Burie

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Burie
Burie
La place de l'hôtel de ville de Burie
avant sa rénovation.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Gerard Perrin
2020-2026
Code postal 17770
Code commune 17072
Démographie
Gentilé Buriauds
Population
municipale
1 337 hab. (2021 en augmentation de 5,78 % par rapport à 2015)
Densité 145 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 24″ nord, 0° 25′ 16″ ouest
Altitude Min. 19 m
Max. 103 m
Superficie 9,19 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Cognac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaniers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Burie
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Burie
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Burie

Burie est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Buriauds et les Buriaudes[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Burie se situe dans le centre-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

Burie est située en Borderies, cru classé du vignoble d'appellation Cognac.

Accès[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la D 731 qui relie Cognac à Saint-Jean-d'Angély. Burie se situe à 13 km de Cognac, 13 km de Saint-Hilaire-de-Villefranche et 24 de Saint-Jean-d'Angély. Et par la route qui passe par Saint-Bris-des-Bois, Burie est à 20 km de Saintes.

Burie est une petite ville qui surplombe cet axe. Sa rue commerçante, l'avenue de la République débute à la D 731, passe devant la place de la Mairie et le Champ de Foire et commence sa montée vers sa partie la plus ancienne. Elle laisse le lavoir à sa gauche, accentue sa pente et arrive jusqu'à l'église. La rue du Château mène derrière l'église au château qui y est accolé.

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

Chez Garnier, Coquillot, Montigny, Chez Bouyer

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le point culminant de Burie est de 103 mètres.

Burie est située sur un plateau de calcaire fin qui date du Tithonien (anciennement nommé étage Portlandien). Elle est dans le bassin versant du fleuve Charente, sur une élévation importante de sa rive droite qui descend en pente douce vers l'est et la rivière l'Antenne affluent de la Charente.

Elle possède de nombreuses sources mais n'est traversée par aucune rivière.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Pourrait venir soit de la villa gallo-romaine de Burrius soit de Burra ou bure, l'étoffe de laine.

Histoire[modifier | modifier le code]

Sur sa hauteur, Burie existe depuis fort longtemps puisque son église actuelle est du XIIe siècle. Au XVIe siècle, nous avons des documents qui concernent Pierre de Coucy en 1418 puis son descendant Charles de Coucy, seigneur de Burie, qui fait ses premières armes en Italie et est capitaine-général des Bandes françaises en 1527 et capitaine d'une compagnie de gendarmes à partir de 1537. C'est lui qui reconstruit le château vers 1545. Il n'a pas d'enfant. Il meurt en 1565 et son épouse, Suzanne de Belleville, cinq ans plus tard.

Puis Burie passe dans plusieurs familles et sera la dot de Gabrielle Thérèse de Chasteigner qui épouse Charles-Louis Chesnel d'Ecoyeux le 17 avril 1709. Dans un dénombrement il est déclaré chevalier, seigneur d'Ecoyeux, Montigny, Burie, Rochereau, Château Chesnel, Cherves, Ménac, Chazotte et autres lieux, capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Le 7 mars 1787, les représentants de Burie à l'assemblée préliminaire des États généraux qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cognac sont P. Foucaud, F. Gabeloteau, Corbineau, notaires, J. Garnier et Élie Borde[3]. En effet, jusqu'en 1789, Burie appartient à la province de l'Angoumois.

La commune de Burie a été créée dans le département de la Charente-Inférieure qui a pris le nom de Charente-Maritime en 1941. Burie a fait partie en 1793 du district de Saintes puis à partir de 1801 de l'arrondissement de Saintes, du canton d'Écoyeux en 1793 pour devenir chef-lieu de canton en 1801.

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 En cours Christian Fougerat DVD  

Région[modifier | modifier le code]

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Canton[modifier | modifier le code]

La commune de Burie a été choisie lors du Consulat imposé par Napoléon Ier pour être le chef-lieu d'un canton complètement remodelé à la suite de la réforme de la carte administrative en 1800. Ainsi dès l'an 1801, Burie est chef-lieu de canton de 10 communes, l'un des plus petits cantons - autant par sa population que par sa superficie - de l'arrondissement de Saintes auquel il appartient. En 2015, la réforme de la carte cantonale supprime le canton de Burie au profit du canton de Chaniers, dont Burie devient un des pôles d'équilibre.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la fin de l'année 2012, la commune de Burie faisait partie de la communauté de communes Vignobles et Vals boisés du Pays Buriaud qui comprenait dix communes ; cette dernière a fusionné avec la communauté d'agglomération de Saintes le 1er janvier 2013[4].

Depuis janvier 2013, Burie fait donc partie de la communauté d'agglomération de Saintes dont le siège administratif est situé à Saintes.

Fiscalité[modifier | modifier le code]

La fiscalité est d'un taux de 9,48 % pour la taxe d'habitation, 19,32 % sur le foncier bâti, 45,99 % sur le non bâti et 14,97 % de taxe professionnelle, et comme la communauté de communes prélève sur l'ensemble des quatre taxes, respectivement 1,67 %, 3,25 %, 8,06 % et 3,07 % cela donne au total et avant que s'y ajoutent le département et la région, 11,15 % pour la taxe d'habitation, 22,57 % sur le foncier bâti, 54,05 % sur le non bâti et 18,04 % de taxe professionnelle(chiffres 2007).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Burie est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

Les 532 logements de la commune sont 512 logements individuels et seulement 20 logements collectifs. Ce sont des résidences principales pour 485 et il y a seulement 16 résidences secondaires et 31 logements vacants d'après le recensement de 1999. Les résidences principales ont été construites en majorité (296) avant 1949. Entre 1949 et 1974 il n'a été construit que 53 logements mais 136 entre 1975 et 1999[10].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), forêts (13,3 %), zones urbanisées (10,2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Burie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[14],[12].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Burie.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[15]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 674 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 491 sont en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[12].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 1 337 habitants[Note 3], en augmentation de 5,78 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2991 2911 1911 3981 5411 5311 5601 5221 597
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6691 7871 8021 6341 6161 5301 5871 5991 600
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6231 5501 4071 2621 2011 2301 1781 1521 206
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1881 2631 1651 1111 2091 2611 2601 2591 266
2018 2021 - - - - - - -
1 2871 337-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,9 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 613 hommes pour 674 femmes, soit un taux de 52,37 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
13,1 
20,9 
60-74 ans
18,7 
23,0 
45-59 ans
19,6 
16,8 
30-44 ans
14,8 
13,7 
15-29 ans
14,4 
16,8 
0-14 ans
17,2 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2020 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,7 
75-89 ans
12,4 
21,9 
60-74 ans
23,1 
20,2 
45-59 ans
19,8 
16,2 
30-44 ans
15,7 
15,2 
15-29 ans
12,8 
15,6 
0-14 ans
13,7 

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La viticulture est l'activité principale de Burie, qui est située au cœur des Borderies, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[25].

Certains producteurs vendent cognac, pineau des Charentes et vin de pays à la propriété. Burie se proclame « capitale du pineau »[26].

Industrie[modifier | modifier le code]

  • Une laiterie est bâtie en 1910, puis une caséinerie dans les années 1930. Elle produisait du beurre, de la caséine et du lait en bouteilles, puis en sachets en plastique. Elle a cessé son activité en 1970[27].
  • Une fabrique de paniers de vendange, brouettes et manches d'outil en bois, créée en 1920, s'est reconvertie en 1958 dans la fabrication de chaises en bois de hêtre[28].
  • Distillerie[29]

Commerces[modifier | modifier le code]

Le bourg comporte de nombreux commerces tout au long de l'avenue de la République, et le marché se tient deux fois par semaine, sur la place de la Mairie.

La commune comprend 471 actifs avec un taux de chômage de 12,9 %.

Les 471 actifs ayant un emploi sont 271 hommes et 200 femmes dont 362 sont salariés et 109 non salariés. La proximité de la Charente explique que 167 travaillent dans un autre département[10].

Le 28 septembre 2016, le commerce Carrefour Contact a ouvert, sur une surface entre 300 et 500 mètres carrés.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Bibliothèque.

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église romane de Saint-Léger possède une partie du XIIe siècle qui est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1982 (PA00104637). Ce sont le portail et l'abside qui datent du prieuré-cure construit par les bénédictins de l'abbaye de Cognac et qui a servi de chapelle au château.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Le château de Burie : il ne reste de l'ancien château de Charles de Coucis, qu'une partie de la construction du XVIe siècle, l'escalier Renaissance avec un contrefort surmonté d'une poivrière. L'élévation, le jardin et la porte cochère dont il reste une partie datent de 1546, 1548. La façade nord, la façade sud et la porte du jardin sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 23 février 1925 Logo monument historique Inscrit MH (1925).
  • Le lavoir couvert et la fontaine de la fidélité qui porte ce nom à la suite d'une légende. Elle aurait jailli à la mort de deux amants, Hugues, page d'un seigneur de Burie et Odette d'Ébéon. Hugues lui avait juré fidélité avant de partir à la première croisade, quatre années passèrent puis la nouvelle de sa mort arriva à Odette qui en mourut sur le coup au milieu d'un bois de coudriers au moment où Hugues arrivait qui, en la voyant ainsi, s'est tué d'un coup d'épée. Leur corps aurait disparu et la source jailli.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Le circuit des lavoirs qui fait une boucle depuis la fontaine de la fidélité, le puits lavoir des Fontenelles, le puits lavoir du Chaton, le puits à toit de pierre en ogive de chez Challot, le lavoir de la Font-Sabot, lavoirs privés de Montigny et le long de la route vers Malbéteau, la cascade et le lavoir des Sept-Fonts, le lavoir de chez Garnier et par le château et l'église retour à la fontaine de la fidélité

Équipements ou Services[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Burie a une école maternelle, une école primaire et un collège, les trois établissements sont boulevard des Écoliers.

Sports[modifier | modifier le code]

Tennis, circuits de randonnées et un club de tennis de table sont présents à Burie.

Santé[modifier | modifier le code]

Burie possède cabinet médical, infirmières, pharmacie.

Les médecins spécialistes, les hôpitaux et les cliniques sont à Saintes et à Cognac.

Vie locale[modifier | modifier le code]

La bibliothèque médiathèque intercommunale est à Burie, place de la Mairie.

Culte catholique à l'église.

Environnement[modifier | modifier le code]

Un travail de sauvegarde des fontaines et des lavoirs a permis la création de trois chemins de randonnée sur la communauté de communes dont celui qui part de Burie. Il permet de découvrir en plus des puits, fontaines et lavoirs, les chemins et les bois. Car ce plateau calcaire est le domaine des vignes et des bois.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Charles de Coucis, seigneur de Burie (1491-1565), capitaine-général des bandes de Piémont, lieutenant général de Guyenne après ses campagnes d'Italie, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, était un proche de François Ier, son suzerain, et de sa sœur Marguerite d'Angoulême devenue reine de Navarre.
    En 1558, il participe à une des vaines tentatives d'Antoine de Bourbon, pour reconquérir la Navarre espagnole. Une pluie diluvienne et des crues conduisent à l'échec de cette expédition appelée la guerre mouillée.
    En 1562, il participe avec Monluc à la première guerre de religion jusqu'à la victoire de Vergt en octobre qui y met fin en Guyenne.
    Tolérant vis-à-vis des huguenots jusqu'à être soupçonné par certains d'être l'un des leurs, il essaya, avec d'autres, de mener en Guyenne, une politique de compromis et de dialogue [30].
  • Emmanuel Hédon (1863-1933), médecin et professeur de physiologie à la faculté de médecine de Montpellier, resté célèbre pour ses travaux sur la fonction endocrine du pancréas, première étape de la découverte de l'insuline.
  • Jean-Octave Lauraine (1864-1934), avocat et homme politique
  • Évariste Poitevin dit Goulebenéze (1877-1952), célèbre chansonnier patoisant charentais, qui compose ses chansons sur des airs à la mode comme Vinbian sur l'air de Froufrou (1901) et des monologues comme Le Retardataire (1937). Pour ses spectacles, mal rétribués, il parcourt le Poitou et les Charentes en chemin de fer. Il meurt à Saintes dans la misère.
  • Pierre Pommarède (1929-2010), prêtre catholique et historien français.
  • Michel Moy (1932-2007), peintre.
  • Patrick Le Tuault (1947), peintre.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. Histoire de Cognac, abbé Cousin, 1882, réédition 2007, (ISBN 2846184968)
  4. La carte intercommunale de la Charente-Maritime en 2013
  5. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  7. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. a et b site insee
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Burie », sur Géorisques (consulté le ).
  13. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  16. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Burie », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Burie (17072) », (consulté le ).
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).
  25. [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le ).
  26. Philippe Ménard, « Fest'o Pineau veut passer un cap », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. « Laiterie industrielle et caséinerie de Burie », notice no IA17000377, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « Usine liée au travail du bois, puis usine de meubles Chapron (usine de chaises) », notice no IA17000374, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. « Distillerie d'eaux-de-vie de Cognac Tapon, puis SICA Goulebenèze », notice no IA17000375, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Michel Lauraine : Charles de Coucis, seigneur de Burie (1491-1565) Lieutenant général du roi en Guyenne