Edwardsiana flavescens
Cet article concerne l’espèce Edwardsiana flavescens dont le basionyme est Empoasca flavecens Fabricius, 1794. Pour Edwardsiana flavescens Gillette, 1898, synonyme d’Empoasca fabae (Harris, 1841), voir Empoasca fabae.
Edwardsiana flavescens, basionyme : Empoasca flavecens, aussi appelée green fly, tea green fly ou cicadelle verte, est une espèce d'insectes de la famille des Cicadellidae.
Répartition[modifier | modifier le code]
Cet insecte est très répandu, puisque son habitat inclut l'ensemble du paléarctique, l'Inde, le Sri Lanka, l'Afrique de l'Est, le Brésil et les États-Unis[2].
Reproduction[modifier | modifier le code]
La femelle pond entre 15 et 37 œufs à l'intérieur d'une feuille ; une à deux semaines plus tard, ceux-ci éclosent, et restent à l'état de nymphe pendant une à trois semaines et devenir adultes à leur tour[2].
Nuisible de l'agriculture[modifier | modifier le code]
Edwardsiana flavescens, qui se nourrit de la sève des feuilles, est considérée en agriculture comme un nuisible, puisqu'il empêche la croissance des plantes[2]. C'est notamment le cas pour les vignes[3], les mûriers de vers à soie[4], le thé[2], le ricin[2], le coton[2], la pomme de terre[2], l'aubergine[2] ou le gombo[2].
Si l'utilisation de pesticides est généralement utilisée, cette solution ne convient pas pour les élevages de vers à soie, car ils tuent aussi les vers ainsi que l'écosystème qui protège les cultures : on préfère alors lutter contre la cicadelle verte à l'aide d'huile de neem ou d'huile de pongamia[4].
Synergie avec les théiers[modifier | modifier le code]
À Darjeeling, la présence d'Edwardsiana flavescens, en modifiant la chimie du chloroplaste des théiers, change l'arôme des feuilles[5]. En particulier, on pense que son influence, lors de la deuxième récolte, donne aux thés un goût de muscat[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Catalogue of Life Checklist, consulté le 30 octobre 2019
- (en-US) « Tea Green Fly (Empoasca Flavescens) : Distribution, Life Cycle and Control », sur Your Article Library, (consulté le )
- (en) M. Baggiolini, V. Canevascini et R. Caccia, « La cicadelle verte (Empoasca flavescens F.), cause d'importants rougissements du feuillage de la vigne », EPPO Bulletin, vol. 1, no 3, , p. 43–48 (ISSN 1365-2338, DOI 10.1111/j.1365-2338.1971.tb02581.x, lire en ligne, consulté le )
- Sakthivel, Nalliappan & Balakrishna, R. & Jayachandran, Ravikumar & P, Samuthiravelu & Isaiarasu, Lourdu & Qadri,. (2011). Efficacy of botanicals against jassid Empoasca flavescens F. (Homoptera: Cicadellidae) on mulberry and their bio-safety to natural enemies. Journal of Biopesticides. 5.
- Jean Montseren, « Le thé dans le champ », dans Guide de l'amateur de thé : les thés du monde entier, Solar, (ISBN 2263028471 et 9782263028472, OCLC 407018486, lire en ligne)
Références taxinomiques[modifier | modifier le code]
Edwardsiana flavescens[modifier | modifier le code]
- (en) Référence BioLib : Edwardsiana flavescens (Fabricius, 1794) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Edwardsiana flavescens (Fabricius, 1794) (consulté le )
Empoasca flavescens Fabricius, 1794[modifier | modifier le code]
- (en) Référence Catalogue of Life : Empoasca flavescens (Nom accepté: Edwardsiana flavescens (Fabricius, 1794)) Non Valide (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Empoasca flavescens Fabricius, 1794 (taxons inclus) (consulté le )
Edwardsiana flavescens Gillette, 1898[modifier | modifier le code]
- (en) Référence Catalogue of Life : Empoasca flavescens Gillette, 1898 (Nom accepté: Empoasca fabae (Harris, 1841)) Non Valide (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Empoasca fabae (Harris, 1841) (consulté le )
