Cagnes-sur-Mer

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Cagnes-sur-Mer
Cagnes-sur-Mer
Vue du Haut-de-Cagnes.
Blason de Cagnes-sur-Mer
Blason
Cagnes-sur-Mer
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Louis Nègre (LR)
2020-2026
Code postal 06800
Code commune 06027
Démographie
Gentilé Cagnois
Population
municipale
52 580 hab. (2021 en augmentation de 6,61 % par rapport à 2015)
Densité 2 929 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 39′ 52″ nord, 7° 08′ 56″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 187 m
Superficie 17,95 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Nice
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Cagnes-sur-Mer-1 et de Cagnes-sur-Mer-2
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Cagnes-sur-Mer
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Cagnes-sur-Mer
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Cagnes-sur-Mer
Liens
Site web cagnes-sur-mer.fr
Église Saint-Pierre du Cros-de-Cagnes depuis la plage.

Cagnes-sur-Mer (en occitan : Canha de Mar) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole Nice Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Cagnois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cagnes-sur-Mer est une ville du sud-est de la France située sur les rives de la mer Méditerranée, entre Saint-Laurent-du-Var et Villeneuve-Loubet. Elle s'étend le long d'une anse offrant près de quatre kilomètres de plage et est entourée de collines, dont celle du château qui culmine à 90 mètres d'altitude.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 795 hectares ; l'altitude varie entre 0 et 187 mètres[1]. La classification sismique est zone 4 (sismicité moyenne)[2] et quelques séismes sont ressentis à Cagnes-sur-Mer[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Cagnes-sur-Mer dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 130 000 équivalent-habitants[5].

Cagnes-sur-Mer est une commune située dans une zone de sismicité moyenne[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Antibes », sur la commune d'Antibes à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −4,4 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Statistiques 1991-2020 et records ANTIBES_SAPC (06) - alt : 32m, lat : 43°35'57"N, lon : 7°06'40"E
Records établis sur la période du 01-07-1988 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,2 4,3 6,5 9 12,8 16,7 19,1 19,1 15,7 12,4 8,2 5 11,1
Température moyenne (°C) 8,8 9,1 11,4 13,8 17,6 21,5 24,1 24,3 20,8 17 12,7 9,7 15,9
Température maximale moyenne (°C) 13,5 13,9 16,2 18,5 22,3 26,3 29,1 29,6 25,9 21,6 17,2 14,3 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−4
21.01.23
−3,4
06.02.12
−4,4
01.03.05
0,3
14.04.1998
4,1
07.05.1991
8,8
01.06.06
11,9
13.07.1993
11,7
23.08.1988
7
15.09.1988
0,5
30.10.1997
−2,8
22.11.1998
−3,3
30.12.05
−4,4
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
22,8
11.01.15
26,3
15.02.1990
26
11.03.23
28
24.04.23
31,8
27.05.22
35,8
25.06.17
38,5
17.07.03
38,5
01.08.06
33,9
15.09.22
31
10.10.1997
27
04.11.04
23,2
11.12.23
38,5
2006
Précipitations (mm) 88,3 59,7 58 74 47 30,2 17,1 24,3 89,8 132,5 155,6 103 879,5
Source : « Fiche 6004009 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,5
4,2
88,3
 
 
 
13,9
4,3
59,7
 
 
 
16,2
6,5
58
 
 
 
18,5
9
74
 
 
 
22,3
12,8
47
 
 
 
26,3
16,7
30,2
 
 
 
29,1
19,1
17,1
 
 
 
29,6
19,1
24,3
 
 
 
25,9
15,7
89,8
 
 
 
21,6
12,4
132,5
 
 
 
17,2
8,2
155,6
 
 
 
14,3
5
103
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports routiers[modifier | modifier le code]

  • Proximité de l'autoroute A8. L'échangeur autoroutier se situe au niveau de Saint-Isidore.
  • Sorties et échangeurs :
    • Sortie 47 Villeneuve-Loubet : Villeneuve-Loubet Centre, Vence, Cagnes-sur-Mer.
    • Sortie 48 Cagnes : Vence, Cagnes-sur-Mer.

Transports publics[modifier | modifier le code]

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Cagnes-sur-Mer est desservie par les bus des Lignes d'Azur, réseau de l'agglomération niçoise. Elle sera desservie par la ligne 4 du tramway de Nice en construction.

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par deux gares des TER Provence-Alpes-Côte d'Azur:

Ports[modifier | modifier le code]

Vélo[modifier | modifier le code]

Verbalisation des cyclistes au-delà de 10 km/h

Cagnes-sur-Mer a été la première ville, à partir du , à mettre une amende de 35  pour les vélos qui dépassent 10 km/h sur les pistes cyclables[16],[17]. Les contrevenants seront contrôlés par radars, comme des automobilistes[18]. Il faut savoir que la majorité des vélos ne disposent pas de compteur de vitesse, qui n'est pas obligatoire.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[19].

Typologie[modifier | modifier le code]

Cagnes-sur-Mer est une commune urbaine[Note 2],[20]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[23] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[29],[30].

Vue sur Cagnes-Sur-Mer depuis le Haut de Cagnes.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,6 %), forêts (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), eaux maritimes (0,4 %)[31].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune comprend un vieux bourg médiéval perché sur une colline dominée par le château Grimaldi, une ville moderne à ses pieds et un village de pêcheurs, appelé Le Cros-de-Cagnes, en bordure de mer.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 29 344, alors qu'il était de 25 994 en 1999[a 1].

Parmi ces logements, 79,1 % étaient des résidences principales, 15,1 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 24,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 75,1 % des appartements[a 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 56,9 %, en hausse par rapport à 1999 (53,0 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours très inférieure au seuil légal de 20 % : 4,5 % contre 4,2 % en 1999[a 3].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune doit son nom au torrent et fleuve côtier qui la traverse, la Cagne. On retrouve ce nom sur des tronçons ou des affluents de la Cagne (Cagnette, Vescagne, Combe de Cagnes) dans la région de Vence et de Coursegoules. Il peut s'agir à l'origine d'un terme générique renvoyant à la présence de roseaux ou de cannes sur les rives d'un ruisseau[Note 4].

La commune est nommée [ˈkaɲɔ de ˈmaʀ] et s'écrit Canha de Mar en occitan selon la norme classique ou Cagno en provençal selon la norme mistralienne[38].

Histoire[modifier | modifier le code]

Cagnes semble apparaître au XIe siècle. De par sa proximité avec le fleuve Var qui sert de frontière entre le comté de Provence et celui de Savoie, il devient en 1388 un poste frontière important. Après avoir souffert de nombreux conflits frontaliers au XVIe siècle, la bourgade connaît une période de calme sous le règne de Louis XIII avant de subir de nouvelles invasions sous les règnes de Louis XIV et Louis XV.

Le territoire de Cagnes avant Cagnes[modifier | modifier le code]

Comme le reste du littoral des Alpes-Maritimes, le territoire de Cagnes-sur-Mer a livré des traces d'occupations anciennes.
Parmi elles, on citera notamment une exploitation agricole antique au Moulin de Cassol[39] (près de la gare) et un atelier de céramique au lieu-dit Saint-Véran.

Le premier site se présente comme un petit bâtiment abritant des bassins liés à des pressoirs à raisin ou à olive pour produire du vin ou de l'huile. Il semble avoir fonctionné entre le milieu du Ier siècle et le IIIe siècle, bien que l'on ait aussi trouvé des céramiques du Ve siècle associées aux structures mises au jour[40].

À Saint-Veran a été mis au jour un four antique ayant produit des céramiques communes (casseroles, marmites...). Le mobilier associé se compose essentiellement de céramiques de l'Antiquité tardive (Ve siècle). On notera l'importance des importations d'Afrique du Nord antique et même de la mer Égée qui montrent le maintien des liens du littoral de la Gaule avec le reste de Méditerranée à cette période[41].

Le Haut de Cagnes[modifier | modifier le code]

Le Haut de Cagnes

L'histoire de la ville est étroitement liée à celle de son château. En effet, c'est en 1309 que Rainier Ier Grimaldi, coseigneur de Monaco, devient seigneur de Cagnes. Il fait bâtir le château Grimaldi qui deviendra bientôt une propriété de la branche des Grimaldi d'Antibes, jusqu'à la Révolution française. Au XVIIe siècle, Jean-Henri Grimaldi, marquis de Corbons et baron de Cagnes[42], sous la protection de Louis XIII et de Richelieu, transforme le château médiéval en une demeure confortable dans laquelle il mène une vie fastueuse.

Plaque datant de la Révolution française sur un mur du Haut-de-Cagnes (Alpes-Maritimes).

Lors de la Révolution française, la famille Grimaldi est chassée de la ville et se réfugie à Nice. Le château est laissé à l'abandon jusqu'à ce qu'un particulier le rachète et le restaure en 1875.
Le dernier marquis de Cagnes et d'Antibes s'éteint en Belgique au XXe siècle.

Le Cros-de-Cagnes[modifier | modifier le code]

À la fin du XVIIIe siècle, des pêcheurs viennent de Menton deux fois par an jeter leurs filets dans les eaux cagnoises. Ces dernières sont si poissonneuses qu'ils décident de s'installer définitivement sur cette côte, alors marécageuse, vite rejoints par des Cagnois qui abandonnent leurs activités agricoles. Le petit village ne cesse de prospérer grâce à la pêche, atteignant son apogée au début du XXe siècle avec une flotte de plus d'une centaine de pointus (nom donné aux bateaux de pêche locaux). Le Cros-de-Cagnes a célébré les 200 ans de sa création le 1er juin 2013 lors d'une journée de festivités impliquant toutes les associations locales[43],[44].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 5e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 UMP 52,61 FN 24,34 FG 11,41 DVD 6,35 PS 5,26 Pas de 2d tour
Européennes 2014 FN 35,44 UMP 27,95 PS 8,75 UDI 7,38 EELV 5,64 Tour unique
Régionales 2015 FN 41,44 UMP 36,98 PS 11,08 AEI 3,56 EELV 3,36 UMP 55,20 FN 44,80 Pas de 3e
Présidentielle 2017 FN 29,83 LR 28,74 EM 18,86 LFI 12,31 DLF 4,65 LREM 52,08 FN 47,92 Pas de 3e
Législatives 2017 MoDem 32,24 LR 27,75 FN 20,92 LFI 6,55 DLF 2,32 LR 57,77 MoDem 42,23 Pas de 3e
Européennes 2019 RN 32,57 LREM 21,19 LR 11,77 EELV 10,91 DLF 4,23 Tour unique

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis 1944, sept maires se sont succédé :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1953 Louis Négro SFIO Conseiller général de Cagnes-sur-Mer (1945 → 1951)
1953 1956 Hippolyte Vial    
1956 1959 Louis Négro SFIO  
1959 1961 Édouard Robion   Décédé en fonction
1961 février 1983 Pierre Sauvaigo UNR puis UDR
puis RPR
Avocat au barreau de Grasse
Député des Alpes-Maritimes (1973 → 1983)
Conseiller général de Cagnes-sur-Mer (1963 → 1983)
Décédé en fonction
mars 1983 septembre 1984 Jean-Raymond Giacosa RPR Premier adjoint du précédent
Décédé en fonction
novembre 1984 juin 1995 Suzanne Sauvaigo RPR Avocate
Députée des Alpes-Maritimes (1988 → 1997)
Conseillère générale de Cagnes-sur-Mer-Ouest (1983 → 1988)
Élue à la suite d'une élection municipale partielle
juin 1995[45] En cours
(au 20 juin 2020)
Louis Nègre DVD puis
UMPLR
Professeur d'éducation physique et sportive
Sénateur des Alpes-Maritimes (2008 → 2017)
Conseiller général de Cagnes-sur-Mer-Centre (1998 → 2008)
1er vice-président de la Métropole Nice Côte d'Azur (2012 →)

À la suite de la démission collective du conseil municipal, une élection municipale partielle a eu lieu en février 1998, amenant à la réélection de Louis Nègre.

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[46].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 6 août 2013, Cagnes-sur-Mer est jumelée avec[47] :

  • Drapeau de l'Allemagne Passau (Allemagne) depuis 1973. Chaque année, de nombreux jeunes Cagnois effectuent des échanges avec des jeunes de la ville allemande dans le cadre scolaire.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 52 580 habitants[Note 6], en augmentation de 6,61 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3041 1681 5191 9362 3492 3172 1022 4542 443
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2802 4352 7932 5822 4002 8553 0572 9623 029
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 3813 7055 0445 3957 4997 8669 0389 31511 066
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
15 39222 11029 53835 21440 90243 94248 31346 63249 902
2021 - - - - - - - -
52 580--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune est la quatrième du département des Alpes-Maritimes en nombre d'habitants.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,7 % la même année, alors qu'il est de 30,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 23 953 hommes pour 27 458 femmes, soit un taux de 53,41 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,72 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,4 
10,8 
75-89 ans
14,3 
16,9 
60-74 ans
19,5 
20,2 
45-59 ans
18,9 
18,4 
30-44 ans
17,4 
15,7 
15-29 ans
13,9 
17,1 
0-14 ans
13,5 
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2020 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,5 
9,3 
75-89 ans
12,1 
17,5 
60-74 ans
18,7 
20,4 
45-59 ans
19,9 
18,2 
30-44 ans
17,5 
16,5 
15-29 ans
14,7 
17 
0-14 ans
14,5 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les établissements d'enseignement sur la commune[53] :

  • Écoles maternelles,
  • Écoles élémentaires,
  • Collèges,
  • Lycées.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Championnat du monde des boules carrées, Cagnes-sur-Mer, 2011.
  • Fête de la St-Pierre et de la Mer à Cagnes-sur-mer début juillet[54]
  • Championnat du monde des boules carrées durant la seconde quinzaine d'août.
  • Animations au son de l'orgue de Barbarie[55].
  • Salon du livre des auteurs regionaux début juin (depuis 2013)

Santé[modifier | modifier le code]

Il y a huit maisons de retraite à Cagnes-sur-Mer, dont sept sont médicalisées (il s'agit d'EHPADs - Établissements d'Hébergement des Personnes Âgées Dépendantes). L'EHPAD Cantazur de 79 places est un établissement public. Les six autres EHPADs sont privés à but lucratif[56].

On trouve également la polyclinique Saint Jean à Cagnes sur Mer qui regroupe un service d'urgences, un service de Médecine, un service de chirurgie, et une Maternité[57].

Sports[modifier | modifier le code]

  • Chaque année au début mai se déroule l'Open GDF Suez de Cagnes-sur-Mer Alpes-Maritimes sur terre battue, troisième plus grand tournoi français de tennis féminin[58].
  • En football, Cagnes-sur-Mer est représentée par l'AS Cagnes-Le Cros Football.
  • En judo, il y a le JCC (nommé Judo Club de Cagnes-sur-Mer).
  • L’école de Voile Municipale, située au Port Abri du Cros de Cagnes.

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Culte catholique : Paroisse Saint Matthieu[61], Secteur : Cagnes-Vence, Diocèse de Nice.
  • Culte musulman, Mosquée de Cagnes-sur-Mer, OMCM[62].
  • Culte israélite[63].

Économie[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2019[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[64] :

  • total des produits de fonctionnement : 56 901 000 , soit 1 129  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 50 070 000 , soit 994  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 8 057 000 , soit 160  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 13 080 000 , soit 260  par habitant ;
  • endettement : 18 383 000 , soit 365  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 19,51 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,93 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 22,97 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 206 , ce qui plaçait Cagnes-sur-Mer au 17 294e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[65].

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 110 [66].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 29 157 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,7 % d'actifs dont 65,5 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs[a 4].

On comptait 14 051 emplois dans la zone d'emploi, contre 11 435 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 19 395, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 7] est de 72,4 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un moins d'un emploi par habitant actif[a 5].

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Coopérative agricole[67] du canton de Cagnes[68].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Cagnes-sur-Mer comptait 5 912 établissements : 101 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 241 dans l'industrie, 788 dans la construction, 3 828 dans le commerce-transports-services divers et 954 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

En 2011, 753 entreprises ont été créées à Cagnes-sur-Mer[a 7], dont 444 par des auto-entrepreneurs[a 8].

Une zone touristique internationale (ZTI), où les commerces de détail peuvent déroger au repos dominical des salariés, a été délimitée sur une partie du territoire de la commune par un arrêté en date du 5 février 2016[69].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La commune fait souvent, au milieu de juin ou juillet des feu de joies en bateaux[réf. nécessaire].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune contient de nombreux monuments et objets répertoriés à l'inventaire culturel du patrimoine général[70].

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Le château-musée Grimaldi[modifier | modifier le code]

Château Grimaldi (XIVe siècle)

Acheté par la municipalité en 1939, le château[84] est transformé en musée en 1946. Outre son intérêt architectural et sa fresque représentant la chute de Phaéton, réalisée en 1620 par Giulio Benso, le château abrite un musée ethnographique de l'olivier, la donation Suzy Solidor comprenant une quarantaine de portraits de la chanteuse réalisés par de grands noms de la peinture du début du XXe siècle, la donation André Verdet et un musée d'art moderne méditerranéen[85]. Chaque été, le château propose également des expositions temporaires dans le cadre de son Festival international de la peinture.

Le domaine Renoir[modifier | modifier le code]

C'est en 1907 que le peintre Pierre-Auguste Renoir fait l'acquisition d'une propriété[86], dans le quartier des Collettes[87], où il s'installe en 1908 après avoir fait construire la villa-atelier et dans laquelle il vivra jusqu'à sa mort en 1919[88]. Il y vivra avec sa femme Aline et leurs trois enfants, Pierre, Jean et Claude. C'est là qu'il abordera pour la première fois la sculpture avec l'aide de Richard Guino. Malgré ses rhumatismes articulaires, il y a peint jusqu'à la fin de sa vie[89]. Il y a reçu de nombreux amis artistes et son marchand Ambroise Vollard.

Aujourd'hui transformé en musée, ce domaine propose, outre la visite de l'atelier du peintre, des tableaux de la période nacrée (1889 à 1919), des sculptures, des lithographies et des études préparatoires.

De nombreux artistes, tels que Pierre-Auguste Renoir, Chaïm Soutine, Raoul Dufy, Tsugouharu Foujita, Victor Vasarely, Moïse Kisling, Yves Brayer, Paul Cognasse et son épouse Jeanne Michau dite Calern, Mouloudji, Georges Simenon, Jean Villeri, Brigitte Bardot, Suzy Solidor, Georges Ulmer… ont séjourné et travaillé à Cagnes-sur-Mer, surnommée jusque dans les années 1960 le « Montmartre de la Côte d'Azur ».

L’hippodrome[modifier | modifier le code]

En , l'hippodrome de la Côte d'Azur ouvre ses portes avec des installations provisoires. Huit ans plus tard, en , c'est l'inauguration officielle. Depuis, les infrastructures n'ont cessé de se développer et de s'améliorer, ce qui lui a permis de devenir l'un des plus importants hippodromes de France aussi bien d'un point de vue sportif (nombreuses courses de Groupes en trot, galop et obstacle) qu'au niveau de la fréquentation.

Médiathèque municipale[modifier | modifier le code]

La médiathèque est installée dans une maison de maître de 420 m2, à proximité de la gare de Cagnes-sur-Mer, achetée par la ville en . Sur la façade sud du bâtiment on trouve un cadran solaire. La première vidéothèque du département est inaugurée en 1988. Site de la Médiathèque

Des documents relatifs au peintre Pierre-Auguste Renoir peuvent être consultés sur place[90].

Georges-Émile Lebacq, 1910 Cagnes-sur-Mer

Ludothèque municipale[modifier | modifier le code]

  • Ludothèque ouverte depuis 1998. Site de la Ludothèque

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé au sein de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[91],[92]. L'artiste Belinda Bussotti crée pour la préservation des hippocampes une sculpture qui sera dressée sur la promenade de la plage[93].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armoiries de Cagnes-sur-Mer.

Blasonnement :

Coupé : au 1er d'or au levron passant d'azur, au 2e de gueules à la barre d'argent[95].

Devise : « La foi sauve l'âme » (La fe sauva l'ama).

Ces armoiries sont en fait des armes imposées d'office à la suite de l'édit de novembre 1696, elles sont dues à un commis de Charles d'Hozier (cf. Armorial général de 1696, Provence, 1re partie, folio 701).

Selon Cappati, les véritables armes de cette commune seraient les suivantes : D'azur à l'agneau pascal d'argent. Elles apparaissent sur deux pierres d'angles du château. L'une est encore en place (angle nord, à mi-hauteur), l'autre a été déposée et est exposée à l'intérieur du musée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le nom de Cagnes est généralement expliqué par le nom de personne latin Cannius sans raison évidente. On a aussi évoqué une prétendue racine pré-indo-européenne kan (= hauteur), qui renverrait à la situation de la ville médiévale.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee

Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  5. EMP T5 - Emploi et activité.
  6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres références
  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
  2. Zonage sismique français en vigueur depuis le 1er mai 2011 défini dans les décrets no 2010 – 1254 et 2010 -1255 du 22 octobre 2010, codifiés dans les articles R. 563-1 à 8 et D563-8-1 du code de l’Environnement
  3. Cagnes-sur-Mer et les séismes, www.azurseisme.com
  4. a et b L'eau dans la commune
  5. Description de la station
  6. Didacticiel de la règlementation parasismique
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Cagnes-sur-Mer et Antibes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Antibes », sur la commune d'Antibes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Antibes », sur la commune d'Antibes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. Port Cros-de-Cagnes
  15. Ports et aménagements portuaires
  16. Le texte de l'arrêté municipal
  17. Journal télévisé de l'édition nationale de FR3 du 4 septembre 2012
  18. Journal "Le Monde": ce n'est pas un canular
  19. Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
  20. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
  24. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  28. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  29. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Loi relative à l’amenagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  32. Projet de requalification de la gare de Cagnes-sur-Mer
  33. Concertation publique de la nouvelle gare de Cagnes-sur-Mer
  34. Aménagement et stationnements de la Place De-Gaulle de Cagnes: le projet se précise
  35. Eco-quartier de la Villette
  36. Un écoquartier signé Wilmotte
  37. Requalification du Béal
  38. Dictionnaire français-provençal Jules Coupier, 2009 page 1513
  39. Moulins de Cagnes
  40. Gwënola Magna, Emmanuel Pellegrino, Isabelle Rodet-Belarbi, Une petite structure rurale d'époque romaine à la périphérie d'Antipolis : le moulin de Cassole à Cagnes-sur-Mer, Mémoires de l'Institut de Préhistoire et d'Archéologie Alpes Méditerranée, ISSN 1286-4374, 2005, 45, p. 75-101.
  41. Emmanuel Pellegrino, Le matériel de l'Antiquité tardive issu de sondages anciens à Saint-Véran, Cagnes-sur-Mer (A.-M) : indices de production de céramiques communes en Provence orientale, Archéologie du Midi médiéval : 2003, 21, p. 234-244.
  42. Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles ou anoblies du royaume de France: contenant aussi les vrais ducs, marquis, comtes, vicomtes et barons, Volume 2. P. Louis Lainé, 1 janvier 1819 Bertrand
  43. Reportage d'Imazur sur les 200 ans du Cros de Cagnes
  44. Reportage sur les 200 ans du Cros-de-Cagnes.
  45. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  46. Agenda 21 de la ville de Cagnes-sur-Mer
  47. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cagnes-sur-Mer (06027) », (consulté le ).
  52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Alpes-Maritimes (06) », (consulté le ).
  53. Les établissements d'enseignement sur la commune
  54. « Fête de la St-Pierre et de la Mer », cagnes-sur-mer.info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  55. Animations au son de l'orgue de Barbarie
  56. Estelle Chomette, « Heureux en Retraite », Heureux en Retraite,‎ (lire en ligne, consulté le )
  57. Professionnels et établissements de santé
  58. « ENGIE Open de Cagnes-sur-Mer »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cagnes-sur-mer.info, .
  59. Actualités Cagnes-sur-Mer
  60. Nice-matin, édition Cagnes-Vence-Saint-Laurent-Carros
  61. Paroisse Saint Matthieu
  62. Mosquée de Cagnes-sur-Mer, OMCM
  63. A.C.I. Synagogue ET C.C. 4, Impasse Douce France, Cagnes-sur-Mer
  64. Les comptes de la commune
  65. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  66. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  67. Coopérative agricole du canton de Cagnes : Étude historique et architecturale
  68. « Coopérative agricole du canton de Cagnes », notice no IA06001338, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
  69. Arrêté du 5 février 2016 délimitant une Zone touristique internationale à Cagnes-sur-Mer , sur le site www.legifrance.gouv.fr.
  70. Le patrimoine architectural et mobilier de la commune de Cagnes-sur-Mer sur le site du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
  71. L'église paroissiale
  72. Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux
  73. Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
  74. Cagnes-sur-Mer, sur provence7.com/
  75. Notice no PA00080686, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : classement par arrêté du 4 avril 1939
  76. Chapelle Notre-Dame de Protection
  77. Cagnes sur Mer, Chapelle Notre Dame de Protection
  78. Le Cros-de-Cagnes
  79. A.C.I. Synagogue et C.C.
  80. L'association des musulmans a dévoilé sa mosquée au public à Cagnes, sur Nice Matin
  81. Monuments commémoratifs : Monument aux Morts du Cros-de-Cagnes, Monument aux Morts, Plaques commémoratives 1914-1918 église Cros-de-Cagnes, Stèle commémorative attentat du Drakkar noir, Plaques commémoratives, Plaques émaillées 1914-1918 mairie annexe Cros-de-Cagnes, Stèle commémorative
  82. Monument aux morts. Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945
  83. monument aux morts de la guerre de 1914-1918
  84. Château des Grimaldi
  85. Notice no PA00080687, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Château Grimaldi ou château de Cagnes : classé MH 15 avril et 5 mai 1948
  86. Domaine des Collettes, maison de Renoir
  87. Notice no PA06000001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Domaine des Collettes: classement par arrêté du 25 octobre 2001
  88. Renoir à Cagnes-sur-Mer
  89. La Côte d'Azur des Peintres
  90. fonds Renoir
  91. Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
  92. Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune
  93. La rédaction, « Un hippocampe se dresse désormais sur la promenade de la plage à Cagnes-sur-Mer », sur Nice-Matin, (consulté le ).
  94. Les Justes parmi les nations de Cagnes-sur-Mer
  95. Dominique Cureau, « Nice Côte d'Azur. 1 : Cagnes-sur-Mer », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif (dir. Jean-Luc Flohic), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. I : Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 504 p. (ISBN 2-84234-071-X), p. 181 à 192.
  • Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.
    Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Basse Provence : Cagnes-sur-Mer, Palais italien niché au cœur d'une forteresse médiévale..., pages 70 à 75
  • Cagnes-sur-Mer : Sarcophages à compartiments; murs et linteaux; moulins, sur archeo-alpi-maritimi.com/
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, (réimpr. 1991), 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
    Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 222 : Cagnes-sur-Mer.
  • Habitat fortifié, sur departement06.fr/patrimoine-par-commune/
  • Cagnes-sur-Mer, sur geneawiki.com/
  • Cavités souterraines naturelles

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]