Brou

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Brou
Brou
Les anciens lavoirs de Brou sur l'Ozanne.
Blason de Brou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Châteaudun
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Châteaudun
Maire
Mandat
Philippe Masson
2020-2026
Code postal 28160
Code commune 28061
Démographie
Gentilé Broutain, Broutaine
Population
municipale
3 248 hab. (2021 en diminution de 3,73 % par rapport à 2015)
Densité 164 hab./km2
Population
agglomération
4 902 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 39″ nord, 1° 10′ 05″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 201 m
Superficie 19,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Brou
(ville-centre)
Aire d'attraction Brou
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Brou
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Brou
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Brou
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Brou
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Brou
Liens
Site web http://www.brou28.com

Brou est une commune française située dans le département d’Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Brou, située dans la région naturelle de la Beauce mais pas loin du Perche, est traversée d'ouest en est par l'Ozanne, affluent en rive droite du Loir.

Position de Brou (en rose) dans l'arrondissement de Châteaudun (en vert) au sein du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Position de Brou (en rose) dans l'arrondissement de Châteaudun (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Carte de la commune de Brou et des communes limitrophes
Carte

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située en zone de sismicité très faible[1].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la rivière l'Ozanne, affluent du Loir et sous-affluent du fleuve la Loire par la Sarthe et la Maine. Brou bénéficie d'une station hydrologique depuis 1850 : la hauteur maximale instantanée, relevée le , est de 0,622 m[2].

Transports et voies de communication[modifier | modifier le code]

Axes routiers[modifier | modifier le code]

L'autoroute A11, l'Océane, est accessible à Illiers-Combray, distant d'environ 13 km via la D921, route reliant Brou à Chartres (entrée-sortie no 3.1), et à Luigny, situé à une distance à peu près équivalente via cette fois çi la D955, route reliant Châteaudun à Nogent-le-Rotrou (entrée-sortie no 4).

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Axes ferroviaires[modifier | modifier le code]

Brou est desservie, entre Chartres et Courtalain - Saint-Pellerin, par des trains du réseau TER Centre de la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Miermaigne à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 755,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Brou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brou, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 4 902 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brou, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,9 %), zones urbanisées (10,8 %), prairies (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %), forêts (0,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Brou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Sainte-Suzanne et l'Ozanne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999 et 2021[20],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Brou.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[21]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 59,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 598 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1378 sont en aléa moyen ou fort, soit 86 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[24].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Braiolum vers 1030[26] ; Braiol en 1060, Braitum en 1095 ; Braiacum en 1110 ; Braiotum en 1250 ; Braiorum Castrum, Bragaotum en 1500 ; Brou la Noble en 1620 ; Brou sur l'Ozanne en 1626.

Ce nom en usage dans les titres de l’an 1200 vient du latin Brolium qui signifie « petit bois ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et époque moderne[modifier | modifier le code]

Brou devient très tôt un lieu de commerce actif. Le marché est cité avant le XIIIe siècle. Brou, dite « la Noble » était l'une des cinq baronnies du Perche-Gouët. Quelques ruines de l'ancien prieuré Saint-Romain et des vestiges d'une ancienne église du XIIe siècle demeurent visibles. Un doyen de Brou est mentionné avant 1070[27].

L'église de Saint-Romain est mentionnée entre 1101 et 1129[28], l'église Saint-Lubin '"sancti Leobini") dans la période 1092-1120[29], en 1124[30] et comme siège d'un presbytère dans la période 1136-1148[31].

La ville connaît de grandes transformations au XVIe siècle et l’église est agrandie. Il ne reste cependant que peu de traces du passé de Brou : seules l’église Saint-Lubin, la chapelle Saint-Marc et quelques maisons à colombages subsistent.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Gare de tramway de Brou en 1910.
  • Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la Seconde République espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[33], dont Brou[34].
Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[35]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[36].
  • La commune a abrité une usine à gaz, qui a laissé des sols très pollués.
  • Un journal hebdomadaire rayonne sur l'Eure-et-Loir et l'arrondissement de Vendôme, L'Écho de Brou. Il diffuse quelques actualités locales et nationales, l'agenda des sorties, les dernières délibérations politiques locales, l'état civil ainsi que des annonces légales.
  • Du fait de sa position centrale entre la Beauce, sa terre nourricière, et le Perche, et ses élevages, la ville était et reste un important marché. La Laiterie parisienne, dont les produits étaient donnés à la capitale, était basée à Brou, faisant travailler de nombreux éleveurs de la région.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections municipales du 15 mars 2020[modifier | modifier le code]

Tous les sièges sont pourvus lors de ce premier tour par la liste unique de Philippe Masson[37].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie de Brou.
Liste des maires à partir de 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Fernand Breuillard    
1947 1950 Georges Bredier    
1950 1953 Jules Noël Lamirault    
1953 1965 Robert Bredier    
1965 1981 Marcel Bordet    
1981 1995 Jean Granger UDF  
1995 2001 Jean-Claude Philippe    
2001 En cours Philippe Masson[38],[39] UDI Pharmacien

Budget et fiscalité 2016[modifier | modifier le code]

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[40] :

  • total des produits de fonctionnement : 3 618 000 , soit 1 040  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 3 573 000 , soit 1 027  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 772 000 , soit 222  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 797 000 , soit 229  par habitant.
  • endettement : 2 722 000 , soit 782  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 13,40 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,35 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 36,19 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 693 [41].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2016, la commune adhère à la communauté de communes du Perche-Gouët, puis rejoint le la communauté de communes du Grand Châteaudun.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Brou.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Brou.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
East Preston[42]Royaume-Uni
Frankenberg[43]Allemagnedepuis
Seekirchen am WallerseeAutriche

En outre, Brou fait partie de l’association des amis des jumelages du canton de Brou[44].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[45].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].

En 2021, la commune comptait 3 248 habitants[Note 4], en diminution de 3,73 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8451 8931 9822 0102 2632 3892 4442 4422 345
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2472 3682 3922 3382 4512 4552 5312 6562 795
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 9232 9282 9282 6112 6642 7572 7632 9032 901
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3 2703 5013 6143 8253 8033 7133 6043 5723 471
2015 2020 2021 - - - - - -
3 3743 2653 248------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La ville de Brou possède deux écoles maternelles : Le Chat Perché et Saint-Paul. De plus, Brou dispose de deux écoles primaires : Saint-Paul et Jules-Verne[50]

Enfin, la ville possède deux collèges : un collège privé, Saint-Paul et un collège public, Florimond-Robertet[51].

Santé[modifier | modifier le code]

L'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) les Orêlies est un établissement moderne doté d'une centaine de places[52].

Cultes[modifier | modifier le code]

Le culte catholique s'exerce dans la paroisse Saint Romain aux Marches du Perche, relevant du doyenné du Perche du diocèse de Chartres[53],[54].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Lubin[modifier | modifier le code]

Comme la majorité des églises de la région Centre-Val de Loire, la construction de l’église Saint-Lubin remonte au XIIe siècle[55] et probablement à la fin du XIe siècle puisqu'elle est mentionnée entre 1092 et 1120[29].

Aux XVe et XVIe siècles, elle est agrandie d’un bas-côté au sud et d’un transept. En 1620, l’abbé Adrien Bourdoise fait construire la sacristie.

En raison d’un incendie du clocher, provoqué par la foudre en 1813, la flèche en bois est remplacée par une tour carrée en 1822. La cloche est de 1634[56]. Le mobilier date du XVIIIe siècle. Les statues et tableaux sont également nombreux à l’intérieur de l’église.

Chapelle Saint-Marc[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Marc.
La chapelle Saint-Marc.

Construite en 1305, cette chapelle désaffectée possède les vestiges d'une abside restaurée aux XVIIIe et XIXe siècles. L'office de tourisme intercommunal du Perche-Gouët y est aujourd'hui installé, où des artistes locaux exposent.

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Place des Halles[modifier | modifier le code]

Construite avant 1368, une première halle en bois mesurait 50 mètres de longueur, 25 mètres de largeur et 17 mètres de hauteur soit plus du double de la halle d’aujourd’hui. La construction actuelle, en pierre, de dimensions plus modestes, date de 1846. La halle abrite, depuis le XIIe siècle, une partie de l'important marché qui se déroule tous les mercredis.

Maison du XVe siècle[modifier | modifier le code]

Maison du xve siècle.
Maison du XVe siècle.

Une maison à pans de bois se situe sur la place des Halles. Elle date du XVe siècle, Logo monument historique Classé MH (1922)[57].

Rue des Changes[modifier | modifier le code]

Une maison à pans de bois est également située au 1, 3 rue des Changes (Logo monument historique Inscrit MH (1972)[58]).

Monument aux morts[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 a été réalisé par Félix Charpentier (1858-1924), sculpteur d'origine provençale installé à Chassant (Eure-et-Loir)[59].

Grands magasin

La ville accueille le grand magasin Vouzelaud qui fait la renommé de cette dernière auprès des amateurs d'armes à feu et des chasseurs.

Parcs et jardins[modifier | modifier le code]

Un jardin et une promenade avec d'anciens lavoirs longent l'Ozanne[60]. Auprès de l'étang de la Balastière et de l'étang Michel-Hamet, se trouvent le parc de loisirs avec une piscine découverte et un camping, ainsi que le swin-golf.

Brou a également le label « Station verte »[61].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Brou

Les armes de la commune de Brou se blasonnent ainsi :
d'azur à la bande d'or chargée d'un demi-vol dextre de sable, accompagnée de trois étoiles d'or, une en chef et deux rangées en bande en pointe (adopté par délibération municipale en 1913).

Ces armoiries sont également celles de Florimond Robertet[65].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bases de données et dictionnaires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Didacticiel de la règlementation parasismique
  2. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Ozanne à Brou (M1034010) » (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Brou et Miermaigne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Miermaigne », sur la commune de Miermaigne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Miermaigne », sur la commune de Miermaigne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Brou », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Brou », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Brou », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
  25. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  26. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Droz, , p. 1069.
  27. M. Guérard, Cartulaire de l'abbaye Saint-Père de Chartres, vol. 2, Paris, Crapelet, (lire en ligne), p. 403.
  28. Guérard 1840, vol. 2, p. 472.
  29. a et b Guérard 1840, vol. 2, p. 504.
  30. Guérard 1840, vol. 2, p. 469.
  31. Guérard 1840, vol. 2, p. 506-507.
  32. Site rue du petit train, Chartres - Saumur lire (consulté le 3 juin 2011).
  33. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, n° 44. p. 43.
  34. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
  35. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
  36. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
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  55. L'abbé de Saint-Père voulut bien accorder à Hugues Doyen, curé et chanoine de Saint-Hippolyte, appelé prêtre de Saint-Lubin de Brou dans une ordonnance de Geoffroy II, évêque de Chartres, en considération de ses meutes[à définir] personnels, tous les droits et la moitié des... Histoire de l'église d'Autun, page 121.
    En 1178, en présence d'Hugues Doyen de l'Église, de Reynaud, prévôt, et de Girard, achidiacre-cardinal : « Cette ordonnance étant faite, l'abbé de Saint-Père, à la prière de l'évêque Geoffroy, accorda par grâce, à Hugues Doyen, prêtre de Lubin de Brou, tous les droits et la moitié des revenus que l'abbaye de Saint-Père pouvait prendre en l'église de Brou, à condition toutefois, qu'après le décès de Hugues Doyen, l'abbaye en jouirait entièrement, conformément à l'ordonnance du seigneur évêque », acte de 1077.
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