Mon éducation : Un livre des rêves

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Mon éducation - Un livre des rêves
Auteur William S. Burroughs
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman épistolaire
Récit de voyage
Version originale
Langue Anglais américain
Titre My Education: A Book of Dreams
Éditeur Viking Press
Date de parution
ISBN 0-670-81350-8
Version française
Traducteur Sylvie Durastanti
Éditeur Christian Bourgois
Collection Les derniers mots
Lieu de parution Paris
Date de parution
Nombre de pages 255
ISBN 2-267-01345-2
Chronologie

Mon éducation : Un livre des rêves (titre original : My Education: A Book of Dreams) est un récit de divers rêves de William S. Burroughs, rassemblement détaillé de ses rêves, paru en 1995.

Contenu[modifier | modifier le code]

William Burroughs entreprend une autobiographie par ses rêves sous effet de drogue, ses réminiscences, ses amants et ses amis (Brion Gysin, Jack Kerouac) entre autres ; ses endroits visités ou imaginaires. De nombreuses références à d'autres de ses récits[1] ou au personnage de Mort, issu de Les Garçons sauvages : Un livre des morts sont présentes dans cet ouvrage, le dernier publié du vivant de l'écrivain, qui le dédicace à Michael Emerton (1966-1992)[2].

La plupart des rêves se passent dans un environnement mondain, dans lequel il est à la recherche de relations, amicales et sexuelles ; dans certains rêves, il est à la recherche de nourritures, intellectuelles ou érotiques ; il est toujours question de recherches lorsque Burroughs apprend à son lecteur comment créer un botulisme. Une place est réservée aux villes qu'il visite lors de divers, nombreux voyages : l'Égypte, Tanger, Londres et Paris, entre autres.

Le titre[modifier | modifier le code]

La signification du titre est expliquée dès le premier rêve, daté de 1959.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Terres Occidentales, notamment.
  2. Michael Emerton et James Grauerholz, le dernier amant de Burroughs, vécurent ensemble sept années, de 1985 à 1992. Originaire de Kansas City, Emerton sombra dans l'alcoolisme après la mort de sa mère adoptive à ses seize ans, et ne se remit jamais de cette perte. Il se suicida en 1992. Burroughs et Emerton s’appréciaient et avaient beaucoup de choses en commun.[réf. nécessaire]