Gardanne

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Gardanne
Gardanne
La vieille ville vue de la colline des Frères,
d'où l'a peinte Paul Cézanne.
Blason de Gardanne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Hervé Granier
2020-2026
Code postal 13120
Code commune 13041
Démographie
Gentilé Gardannaises, Gardannais
Population
municipale
21 174 hab. (2021 en augmentation de 7,22 % par rapport à 2015)
Densité 784 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 19″ nord, 5° 28′ 36″ est
Altitude 205 m
Min. 170 m
Max. 387 m
Superficie 27,02 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gardanne
(bureau centralisateur)
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Gardanne
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Gardanne
Liens
Site web www.ville-gardanne.fr

Gardanne (Gardana en occitan selon la norme classique, Gardano en provençal selon la norme mistralienne) est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Gardannais (Gardanen, Gardanenco dans le "trésor du Félibrige"[1])

Toponymie[modifier | modifier le code]

Gart Ana : gart, mot d’origine germanique, hérité des Francs et de Charlemagne, signifiant « jardin », et ana, provenant du latin, signifiant « marais » ou « eau ». Les mots « jardin » et « eau » signifiant « terre fertile ». Ce sont les lettres G et A que l'on retrouve dans les armoiries données à la ville par le roi René, (Armorial général de 1697).

Microtoponymie[modifier | modifier le code]

  • le devens : anciens communaux [2]
Clocher de Gardanne, Place Paul-Cézanne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

À 15 km au sud d'Aix-en-Provence et 25 km au nord de Marseille, Gardanne est le cœur géographique, administratif et historique du bassin minier de Provence. Son territoire se compose de petits plateaux étagés, séparés par un affluent gauche de l'Arc, le Saint-Pierre.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Gardanne
Aix-en-Provence Meyreuil Meyreuil
Bouc-Bel-Air Gardanne Fuveau
Simiane-Collongue Mimet Gréasque

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ville est située au cœur du nœud autoroutier du Sud-Est de la France. Les autoroutes sont accessibles en quelques minutes par les départementales D 7 et D 6 :

Marseille est à 20 min, Aix à moins d'un quart d’heure, l'aéroport de Marseille Provence à 25 min et la gare TGV d'Aix-en-Provence à 20 min. Gardanne est aussi reliée par la SNCF à la gare de Marseille Saint-Charles, ainsi qu'à celle d'Aix-en-Provence.

En 1989, le premier réseau "Gardanne Bus" créé par la société Autocars Blanc, est un réseau de 2 lignes , remplacé par le réseau Interbus, encore exploité par Autocars Blanc, réseau urbain et interurbain desservant Gardanne, Biver, Gréasque, Mimet et Fuveau en 1994 avec une dizaine de lignes. En 2011, le réseau Interbus fut remplacé par le réseau Omnibus, un réseau de 4 lignes dont la ligne 3 étant du TAD, le réseau étant exploité par Suma fut exploité par la société Transdev CAP Provence en août 2015 puis le réseau fut remplacé par le Réseau Urbain de Gardanne , avec des bus en livrée Pays d'Aix Gardanne en bus . Voici les lignes actuelles du réseau :

  • 182 : Gare SNCF - Collevieille Chauvet
  • 183 : Gare SNCF - Avenue du 8-Mai-1945
  • 184 : École St. Joseph - Z.I. Avon

Lignes interurbaines passant par Gardanne :

  • 64 : Marseille gare St Charles - Trets
  • 161 : Trets - Pole d'activité Aix-en-Provence
  • 170 : Gréasque - Fuveau - Aix P+R Krypton
  • 172 : Gardanne - Gréasque - Fuveau
  • 180 : Meyreuil - Gardanne - Aix P+R Krypton
  • 191 : Lycée Fourcade Gardanne - Pole d'activité Aix-en-Provence
  • 290 : Mimet - Gardanne - Aix P+R Krypton
  • 4002 (Varlib)

Géologie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 613 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 1,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mimet », sur la commune de Mimet à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records MIMET (13) - alt : 416m, lat : 43°25'06"N, lon : 5°29'58"E
Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,3 3,8 6,3 9,8 13,3 15,7 15,8 12,5 9,7 5,3 2,5 8,1
Température moyenne (°C) 5,7 6 9 11,6 15,6 19,5 22,3 22,2 18,1 14,2 9,3 6,4 13,3
Température maximale moyenne (°C) 9,7 10,7 14,1 17 21,3 25,8 28,8 28,7 23,7 18,7 13,3 10,2 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−9,7
28.01.05
−13,4
07.02.12
−7,6
13.03.06
−2,7
03.04.22
−1,5
02.05.12
2,9
01.06.06
6,8
17.07.00
7,2
31.08.10
2,6
26.09.02
−2
25.10.03
−7,1
23.11.1999
−9,5
30.12.05
−13,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,7
28.01.08
20,3
18.02.1998
23,8
24.03.01
26,9
27.04.12
32,8
23.05.09
39,1
28.06.19
37,3
31.07.17
37,8
23.08.23
33,5
04.09.23
28,9
08.10.23
21,7
01.11.22
20,3
30.12.21
39,1
2019
Précipitations (mm) 66,4 41,4 40,7 68,9 54,3 38 16,4 36,7 96,9 97,2 100,3 68 725,2
Source : « Fiche 13062002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
1,6
66,4
 
 
 
10,7
1,3
41,4
 
 
 
14,1
3,8
40,7
 
 
 
17
6,3
68,9
 
 
 
21,3
9,8
54,3
 
 
 
25,8
13,3
38
 
 
 
28,8
15,7
16,4
 
 
 
28,7
15,8
36,7
 
 
 
23,7
12,5
96,9
 
 
 
18,7
9,7
97,2
 
 
 
13,3
5,3
100,3
 
 
 
10,2
2,5
68
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Gardanne est une commune urbaine[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].

Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération interdépartementale regroupant 50 communes[13] et 1 618 479 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,7 %), zones agricoles hétérogènes (23,3 %), zones urbanisées (19,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2 %), mines, décharges et chantiers (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Faits historiques[modifier | modifier le code]

Un site néolithique, où des vestiges datant de 4000 av. J.-C. ont été mis au jour en 2003[19], permet de penser que l'occupation du territoire de l'actuelle commune de Gardanne est très ancienne.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Mais il semble que la naissance de la ville date du Moyen Âge, avec la construction d'un castrum sur le versant sud de la colline du Cativel. Dans le cartulaire de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, il est fait mention dès le XIe siècle de ce castrum, de l'église paroissiale Notre-Dame qui y fut transférée, et des terres appartenant à l’abbaye. Pendant tout le Moyen Âge le bourg enfermé dans ses remparts et la seigneurie de Gardanne appartiennent à différentes familles nobles. Dès le XIIIe siècle, les habitants revendiquent des franchises et libertés par l’intermédiaire de leurs magistrats communaux.

En 1359, André de La Fare, damoiseau originaire de la Celle (baillie de Brignoles) acheta plusieurs terres situées à Gardanne pour 100 florins d'or. Il fut coseigneur de Gardanne tandis que son père, le chevalier Boniface de La Fare, était coseigneur de La Roque d'Anthéron. Par la suite, André de La Fare fut condamné à mort et ses biens furent confisqués. Il eut au moins un fils, prénommé Jean, coseigneur de Gardanne en 1379, qui prit part pour Charles Duras[20].

Le roi René, roi de Sicile, comte d'Anjou et de Provence, devient propriétaire du domaine communal et l'administre de 1454 à sa mort en 1480. Le pavillon de chasse, qui existe toujours, communément appelé « Pavillon du Roi René » ou « Pavillon des Quatre Tours » n'a jamais été la propriété du roi René puisqu'il a été construit entre 1573 et 1583, soit 93 ans après la mort du souverain. Ce bâtiment a été restauré récemment par la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le château du roi René à Gardane (Graphie du XVe siècle) est aujourd'hui entièrement détruit. Il se situait non loin de l'hôtel de ville actuel. Le roi aimait s'y rendre pour s'adonner avec ses hôtes à ses passe-temps favoris : l'agriculture, la culture de la vigne, l'élevage et la chasse. Il y entretenait entre autres un troupeau comptant jusqu'à 1 300 brebis. Véritable ferme modèle, cette seigneurie a largement participé au développement de l'agriculture et de l'élevage en Provence.

Période moderne[modifier | modifier le code]

La ville passe ensuite sous contrôle de la famille de Forbin, dont l'un des membres (Claude de Forbin) deviendra corsaire de Louis XIV.

En 1676, les habitants obtiennent du roi le rachat de leur domaine pour le prix de 134 000 livres et se défont de la tutelle seigneuriale. C'est aussi à cette époque que commence l'exploitation (individuelle) du charbon de terre, qui affleure par endroits à la surface. Rapidement, le charbon est recherché pour compenser la pénurie de bois qui frappe la région.

Période post « révolution industrielle »[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, l'exploitation du charbon se modernise et alimente les industries marseillaises (huileries, tuileries, savonneries) très gourmandes en énergie.

Hameau à Payannet près de Gardanne par Paul Cézanne, 1886-1890, 62,5 × 91 cm, Maison-Blanche, Washington, DC.

Le village, essentiellement agricole, se métamorphose avec l'extension du centre-ville, la couverture du ruisseau Saint-Pierre qui le traverse et la construction d'une gare (voie ferrée Marseille - Aix-en-Provence). Le peintre Paul Cézanne y habite quinze mois entre 1885 et 1886 et y peint des tableaux considérés comme précurseurs du cubisme.

Usine d’alumine et extraction de charbon[modifier | modifier le code]

L'installation de l'usine d'alumine Péchiney et le fonçage du puits de mine vertical à Biver, à la fin du XIXe siècle, marquent le virage industriel pris par la commune. La population augmente rapidement (1 600 habitants en 1809, 3 500 en 1900, 8 000 en 1946, 20 000 en 1999) et accueille une main-d'œuvre immigrée venue d'Italie, de Pologne, de Tchécoslovaquie, d'Arménie, d'Espagne et d'Afrique du Nord. Chassés de leur pays d'origine par la misère et la guerre, ces nouveaux arrivants s'intègrent en travaillant à la mine, à Péchiney ou en ouvrant des commerces. Les effectifs à la mine atteignent un maximum en 1949 (8 000 pour l'ensemble du bassin minier) puis décroissent jusqu'à l'arrêt de l'extraction en février 2003.

En 2003, Pechiney, dont faisait partie l’usine de Gardanne, est racheté par le groupe canadien Alcan.

En 2007, Alcan est racheté par le groupe anglo-australien Rio-Tinto.

En 2012, l’usine est finalement reprise par le groupe Alteo créé par le fonds d’investissement américain (en) HIG[21],[22].

Fin 2019, l’usine d’alumine Alteo de Gardanne est mise en redressement judiciaire[23],[24].

Centrale thermique[modifier | modifier le code]

La centrale thermique vue depuis Mimet.

La production d'aluminium est très énergivore. L'après-guerre voit naître une importante centrale électrique thermique fonctionnant au charbon, d'une puissance initiale de 165 MWe constituée de 3 tranches (de 55 MWe chacune); elle sera agrandie en 1967 par l'adjonction d'une tranche 4 de 230 MWe fonctionnant toujours au charbon, puis en 1981 par l'adjonction d'une tranche 5 de 600 MWe après la fermeture des 3 premières tranches, devenues trop vétustes.

En 1995, la tranche 4 rénovée, abrite la chaudière LFC (lit fluidisé circulant) la plus puissante au monde (230 MWe). Elle est de nouveau rénovée de 2012 à 2016 pour fonctionner à la biomasse mais avec une puissance réduite à 150 MWe.

En 2005, la tranche 5 est équipée d'unités de dénitrification et de désulfuration afin de limiter les rejets respectivement de NOx et de SOx.

Le projet de transformation de la centrale thermique en une des plus importantes unités européennes de production d'énergie alimentée par la biomasse est l’objet de controverses quant à son aspect démesuré, son efficacité énergétique et aux risques de déforestation et de déstructuration de la filière bois locale[25],[26].

La ville doit cartographier[27] et gérer les séquelles industrielles et environnementales minières et passer à l'après-mine ; elle entame alors une nouvelle mutation dont le point de départ est l'installation du centre microélectronique de Provence (CMP) de l'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne.

Début 2021, seule la tranche fonctionnant à la biomasse d’une puissance de 150 MW est en service. La dernière tranche fonctionnant au charbon, a été définitivement arrêtée en décembre 2020[28], soit deux ans « plus tôt que ne le (lui) demandait le gouvernement »[29].

Alumine et environnement[modifier | modifier le code]

Conduite qui transportait les boues rouges de l'usine d'alumine de Gardanne à Cassis.

L'ancienne usine Pechiney de Gardanne, créée en 1893 appartient depuis 2012 au fonds d'investissement H.I.G Capital[30]. Renommée Alteo Gardanne, l'usine emploie 400 salariés et 250 sous-traitants[31]. Elle est la seule en France à produire de l'alumine à partir de la bauxite importée de Guinée (450 000 tonnes d'alumine produites en 2010). L'alumine produite entre notamment dans la composition de céramiques industrielles réfractaires et de verres spéciaux.

Les bassins de rétention des déchets métallurgiques stockent une partie (20 % environ) des boues issues du processus de fabrication (procédé Bayer). De 1966 à 2007, les boues ont été stockées dans une fosse marine ainsi que dans deux vallons à proximité de l'usine. À la suite de la catastrophe d'Ajka survenue dans une usine similaire en Hongrie à 160 km de Budapest le , la sécurité du stockage des boues a suscité l'inquiétude au regard du risque d'effondrement des digues, et de la pollution marine causée par les rejets dans la baie de Cassis.

Le site de Gardanne stocke actuellement ses déchets dans une décharge de 30 hectares dont les digues de contention sont inspectées deux fois par an. Les déchets sont préalablement séchés et traités pour les débarrasser d'environ 96 % de leur soude (selon l'industriel). Ce choix a comme conséquence le rejet depuis 1966 de 80 % des boues rouges produites (la phase la plus liquide) en mer, via un pipe-line majoritairement en surface[32] puis sous-marin de 55 km de long qui débouche à 7 km et par 320 mètres de fond, au large de Cassis dans la Fosse de Cassidaigne, au cœur du parc national des Calanques. Depuis 50 ans, plus de 20 millions de tonnes de boues rouges auraient ainsi été déversées dans les fonds marins de la Fosse de Cassidaigne[31].

En outre, en zone et saison sèches, les dépôts aluminiers sont la source d'envol de poussières qui peuvent aussi contenir divers métaux lourds en concentration supérieure à celle des sols naturels[33].

Depuis 2007, l'usine s'est dotée de trois filtres-presses[31] pour retirer la plus grande partie des rejets solides du rejet, mais la phase liquide contient encore des métaux et substances indésirables pour les écosystèmes marins, « pour lesquels l'industriel n'a pas encore trouvé de solution technico-économique acceptable »[34]. Les 250 000 tonnes de boues rejetées en mer en 2010 devraient être réduites à 190 000 tonnes en 2011. Mais l'usine doit trouver une autre solution, le rejet de boue en mer devenant interdit par la loi en 2016.

L'industriel a finalement fait une demande de prolongation pour 30 ans de son autorisation de rejet en mer d'effluents liquides arrivant à échéance à la fin de 2015. En août 2014, l'autorité environnementale a rendu son avis. En le parc national des Calanques a rendu un avis favorable sous certaines conditions[30]. La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a annoncé qu'elle ne donnerait « pas de feu vert » sans « contrôles complémentaires »[34].

Le projet d'arrêté préfectoral autorisant une dérogation a été soumis le au conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT) qui a rendu un avis favorable[31]. Ségolène Royal déclare le [30] : « Je n’ai pas du tout changé d’avis, je pense que c’est une mauvaise décision qui est essentiellement suscitée par le chantage à l’emploi ».

En janvier 2024, l'usine Alteo Gardanne est mise en examen pour des rejets toxiques en Méditerranée[35]. Les dérogations prises en 2015, 2016, 2018 et 2020 autorisant l'entreprise à ne pas suivre les seuils de toxicité, avaient pour objectif de sauvegarder les emplois tout en incitant Alteo Gardanne à rectifier le tir en matière de pollution. Or, après plusieurs années, on constate toujours des taux de concentration trop élevés sur un ou plusieurs des paramètres visés par les arrêtés, parmi lesquels des métaux lourds comme le mercure, le zinc, le lithium, le cuivre ou encore l'arsenic[36].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Gardanne fait partie de la communauté d'agglomération du pays d'Aix depuis le 1er janvier 2014.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Précision : à la suite du recours déposé par Jean-Brice Garella candidat aux élections municipales 2014 de Gardanne, le tribunal administratif de Marseille a annulé les élections municipales de Gardanne des 23 et 30 mars 2014 (décision du 9 octobre 2014). Roger Meï est cependant réélu le 19 juillet 2015 à la suite d'un scrutin partiel[37].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Gardanne :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
août 1944 mars 1971 Victor Savine PS Conseiller général (1919-1976) - Président du conseil général (1964-1967)
mars 1971 mars 1977 Philémon Lieutaud PS ...
mars 1977 juillet 2020 Roger Meï PCF Conseiller général (1976-1998) - Député (1996-2002)
juillet 2020 En cours Hervé Granier LR Responsable sécurité des biens et des personnes à la CARSAT
Conseiller départemental depuis 2021

L'ancien maire menait une politique active pour l'intégration des Roms depuis 2012, à contre-courant de la politique de l'État[38].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 21 174 habitants[Note 5], en augmentation de 7,22 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2532 3532 4282 8233 2342 7952 6092 8692 837
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7102 7392 5702 5663 0622 7812 6572 7973 062
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 5934 0624 2425 3016 4607 1287 3347 9798 973
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
11 26112 60114 12015 12217 86419 32321 06220 47320 407
2021 - - - - - - - -
21 174--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Gardanne est une ville de formation. Elle compte deux collèges (Le Pesquier qui compte 800 élèves et Gabriel-Péri qui accueille 500 élèves), trois lycées (un polyvalent, un agricole et un professionnel) et une école d'ingénieurs (centre microélectronique de Provence).

Voici les établissements scolaires de la ville de Gardanne :

Écoles maternelles
  • École maternelle Saint-Joseph (privée)
  • École maternelle des Aires
  • École maternelle des Terrils-Bleus
  • École maternelle Veline
  • École maternelle Elsa-Triolet
  • École maternelle de Fontvenelle-Lucie-Aubrac
  • École maternelle Beausoleil
Écoles primaires
  • École primaire Paul-Cézanne
  • École primaire Frédéric-Mistral
  • École primaire Albert-Bayet
  • École primaire Jacques-Prévert
  • École primaire Georges-Brassens
  • École primaire Château-Pitty
  • École primaire de Fontvenelle
  • École primaire Saint-Joseph (privée)
Collèges
  • Collège Le Pesquier (800 élèves)
  • Collège Gabriel-Péri (500 élèves)
Lycées
  • Lycée Marie-Madeleine-Fourcade (sections ES, L, S bio, S tec, STIe, STIet, STTg, STTac, BTS Électronique, BTS Électrotechnique)
  • Lycée professionnel de l'Étoile (BEP Métiers du secrétariat, BEP Métiers de la comptabilité, bac pro comptabilité, bac pro secrétariat, BEP Métiers de la Mode, BEP Bio-services, BEP Sanitaire et social, FCIL agent de thermalisme, FCIL Nouvelles technologies)
  • Lycée agricole de Valabre bac pro en 3 ans Service aux personnes et aux territoires (SAPAT), bac S (option biologie écologie), bac ST agronomie et environnement, BTSA APV, BTSA protection des cultures, BTSA Gestion et protection de la nature)
Enseignement supérieur
  • Centre microélectronique de Provence Georges-Charpak, implanté à Gardanne depuis 2002. Il fait suite à la décision du gouvernement de Lionel Jospin de créer une école d’ingénieurs en microélectronique sur le bassin minier de Provence. Depuis la rentrée 2007, le CMP-GC intègre progressivement le site de Château-Laurin après avoir été hébergé au centre Saint-Pierre à Biver. Il dépend de l’École des Mines de Saint-Étienne, dans lequel le cycle ISMIN (Ingénieur spécialisé en microélectronique, Informatique et Nouvelles technologies) est dispensé aux élèves-ingénieurs. Il porte le nom du prix Nobel de physique Georges Charpak.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque année, se déroulent plusieurs festivals tels que : le Festival cinématographique d'automne de Gardanne, la fête de la musique, ou encore Art et Festin du Monde (présentant l'art et la cuisine de plusieurs pays du monde). La municipalité organise également deux feux d'artifice annuels (le 14 juillet et 16 août), la fête de la Saint-Roch, plusieurs commémorations et concerts/spectacles culturels…

L'office de tourisme organise depuis plus de 20 ans le traditionnel grand marché de Noël. Celui-ci se tient le dernier weekend du mois de novembre à la halle de Gardanne. Il regroupe chaque année plus de 150 exposants (artisans créateurs, santonniers ou encore producteurs du terroir...).

En 2016 a été créé pour la première fois Les Indus'3days : trois jours de découverte d'entreprises et d'industries de Gardanne.

Santé[modifier | modifier le code]

Depuis 1994, elle accueille le centre de soins palliatifs la Maison., et plusieurs centres hospitaliers avec divers services.

Sports[modifier | modifier le code]

La ville de Gardanne possède un club de loisir et sport multidisciplines nommé le CLES. Avec les Cerbères, la ville compte un club permettant la découverte ou la pratique du football américain. La ville possède aussi des parcours d'orientations, des parcours sportif, des appareils de fitness extérieur et une structure de workout.

Le sport occupe une grande place dans la commune, plus de 50 sports sont représentés par les clubs, le service des sports propose des animations et des entraînements pour tous les publics des enfants au seniors.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur au grand A sommé d'une croix haussée et fleuronnée, accostée en fasce de deux roses et soutenue en pointe des deux lettres G et A, le tout d'or.
Commentaires : Les lettres G et A signifient Gart Ana, selon l'étymologie du nom de la cité. Ces armoiries ont été données à la ville par le roi René. Ce sont elles que l'on retrouve dans l'Armorial général de 1697[42].

Économie[modifier | modifier le code]

La ville de Gardanne dispose de cinq grandes zones d'activités : pôle d'activités Morandat, parc d'activités Bompertuis, zone d'activités Avon (à Biver, commune de Gardanne), zone d'activités La Palun et le parc d'activités Novactis. De nombreuses entreprises sont présentes dans ces zones d'activités dont :

  • l'entreprise Traction Levage qui appartient au groupe Axel Johnson International et qui est spécialisée dans le levage et la manutention[43];
  • l'entreprise de mode féminine Indies (50 p., 14 M CA en 2022)[44] (anciennement groupe Garella, créé en 1993)[45].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le cinéma 3 Casinos en 2006.

La commune dispose d'une médiathèque et d'un cinéma : le cinéma 3 Casinos.

On y trouve également un pôle forêt important, avec un écomusée de la forêt méditerranéenne et le Centre interrégional de la Sécurité civile (CIRCOSC).

Un musée en plein air sur Paul Cézanne a été créé sur la commune. Il présente les différents tableaux représentants Gardanne, qu'a peint Cézanne.

Patrimoine industriel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Films tournés à Gardanne[modifier | modifier le code]

  • 1974 ; La moutarde me monte au nez (long métrage) de Claude Zidi
  • 2001 : Tête de chou (court-métrage) de Stéphane Secq
  • 2016 : Zone rouge, réalisé par Laetitia Moreau et Olivier Dubuquoy (en)[47].
  • 2022 et 2023 :rouge charbon (court metrage ) réaliser par Gilles Maugenest

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « gard • Tresor dóu Felibrige - Dictionnaire provençal-français », sur www.lexilogos.com (consulté le )
  2. « devensoun • Tresor dóu Felibrige - Dictionnaire provençal-français », sur www.lexilogos.com (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Gardanne et Mimet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Mimet », sur la commune de Mimet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Mimet », sur la commune de Mimet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  19. O. Lemercier, R. Furestier, E. Blaise, « Du Néolithique moyen au Néolithique final sur le site de Gardanne - Font de Garach (Bouches-du-Rhône) », sur researchgate.net, (consulté le )
  20. Coulet, Aix, p. 285
  21. chronologie : Péchiney devient Alteo, site de la ville de Gardanne, consulté le 10 décembre 2019
  22. Alteo a new world of alumina, higeurope.com, consulté le 10 décembre 2019
  23. Alteo Gardanne demande à être placé en redressement judiciaire, Myrtille Delamarche, L’Usine Nouvelle, 10 décembre 2019
  24. Bouches-du-Rhône : Acculée pour ses « boues rouges », Alteo placé en redressement judiciaire, Mathilde Ceilles, 20minutes.fr, 12 décembre 2019
  25. Luc Leroux, « Municipales : A Gardanne, la centrale de la discorde », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  26. « Manifestation contre la désastreuse centrale à biomasse de Gardanne », sur reporterre.net
  27. Samuel ROBERT, CNRS ‐ ECCOREV (2010), Cartographie d’occupation du sol à grande échelle à partir de la nomenclature OCSOL GE du CRIGE PACA Retour d’expérience de l'OHM bassin minier de Provence sur la commune de Gardanne ; Journée interrégionale sur l'occupation du sol ; Nîmes, 7 décembre 2010
  28. Fin de partie pour la centrale charbon de Gardanne, La Croix, 23 décembre 2020
  29. La centrale biomasse de Gazel Energie à Gardanne se prépare au redémarrage, L’Usine Nouvelle, 6 janvier 2021
  30. a b et c « Royal désapprouve, mais Alteo peut poursuivre ses rejets en mer », sur tempsreel.nouvelobs.com, (consulté le )
  31. a b c et d « Le rejet de produits toxiques autorisé dans le Parc national des Calanques », sur lemonde.fr, (consulté le )
  32. Cette conduite suit les tracés de la ligne de Gardanne à Carnoules jusqu'à l'ancienne gare de La Barque-Fuveau, puis celui de la ligne de la Barque à Aubagne, via Gréasque, Valdonne, La Bouilladisse et Roquevaire.
  33. Barbara Landrevie, « La Méditerranée empoisonnée : Économie circulaire ou recyclage toxique ? », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne)
  34. a et b « Alteo poursuit ses rejets en mer », sur environnement-magazine.fr, (consulté le )
  35. « L'usine Alteo de Gardanne mise en examen pour des rejets toxiques en Méditerranée », sur Le Figaro, (consulté le )
  36. « Boues rouges dans les Calanques : la société Alteo mise en examen pour les rejets de son usine de Gardanne dans la Méditerranée », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. Sébastien Tronche, « Municipale partielle à Gardanne : après la victoire du Front de gauche, Cambadélis se félicite que la gauche "étrille le FN" », lelab.fr, 20 juillet 2015.
  38. Marc Bussone, « Roms : le pari de Gardanne », L'Humanité, 10 juillet 2014, consulté le 19 juillet 2014.
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. « Les armoiries de Gardanne », sur Site municipal (consulté le ).
  43. « Traction Levage | Spécialiste des produits de levage », sur www.traclev.com (consulté le )
  44. Paris-Match, 10 janvier 2024
  45. https://fr.fashionnetwork.com/news/Le-groupe-garella-change-de-main-et-se-rebaptise-indies,1503656.html
  46. « Pavillon de chasse du Roi René », notice no PA00081279, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  47. Télérama

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]