Indice de potentialités bioclimatiques

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L’indice de potentialités bioclimatiques (ou IPB) est une estimation formalisée par les biogéographes des ressources, d'un point de vue biologique, d'un site ou zone, se basant avant tout sur la disponibilité en eau du milieu, facteur déterminant de l'écopotentialité pour la flore, la faune et la fonge.

Histoire[modifier | modifier le code]

Cet indice a été proposé par G.Houzard en 1980[1], pour les forêts principalement. Il sera ensuite complété par un Indice de biodiversité potentielle (IBP)[2], à ne pas confondre avec la notion plus large d'écopotentialité.

Mode de calcul[modifier | modifier le code]

Houzard a établi[3],[4] une échelle en 7 classes (très sec ; sec ; subsec ; déficient ; subhumide ; humide ; hyperhumide) avec 2 paramètres à prendre en compte pour les végétaux :

  1. ETR : évapotranspiration réelle (quantité d’eau utilisée par la couverture végétale)
  2. ETP : évapotranspiration potentielle (prenant en compte l’insolation théorique, réelle et de la moyenne thermique du mois considéré)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. Larrieu, L., & Gonin, P. 2008. L’Indice de biodiversité potentielle (IBP) : une méthode simple et rapide pour évaluer le biodiversité potentielle des peuplements forestiers. Revue Forestière Française, LX-6, 727–748.
  3. Houzard, G. 1984. Vers un classement des bioclimats des forêts caducifoliées françaises. Revue Forestière Française, 36-5, 362–374
  4. Houzard, G. 2008. Les massifs forestiers d’Andaines et Écouves. Société Historique et Archéologique de l’Orne, Rouen.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]