panorama grandiose sur les Cévennes.

L'hôtel de ville[modifier | modifier le code]
L'Hôtel de ville d'Alès.

L'hôtel de ville d'Alès (XVIIIe siècle) voit sa façade, donnant sur la place, inscrite aux Monuments historiques. Avec la toiture, elles furent construites en 1752 par l'architecte Rollin. Dans la cage d'escalier on peut admirer le vitrail commandé par la municipalité à l'artiste Pierre-André Benoit et le tableau peint par Cabannes commémorant la signature de la paix d'Alès.

Les arènes du Tempéras[modifier | modifier le code]
Arènes du Tempéras, à Alès.

Les arènes du Tempéras sont construites en 1891 pour accueillir des corridas. Elles se heurtent aux interdictions de la loi et ne retrouvent leur fonction initiale qu'en 1966. Elles ont une capacité d'accueil de 3 300 places.

Mairie Prim'[modifier | modifier le code]

Édifice labellisé Architecture contemporaine remarquable, Mairie Prim' est l'ancienne agence centrale du Crédit Agricole d'Alès, construite en 1972 par Joseph Massota. Cet immeuble est remarquable par sa façade animée de brise-soleil et ses volumes intérieurs. On remarque également l'escalier, le plafond de la salle de conférences, l'entrée décorée par un mural de céramique de l'artiste Pierre Saint-Paul. Prim' signifie Pôle de Ressources d’Informations Multiservices.

Fontaine Estelle et Némorin[modifier | modifier le code]

La statue d'Estelle et Némorin, deux personnages d'une pastorale de Jean-Pierre Claris de Florian, fut érigée en 1896, à l'initiative de la Société scientifique et littéraire d'Alais. Initialement, elle représentait Florian en gentilhomme, debout, une épée au côté, sur un socle de pierre sur lequel étaient adossés Estelle et Némorin. Cette statue de Florian ainsi que le cartouche furent fondus en 1942 sous le régime de Vichy. Seuls subsistent Estelle et Némorin, d'où sortent plusieurs jets d'eau, le tout étant entouré d'un bassin circulaire[64].

Autres édifices[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

La cathédrale Saint-Jean-Baptiste[modifier | modifier le code]
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, place Saint-Jean, (XVIIIe siècle) est classée Monument historique. Elle est édifiée sur les restes d'une ancienne église carolingienne, elle-même située sur l'emplacement d'un temple gallo-romain. Le clocher-porche, massive tour carrée, possède quelques éléments de l'édifice antérieur datant des XIIe et XVe siècles. À l'origine surmonté d'un dôme recouvert de plomb détruit par la foudre en 1775, il est surmonté d'un gracieux campanile en forme de flèche en fer forgé datant de 1776 qui abrite la cloche des heures. La nef est couverte de voûtes sur croisées d'ogives dont la hauteur atteint vingt mètres et le chœur est entouré d'une imposante colonnade de style Louis XVI. Une haute coupole surmonte la croisée du transept.

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Rochebelle[modifier | modifier le code]
Notre-Dame-de-l'Assomption de Rochebelle.

L'église Notre-Dame d'Assomption, place Notre-Dame de Rochebelle. Construite au XIXe siècle par l'architecte Henri Révoil, c'est une église paroissiale de style néo-roman qui présente un plan à trois nefs, avec un transept peu marqué. Le chœur est prolongé par une abside profonde, flanquée de deux absidioles formant les chapelles. La coupole du clocher en forme de tiare supporte une statue de la Vierge Marie, haute de 4,5 mètres, faite en cuivre repoussé.

L'église Saint-Joseph[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Joseph.

L'église Saint-Joseph d'Alès, place Henri Barbusse, (XIXe siècle) a pour originalité les deux chapelles attenantes rassemblées en une seule en 1910 pour accueillir une communauté plus nombreuse. Le chœur de l'église actuelle est installé dans la nef de l'ancienne chapelle des religieuses du Sacré-Cœur. Pour pallier l'effet de fond plat, un trompe-l'œil a été dessiné par M. Delorme du service patrimoine de la Ville d'Alès. Les travaux ont été effectués par l'artiste peintre Madeleine Pons.

L'ancien palais épiscopal[modifier | modifier le code]

L'ancien palais épiscopal (XVIIIe siècle) est visible de l'extérieur. Il est l'actuel siège de la Caisse d'Épargne, classé Monument historique.

La chapelle de l'Ermitage de Notre-Dame-des-Mines[modifier | modifier le code]

La chapelle de l'Ermitage de Notre-Dame-des-Mines, promenade de l'Ermitage, (XIIIe siècle) est surmontée d'une statue de la Vierge Marie en fonte peinte en blanc et offre un superbe panorama sur la ville.

Au début du XXe siècle l'Ermitage est un lieu de pèlerinage, où l'on accède à pied par des chemins très pentus, et il le restera jusque dans les années 1950. En 1872 les bâtiments furent achetés par l'abbé Bourély, abbé de Rochebelle, à un particulier qui en avait fait sa résidence d'été. Il y instaura un culte à Notre-Dame-des-Mines et y fit installer la statue de la Vierge Marie en 1874, laquelle fut donnée par des administrateurs des forges d'Alais. L'abbé Bourély œuvra pour l'Ermitage à la suite du vœu qu'il fit en 1854 de remercier la Vierge d'avoir épargné Alais des fléaux de la peste et du choléra[65].

L'ancienne église des Cordeliers[modifier | modifier le code]

L'ancienne église des Cordeliers, place de l'Hôtel de Ville, (XVIIe siècle-XIXe siècle) est l'actuel bureau d'information touristique (office du tourisme) de la ville d'Alès.

L'église Saint-Éloi de Tamaris[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Éloi de Tamaris.

L'église Saint-Éloi de Tamaris (XIXe siècle), rue Jean Roupain, fut conçue par l'architecte Henri Révoil.

Autres édifices[modifier | modifier le code]
  • Abbaye ruinée de la Gleisette (XIIIe siècle), sur la colline de Saint-Germain-de-Montaigu.
  • Ermitage Saint-Julien-des-Causses, sur la colline de l'Ermitage.
  • Église Sainte-Bernadette d'Alès, route d'Uzès (XXe siècle)
  • Église Notre-Dame des Clés, rue Parmentier, à Clavières.
  • Église Saint-Vincent-de-Paul, rue Marcel Paul, aux Près-Saint-Jean.
  • Chapelle de cimetière, Montée de Silhol.
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste de La Salle d'Alès, du lycée de La Salle, place Henri Barbusse.
  • Chapelle Saint-Gilles de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, 1353 Ancien Chemin de Mons.
Protestant[modifier | modifier le code]

Temple protestant d'Alès

Temple protestant d'Alès

Le temple protestant d'Alès (Le Foyer Protestant)[66]. Le temple se trouve à l’emplacement d’un autre qui fut inauguré en 1563 et démoli en 1685, année de la révocation de l’édit de Nantes.

Au tout début du XVIIIe siècle, la confrérie des pénitents érigent une chapelle sur le site.

À la Révolution française, la chapelle des Pénitents fut vendue comme bien national et « acquise aux enchères publiques, le par le sieur Teissier, agissant au nom des citoyens non-catholiques d’Alais. » La confrérie des pénitents, soutenue par le curé Taisson, s’est ensuite réunie, à partir de 1814, dans la sacristie de l’église Saint-Jean, avant d’acquérir en 1820, avec l’aide financière des fidèles, l’ancienne église du couvent des Capucins. À la suite du lancement d’une souscription, le site fut acheté par l’Église réformée et une contribution de la ville.

De style néo-roman, l'édifice se distingue des autres temples de la région par la recherche décorative qui l'anime. Venant remplacer l'ancienne chapelle devenue trop petite pour accueillir les fidèles, le temple fut construit entre 1864 et 1869 sur les plans de l'architecte Henri Révoil. À l'intérieur, on peut admirer de remarquables sculptures de Paul-Hubert Colin, les vitraux du maître-verrier avignonnais Martin mais aussi du mobilier (chaire et bancs) du menuisier nîmois Nougaret[67]. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.

Témoins de Jéhovah[modifier | modifier le code]
  • Salle du royaume, ancien chemin de Mons.

Parcs et environnement[modifier | modifier le code]

Alès, ville à « 4 fleurs »[modifier | modifier le code]

Depuis 2008, la ville d'Alès fait partie des 226 communes françaises qui bénéficient du label « Ville Fleurie » avec « 4 fleurs » attribuées par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au concours des Villes et Villages Fleuris. Cette distinction soumise tous les trois ans à l’appréciation d’un jury national et renouvelé à Alès depuis 2011, récompense la qualité du travail des équipes du service des espaces verts de la ville et s'assure que les critères d'évaluation sont bien respectés[71]. En 2020 elle obtient le trophée "Fleur d'Or" des Villes et Villages Fleuris[72].

Marianne d'Or[modifier | modifier le code]

Le concours national de la Marianne d’Or récompense chaque année le dévouement, la créativité, les innovations et la passion pour la démocratie de proximité des élus de la République.

En 2007, la Ville d’Alès a reçu une Marianne d’Or pour sa politique environnementale (sur 25 Mariannes de ce type remises en France)[73].

Éco-trophée[modifier | modifier le code]

En 2009, la Ville d’Alès a reçu le prix national des trophées Éco-actions pour son hôpital, premier établissement de santé en France à être construit selon les normes Haute qualité environnementale[73].

Capitale française de la biodiversité[modifier | modifier le code]

En 2010, Alès est primée « capitale française de la biodiversité » en recevant le second prix de ce concours européen parmi 80 villes candidates. Elle a de nouveau été primée en 2013, 2014 et 2015[73].

« Porte des étoiles »[modifier | modifier le code]

Le , le parc national des Cévennes a décroché la labellisation Réserve internationale de ciel étoilé (RICE), faisant d'Alès et de son agglomération un territoire qui figure parmi la plus grande réserve de ciel étoilé d'Europe (3 560 km2)[74].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Alès possède un multiplexe : le Multiplex CinéPlanet, qui dispose de huit salles (1 312 places), avec Dolby Atmos.

Art et culture[modifier | modifier le code]

Le théâtre du Cratère.
Théâtre du Cratère[modifier | modifier le code]

Créé en 1971[75], le Cratère accueille chaque année, de septembre à juillet, plus de 80 000 spectateurs pour ses spectacles largement ouverts aux expressions artistiques. Le théâtre, la danse, la musique, le cirque et les arts de la rue sont privilégiés en donnant une priorité à la création contemporaine, avec une politique de résidences et de partenariats.

Avec une salle de 900 places[75], et un plateau de 21 mètres très professionnellement équipé, le Cratère bénéficie d’un outil performant qui a fait l’objet d’une importante rénovation et d’une extension entre 2003 et 2005. Une deuxième salle de 200 places y a notamment été aménagée. Ces travaux ont permis de placer la scène nationale d’Alès parmi les tout premiers pôles culturels en région Languedoc-Roussillon[75] tant par sa capacité, que sa qualité[76].

La Verrerie d'Alès[modifier | modifier le code]

La Verrerie d'Alès est l'une des 14 institutions culturelles françaises labellisées Pôle national cirque[77]. Implantée depuis 2004 sur l'ancien site industriel de la Verrerie de Rochebelle, La Verrerie d'Alès est un lieu d'accueil en résidence et d'accompagnement à la création de spectacles de cirque.

Médiathèque Alphonse-Daudet[modifier | modifier le code]

Inaugurée le 29 février 2020, la nouvelle médiathèque Alphonse-Daudet comprend 3 000 m2 en accès libre, est dotée d'une entrée directe et unique, d'un aménagement d'espaces modulables, d'un coin lecture/café et d'un espace jeux vidéo, ainsi que d'un service drive pour récupérer ses emprunts réservés par internet sans descendre de voiture. 90 000 documents ainsi que 33 ordinateurs y sont mis à disposition des usagers[78].

Conservatoire intercommunal Maurice André[modifier | modifier le code]

En 2018, la qualité de l'enseignement de l'école de musique d'Alès Agglomération est reconnue par la Direction régionale des Affaires culturelles par un classement qui lui accorde le titre de conservatoire. Il comprend actuellement 1600 élèves pour 65 professeurs, 22 disciplines y sont enseignées en musique, danse et théâtre au sein de neuf sites présents dans Alès Agglomération. Le conservatoire intercommunal Maurice André propose plus de 100 concerts, spectacles ou rencontres artistiques chaque année.

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Dans son roman Le Petit Chose, Alphonse Daudet a utilisé son expérience de surveillant pendant deux ans dans une des écoles de la ville d'Alès.

Monuments et lieux remarquables à proximité[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sciences[modifier | modifier le code]

Arts et lettres[modifier | modifier le code]

Maurice André, trompettiste, né à Alès.

Armée[modifier | modifier le code]

Médias et spectacles[modifier | modifier le code]

Julien Doré, auteur-compositeur-interprète, né à Alès.

Sports[modifier | modifier le code]

Romain Dumas, pilote automobile, né à Alès.

Autres[modifier | modifier le code]

  • André Gely (1852-1895), syndicaliste français
  • Aimé Avignon (1897-2007), supercentenaire
  • Lucile Randon (1904-2023), supercentenaire, doyenne de l'humanité du au
  • Aurélien Rousseau (1976-), maître des requêtes au Conseil d’État, écrivain, directeur général de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France (2018-), ministre de la santé et de la prévention depuis le 20 Juillet 2023.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason d'Alès

Les armes d'Alès se blasonnent ainsi :

De gueules au demi-vol d'argent[84].

Ces armes furent prises par famille de Bérard de Montalet (éteinte en 1901)[27] qui posséda la seigneurie d'Alès[85].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain André (préf. Auguste Roustan), Promenade dans Alès, Montpellier, Presses du Languedoc, .
  • Alain André (préf. Thierry Montaner), Alès Insolite. Trois ans de rubriques parues dans l'édition cévenole de Midi Libre, Montpellier, Nouvelles Presses du Languedoc, , 156 p. (ISBN 978-2-35414-003-8).
  • Jean Arène, Guy M. Berger, Henri Gras, Jean-Louis Poidevin et C. Sauvel, Notice de la carte géologique au 1/50 000e « Alès » no 912, Orléans, BRGM, , 58 p. (OCLC 32355405, lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
  • Achille Bardon, Histoire de la ville d'Alais de 1250 à 1340, Nîmes, éd. Lacour, .
  • Achille Bardon, Histoire de la ville d'Alais de 1341 à 1461, Nîmes, éd. Lacour, .
  • François Bonnal-Ollive, Description de la ville d'Alais et de ses environs, Avignon, Niel, .
  • Marcel Bruyère, Alès, capitale des Cévennes. Vie politique, religieuse, intellectuelle, économique et sociale, Nîmes, Mauger, .
  • Jean Carrière et Jean-Pierre Chabrol (photogr. Alain Gas), Alès plurielle et singulière, Marguerittes, Équinoxe, .
  • Raymond Depardon (photogr.) et Tony Iacoponelli (photogr.), Cent cinquante ans de l'École des Mines d'Alès, Alès, École des mines d'Alès, .
  • Duclaux-Monteil, J.M. Marette et Maximin d'Hombres, Recherches historiques sur la ville d'Alais, Alès, Martin, (lire en ligne).
  • Marcel Fournier, « Studium d'Alais, XIIIe siècle », dans Statuts et privilèges des universités françaises depuis leur fondation jusqu'en 1789, t. 2, Première partie : Moyen Âge, Paris, L. Larose et Forcel éditeurs, , sur archive.org (lire en ligne), p. 739-742
  • Amédée Gros, Étude sur la ville d'Alais. Origines de la ville, ses agrandissements successifs, Alès, éd. Martin, .
  • Jean Médard, Alès au fil des ans et des hommes. Chronologie et lexique de l'histoire d'Alès des origines à 1900, Alès, Amis du vieil Alais, .
  • Jean Médard et Michel Vincent, Le Vieil Alais disparu, Alès, Amis du vieil Alais, .
  • Jean Médard et Michel Vincent, Le Vieil Alais oublié, vol. I & II, Alès, Amis du vieil Alais, .
  • I. Platon, Précis des usages et coutumes de l'arrondissement d'Alès, Nîmes, Lacour, .
  • Paul-Jean Roux, La Cathédrale Saint-Jean d'Alès, Avignon, Aubanel, .
  • Eugène de Rozière, « L'école de droit d'Alais au XIIIe siècle », Bibliothèque de l'École des chartes, t. 31,‎ , p. 51-67 (lire en ligne [sur persee]).
  • Michel Vincent, Le grand livre du vieil Alès disparu, Nîmes, Association pour le musée du vieil Alais et Cévennes Magazine, impr. Delta Color, .


Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  3. Jean-Paul Chabrol, Abcdaire des Cévennes, Nîmes, Alcide, , 198 p. (ISBN 978-2-917743-69-0), p. 15-17
    Si depuis plusieurs décennies, l'aire d'attraction d'Alais (sic), capitale des Cévennes, dépasse le col de Jalcresse et atteint désormais les Hautes-Cévennes, il n'en était pas de même dans les années 1950-60.
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