Camélas

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Camélas
Camélas
L'église Saint-Fructueux.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret[1]
Intercommunalité Communauté de communes des Aspres
Maire
Mandat
Roger Bort
2020-2026
Code postal 66300
Code commune 66033
Démographie
Population
municipale
457 hab. (2021 en augmentation de 1,56 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 37′ 49″ nord, 2° 41′ 08″ est
Altitude Min. 118 m
Max. 520 m
Superficie 12,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Les Aspres
Localisation
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Camélas
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Camélas
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Camélas

Camélas Écouter est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Aspres, un minusule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Comelade, le ruisseau du Soler et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Camélas est une commune rurale qui compte 457 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Camélais ou Camélaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Camélas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 19 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 17 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 6 km de Thuir[4], bureau centralisateur du canton des Aspres dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Thuir[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Corbère-les-Cabanes (2,5 km), Castelnou (3,5 km), Corbère (3,6 km), Saint-Féliu-d'Amont (4,2 km), Saint-Féliu-d'Avall (4,4 km), Millas (4,5 km), Thuir (4,7 km), Sainte-Colombe-de-la-Commanderie (5,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Camélas fait partie de la région des Aspres. Compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[6].

Situation de la commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune de Camélas vue depuis le Serrat de Sant Martí, en regardant vers le nord-est. Le village de Camélas se trouve juste en dessous. La commune est située sur le flanc nord de l'unité hercynienne des Aspres. Le Serrat de Sant Martí est un affleurement important de marbre dévonien. Le village et les collines environnantes reposent principalement sur des schistes, quartzites et microconglomérats d'âge ordovicien et cambrien. La partie la plus septentrionale de la commune repose sur des dépôts quaternaires de la plaine du Roussillon (bassin tectonique du Miocène)[8],[9].

La superficie de la commune est de 1 272 hectares. L'altitude varie entre 118 et 520 mètres[10].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 3,5 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Caixas à 8 km à vol d'oiseau[14], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,7 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] : la « colline et grotte de Montou » (75 ha), couvrant 2 communes du département[19] et les « crêtes de Camelas » (54 ha)[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[18] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Camélas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 2],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,5 %), forêts (32,2 %), cultures permanentes (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), zones urbanisées (0,7 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 575 du réseau régional liO relie la commune à Thuir.

En 2023, un projet d'installation d'une antenne de télécommunications de 42 mètres de hauteur juste au-dessus du village provoque un mouvement d'opposition dans la population[25].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Camélas est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[26],[27].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[28].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[29]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[30]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[31].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Camélas est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Cameles[33].

Selon Jean Sagnes, les premières mentions du nom connues sont Cameles en 878, Camelas en 941 et 1010[34]. Lluis Basseda mentionne un Castro Camelas en 942 et Chamelas, toujours au Xe siècle, puis d'autres formes proches : Cameles, Camillis, Camelles[35]. La commune est encore connue sous le nom de Cameles en 1793, puis Camélas en 1801[10].

Les rues portent les noms de : carrer de l'Escola, carrer de San Marti, carrer de la Font, carrer dels Cavalls, carrer de la Tramuntana, carrer del Castell, carrer dels Ocells, carrer del Cireres, carrer de l'Església, carrer del Correc, carrer de la Minyona, carrer de la Torre. Les places s'appellent: Plaça mayor dels Aspres, plaça de l'Església. Une plaque de la carrer de la Minyona indique : Camelas, village millénaire qui ne veut pas mourir. Espoir, travail, sourire. Commune libre du moyen vernet.1960.[réf. nécessaire]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Canton[modifier | modifier le code]

Dès 1790, la commune de Camélas est incluse dans le canton de Thuir, qu'elle ne quitte plus par la suite[36].

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[37]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Joseph Brial    
1792 1793 Jean Estebe    
1793 1797 Jacques Utzy    
1797 1799 François Massota    
1799 1815 Antoine Massina    
1815 1815 Étienne Brial Cubri    
1815 1830 Antoine Massina    
1830 1838 Étienne Brial Cubri    
1838 1841 André Brial Galbe    
1841 1846 François Brial Cubri    
1846 1868 Jean Brial Parahy    
1868 1872 Pierre Brial Brial    
1872 1881 Joseph Brial Parahy    
1881 1888 Jacques Aymerich    
1888 1900 Pierre Brial Brial    
1900 1918 Baptiste Brial    
1919 1929 Jean Pastor    
1929 1935 Emmanuel Roig    
1935 1972 Jean Baux    
1972 1983 Jean-Pierre Surjus    
1983 2001 Isidore Vizcaino    
mars 2001 En cours Roger Bort[38],[39] Divers  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1515 1709 1720 1730 1767 1789
8 f50 f31 f68 f415 H74 f
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Notes :

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].

En 2021, la commune comptait 457 habitants[Note 6], en augmentation de 1,56 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
429425474543593573575601542
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
607599563551517487472460443
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
454503436406409364338305321
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
313289268308323396437438414
2015 2020 2021 - - - - - -
450459457------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[43] 1975[43] 1982[43] 1990[43] 1999[43] 2006[44] 2009[45] 2013[46]
Rang de la commune dans le département 112 120 112 118 113 112 114 114
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 204 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 460 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 530 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 8,9 % 7,4 % 7,2 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 267 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 28,7 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 94 emplois en 2018, contre 81 en 2013 et 75 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 177, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,7 %[I 11].

Sur ces 177 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 1,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

43 établissements[Note 9] sont implantés à Camélas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 43
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 9,3 % (8,7 %)
Construction 5 11,6 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
13 30,2 % (30,5 %)
Information et communication 1 2,3 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,3 % (3 %)
Activités immobilières 7 16,3 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 18,6 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 9,3 % (13,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 43 entreprises implantées à Camélas), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

  • SARL Transports Aubert, transports routiers de fret de proximité (2 126 k€)
  • Aubert Travaux Agricoles, activités de soutien aux cultures (403 k€)
  • Grand Etal Bio, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (265 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 50 29 16 16
SAU[Note 12] (ha) 393 366 247 261

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 29 en 2000 puis à 16 en 2010[51] et enfin à 16 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[52],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 393 ha en 1988 à 261 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 16 ha[51].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin-de-la-Roque

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Andreu Toron i Vaquer (1815-1886) (ca) : musicien et facteur d'instruments né à Camélas, inventeur de la tenora.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Camélas » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Camélas » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Camélas » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Camélas » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Camélas » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Modification des limites territoriales des arrondissements »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Préfet des Pyrénées-Orientales.
  2. Stephan Georg, « Distance entre Camélas et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Camélas et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Camélas et Thuir », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Camélas », sur villorama.com (consulté le ).
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