Bourgogne-Franche-Comté

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Bourgogne-Franche-Comté
Bourgogne-Franche-Comté
Logotype.
Blason de Bourgogne-Franche-Comté
Blason
Drapeau de Bourgogne-Franche-Comté
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la France France
Siège du conseil régional Besançon
Préfecture Dijon
Départements et collectivités territoriales Côte-d'Or (21)
Doubs (25)
Jura (39)
Nièvre (58)
Haute-Saône (70)
Saône-et-Loire (71)
Yonne (89)
Territoire de Belfort (90)
Arrondissements 24
Cantons 152
Communes 3 700
Conseil régional Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté
Présidente du conseil régional
Mandat
Marie-Guite Dufay (PS)
2021-2028
Préfet Fabien Sudry
Code Insee 27
Code ISO 3166-2 FR-BFC
Démographie
Gentilé Bourguignons
et Francs-Comtois
Population 2 800 194 hab. (2021)
Densité 59 hab./km2
Rang (population) 11e sur 18
Langues
régionales
Bourguignon-morvandiau
Brionnais-charolais
Franc-comtois
Francoprovençal (burgondan, jurassien, mâconnais)
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 04″ nord, 6° 01′ 50″ est
Superficie 47 784 km2
Rang 6e sur 18
Localisation
Localisation de Bourgogne-Franche-Comté
Liens
Site web bourgognefranche
comte.fr

La Bourgogne-Franche-Comté (parfois abrégée BFC) est une région administrative située dans le quart nord-est de la France. Elle est issue de la fusion administrative, le , des deux anciennes régions de Bourgogne et de Franche-Comté.

D'une superficie de 47 784 km2, elle est la cinquième plus vaste des treize régions de France métropolitaine et rassemble huit départements : la Côte-d'Or, le Doubs, la Haute-Saône, le Jura, la Nièvre, la Saône-et-Loire, le Territoire de Belfort et l'Yonne.

Sa population s'élevait à 2 800 194 habitants en 2021, ce qui en faisait la troisième région la moins peuplée et la deuxième la moins densément peuplée (58,6 hab./km2).

Son chef-lieu est Dijon tandis que Besançon accueille le siège du conseil régional.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La dénomination « Bourgogne-Franche-Comté », parfois abrégée « BFC »[1],[2], est un mot composé, formé à partir du nom des deux régions fusionnées, dans l’ordre alphabétique.

Le conseil régional a lancé en février 2016 une concertation locale en ligne[3] où les internautes pouvaient soumettre leurs propositions ; à la date de clôture le 13 mars 2016, 1 461 personnes avaient participé et près de 71 % des suffrages ont opté pour la conservation de l'appellation plutôt que d'autres propositions comme Burgondie ou Séquanie.

À la suite de cette concertation et de l’avis du CESER, l’assemblée régionale confirme ce choix à l'unanimité[4] et transmettra la proposition au gouvernement qui devra être approuvée par décret en Conseil d'État, avant le [5].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La composition de la région en départements est la suivante.

Liste des départements de la région Bourgogne-Franche-Comté au
Nom Code
Insee
Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Côte-d'Or 21 8 763,00 535 503 (2021) 61 modifier les données
Doubs 25 5 234,00 547 096 (2021) 105 modifier les données
Haute-Saône 70 5 360,00 234 296 (2021) 44 modifier les données
Jura 39 4 999,00 258 555 (2021) 52 modifier les données
Nièvre 58 6 817,00 202 417 (2021) 30 modifier les données
Saône-et-Loire 71 8 575,00 549 288 (2021) 64 modifier les données
Territoire de Belfort 90 609,00 139 654 (2021) 229 modifier les données
Yonne 89 7 427,00 333 385 (2021) 45 modifier les données
Bourgogne-Franche-Comté 27 47 783,30 2 800 194 (2021) 59 modifier les données

La région est située dans le quart nord-est de la France. Elle est limitrophe des régions Grand Est au nord, Île-de-France et Centre-Val de Loire à l'ouest, Auvergne-Rhône-Alpes au sud, et elle partage une frontière avec la Suisse à l'est.

La région Bourgogne-Franche-Comté, qui résulte de la fusion de deux collectivités territoriales (Bourgogne et Franche-Comté) décidée dans le cadre de la réforme territoriale de 2014, s’étend sur 47 784 km2. Elle est, en superficie, la cinquième des treize régions de France métropolitaine (soit 9 % du territoire métropolitain[6]), et possède ainsi un territoire de taille comparable à des pays tels que la Slovaquie, la Suisse ou l'Estonie. Elle est l'une des deux régions constitutives du Grand Est français avec la région Grand Est.

Géologie[modifier | modifier le code]

Carte géologique de la France. Les mers du Mésozoïque de faible profondeur (inférieure à 200 m) ont laissé dans la région un empilement de sédiments dont l'épaisseur atteint près de 3 000 m à la pointe nord de l'Yonne[7].
Les ressources minéralogiques de la région.

La région est située principalement sur l'auréole jurassique du Bassin parisien. Ce bassin sédimentaire est en effet structuré comme un mille-feuille de couches sédimentaires disposées en auréoles concentriques et reposant sur un socle hercynien. L'épaisseur importante des sédiments déposés dans les mers peu profondes du Mésozoïque, s'explique par un phénomène de subsidence très active en lien avec une dynamique de divergence conduisant à la formation de rifts dont certains évoluent en ouvertures océaniques qui entraînent la dislocation de la Pangée[8].

Le sous-sol contient de l'argile, du grès, du calcaire (qui fournit par exemple les pierres de construction du Châtillonnais, de Comblanchien et de Molay), du gypse et des alluvions (sablières de Lure) exploités dans des carrières et de nombreuses ressources anciennement exploitées dans des mines telles que des métaux précieux, du minerai de fer et du sel gemme : dans le Jura (salines d'Arc-et-Senans, de Salins-les-Bains et de Lons-le-Saunier) et en Haute-Saône avec les salines de Gouhenans, Saulnot et Mélecey.

La principale ressource du sous-sol est le charbon, dont l'extraction est abandonnée depuis la seconde moitié du XXe siècle, surtout localisée dans le sud de la Bourgogne avec les houillères de Blanzy formées de trois gisements : Blanzy, Épinac et Decize entourés de petits gisements restés indépendants : La Chapelle-sous-Dun et Aubigny-la-Ronce. L'important gisement du Sud Nivernais découvert assez récemment (son existence a été rendue publique en ) est inexploité pour ne pas nuire à l'environnement. À l'est, les bassins houillers des Vosges et du Jura comptent trois gisements sur le territoire comtois : le sous-vosgien et le bassin keupérien ont été exploités dans une moindre mesure que Blanzy, seules les houillères de Ronchamp, fermées en ayant été industrialisées ; le bassin stéphanien jurassien est uniquement prospecté et seules de faibles quantités de gaz y ont été extraites jusqu'en . De l'anthracite est extrait à Sincey-lès-Rouvray jusqu'en et du lignite anciennement exploité en Côte-d'Or, dans l'Yonne et dans le Doubs. Le sous-sol contient également du schiste bitumineux, exploité de façon industrielle jusqu'en dans la mine des Télots dans le gisement de schiste bitumineux d'Autun et plus brièvement, dans l'entre-deux-guerres, dans celle de Creveney, non loin de Vesoul.

Topographie[modifier | modifier le code]

Carte topographique et hydrographique.

Trois principaux massifs montagneux marquent le paysage. Le massif des Vosges est situé au nord-est, le point culminant dans la région est le ballon d'Alsace (1 247 mètres). Le Jura s'étend sur toute la limite orientale et culmine dans le département homonyme au crêt Pela (1 495 mètres), ce dernier est également le plus haut sommet de la région. Les Vosges et le Jura se rejoignent dans la trouée de Belfort. Le Morvan occupe une place centrale dans la partie ouest, son point culminant est le Haut-Folin (901 mètres).

D'autres massifs plus modestes existent. Au nord-est du Morvan se trouve la côte d'Or, un escarpement créé par la formation d'un rift, qui culmine à 641 mètres d’altitude. Le Massif central atteint la partie sud de la région par le Mâconnais qui est dominé par le mont Saint-Cyr (771 mètres).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les principaux cours d'eau navigables sont la Saône et le Doubs. La Loire traverse le sud-ouest de la région au niveau de Nevers mais elle n'est pas praticable en raison des bancs de sable. La Seine y prend aussi sa source en Côte-d'Or.

Une partie du réseau hydrographique régional prend sa source en Suisse voisine (notamment le bassin versant de l'Allan).

La région possède des dizaines de lacs, comme le lac des Rousses, lac de Chalain, lac du Vernois, lac de Lamoura, lac de Vesoul-Vaivre, lac de Saint-Point (3e plus grand lac naturel de France), lac de Remoray, lac de Bonlieu, lac de Narlay, le lac des Settons, le lac de Pannecière et le fameux lac de Vouglans qui est la troisième retenue artificielle française avec 605 millions de mètres cubes. Dans les Vosges saônoises se trouve le plateau des Mille étangs.

Axes de communication et transports[modifier | modifier le code]

La Bourgogne-Franche-Comté est un carrefour entre l'Allemagne, la Suisse, l'Italie à l'est et l'Île-de-France, la côte atlantique française à l'ouest, mais aussi entre le Benelux au nord et la mer Méditerranée au sud.

Transports routiers[modifier | modifier le code]

L'autoroute A36 à Montbéliard.

La région est composée d'un réseau de 868 km d'autoroutes[6] : l'axe autoroutier principal est l'A6, dite Autoroute du Soleil, qui relie Paris et Lyon en traversant la région du nord-ouest au sud sur près de 300 km et dessert les villes d'Auxerre, Beaune, Chalon-sur-Saône et Mâcon. La seconde autoroute d'importance est l'A36, surnommée La Comtoise, qui part de Beaune, au centre de la région, et part vers l'est pour rejoindre l'Alsace et la frontière allemande au niveau de Mulhouse. Parcourant environ 200 km au sein de la Bourgogne-Franche-Comté, elle dessert les agglomérations de Dole, Besançon, Montbéliard et Belfort. Comptabilisant 120 km sur le territoire régional, l'A39 relie Dijon au sud de la région selon un axe nord-sud qui permet de délester l'A6 en passant à proximité de Dole et Lons-le-Saunier. Partant de Beaune vers le nord, l'A31 (80 km en Bourgogne-Franche-Comté) permet de rejoindre la Lorraine et le Luxembourg en passant par Dijon. L'autoroute A77 dessert exclusivement le département de la Nièvre sur 80 km, selon un axe nord-sud le long de la limite occidentale de la région : elle relie Nevers à l'Île-de-France. Quelques barreaux autoroutiers de moindre importance complètent le réseau, l'A5 (40 km), l'A19 (30 km), l'A38 (40 km), l'A40 (3 km), l'A406 (2 km), l'A391 (4 km), l'A311 (5 km).

Le réseau routier principal est complété par 768 km de routes nationales. Reliant Nancy à la frontière franco-suisse selon un itinéraire nord-sud, la route nationale 57 parcourt 180 km à travers les départements de la Haute-Saône et du Doubs en passant par Luxeuil-les-Bains, Vesoul, Besançon et Pontarlier. La N151 relie Auxerre à La Charité-sur-Loire (100 km) via Clamecy. La N19 Langres-Belfort qui compte une centaine de kilomètres d'est en ouest à travers la Haute-Saône dessert Vesoul et Lure. En Saône-et-Loire, la N79 qui traverse le département d'est en ouest sur 80 km, de Mâcon à Digoin en passant par Paray-le-Monial, la N70 qui relie cette dernière à Montchanin sur 40 km et la N80 de Montchanin à Chalon-sur-Saône (30 km), constituent la portion bourguignonne de la route Centre-Europe Atlantique (RCEA). Connue pour son accidentologie élevée, elle est progressivement transformée en voie rapide à 2x2 voies. La N5 sillonne le département du Jura sur 70 km de Poligny à Champagnole et jusqu'aux Rousses, à la frontière entre la France et la Suisse. De Besançon à Poligny, la N83 s'étire sur une soixantaine de kilomètres.

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

Le réseau ferré de la région.

Le réseau ferré en Bourgogne-Franche-Comté s’organise autour des principales agglomérations : Besançon et Dijon. La principale ligne est la ligne Paris-Belfort via Dijon et Besançon. Cette ligne est LGV de Paris à Montbard (LGV Sud-Est) et de Dijon à Belfort (LGV Rhin-Rhône). Le territoire est également quadrillé par des voies secondaires, où circulent principalement des TER Bourgogne-Franche-Comté, sur un réseau de 1 951 km[6].

La plus grande gare de la région est Dijon-Ville, qui en 2022 accueille 7,1 millions de voyageurs[9] ; viennent ensuite les gares de Besançon-Viotte (2,6 millions de voyageurs en 2022[10]) et de Belfort-Ville (1,2 million de voyageurs en 2022[11]). Toutes les autres gares ont desservi moins d'un million de voyageurs en 2022. À noter que les villes de Besançon, Belfort et Montbéliard disposent d'une deuxième gare sur la LGV Rhin-Rhône : Besançon Franche-Comté TGV et Belfort - Montbéliard TGV.

Avec 2,6 millions de voyageurs en 2022, la gare de Besançon-Viotte est la deuxième plus importante au niveau régional et le principal nœud ferroviaire de Franche-Comté.

La mise en service de la première phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône en 2011 a permis de raccourcir significativement les temps de parcours. La durée du trajet entre Belfort et Paris (gare de Lyon) est ainsi passée de h à h 30 min[12], entre Besançon et Paris de h 30 min à h[12], entre Besançon et Lyon de h 20 min à h 55 min[12] et entre Besançon et Strasbourg, de h 30 min à h 40 min[12]. Dans le même temps, les liaisons entre plusieurs villes de la région ont également été raccourcies, passant d’un trajet de h à h 30 min entre Dijon et Besançon et de h 15 min à h 25 min entre Besançon et Belfort[12]. En tout, ce sont 14 gares qui sont desservies par le TGV dans la région[6].

Plusieurs prolongements de la LGV Rhin-Rhône sont envisagés : la deuxième phase de la branche Est, qui constituera 50 km de ligne nouvelle dont 35 km à l'est et 15 km à l'ouest, pourrait être financée d'ici 2027 ou 2038[13] ; la branche Ouest, en projet, destinée à raccorder la branche Est à la LGV Sud-Est, et ainsi à la région parisienne, en traversant l'agglomération dijonnaise par sa bordure orientale ; enfin, la branche sud, également au stade de projet, qui représenterait environ 150 km de ligne nouvelle pour relier la branche Est à Lyon et à la LGV Méditerranée, assurant une connexion des bassins de population des villes de l'Est de la France, du Benelux, de l'Allemagne et du nord de la Suisse à la métropole lyonnaise et à l'arc méditerranéen.

Transports aériens[modifier | modifier le code]

L’aéroport de Dole-Jura, aéroport régional de Bourgogne-Franche-Comté.

La région est desservie par le seul aéroport de Dole-Jura, propriété du conseil départemental du Jura. Situé entre Besançon et Dijon, il a accueilli environ 100 000 passagers en 2022[14] et propose plusieurs lignes régulières en France ou à l'étranger.

Les aéroports de Besançon - La Vèze et de Dijon-Bourgogne sont uniquement tournés vers les vols d’affaires en l’absence de lignes commerciales régulières.

L'absence de grandes structures aéroportuaires s'explique par la proximité d'aéroports internationaux à Paris, Bâle, Genève et Lyon, aisément accessibles depuis la région.

Transports fluviaux[modifier | modifier le code]

La région est desservie par de nombreux canaux (canal du Rhône au Rhin, canal de Bourgogne, canal du Centre, canal du Nivernais, canal latéral de Roanne à Digoin).

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le territoire des actuelles Bourgogne et Franche-Comté est inclus au Ve siècle dans le royaume des Burgondes, que prolonge le royaume de Bourgogne mérovingien. Sous les Carolingiens, le traité de Verdun en conduit à distinguer une « Bourgogne franque », à l'origine du duché de Bourgogne (Bourgogne actuelle), et une « Bourgogne impériale », ou « Haute Bourgogne », où se constitue le comté de Bourgogne (Franche-Comté). Les deux provinces passent sous vassalité commune (mais restent sous souverainetés différentes) de 1330 à 1361, par la première maison de Bourgogne, puis par les ducs-comtes Valois (1384-1477/1493) au sein des États bourguignons. Elles sont séparées à la fin du XVe siècle, le duché étant incorporé au domaine royal français alors que le comté reste sujet de la comtesse Marie de Bourgogne et de ses descendants, les Habsbourg-Bourgogne[15].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

La Comté n'est intégrée au royaume de France qu'après sa conquête en 1678 par les troupes de Louis XIV et la reddition de Dole, l'ancienne capitale franc-comtoise, cependant que Besançon hérite du statut de capitale. Le duché de Bourgogne et la Franche-Comté forment alors deux provinces et généralités distinctes, avec leur propre capitale de gouvernement (respectivement Dijon et Besançon).

Si la majeure partie de son territoire se rattache à ces deux anciennes provinces, la région comprend aussi l'essentiel du Nivernais (correspondant à peu près au département de la Nièvre), une partie de la Champagne (la partie nord du département de l'Yonne avec Sens et Tonnerre notamment), une partie de l'Orléanais (la partie sud-ouest de l'Yonne avec Toucy), la partie de l'Alsace restée française après 1871 (l'actuel Territoire de Belfort), ainsi qu'une infime partie de l'Île-de-France (la partie nord-ouest de l'Yonne).

Les anciennes provinces de France sont supprimées pendant la Révolution.

Carte de la région avec ses départements, montrant les provinces et États qui existaient sur son territoire au XVIIIe siècle.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

De à , une préfecture régionale du régime de Vichy regroupe Bourgogne et Franche-Comté, tout comme l'igamie de Dijon de à . Cependant, lors de la création des régions comme établissements publics en puis comme collectivités locales en , Bourgogne et Franche-Comté forment deux régions séparées.

En 2009, le comité Balladur propose une première fois de fusionner Bourgogne et Franche-Comté.

Le , les présidents des régions Bourgogne et Franche-Comté, respectivement François Patriat et Marie-Guite Dufay, annoncent, lors d'une conférence de presse, vouloir rapprocher leurs deux régions à la suite des déclarations du Premier ministre Manuel Valls qui souhaite simplifier le découpage administratif français[16].

Le 2 juin suivant, les deux régions se retrouvent associées sans surprise sur la carte présentée par le président de la République, François Hollande[17]. Ces deux régions sont les seules à s'être rapprochées politiquement pour une fusion[18] et, contrairement à d'autres projets de fusion, l'alliance entre la Bourgogne et la Franche-Comté n'est pas révisée par l'Assemblée nationale ou par le Sénat[19]. En effet, les deux régions sont en partie historiquement et économiquement liées[20].

Cependant, en 2015, la volonté de fusionner les deux régions semble principalement être issue de quelques élus, voire des Bourguignons. Selon un sondage d'opinion BVA pour la presse régionale[21], les Bourguignons et Francs-Comtois sont à 49 % satisfaits (contre 41 % insatisfaits) de leur nouvelle région. Le clivage est beaucoup plus prononcé entre Bourguignons et Francs-Comtois : ceux-ci sont respectivement satisfaits à 57 % et 37 % de ce découpage. Les divergences sont encore plus fortes sur la question de la capitale régionale à Dijon : 79 % des Bourguignons jugent que c'est plutôt une bonne chose, contre 29 % de Francs-Comtois.

L'année 2015 est une période de transition et de rapprochement pour les deux régions. Trois instances politiques sont mises en place[22] :

  • la conférence des présidents de région et de leur entourage direct qui se réunissent chaque mois ;
  • la commission mixte Bourgogne-Franche-Comté (qui regroupe les différentes tendances politiques) étudie les dossiers sélectionnés par la conférence des présidents ;
  • la conférence des territoires est chargée de faire le lien avec les autres collectivités (départements et communes notamment).

Dans le cadre de l'acte III de la décentralisation, la fusion des deux régions est adoptée le [23]. Son entrée en vigueur est effective le [24].

L'instauration d'un droit d'option dans la loi relative à la délimitation des régions permet toutefois au Territoire de Belfort de se prononcer, après le 1er janvier 2016, pour une intégration à la nouvelle région Grand Est (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine)[25], évoquée par certains élus[26],[27],[28],[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Préfecture de région et directions régionales de l'État[modifier | modifier le code]

Le , les conseillers régionaux choisissent Dijon comme chef-lieu de la région Bourgogne, siège de la préfecture de région. Cette décision est entérinée par un décret du Conseil d'État publié le .

Les services déconcentrés de l'État sont répartis entre les deux capitales des anciennes régions Bourgogne et Franche-Comté. Besançon accueille les directions régionales de l'Insee, de la DREETS, de la DREAL, de l'Agence régionale pour la biodiversité et de la région académique ; à Dijon sont notamment implantés les directions régionales de l'ARS et de la DRAC.

Direction régionale Ville Adresse
Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) Besançon 44, rue de Belfort
Agence régionale de la biodiversité (ARB) Besançon 4, square Castan
Agence régionale de santé (ARS) Dijon 2, place des Savoirs
Agence de services et de paiement (ASP) Dijon 18 A, boulevard Winston-Churchill
Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) Besançon 40, avenue de l’Observatoire
Chambre régionale des comptes (CRC) Dijon 28-30, rue Pasteur
Chambre régionale de métiers et de l'artisanat (CMA) Dole 2, rue de la Verne
Délégation régionale à la Recherche et à la Technologie (DRRT) Dijon 22 avenue Garibaldi
Délégation régionale académique à la Jeunesse, à l'Engagement et aux Sports (DRAJES) Dijon 10, boulevard Carnot
Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) Dijon 39, rue Vannerie
Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt (DRAAF) Dijon 4 bis, rue Hoche
Direction régionale de l'Économie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS) Besançon 5, place Jean-Cornet
Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) Besançon 5, voie Gisèle-Halimi
Direction régionale des Finances publiques (DRFiP) Dijon 1 bis, place de la Banque
Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) Besançon 5, voie Gisèle-Halimi
Rectorat de région académique Besançon 10, rue de la Convention

Hôtel de région, directions du conseil régional et réunions[modifier | modifier le code]

Le , les conseillers régionaux choisissent Besançon comme siège de l'Hôtel de région et Dijon comme lieu des assemblées du conseil régional. Sur les vingt-neuf directions de services de la région, dix-sept sont localisées à Dijon[30] :

  • Transport et infrastructures
  • Mobilités du quotidien
  • Agriculture et forêt ; Tourisme
  • Recherche et enseignement supérieur
  • Culture, sport, jeunesse et vie associative
  • Numérique éducatif
  • Aménagement du territoire et numérique
  • Environnement
  • Europe et rayonnement international
  • Prospective
  • Pilotage de projets
  • Finances et budget
  • Ressources humaines
  • Moyens généraux
  • Achats
  • Assemblée
  • Documentation

Les douze directions restantes sont situées à Besançon :

  • Cabinet
  • Relations avec les citoyens
  • Économie
  • Formation professionnelle des demandeurs d'emploi
  • Transitions professionnelles et orientation
  • Lycées
  • Cartes des formations, apprentissage, formations sanitaires et sociales
  • Transition énergétique
  • Évaluation
  • Systèmes d'information
  • Affaires juridiques et archives
  • Patrimoine et gestion immobilière

Rôles[modifier | modifier le code]

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Récapitulatif des résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin Département 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % Abs 1er % 2e % 3e % 4e % Abs
Présidentielle 2012 Bourgogne-Franche-Comté
PS 27,12
UMP 26,65
FN 20,74
FG 10,66 17,93
PS 50,02
UMP 49,98 Pas de 3e Pas de 4e 17,62
21
UMP 28,57
PS 27,79
FN 18,84
FG 9,51 16,99
UMP 51,55
PS 48,45 16,59
25
UMP 28,49
PS 26,28
FN 19,19
FG 10,96 17,20
UMP 51,91
PS 48,09 16,74
39
UMP 25,83
PS 24,60
FN 20,41
FG 12,55 16,42
UMP 50,58
PS 49,42 16,34
58
PS 32,64
UMP 22,51
FN 19,58
FG 11,95 19,24
PS 58,81
UMP 41,19 18,85
70
PS 26,38
UMP 25,23
FN 25,12
FG 9,64 16,84
UMP 50,36
PS 49,64 16,48
71
PS 28,69
UMP 26,01
FN 20,03
FG 10,64 18,92
PS 51,86
UMP 48,14 18,69
89
UMP 27,62
PS 24,00
FN 23,68
FG 10,05 19,26
UMP 53,12
PS 46,88 19,12
90
PS 26,01
UMP 23,88
FN 23,74
FG 11,41 19,37
PS 50,52
UMP 49,48 18,97
Européennes 2014 Bourgogne-Franche-Comté
FN 27,82
UMP 22,85
PS 14,18
MODEM 7,88 54,45 Tour unique
21
FN 26,44
UMP 22,07
PS 15,25
MODEM 8,77 53,53
25
FN 26,77
UMP 24,39
PS 14,14
MODEM 7,88 53,93
39
FN 26,69
UMP 22,07
PS 13,00
MODEM 8,54 52,50
58
FN 27,33
UMP 18,56
PS 16,63
FG 8,55 55,29
70
FN 34,23
UMP 22,43
PS 13,15
MODEM 6,79 50,85
71
UMP 25,36
FN 24,91
PS 14,91
MODEM 7,29 57,19
89
FN 31,37
UMP 21,99
PS 12,02
MODEM 7,74 55,03
90
FN 30,24
UMP 21,53
PS 13,22
MODEM 8,91 55,95
Régionales 2015 Bourgogne-Franche-Comté
FN 31,48
UDI 24,00
PS 22,99
DLF 5,17 49,44
PS 34,67
UDI 32,89
FN 32,44 Pas de 4e 38,85
21
UDI 30,75
FN 27,71
PS 22,26
DLF 4,33 47,38
UDI 38,55
PS 32,98
FN 28,47 36,95
25
FN 31,74
PS 26,09
UDI 22,78
DLF 4,35 48,32
PS 37,42
FN 31,29
UDI 31,29 37,14
39
FN 29,93
UDI 23,34
PS 23,19
DLF 5,57 47,88
PS 36,11
UDI 32,89
FN 31,00 36,64
58
FN 31,36
PS 24,51
UDI 18,06
FG 7,36 52,04
PS 39,38
FN 33,83
UDI 26,79 42,16
70
FN 37,35
PS 23,88
UDI 20,89
DLF 4,76 44,79
FN 38,54
PS 33,14
UDI 28,33 34,71
71
FN 28,99
UDI 25,12
PS 22,89
DLF 6,31 53,17
PS 34,91
UDI 34,42
FN 30,68 42,28
89
FN 36,19
UDI 22,45
PS 18,42
DLF 6,23 50,68
FN 37,63
UDI 32,73
PS 29,64 40,95
90
FN 34,76
PS 20,72
UDI 18,76
MODEM 7,99 49,71
FN 35,30
PS 34,40
UDI 30,30 39,08
Présidentielle 2017 Bourgogne-Franche-Comté
FN 25,09
EM 21,89
LR 19,70
LFI 17,93 20,63
EM 60,48
FN 39,52 Pas de 3e Pas de 4e 22,65
21
EM 23,65
FN 22,52
LR 21,26
LFI 17,84 19,04
EM 64,17
FN 35,83 21,42
25
FN 23,45
EM 22,50
LR 21,09
LFI 17,88 20,68
EM 63,77
FN 36,23 22,98
39
FN 24,14
EM 21,33
LFI 20,28
LR 18,97 19,19
EM 61,37
FN 38,63 21,58
58
FN 24,76
EM 22,71
LFI 19,16
LR 17,25 22,24
EM 59,92
FN 40,08 23,95
70
FN 31,36
EM 19,59
LR 18,05
LFI 15,88 19,52
EM 51,71
FN 48,29 20,81
71
FN 24,28
EM 22,33
LR 19,39
LFI 17,83 21,35
EM 61,63
FN 38,37 23,29
89
FN 28,52
LR 19,91
EM 19,63
LFI 16,70 21,80
EM 55,04
FN 44,96 23,56
90
FN 26,89
EM 20,64
LFI 19,10
LR 17,70 22,71
EM 58,18
FN 41,82 24,33
Européennes 2019 Bourgogne-Franche-Comté
RN 26,26
LREM 20,41
EELV 11,62
UDC 9,67 46,96 Tour unique
21
RN 23,91
LREM 22,46
EELV 12,84
UDC 9,40 45,89
25
RN 22,54
LREM 21,59
EELV 13,84
UDC 10,38 48,21
39
RN 24,55
LREM 20,29
EELV 13,01
UDC 9,24 45,11
58
RN 28,04
LREM 19,45
EELV 8,91
UDC 7,08 46,37
70
RN 32,80
LREM 16,57
EELV 10,06
UDC 9,14 44,18
71
RN 25,30
LREM 21,27
UDC 11,54
EELV 10,51 49,06
89
RN 31,85
LREM 18,29
EELV 9,83
UDC 8,67 46,66
90
RN 27,11
LREM 19,08
EELV 12,22
UDC 9,21 48,00
Régionales 2021 Bourgogne-Franche-Comté
UG 26,52
RN 23,19
LR 21,04
LREM 11,69 65,12
UG 42,20
LR 24,23
RN 23,78
LREM 9,79 63,46
21
UG 24,68
RN 22,02
LR 21,42
LREM 12,92 63,93
UG 41,94
LR 25,21
RN 22,15
LREM 10,70 67,09
25
UG 32,17
RN 22,47
LR 19,26
EELV 10,15 65,94
UG 46,92
RN 23,33
LR 22,38
LREM 7,36 64,16
39
UG 29,25
LR 22,05
RN 20,56
EELV 11,99 64,47
UG 45,56
LR 25,43
RN 21,74
LREM 7,21 62,80
58
LREM 25,40
UG 23,20
RN 23,03
LR 10,38 65,96
UG 40,38
RN 24,27
LREM 22,58
LR 12,77 63,14
70
UG 29,10
RN 26,98
LR 19,81
LREM 9,79 59,84
UG 41,06
RN 28,62
LR 21,73
LREM 8,60 57,30
71
LR 28,68
UG 24,42
RN 19,85
LREM 10,93 67,43
UG 39,82
LR 32,07
RN 19,45
LREM 8,65 66,13
89
RN 30,15
UG 22,78
LR 18,50
LREM 10,66 65,08
UG 38,31
RN 31,01
LR 21,86
LREM 8,82 63,84
90
UG 24,15
RN 23,93
LR 19,78
EELV 11,55 66,77
UG 43,28
LR 24,03
RN 23,95
LREM 8,75 70,35
Présidentielle 2022 Bourgogne-Franche-Comté
RN 27,35
LREM 26,31
LFI 18,56
REC 7,15 22,92
LREM 52,88
RN 47,12 Pas de 3e Pas de 4e 25,17
21
LREM 28,55
RN 24,44
LFI 19,05
REC 7,66 21,23
LREM 57,27
RN 42,73 24,41
25
LREM 27,55
RN 24,07
LFI 20,06
REC 7,03 22,83
LREM 57,16
RN 42,84 25,91
39
RN 26,29
LREM 24,88
LFI 19,89
REC 6,65 21,84
LREM 53,07
RN 46,93 24,06
58
RN 29,20
LREM 25,51
LFI 17,72
REC 6,56 25,20
RN 50,11
LREM 49,89 26,64
70
RN 34,60
LREM 22,42
LFI 15,65
REC 7,18 21,97
RN 56,88
LREM 43,12 22,80
71
LREM 27,61
RN 27,39
LFI 17,49
REC 6,91 23,67
LREM 53,33
RN 46,67 25,39
89
RN 31,25
LREM 24,14
LFI 17,90
REC 7,33 24,18
RN 51,59
LREM 48,41 25,94
90
RN 27,37
LREM 24,07
LFI 20,96
REC 8,02 23,73
LREM 51,44
RN 48,56 26,68

Circonscriptions législatives[modifier | modifier le code]

La Bourgogne-Franche-Comté compte au total 27 circonscriptions (soit une moyenne de 103 910 habitants par circonscription) :

Côte-d'Or Doubs Jura Nièvre
Haute-Saône Saône-et-Loire Yonne Territoire de Belfort
Circonscription Député.e.s et leurs groupes à l'assemblée nationale
Côte-d'Or Doubs Jura Nièvre
Première RE Didier Martin MODEM Laurent Croizier RE Danielle Brulebois MODEM Perrine Goulet
Deuxième RE Benoît Bordat RE Éric Alauzet LR Marie-Christine Dalloz RE Patrice Perrot
Troisième RE Fadila Khattabi RE Nicolas Pacquot LR Justine Gruet
Quatrième LR Hubert Brigand RN Géraldine Grangier
Cinquième RE Didier Paris LR Annie Genevard
Circonscription Haute-Saône Saône-et-Loire Yonne Territoire de Belfort
Première RN Antoine Villedieu RE Benjamin Dirx RN Daniel Grenon LR Ian Boucard
Deuxième RN Émeric Salmon LR Josiane Corneloup Hor. André Villiers LFI Florian Chauche
Troisième RE Rémy Rebeyrotte RN Julien Odoul
Quatrième SOC Cécile Untermaier
Cinquième RE Louis Marguerite

Grands espaces de coopération intercommunale[modifier | modifier le code]

La région compte deux pôles métropolitains : le pôle métropolitain Centre Franche-Comté, composé des agglomérations de Besançon, Dole, Lons-le-Saunier, Pontarlier, Vesoul et Morteau, totalise 362 000 habitants.

Le pôle métropolitain Nord Franche-Comté s'organise autour du Grand Belfort et du Pays de Montbéliard et intègre également les trois communautés de commune des Vosges du Sud, du Sud Territoire du Pays d'Héricourt. Il comptait 306 000 habitants en 2017.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Le département le plus peuplé est la Saône-et-Loire. Après le plus petit département, le Territoire de Belfort (609 km2, 229,3 hab./km2) qui fait exception, le Doubs est le département le plus dense de la région, avec une densité proche de la moyenne métropolitaine (104,5 hab./km2). Les autres départements sont beaucoup moins denses. La superficie du territoire de Bourgogne-Franche-Comté représente 9 % du territoire national, soit la 5e région française, mais la densité de population est deux fois moindre que la moyenne : la région compte 2,8 millions d'habitants soit 4,4 % de la population nationale[6].

Évolution de la population régionale[modifier | modifier le code]

Évolution de la population
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
2 698 6612 605 6282 637 6602 669 8562 615 6132 665 9052 679 7082 673 8792 625 732
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
2 585 4922 546 2782 516 3322 469 6702 256 2102 266 2902 256 9832 219 5902 161 043
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2010
2 230 8512 353 7272 495 3792 631 2602 680 1032 706 9292 727 1262 779 4512 813 878
2015 2020 2021 - - - - - -
2 820 9402 801 6952 800 194------
(Sources : INSEE[31],[32],[33])

Évolution récente par département[modifier | modifier le code]

Au , les trois départements les plus peuplés, respectivement la Saône-et-Loire, le Doubs et la Côte-d'Or qui dépassent tous les trois les 500 000 habitants, représentaient largement plus de la moitié (58 %) de la population régionale totale.

Sur la période de 1968 à 2021, l'évolution démographique est proche de la moyenne nationale (+31 %) dans deux départements : le Doubs (+28 %) et la Côte-d'Or (+27 %). La hausse est plus modérée dans le Territoire de Belfort (+18 %) et dans l'Yonne (+18 %). Elle est trois fois moindre dans le Jura et la Haute-Saône avec un taux d'évolution de +11 % et +9 % dans ces deux départements. La population est restée stable en Saône-et-Loire tandis qu'elle a baissé continuellement dans la Nièvre qui a perdu 18 % de ses habitants depuis 1968.

Depuis le début du XXIe siècle (période 1999-2021), tous les départements de la région connaissent une évolution démographique inférieure à la moyenne nationale (+12 %). Le département du Doubs est celui dont la population a le plus augmenté sur cette période (+10 %), suivi de la Côte-d'Or (+6 %), du Jura (+3 %), du Territoire de Belfort (+2 %), de la Haute-Saône (+2 %) et la Saône-et-Loire (+1 %). L'évolution du nombre d'habitants est quasiment nulle dans l'Yonne tandis que la Nièvre connaît une baisse marquée (-10 %).

On remarque ainsi que la dynamique démographique est très inégale sur le territoire des deux régions : à l'ouest d'une ligne Dijon-Mâcon, la population vieillit et diminue. À l'est, elle est plus jeune et sa croissance est plus soutenue (notamment dans les agglomérations de Besançon et Dijon, ainsi que sur la bande frontalière avec la Suisse). La Franche-Comté comporte dans l'ensemble une population plus jeune et dynamique que la Bourgogne.

Année Population au 1er janvier
Côte-d'Or Doubs Jura Nièvre Haute-Saône Saône-et-Loire Yonne Territoire de Belfort Bourgogne-Franche-Comté
1968 421 192 426 458 233 441 247 702 214 396 550 364 283 376 118 450 2 495 379
1975 456 070 471 082 238 856 245 212 222 254 569 810 299 851 128 125 2 631 260
1982 473 548 477 163 242 925 239 635 231 962 571 852 311 019 131 999 2 680 103
1990 493 866 484 770 248 759 233 278 229 650 559 413 323 096 134 097 2 706 929
1999 506 755 499 062 250 857 225 198 229 732 544 893 333 221 137 408 2 727 126
2010 524 358 527 770 261 534 219 584 239 548 555 663 342 510 142 911 2 813 878
2020 535 078 545 209 258 798 202 670 234 601 551 063 334 156 140 120 2 801 695
2021 535 503 547 096 258 555 202 417 234 296 549 288 333 385 139 654 2 800 194
Évolution
1968-2021
en augmentation  +27,1 % en augmentation  +28,3 % en augmentation  +10,8 % en diminution  −18,3 % en augmentation  +9,3 % en stagnation  −0,2 % en augmentation  +17,6 % en augmentation  +17,9 % en augmentation  +12,2 %
Évolution
1999-2021
en augmentation  +5,7 % en augmentation  +9,6 % en augmentation  +3,1 % en diminution  −10,1 % en augmentation  +2,0 % en stagnation  +0,8 % en stagnation  +0,0 % en augmentation  +1,6 % en augmentation  +2,7 %

Aires d'attraction[modifier | modifier le code]

La région compte treize aires d'attraction de plus de 50 000 habitants, près d'un quart de la population régionale étant concentrée dans celles de Besançon et de Dijon.

Aire d'attraction Nombre de
communes
(2020)
Population
(2019)
Variation
moyenne
annuelle
2008-2019
Pop.
(2008)
Variation
1999-2008
Pop.
(1999)
Variation
1990-1999
Pop.
(1990)
Variation
1982-1990
Pop.
(1982)
1 Dijon 333 412 189 0,40 % en augmentation 394 820 0,44 % en augmentation 379 625 0,44 % en augmentation 365 025 0,78 % en augmentation 343 608
2 Besançon 310 280 868 0,42 % en augmentation 268 491 0,79 % en augmentation 250 615 0,76 % en augmentation 234 595 0,72 % en augmentation 221 772
3 Montbéliard 137 180 026 −0,15 % en diminution 183 073 −0,01 % en stagnation 183 156 −0,23 % en diminution 187 051 −0,61 % en diminution 196 577
4 Chalon-sur-Saône 109 154 950 0,25 % en augmentation 150 814 0,44 % en augmentation 145 092 0,18 % en augmentation 142 774 0,30 % en augmentation 139 409
5 Mâcon 105 137 435 0,64 % en augmentation 128 341 0,83 % en augmentation 119 443 0,22 % en augmentation 117 141 0,37 % en augmentation 113 816
6 Belfort 91 133 038 −0,03 % en stagnation 133 417 0,46 % en augmentation 127 939 0,32 % en augmentation 124 394 0,06 % en stagnation 122 176
7 Nevers 93 114 731 −0,52 % en diminution 121 733 −0,23 % en diminution 124 253 −0,16 % en diminution 126 079 0,11 % en augmentation 125 497
8 Auxerre 104 112 151 −0,19 % en diminution 114 510 0,36 % en augmentation 110 957 0,22 % en augmentation 108 822 0,43 % en augmentation 105 208
9 Sens 65 81 240 0,29 % en augmentation 78 700 0,49 % en augmentation 75 370 0,60 % en augmentation 71 520 0,99 % en augmentation 66 290
10 Lons-le-Saunier 139 71 347 0,08 % en stagnation 70 758 0,55 % en augmentation 67 397 0,14 % en augmentation 66 561 0,07 % en stagnation 66 215
11 Dole 87 69 486 0,10 % en augmentation 68 767 0,52 % en augmentation 65 677 −0,05 % en stagnation 65 980 0,33 % en augmentation 64 270
12 Vesoul 158 67 216 −0,07 % en stagnation 67 747 0,34 % en augmentation 65 751 0,04 % en stagnation 65 533 0,17 % en augmentation 64 648
13 Beaune 64 50 493 −0,13 % en diminution 51 243 0,60 % en augmentation 48 635 0,39 % en augmentation 46 992 0,77 % en augmentation 44 251

Unités urbaines[modifier | modifier le code]

Unité urbaine Nombre de
communes
(2020)
Population
(2020)
Variation
annuelle
2010-2020
Population
(2010)
Variation
annuelle
1999-2010
Population
(1999)
Variation
annuelle
1990-1999
Population
(1990)
1 Dijon 15 248 466 en augmentation 0,48 % 237 117 en stagnation 0,01 % 236 953 en augmentation 0,31 % 230 451
2 Besançon 13 140 290 en augmentation 0,17 % 137 896 en stagnation 0,07 % 136 902 en augmentation 0,46 % 131 484
3 Montbéliard 25 112 848 en diminution -0,21 % 115 301 en diminution -0,27 % 118 868 en diminution -0,39 % 123 152
4 Chalon-sur-Saône 13 79 701 en augmentation 0,21 % 78 051 en diminution -0,20 % 79 764 en diminution -0,19 % 81 144
5 Belfort 16 77 788 en diminution -0,42 % 81 167 en augmentation 0,13 % 80 049 en augmentation 0,24 % 78 387
6 Mâcon 16 61 497 en augmentation 0,43 % 58 981 en augmentation 0,37 % 56 673 en diminution -0,22 % 57 811
7 Nevers 7 58 231 en diminution -0,55 % 61 647 en diminution -0,62 % 66 162 en diminution -0,28 % 67 891
8 Auxerre 3 41 486 en diminution -0,46 % 43 467 en diminution -0,34 % 45 171 en diminution -0,26 % 46 244
9 Sens 6 38 784 en augmentation 0,70 % 36 243 en diminution -0,40 % 37 931 en augmentation 0,15 % 37 440
10 Montceau-les-Mines 5 37 046 en diminution -0,81 % 40 301 en diminution -0,46 % 42 458 en diminution -0,93 % 46 338
11 Le Creusot 6 31 848 en diminution -0,72 % 34 316 en diminution -0,96 % 38 349 en diminution -0,89 % 41 681
12 Dole 8 30 373 en diminution -0,16 % 30 872 en stagnation 0,06 % 30 686 en diminution -0,53 % 32 223
13 Vesoul 8 28 310 en diminution -0,29 % 29 155 en diminution -0,23 % 29 916 en augmentation 0,10 % 29 647
14 Lons-le-Saunier 11 26 488 en diminution -0,25 % 27 161 en diminution -2,3 % 27 658 en diminution -1,8 % 28 175
15 Pontarlier 4 22 898 en augmentation 0,12 % 22 634 en augmentation 0,30 % 21 922 en augmentation 0,57 % 20 850
16 Beaune 1 20 122 en diminution -1,01 % 22 394 en augmentation 0,20 % 21 923 en augmentation 0,33 % 21 289
Localisation des agglomérations de Bourgogne-Franche-Comté de plus de 5 000 habitants.


Légende :
Agglomération de plus de 100 000 hab.

Agglomération de 50 000 à 100 000 hab.

Agglomération de 20 000 à 50 000 hab.

Agglomération de 10 000 à 20 000 hab.

Agglomération de 5 000 à 10 000 hab.


Éducation et enseignement[modifier | modifier le code]

La région Bourgogne-Franche-Comté englobe les académies de Besançon et de Dijon.

Elle compte, à la rentrée 2013, 270 000 écoliers, 220 000 collégiens et lycéens et 75 000 étudiants de l’université ou des classes post-baccalauréat. Parmi eux, un peu moins de 20 000 jeunes suivent une formation en apprentissage[34].

Conséquence d’une démographie régionale atone, les effectifs scolarisés dans le premier degré ont diminué au cours des dernières années,

La répartition des étudiants par type d’études dans l’enseignement supérieur est proche de la structure métropolitaine mais la région Bourgogne-Franche-Comté est parmi les régions qui comptent le moins de diplômés du supérieur parmi les 25-34 ans. À l’inverse la proportion de titulaires d’un CAP ou équivalent place la région au deuxième rang des régions métropolitaines.

Effectif scolarisé
Total Dont

apprentissage

évolution 2013 / 2008

(en %)

1er degré 269 931 -1,4
2e degré
1er cycle 131 415 2,1
2e cycle général et technologique 57 100 3,1
2e cycle professionnel 41 963 14 740 -11,4
Enseignement adapté 4 636 4,0
Total 2e degré 235 114 14 740 -1,0
Enseignement supérieur(1) 80 142 5 030 4,3
Total 585 187 19 770 -0,5

(1) y compris classes post-baccalauréat BTS et CPGE
sources : MESR-DGESUP-DGRI-SES ; ESA DEPP

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Les deux établissements d'enseignement supérieur principaux, l'université de Bourgogne et l'université de Franche-Comté, se sont rassemblés en 2015 au sein d'une communauté d'universités et établissements, l'université Bourgogne - Franche-Comté (UBFC), dont le siège est à Besançon. Rassemblant un total d'environ 56 000 étudiants, elle est répartie sur 22 sites (par ordre décroissant d'effectif estudiantin) : Dijon, Besançon, Belfort, Montbéliard, Le Creusot, Auxerre, Nevers, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Vesoul et Lons-le-Saunier. Elle comprend les établissements suivants, qui gardent leur autonomie juridique[35] :

Une des caractéristiques notables de la région est la « fuite » de ses diplômés : 49 % des étudiants ou natifs diplômés du supérieur de la région choisissent après leurs études de vivre dans une autre région.[réf. nécessaire]

Santé[modifier | modifier le code]

La région possède deux centres hospitaliers universitaires (CHU) : celui de Besançon et celui de Dijon. Il existe de nombreux centres hospitaliers plus modestes tel que celui de Vesoul ou encore l'hôpital Nord Franche-Comté.

L'espérance de vie à la naissance est, en 2013, proche de la moyenne nationale : 78 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes[36].

Les causes de mortalité sont d'abord : les cancers qui constituent la première cause de mortalité (28 %) suivis par les maladies cardiovasculaires (26 %)[36].

Offre libérale de soins[36] : La population bénéficie d’une offre libérale de soins de premier recours reposant sur près de 5 600 médecins généralistes, 6 400 infirmiers, 5 700 masseurs-kinésithérapeutes et 2 600 chirurgiens-dentistes. Ceux-ci interviennent en amont et en aval du secteur hospitalier. Ces professionnels de santé sont relativement peu nombreux. La région est déficitaire pour l’offre libérale de soins de premier recours, avec des densités en professionnels (nombre pour 10 000 habitants) faibles comparées à celles des autres régions françaises : elle compte ainsi 10 infirmiers pour 10 000 habitants soit 2,5 points de moins que la moyenne nationale. Cet écart est de 1,3 point pour les dentistes et de 2,6 points pour les masseurs-kinésithérapeutes. La région comprend 9,3 médecins généralistes pour 10 000 habitants, une densité inférieure de 0,5 point à la moyenne nationale.

Sports[modifier | modifier le code]

La Bourgogne-Franche-Comté compte 7 700 clubs de sports rassemblant 600 000 licenciés (21,4 % de la population, trois points en dessous de la moyenne nationale), mais avec une part plus élevée de femmes dans les licenciés (37,14 %).

Les 5 disciplines les plus pratiquées en Bourgogne-Franche-Comté sont :

  • le football (101 000 licenciés) ;
  • le tennis (36 000 licenciés) ;
  • l'équitation (34 000 licenciés) ;
  • le judo (25 000 licenciés) ;
  • le handball (18 000 licenciés).

La région compte également 7 clubs professionnels (3 clubs de football, 2 de basket, 2 de handball féminin), 12 pôles de haut niveau, le CREPS et le Centre national de ski nordique et de moyenne montagne (CNSNMM) de Prémanon[6].

Clubs[modifier | modifier le code]

Basket :

Football :

Ligue 2 :

National :

National 2 :

Rugby :

Handball :

Médias[modifier | modifier le code]

La grande région est couverte par le réseau local des antennes de France 3 : ainsi, France 3 Bourgogne et France 3 Franche-Comté se sont associées pour former France 3 Bourgogne-Franche-Comté ; les rédactions de chacune des antennes gardent cependant leur indépendance et les journaux télévisés sont séparés.

Le réseau local de France Bleu est également présent (France Bleu Auxerre, France Bleu Besançon, France Bleu Bourgogne, France Bleu Belfort Montbéliard).

La presse écrite varie d'un département à l'autre : ainsi, L'Est républicain est distribué en Franche-Comté sauf dans le Jura, où c'est Le Progrès qui est implanté. Le quotidien Le Bien public est distribué en Côte d'Or, à Chalon-sur-Saône est basé Le Journal de Saône-et-Loire et à Auxerre L'Yonne républicaine.

Religion[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Production d'énergies renouvelables[modifier | modifier le code]

Production d'électricité renouvelable (GWh) par filière
ktep 2008 2010 2012 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 % 2021
Éolien 64 141 271 695,4 779,4 1 101,6 1 310,8 1 769,7 1 943,3 1 921,3 52,7 %
Hydraulique ren[Note 1]. 1 000,5 877,4 1 050,4 727,6 944,2 620,8 803,1 862,2 704,1 982,5 26,9 %
Solaire 1,1 19,6 102,2 219,6 215,5 235,1 291,7 367,2 385,1 409,5 11,2 %
Bioénergies 47,8 74,7 89,7 122,4 125,8 137,1 206,4 229,3 308,8 333,8 9,2 %
Total 1 113,4 1 112,7 1 513,3 1 765 2 064,9 2 094,6 2 612,0 3 228,4 3 341,3 3 647,2 100,0 %
Sources : Ministère de l'Écologie (base de données Pégase)[37]

Qualité de l'environnement[modifier | modifier le code]

Faune et flore[modifier | modifier le code]

La région compte plusieurs réserves naturelles où sont protégées la faune et la flore :

Parcs naturels[modifier | modifier le code]

La région Bourgogne-Franche-Comté compte un parc national, le parc national de forêts et quatre parcs naturels régionaux (PNR) : le parc naturel régional du Morvan, le parc naturel régional des Ballons des Vosges, le parc naturel régional du Haut-Jura et le parc naturel régional du Doubs Horloger.

Économie[modifier | modifier le code]

Selon France Stratégie, la fusion des deux régions était économiquement cohérente pour cinq départements sur huit tandis que trois départements (le Territoire de Belfort mais également la Nièvre et la Saône-et-Loire) seraient davantage soumis à l'attraction d'autres régions[38],[39].

Les deux régions partageaient déjà des liens économiques avant leur projet de fusion, notamment dans l'enseignement et la recherche comme la communauté d'universités et établissements de Bourgogne-Franche-Comté[40].

L'économie bourguignonne et franc-comtoise est tournée vers l'export : la région génère en 2016 le 2e meilleur excédent commercial français, sur 5 secteurs principaux :

  • les produits liés à l'automobile ;
  • la sidérurgie ;
  • la production de machines ;
  • la production de matériel électrique ;
  • la production de boissons.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

1,1 million d’emplois sont situés dans la région à la fin soit 4,1 % de l'emploi national[41].

La région possède deux villes métropoles, Besançon et Dijon, et il existe sept aires urbaines peu distantes les unes des autres : Chalon-sur-Saône, Beaune, Dijon, Dole, Besançon, Montbéliard et Belfort. Ces sept aires constituent un arc urbain de 1,1 million d’habitants et de 486 000 emplois. Quatre autres zones significatives existent : Mâcon, Nevers, Sens et Auxerre. Mâcon est davantage tournée vers la métropole lyonnaise. L’aire urbaine de Nevers est isolée du reste de la région par sa position excentrée. L’agglomération de Sens, excentrée elle aussi, se situe dans le prolongement de l’aire d’influence de Paris. L’aire urbaine d’Auxerre est également relativement isolée bien qu'au cœur urbain de la région.

En tout, 25 zones d'emploi sont identifiées dans la région, même si cinq d'entre-elles rassemblent en 2016 56 % des emplois de la région : Dijon (193 050), Belfort-Montbéliard-Héricourt (133 730), Besançon (125 400), Auxerre (81 030), Châlon-sur-Saône (73 570)[6].

La région a un profil davantage industriel (1re région de France en part d'emploi industriel) et agricole (2e région en création de valeur ajoutée) comparée aux autres régions françaises, même si le secteur tertiaire concentre la grande majorité des emplois (71,7 % de l'emploi).

Répartition de l'emploi par secteur d'activité (en 2016)[6]
Tertiaire marchand 38,8 %
Tertiaire non marchand 32,9 %
Industrie 17,3 %
BTP 6.9 %
Agriculture 4,1 %

Industries[modifier | modifier le code]

L'industrie, qui s'est développée dès le XIXe siècle (charbon de Montceau-les-Mines, sidérurgie du Creusot, mines de La Machine), a connu un nouvel essor après 1945, particulièrement dans la vallée de la Saône (Mâcon, Chalon-sur-Saône), à Dijon et dans l'Yonne, mais n'a pas été épargnée par la crise. Parmi les entreprises internationales implantées en Bourgogne peuvent être citées Amora Maille (groupe Unilever), dont les usines d'Appoigny (Yonne) et de Dijon (Côte-d'Or) ont fermé fin août 2009, les laboratoires pharmaceutiques URGO à Chenôve et Chevigny-Saint-Sauveur, l'usine Fulmen, plus gros employeur d'Auxerre (usine fermée), les Laboratoires Vendôme (Le petit Marseillais…) à Quetigny (Dijon Métropole) et l'usine historique du groupe SEB à Selongey.

En revanche, le nord de la région, pauvre en grandes entreprises, a profité de l'installation d'industries moins lourdes, plus diversifiées : parachimie, industrie pharmaceutique, électronique, plasturgie, papeterie, industries mécaniques et automobiles, agroalimentaire.

Rassemblant 17,3 % des emplois régionaux (170 390 postes), l'industrie contribue à la création de 18,5 % de la valeur ajoutée de la Région. 4 secteurs rassemble 60 % des emplois industriels :

  • la métallurgie et fabrication de produits métalliques (19 %, 33 930 emplois),
  • la fabrication de matériel de transports (15 %, 25 820 emplois),
  • l'agro-alimentaire (14 %, 21 540 emplois),
  • fabrication de produits en caoutchouc (10 %, 18 650 emploi)

C'est naturellement ce secteur qui supporte la majeure partie des dépenses en recherche et développement (78 % des dépenses R&D de la région)[6].

Pôles de compétitivité[modifier | modifier le code]

Depuis 2005, la Bourgogne affiche la présence de deux pôles de compétitivité : le Pôle Nucléaire Bourgogne et Vitagora Goût-Nutrition-Santé (agroalimentaire).

La Bourgogne a créé la Super Cocotte Seb, les avions Jodel et les collants Dim dans les années 1950. Désormais, elle fabrique le cœur des centrales nucléaires, les bogies du TGV, les pansements Urgo et les cosmétiques des Laboratoires Vendôme.

Fleurons industriels[modifier | modifier le code]

Le site industriel Peugeot - Citroën Sochaux est le premier de France avec 7 000 salariés en septembre 2019. Il produit actuellement les Peugeot 308 I et II, Peugeot 3008, Peugeot 5008 et la Citroën DS5. L'usine PSA de Vesoul du même groupe compte plus de trois mille salariés. La famille Peugeot est originaire de Franche-Comté où se sont développées les premières entreprises portant ce nom.

Le groupe Bel, fabricant de produits laitiers tels que La vache qui rit, Mini Babybel, Kiri, Leerdammer, Boursin, est originaire du Jura et possède des usines à Dole et Lons-le-Saunier.

Le groupe chimique belge Solvay possède à Tavaux, à côté de Dole, son plus grand site, couvrant près de 300 hectares.

À Belfort se situent les usines Alstom spécialisées dans la production ferroviaire, notamment pour les TGV, ainsi que l'ingénierie et les ateliers de General Electric construisant des alternateurs, des turbines à vapeur et des turbines à combustion industriels.

Au Creusot se trouve l'ancien site industriel de Creusot-Loire aujourd'hui composé de Areva Creusot-Forge, Industeel (ArcelorMittal), Thermodyn (General Electric) et Alstom Transport, ainsi que d'usines plus récentes, comme Snecma (Safran).

À Chalon-sur-Saône et Saint-Marcel, à l'est de Chalon-sur-Saône, sont implantées deux usines Areva avec environ mille salariés chacune.

Parmi les entreprises internationales implantées en Bourgogne peuvent aussi être citées Amora Maille (groupe Unilever), dont les usines d'Appoigny (Yonne) et de Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d'Or) (usines fermées), le groupe Urgo (produits pharmaceutiques) à Chenôve et Chevigny-Saint-Sauveur, l'usine Fulmen, plus gros employeur d'Auxerre (usine fermée), les Laboratoires Vendôme (Le petit Marseillais…) à Quetigny (Dijon Métropole) et l'usine historique du groupe SEB à Selongey.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Avec 43 000 emplois (4,1 % du total), l'agriculture contribue à 4 % de la valeur ajoutée régionale (2 points de plus que la moyenne française), grâce notamment à des filières d'excellence (vin, fromages d’appellation, broutard charolais et volailles de Bresse). On distingue 4 grandes filières[6] :

  • l'élevage bovin-laitier à l'est,
  • l'élevage allaitant au sud-ouest,
  • les grandes cultures au Nord
  • la viticulture sur des secteurs localisés

La part d'agriculture biologique s'élève en 2018 à 7 % de la surface agricole utile (SAU), ce qui en fait la 8e région de France sur la production engagée en bio[42].

Productions végétales[modifier | modifier le code]

  • Céréales : les céréales sont présentes dans l'ensemble de la région, elles sont utilisées pour le bétail ou pour des produits alimentaires. .En 2022, l’assolement en céréales est couvert à 50 % de blé tendre soit 362 000 hectares, à 30 % d’orges (215 000 ha) et à 10 % de maïs grain (65 000 ha). Toutes céréales confondues, en 2021, 4,7 millions de tonnes ont été produites en Bourgogne-FrancheComté soit le 7e rang des producteurs nationaux[43].
  • Colza : ces exploitations se trouvent majoritairement dans l'Yonne et sont typiquement régionales.

Productions animales[modifier | modifier le code]

Production viticole[modifier | modifier le code]

Autres productions[modifier | modifier le code]

  • Sylviculture

Avec trois grands massifs forestiers (Morvan, Jura, Vosges) la Bourgogne-Franche-Comté dispose d'importantes ressources forestières (1,75 million d'hectares), cependant parfois d'accès difficile. 6 000 établissements sont recensés dans ce secteur[6].

  • Cassis de Bourgogne : d'après les statistiques du ministère de l'Agriculture de 1927, la Côte d'Or était leader de la production avec 40 % des tonnages. En 2001, à Nuits-Saint-Georges au sud de Dijon, s'est ouvert le Cassissium, musée consacré à l'étude du cassis qui propose une documentation spécialisée sur cette baie, ainsi qu'une visite guidée de liquoristerie.

Industrie[modifier | modifier le code]

Les services marchands[modifier | modifier le code]

De 2003 à 2015 les emplois dans les services marchands ont, au total, progressé de 5,4 % (de 12,5 % en moyenne pour la France de province)[44].

Part et évolution de l'emploi dans les services marchands (hors intérim)
Secteurs Nombre d'emplois en 2003 Nombre d'emplois en 2015 Évolution en % 2015/2003
Transports et entreposage 55 535 51 503 -7,3
Hébergement et restauration 29 460 30 127 2,3
Information et communication 9 874 8 190 -17,1
Activités financières et d'assurances 22 819 23 314 2,2
Activités immobilières 6 801 6 950 2,2
Services aux entreprises (1) 51 665 64 361 24,6
Autres services (2) 26 513 29 220 2,2
Total 202 667 213 665 + 5,4

(1) activités spécialisées, scientifiques et techniques, activités administratives et de soutien
(2) divers services aux particuliers, activités récréatives et culturelles

Le commerce et les services tiennent une place importante en Bourgogne (Avallon est le siège du groupe de distribution Schiever).

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le secteur du tourisme (4,1 % de l'emploi régional total, 42 100 emplois en 2015) contribue pour 5,7 % du PIB régional[45] mais souffre de sa faible capacité d'accueil (une des régions les moins denses de France en termes de capacité d'accueil), mais bénéficie d'une importante clientèle étrangère (30 % des nuitées, un des taux les plus élevés de France métropolitaine)

Parmi les nombreuses activités contribuant au tourisme dans la région figure le vélorail, « moyen de transport original et ludique » qui a le « vent en poupe »[46]. En Bourgogne-Franche-Comté, le vélorail se pratique depuis la gare de Cordesse (Saône-et-Loire), à partir de laquelle deux parcours vont dans le département voisin de Côte-d'Or[47], initiés par un passionné de train, fils de cheminot[47], mènent l'un vers Barnay (8 km aller-retour), l'autre vers Manlay (22 km aller-retour)[47]. Pour franchir le dénivelé (120 m entre le point de départ et d'arrivée), les machines bénéficient d'une assistance électrique[47] et on succédé au dernier train de voyageurs, en décembre 2011, sur la ligne Autun-Avallon[47].

Le Comité du tourisme régional[modifier | modifier le code]

Un Comité du tourisme régional unique pour la Bourgogne et la Franche-Comté est créé en 2016[48], résultant de la fusion des deux entités précédentes. Les deux sites de Besançon et de Dijon sont conservés. Le nouveau conseil d’administration du CRT Bourgogne-Franche-Comté est composé de 35 membres (conseillers régionaux, professionnels du tourisme ou représentants des collectivités locales). Il existe 122 offices de tourisme dans la région.

Il dispose d'un Observatoire du tourisme qui publie les chiffres et données relatives au tourisme.

Patrimoine régional[modifier | modifier le code]

Sites classés au patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

La Bourgogne-Franche-Comté abrite plusieurs monuments inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO :

Sites historiques et architecturaux remarquables[modifier | modifier le code]

Se trouvent également dans la région :

Grands sites naturels[modifier | modifier le code]

La région compte parmi les plus vertes de France, avec un patrimoine naturel important : forêts recouvrant 36 % du territoire, montagnes, cours d'eau, parcs naturels, bocages. Elle dispose de plusieurs sites naturels classés ou remarquables :

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Logotype[modifier | modifier le code]

La région utilise un logotype provisoire de sa création le , à la fin . Il comporte seulement les trois mots (dont un mot composé avec trait d'union) en majuscules « Région Bourgogne Franche-Comté » en orange sur deux lignes.

Polémique[modifier | modifier le code]

Un nouveau logo est mis en place le , sans annonce, sur le site internet de la région et des brochures de communication. Ce nouveau logo, créé par l'agence de communication Dartagnan[51], implantée à Paris, Besançon et Dijon, est formé de quatre mots en majuscules « Région Bourgogne Franche Comté », superposés et intercalés entre quatre traits jaunes formant les accents et les traits d'union. Ce logo a été commandé dans le but d'offrir une « approche simple et épurée » et de rester politiquement neutre. Il est cependant vivement critiqué pour sa simplicité, sa non-représentativité du territoire, son esthétique et son coût de 18 000  par des internautes, des habitants et les élus d’opposition régionaux et départementaux (UDI-LR, FN, DLF, MoDem et un ex-socialiste). Ces derniers dénoncent également un manque de concertation et de communication[52],[53],[54]. Une pétition est mise en ligne par l'Union de la droite et du centre pour demander son retrait et lancer un concours à l'intention des lycéens pour le remplacer[55].

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Le , la région se dote d'armoiries mêlant celles des anciennes régions sous la forme d'un blason et d'un drapeau[56]. Les armoiries sont présentes sur les plaques d'immatriculation depuis 2018 en remplacement du logo.

La croix de Bourgogne a été l'emblème des ducs-comtes de Bourgogne (puis des Pays-Bas ainsi que des Habsbourg d'Espagne et leur empire) à partir de Jean Ier de Bourgogne, dit Jean sans Peur, duc de Bourgogne, comte de Flandre, d'Artois, comte palatin de Bourgogne (c'est-à-dire de Franche-Comté) (° à Dijon - † ). La croix de Bourgogne est fréquente dans l'héraldique espagnole (connue sous le nom de cruz de Borgoña), et a fait partie des armes du roi d'Espagne jusqu'en 2014. En tant qu'emblème national[57] et de ses comtes Valois et Habsbourg, elle est aussi fréquemment employée en Franche-Comté jusqu'à la Révolution.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'hydraulique renouvelable exclut les productions des centrales de pompage-turbinage.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Première convention BFC, le rassemblement est en marche avec Joyandet ! », sur Le Bien Public, (consulté le ).
  2. « Grande région BFC: paroles aux Francs-Comtois! », sur univ-fcomte.fr (consulté le ).
  3. Nom de la nouvelle région : donnez votre avis ! sur le site du conseil régional
  4. 1123, 10418 La région s’appellera « Bourgogne-Franche-Comté » !
  5. « La carte des régions en 2015 », sur vie-publique.fr.
  6. a b c d e f g h i j k et l « La stratégie de mandat 2016-2021 », sur calameo.com (consulté le ).
  7. Pierre Rat, La Bourgogne. Une longue histoire inscrite dans le sol, Éd. de l'Armançon, , p. 21
  8. Pierre Rat, La Bourgogne. Une longue histoire inscrite dans le sol, Éd. de l'Armançon, , p. 21-23
  9. SNCF Open Data, Lire en ligne (consulté en septembre 2023).
  10. SNCF Open Data, Lire en ligne (consulté en septembre 2023).
  11. SNCF Open Data, Lire en ligne (consulté en septembre 2023).
  12. a b c d et e Des gains de temps significatifs, www.lgvrhinrhone.com.
  13. « Analyse de la deuxième phase de la branche Est de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône », sur cgedd.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ), p. 7.
  14. Union des aéroports français, « Statistiques annuelles de l'aéroport de Dole - Jura », sur aeroport.fr (consulté le ).
  15. Paul Delsalle, La Franche-Comté au temps de Charles Quint, Presses universitaires de Franche-Comté, (1re éd. 2000), 349 p. (ISBN 978-2-84867-077-5, lire en ligne), p. 11-13.
  16. « 14 avril 2014 : les présidents des régions Franche-Comté et Bourgogne annoncent qu’ils veulent « se rapprocher » », Chronique d'une fusion annoncée, sur France 3 Franche-Comté.
  17. « Réforme territoriale : la Bourgogne et la Franche-Comté réunies…sans surprise », sur Chronique d'une fusion annoncée de France 3 Franche-Comté.
  18. « Redécoupage des régions: Franche-Comté et Bourgogne prêtes à fusionner », sur L'Express.
  19. « Les députés reprennent leur carte des régions », sur Le JDD.
  20. Strategies.gouv.fr - Note d'analyse - Réforme territoriale et cohérence économique régionale - Arno Amabile, France Stratégie ; Claire Bernard, France Stratégie, et Anne Épaulard, Université Paris-Dauphine et France Stratégie : Trois départements de la région Bourgogne – Franche-Comté sont concernés par des forces centrifuges. C’est le cas du Territoire de Belfort qui a des liens forts avec la grande région du nord-est de la France. Par ailleurs, les départements de la Nièvre et de Saône-et-Loire attirent des travailleurs venus des régions limitrophes. Cela est dû à la situation géographique de Nevers et de Mâcon, à la limite de la région. Cette région se caractérise par des déplacements de travailleurs et des liens financiers relativement soutenus mais elle ne se distingue ni par un degré d’intégration élevé, ni par une ouverture forte.
  21. « Élections régionales 2015 - Les Français et le redécoupage des régions », sur BVA Group (consulté le ).
  22. « Rapprochement entre Franche-Comté et Bourgogne : comment ça va se passer ? », sur Chronique d'une fusion annoncée de France 3 Franche-Comté.
  23. « Adoption du projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  24. M. Carlos Da Silva, député, « Rapport fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la république, sur le projet de loi (no 2100) adopté par le sénat après engagement de la procédure accélérée, relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral », sur senat.fr, (consulté le ), p. 22.
  25. Code général des collectivités territoriales Article L4122-1-1 : Un département et deux régions contiguës peuvent demander, par délibérations concordantes de leurs assemblées délibérantes, une modification des limites régionales visant à inclure le département dans le territoire d'une région qui lui est limitrophe.
  26. DNA - Les élus du Territoire-de-Belfort pensent à un rattachement avec l’Alsace
  27. BHM magazine - Rattacher le seul Territoire de Belfort à l'Alsace ?
  28. Est républicain CCI - À Belfort et Mulhouse favorables au rattachement du Territoire à l’Alsace
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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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