Famille de Sade

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de Sade
Image illustrative de l’article Famille de Sade
Armes de la famille.

Blasonnement De gueules à l’étoile à huit rais d’or chargée d’une aigle impériale éployée de sable, membrée, becquée, onglée, diadémée de gueules.
Devise Opinione de Sado (Opinion de Sade[1])
Pays ou province d’origine Provence
Allégeance Royaume de France, États pontificaux
Fiefs tenus Mazan (Vaucluse)
Eyguières (Bouches-du-Rhône)
Condé (Aisne)
Charges Grand chambellan du roi, homme de lettres, ambassadeur, premier président de la Chambre des comptes d’Aix, premier président du Parlement d'Aix
Fonctions militaires Lieutenant-général
Fonctions ecclésiastiques Évêque
Récompenses civiles Honneurs de la Cour
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1763, 1766[2]

La famille de Sade est une famille subsistante de la noblesse française d'origine provençale de filiation suivie de 1302. Outre des magistrats, des évêques, des militaires, et hommes politiques, elle est illustrée par le marquis de Sade et la comtesse de Chevigné.

Origines[modifier | modifier le code]

Son arbre généalogique remonterait à Raimond de Sade au XIIIe siècle[3]. Cependant un Bertrand de Sade aurait assisté à une assemblée tenue dans la ville d'Arles en 1216[4].

En 1416, les Sade reçoivent le droit de porter l'aigle impérial sur leur étoile. Un privilège qu’obtient Elzéar de Sade de l’empereur Sigismond en remerciement de ses faits d'armes à ses côtés.

Régis Valette dans Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle écrit que la famille de Sade est originaire du Comtat-Venaissin et prouve une filiation noble depuis 1302[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom de Sade est apparu au XIIe siècle, Louis de Sade, gouverneur d'Avignon en 1177 a entrepris la construction du premier pont de cette ville, le pont Saint-Bénézet[réf. nécessaire], toutefois la filiation avec ce personnage n'est pas prouvée. Paul a reçu en 1316 le pape Jean XXII lors de son arrivée en Avignon. Il fut le père de Guillaume, dont la postérité s'est éteinte avec son petit-fils Pons, évêque de Vaison, et d'Hugues II, dit le vieux, viguier d'Avignon en 1373. Ce dernier fut marié en premières noces à Laure de Noves, égérie de Pétrarque. Il eut de ce mariage Hugues III dit le jeune, député de la ville d'Apt, père d'Elzéar, échanson du Pape Benoît XII, autorisé par l’empereur Sigismond, lors de sa visite à Avignon en 1415, à ajouter à ses armes l'aigle bicéphale[6] et Jean, premier président du Parlement d'Aix en 1415 et ambassadeur [3]. Du fils de ce dernier, Girard, sont issues les branches de Mazan et d'Eyguières. Du second mariage d'Hugues III avec Verdaine de Trentelivres sont issus Paul, évêque de Marseille en 1405 et Baudet dont est issue la branche de Saumane éteinte avec Joachim, marié à Madeleine Lartessuti, en 1534[3].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Portraits[modifier | modifier le code]

Descendance du « Divin Marquis »[modifier | modifier le code]

Comptent notamment par ailleurs parmi ses descendants : la comtesse de Chevigné, née de Sade, ses petits-enfants Marie-Laure de Noailles (mécène, écrivain et peintre), et Pierre de Chevigné (homme politique et résistant), eux-mêmes grands-parents de Carlo Perrone article italien (éditeur et homme de presse) et d'Henri de Castries (homme d'affaires et haut fonctionnaire), Philippe et son fils Henri de Raincourt (hommes politiques), Charles de Croisset (homme d'affaires et haut fonctionnaire), Henry de Lesquen (directeur de club de réflexion et haut fonctionnaire) ou Philippe de Montebello (directeur du Metropolitan Museum of Art).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Artefeuil, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, volume II, 1776.
  • Charles-Alexandre Aubert de la Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la Noblesse, tome XIV, 1784.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maurice Lever, Donatien-Alphonse-François Marquis de Sade, Fayard, 2003
  2. Dictionnaire Vrai/Fausse noblesse, Tallandier, 2008, p. 247
  3. a b et c Gilbert Lély, "Vie du Marquis de Sade", Gallimard, 1965.
  4. d'après César de Nostradamus
  5. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 169.
  6. Hervé Aliquot, La chronique d'Avignon, Aubanel, 1990, p.80.
  7. Table ou abrégé des cent-trente cinq volumes de la Gazette de France depuis son commencement en 1631 jusqu'à la fin de l'année 1765. Tome troisième, page 221 : "La Marquise de Sade est présentée à la Cour le 9 juin" (1763)
  8. Maurice Lever, "Donatien-Alphonse-François Marquis de Sade", Fayard, 2003
  9. Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale
  10. d'après la base roglo : roglo.eu/roglo
  11. d'après la base roglo : roglo.eu/roglo

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carnet du Marquis de Sade Site tenu par un descendant du Marquis de Sade. Publication hebdomadaire d'article(s) autour de l'actualité de la famille de Sade.