Mont-de-Marsan

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Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan, la ville aux trois rivières : confluence du Midou et de la Douze, formant la Midouze.
Blason de Mont-de-Marsan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
(préfecture)
Arrondissement Mont-de-Marsan
(chef-lieu)
Intercommunalité Mont-de-Marsan Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Charles Dayot
2020-2026
Code postal 40000
Code commune 40192
Démographie
Gentilé Montois
Population
municipale
30 674 hab. (2021 en augmentation de 0,15 % par rapport à 2015)
Densité 832 hab./km2
Population
agglomération
40 545 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 29″ nord, 0° 29′ 58″ ouest
Altitude Min. 23 m
Max. 97 m
Superficie 36,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Mont-de-Marsan
(ville-centre)
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Mont-de-Marsan-1 et Mont-de-Marsan-2
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Mont-de-Marsan
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Mont-de-Marsan
Liens
Site web montdemarsan.fr

Mont-de-Marsan est une commune du sud-ouest de la France, préfecture des Landes, en région Nouvelle-Aquitaine.

Fondée au Moyen Âge autour de ses trois rivières sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle, Mont-de-Marsan était la principale ville fortifiée des Landes. Son histoire a laissé des vestiges qui agrémentent encore aujourd'hui le centre-ville : donjon Lacataye, qui abrite un musée de sculptures, rues médiévales, sections des anciens remparts, vieilles maisons bourgeoises, ancien port fluvial, parcs, jardins et promenades fleuries, etc.

Mont-de-Marsan se situe au sud de la forêt des Landes, le plus grand massif forestier d'Europe occidentale. Les plages de sable fin de la Côte d'Argent et la chaîne des Pyrénées sont facilement accessibles.

Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 30 674 habitants, appelés les Montois. Cela correspond à une augmentation de la population de 1,94 % par rapport à 2009. Mont-de-Marsan est aussi à la tête d'une agglomération qui compte 18 communes rassemblant 56 000 habitants. L'aire urbaine de la ville regroupe quant à elle 47 communes pour un total de 68 500 habitants comptabilisés en 2009[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

D'une superficie de 36,9 km2, Mont-de-Marsan se situe en limite de la forêt des Landes, à proximité de la région agricole de la Chalosse. Elle est la ville principale du Pays de Marsan, constitutif des Petites-Landes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Uchacq-et-Parentis, Bretagne-de-Marsan, Campet-et-Lamolère, Mazerolles, Saint-Avit et Saint-Pierre-du-Mont.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Surnommée « la Ville aux Trois Rivières », Mont-de-Marsan s'établit au confluent de deux rivières, le Midou et la Douze, qui se rejoignent en plein centre-ville pour en former une troisième : la Midouze, principal affluent de l'Adour.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 005 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records MONT-DE-MARSAN (40) - alt : 59m, lat : 43°54'35"N, lon : 0°30'00"O
Records établis sur la période du 01-01-1945 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 1,8 4,2 6,7 10,4 13,7 15,5 15,4 11,9 9,2 5,1 2,6 8,2
Température moyenne (°C) 6,5 7,2 10,3 12,7 16,3 19,6 21,6 21,8 18,5 14,8 9,7 7 13,8
Température maximale moyenne (°C) 10,9 12,7 16,4 18,7 22,3 25,5 27,8 28,2 25 20,4 14,4 11,4 19,5
Record de froid (°C)
date du record
−19,8
08.01.1985
−16,8
15.02.1956
−11,5
01.03.05
−5,4
04.04.1996
−2,5
02.05.1945
1,8
01.06.1967
2
29.07.1947
4,1
30.08.1986
−0,5
20.09.1962
−6,2
30.10.1949
−10,4
23.11.1988
−14,5
21.12.1946
−19,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
23,4
01.01.22
26,7
27.02.19
30,1
29.03.23
32,1
25.04.1947
35,3
12.05.1945
41
18.06.22
41,2
26.07.1947
42,5
01.08.1947
39,2
12.09.22
33,8
01.10.23
26,7
01.11.20
23,9
16.12.1989
42,5
1947
Ensoleillement (h) 888 1 139 1 654 1 741 1 959 2 137 2 329 2 263 1 992 1 495 973 852 1 942
Précipitations (mm) 82,2 61,8 68,6 87,7 79,1 73 55,4 59,7 72,6 85,4 105,1 87,5 918,1
Source : « Fiche 40192001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

La ville est concernée par les ZNIEFF de type 2 « Vallée du Midou et forêt départementale d'Ognoas »[9] et « Vallées de la Douze et de ses affluents »[10]. Elle est également concernée par les sites Natura 2000 « Réseau hydrographique des affluents de la Midouze »[11] et « Réseau hydrographique du Midou et du Ludon »[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mont-de-Marsan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15].

Elle appartient à l'unité urbaine de Mont-de-Marsan, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 40 545 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

La place Saint-Louis réaménagée (entrée Ouest), près du pont Saint-Louis.
Berges aménagées de la Midouze.

Le plus grand projet d'aménagement entrepris par la ville est le programme phare baptisé « Rivières dans la ville », qui marque le retour des trois cours d'eau (Douze, Midou et Midouze) au cœur du nouvel aménagement du centre-ville. Les berges inondables doivent ainsi devenir des espaces de promenade verts pour piétons et vélos. Le projet se propose également de mettre en valeur le patrimoine architectural et naturel jusque-là inexploité du cœur de ville, notamment l'ancien port avec ses nombreuses cales et quais ainsi que les grandes places du centre-ville. C'est dans ce cadre que la place du théâtre et les rues piétonnes alentour ont été requalifiées en 2011, proposant notamment un pavage dit « en tresses brésiliennes » à partir de pierre calcaire de Catalogne[21]. En 2012, la cale de l'abreuvoir a été entièrement restaurée.

Le programme Cœur de ville lancé en 2009 entend dynamiser le centre en ravalant les façades et en soutenant le commerce et l'habitat tandis que le quartier prioritaire Peyrouat fait actuellement l'objet d'une transformation, dans le cadre d'un ANRU et d'une ZAC, en écoquartier entièrement réaménagé (destruction des immeubles vétustes, création d'une voie verte et du concept de « Bois habité », mise en place du chauffage par géothermie[22], nouveau pôle éducatif…). Le programme court jusqu'en 2018 pour les dernières touches sur les espaces verts et la circulation notamment.

La municipalité s'est également engagée dans le réaménagement et l'embellissement des entrées de ville avec notamment la volonté de laisser un plus grand espace à la végétation et aux modes de déplacements « doux » (piéton et vélo). Actuellement, l'aménagement de l'entrée Ouest est achevée sur Mont-de-Marsan et offre désormais des avenues entièrement refaites à neuf agrémentées de pistes cyclables, de voies piétonnes, de nombreux arbres et de jardins linéaires. À mi-parcours, la place Saint-Louis est également transformée en plateau piéton et un belvédère offrant un point de vue sur la Midouze a été aménagé. Cet aménagement a reçu plusieurs récompenses nationales comme le 2e prix du concours national des entrées de ville ou plus récemment encore la Victoire d'Or aux Victoires du paysage 2012, catégorie « Infrastructures vertes ». Prochaine entrée traitée : l'entrée Nord-Ouest (avenue Henri-Farbos, avenue de Sabres, avenue de Morcenx) entre 2015 et 2017.

D'autres projets ont été réalisés afin de désengorger certaines parties de la ville. Ainsi, la création d'un boulevard Nord permet depuis 2016 d'alléger les problèmes de circulation sur le Nord de l'agglomération en proposant une liaison inédite d'est en ouest. La liaison Manot-Gare, dont le financement est assuré, doit permettre quant à elle de désenclaver la gare de Mont-de-Marsan et de réduire de moitié le trafic automobile sur l'entrée Ouest de la ville mais le chantier est retardé à la suite d'éboulements imprévus.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,1 %), forêts (23,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %), terres arables (2,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée de la ville.

Mont-de-Marsan se situe au centre du grand Sud-Ouest. Les grandes villes de la région sont donc toutes accessibles en moins de trois heures pour un trajet en voiture, à l'exception de Poitiers (3 heures 30) et de Limoges (3 heures 50).

Voies routières[modifier | modifier le code]

L'autoroute A65 relie Mont-de-Marsan à Bordeaux au nord (130 km) et à Pau au sud (80 km). La voie rapide N 124 (D 824) relie la ville à Dax (50 km) et à Bayonne (100 km). Par la D 933 puis l'A62, il est possible de rejoindre Agen (130 km) tandis que Toulouse est accessible par la N 124 (180 km).

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

Gare de Mont-de-Marsan et sa marquise

Pour ce qui est du train, la ville reste enclavée. Dans cet ancien nœud ferroviaire d'un réseau secondaire, les lignes passant par Mont-de-Marsan ont quasiment toutes fermé les unes après les autres au cours du XXe siècle. La gare de Mont-de-Marsan se situe désormais uniquement sur la ligne Morcenx / Mont-de-Marsan dont elle est le terminus. Par ce biais, la ville est reliée en TER Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux et à Dax - Bayonne.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Le réseau de bus urbain de la ville de Mont-de-Marsan se nomme Tma (prononcé téma) depuis le (anciennement Tum). Exploité par la société Veolia Transport, il est composé de 7 lignes (de la lettre A à G) parcourues par 18 bus (chacun représentant la couleur d'une des 18 communes de l'agglomération). En outre, une navette gratuite parcourt le centre-ville, effectuant une rotation toutes les quinze minutes. Le réseau propose également un service de transport à la demande ainsi que de location de vélos (standard, pliants ou à assistance électrique).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Mont-de-Marsan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Midouze et la Douze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1991, 1992, 1999, 2009 et 2020 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2020[26],[24].

Mont-de-Marsan est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[27],[28].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mont-de-Marsan.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 2,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 9 886 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 61 sont en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[24].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[31], classée seuil haut[31] : SPD [Société Pétrolière de Dépôts] (notamment pour le stockage de liquides inflammables)[32].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom officiel de la ville en français est Mont-de-Marsan [mɔ̃.də.mar.ˈsã] ; il n'y a pas d'article, contrairement au nom gascon. En français local la ville est souvent surnommée Le/Lou Moun [lu.mun] (avec article) en imitant la prononciation du nom gascon, et ce surnom est abondamment utilisé (centre commercial Grand Moun par exemple). Cependant, cette graphie est incorrecte en occitan gascon.

L'origine du nom de la ville est controversée.

La première partie du nom, Mont, est de sens transparente mais curieuse étant donnée que la ville est plate. Il se peut qu'elle soit une référence aux hauteurs surplombant au sud la cité (peut-être Saint-Pierre-du-Mont), ou une référence symbolique à des fortifications ou à l'importance de la ville.

Concernant la deuxième partie du nom, Marsan, plusieurs hypothèses concurrentes existent. Certains y voient le souvenir d'un temple dédié au dieu Mars, que les Romains auraient élevé sur un coteau dominant la ville actuelle : Mons Martiani. Cette hypothèse est sans appui archéologique.

Une autre explication provient des formes antiques de l'euskara et de l'ibérique qui dominaient alors la région: Marsan viendrait de ar : eau tranquille ou marais, ou de aar : rivière, et de an  : contrée ou pays. De là découlerait le nom de Mont-de-Marsan : le mont du pays des marais ou des rivières[34].

Une troisième explication indique que la ville tient son nom du patronyme Marsan, qui serait celui du fondateur de la ville. Ce nom de famille vient de la paroisse de Marsan, dans l'actuel département du Gers, provenant lui-même du latin Martianus, rappelant sa fondation antique. C'est donc indirectement, par le biais du patronyme, que la ville tirerait son nom de Mars[35].

Nom gascon[modifier | modifier le code]

En gascon le nom de la ville est Lo Mont[36],[37],[38] [lu.ˈmũ][39], voire Lo Mont de Marçan [lu.mũ.de.mar.sã][39],[40] quand il faut distinguer la ville d'autres lieux aux noms similaires[41]. Par le passé la graphie Lou Mount, à prononciation identique mais dans une graphie différente, a été utilisé, notamment par l'Escòla Gaston Fèbus, mais elle est aujourd'hui désuète[38]. La graphie phonétique Lou Moun[40] est incorrecte en gascon, malgré son usage abondant.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Des fouilles ont révélé que la zone située entre les deux rivières est occupée de façon intermittente depuis le Paléolithique. Les découvertes fortuites des archéologues semblent attester de la présence d'un groupe sans doute important de cultivateurs néolithiques au niveau du castrum médiéval, situé sur le promontoire de la Midouze. La situation du lieu au confluent des rivières est en effet propice à l'implantation de populations[42].

Des fouilles archéologiques réalisées dans les années 1980 puis dans les années 2000 ont montré une occupation importante à l'âge du bronze. Les très nombreux vestiges de céramiques richement décorées prouvent l'importance de ce secteur sans toutefois nous en donner son rôle (habitats, fermes, lieux de cultes…).

Durant l'occupation romaine, les vestiges deviennent plus abondants. Un bâtiment construit en dur a été fouillé sous le jardin du donjon Lacataye. Son mobilier archéologique est abondant avec un nombre impressionnant de fragments d'amphores des Ier et IIe siècles apr. J.-C. Sous l'actuel bâtiment du conseil général, les fouilles ont aussi confirmé une occupation importante durant le Haut-Empire, avec notamment la présence de fosses dépotoirs de cette période, fosses qui trahissent la présence d'habitats. Pour le Bas-Empire, les vestiges d'un habitat ont été trouvés dans le quartier de Nonères. Compte tenu de son implantation à la confluence de rivières et des vestiges antiques que l'on y a découverts, il est fort probable que le site de Mont-de-Marsan fut aussi un port fluvial durant la période romaine.

Les fouilles archéologiques des années 1980 et 2000 ont été utiles pour mieux comprendre comment se structurent les vestiges dans l'enceinte de Mont-de-Marsan. En effet, les niveaux archéologiques sont peu profonds et regroupés sur une faible épaisseur (40 cm environ). On peut aisément comprendre que les constructions antérieures aux années 1980 ont complètement détruit les vestiges archéologiques et donc empêché de mieux connaître l'occupation ancienne de la ville.

Fondation au XIIe siècle[modifier | modifier le code]

Situation de Mont-de-Marsan et de la vicomté de Marsan en Gascogne (nuances de vert), en 1150.

La fondation de Mont-de-Marsan est due au vicomte Pierre de Marsan, ancêtre au seizième degré du roi de France Henri IV[43]. Jusque-là, les vicomtes de Marsan étaient basés à Roquefort, dans leur château de Marsan. Intéressé par le confluent de la Midouze, Pierre fonde entre 1133 et 1141 une ville nouvelle sur des terres issues des paroisses de Saint-Pierre-du-Mont et de Saint-Genès-des-Vallées (se situant aux alentours du lieudit Saint-Louis, à Saint-Pierre-du-Mont).

Il érige d'abord une forteresse, qui prendra plus tard le nom de château vieux, à l'emplacement actuel du théâtre, pour pouvoir contrôler la confluence et lever les taxes sur les marchandises qui circulent sur la Midouze. Il s'assure ainsi de substantiels revenus. La nouvelle capitale de la vicomté prend part à un échange commercial important : céréales et résine descendent de Mont-de-Marsan pour aller vers Bayonne d'où remontent du sel ou des métaux. Pour le vin et l'armagnac, il faudra attendre le XIVe siècle.

Pierre de Marsan fait appel aux habitants de Saint-Pierre et de Saint-Genès pour qu'ils s'établissent dans son bourg cadastral. Ce sont pour certains des serfs auxquels il promet la liberté en contrepartie de leur concours à sa défense[42]. Ces terres dépendent alors, tant spirituellement que temporellement, de la puissante abbaye de Saint-Sever. Aussi, Pierre de Marsan accorde-t-il à l'abbaye le droit d'ériger une église et un prieuré bénédictin. La première église montoise est ainsi bâtie à l'emplacement de l'actuelle église de la Madeleine.

Mont-de-Marsan se développe très rapidement, notamment vers le nord-est. Au XIIIe siècle, des murailles en pierres coquillères entourent une ville déjà bien peuplée. L'aménagement d'un débarcadère et d'un pont sur le Midou, au pied même du château, entraîne l'apparition d'un bourg sur la rive opposée[42]. On distingue alors le Bourg-Vieux entre Douze et Midou, le Bourg-Neuf à l'est et le Bourg-de-la-Grande-Fontaine plus au sud, du côté de l'actuelle mairie.

Le port de Mont-de-Marsan s'établit plus loin, sur la rive gauche de la Midouze. Il connaît un développement rapide grâce à la position stratégique de la ville, à la limite de la Haute Lande, de la Chalosse et de l'Armagnac, entre Bayonne et Toulouse, Pau et Bordeaux. Ainsi, Mont-de-Marsan constitue une sorte de verrou entre toutes ces villes. Un nouveau quartier se développe autour du nouveau port. S'y installe notamment le couvent des Cordeliers vers 1260[44]. Ce quartier est lui aussi entouré de murailles percées de portes donnant accès aux routes d'Aire-sur-l'Adour, Saint-Sever et Tartas. Le couvent des Clarisses, installé à Beyries (sur la commune actuelle du Frêche) en 1256, est transféré à Mont-de-Marsan en 1275 non loin du Château-Vieux.

En un peu plus d'un siècle, une véritable ville est née, le long de trois axes. Elle prend par conséquent un caractère triple : défensif, portuaire et religieux.

Moyen Âge et guerre de Cent Ans[modifier | modifier le code]

Aliénor d'Aquitaine apporte le duché d'Aquitaine en dot en 1152 à son mari Henri Plantagenêt, qui devient Henri II d'Angleterre en 1154. Mont-de-Marsan passe ainsi sous domination anglaise pendant près de trois siècles, jusqu'en 1441. La population trouve refuge derrière les murailles de la cité durant les troubles liés à la guerre de Cent Ans, pendant que s’élèvent des bastides[45] dans les environs. Durant cette période, la ville s'érige en forteresse. Elle passe sous domination de la maison de Foix-Béarn au XIIIe siècle. En 1344, Gaston Fébus, vicomte de Marsan, fait édifier le château de Nolibos et renforce les fortifications et défenses de la ville[46]. La cité connaît ensuite peu de transformations du XIVe au XVIIe siècle[42].

La domination anglaise entraîne une singulière tradition, qui veut que chaque nouveau maire aille prêter serment en l'église de Saint-Pierre-du-Mont avant de prendre ses fonctions. Cette pratique perdure cinq siècles, pour prendre fin à la Révolution française[46].

Centre commercial important de Guyenne, la ville écoule vers le port de Bayonne les produits de l'arrière-pays (céréales et vins d'Armagnac notamment) durant tout le Moyen Âge et l'Ancien Régime. Le développement du trafic fluvial assure la prospérité des bateliers, organisés en confréries. La navigation se fait sur des gabares, barques à fond plat localement appelées « galupes ». La ville est en rivalité quasi constante avec les autres cités commerciales, notamment Dax.

Des guerres de Religion à la Révolution française[modifier | modifier le code]

Lettre autographe de Henri de Navarre écrite à Mont-de-Marsan le . Archives nationales. AE/II/727

En 1517, le Marsan est rattaché au domaine de la famille d'Albret, bordant la vicomté à l'ouest[42]. Cette famille règne alors sur la Navarre. Possession de Jeanne d'Albret (convertie au calvinisme en 1560), puis de son fils Henri III de Navarre, le futur roi Henri IV de France, la ville devient une place forte protestante. Elle se trouve totalement engagée dans les conflits armés opposant, à partir de 1560 en Gascogne, catholiques et réformés[42]. Blaise de Monluc s'en empare le , avant que les troupes huguenotes menées par Montgomery ne la reconquièrent en 1577. De continuels assauts s'ensuivent, la ville passe ainsi de mains en mains. Un décret tente de mettre fin à cette situation, mais sans résultat. Les faubourgs de la ville sont détruits ainsi que le couvent des Clarisses[47],[48], situé depuis le XIIIe siècle près de la porte de Roquefort[49],[50]. Henri III de Navarre, dans sa conquête du pouvoir, entre en vainqueur en ville le . Il adresse aux habitants une injonction qui ouvre la voie à une période de prospérité économique[46]. Jusqu'en 1586, il fait construire des bastions fortifiés, les « Tenailles », protégeant les accès à l'est de la ville. Devenu le roi Henri IV de France, il réunit la ville à la couronne, en 1607[42].

Les guerres de Religion achevées, la parure militaire de la ville devient inutile. Richelieu, prétextant des troubles, fait raser en 1627 une partie du Château Vieux et le château de Nolibos[46]. Seuls subsistent aujourd'hui de ces fortifications quelques pans des anciennes murailles ainsi qu'une maison forte rue Maubec et une autre, appelée « donjon Lacataye », ancien poste d'observation. La ville est à nouveau envahie pendant la Fronde, conséquence de son ralliement aux princes félons et de sa rébellion en 1653[46].

Au cours du XVIIe siècle, plusieurs établissements religieux s'installent : le couvent des Barnabites pour l'enseignement secondaire des garçons en 1657, le couvent des Ursulines pour l'éducation des jeunes filles en 1658, qui seront tous à leur tour rasés. La ville garde une place éminente comme marché aux vins, eaux-de-vie d'Armagnac et céréales : en 1654, Mont-de-Marsan est encore considérée comme le grenier de la Basse-Guyenne[42]. En 1777 est accordée l'autorisation de démolir les portes de la ville, et en 1809, on abattra définitivement les restes du Château Vieux. Tous ces travaux ont pour conséquence d'aérer les accès et de faciliter la traversée de la ville.

Naissance et essor d'une préfecture (1789-1945)[modifier | modifier le code]

Port de Mont-de-Marsan au début du XIXe siècle. Le pont de l'hôtel de Ville (actuellement pont Gisèle-Halimi) est construit en 1810
Les bords de la Midouze, Mont-de-Marsan. Vue prise sous le Pont du Commerce[Note 3], Jean-Baptiste Corot, 1872

Le prend effet la création du département des Landes suivant un découpage englobant des régions hétérogènes[51]. Un décret de l'Assemblée Constituante fait de Mont-de-Marsan le chef-lieu de ce département, au détriment de Dax, Saint-Sever et Tartas. Grâce à la détermination du député Antoine Dufau, la ville fut donc désignée mais l'Assemblée prévit d'abord une alternance avec Dax, siège de l'épiscopat landais. En réalité, cette alternance n'a jamais eu lieu.

Mont-Marat, nom que prend la ville sous la Révolution[52], n'est encore qu'une ville de campagne. Il faut rapidement y construire de nouveaux bâtiments pour accueillir l'administration. Ainsi, au cours du XIXe siècle, la cité se transforme complètement en se dépouillant de son aspect de ville forte. Les grands chantiers s'enchaînent dans le sillon de l'actuelle rue Victor-Hugo : construction simultanée du palais de justice et de la maison d'arrêt de Mont-de-Marsan, construction de la préfecture des Landes. Après que l'ancienne église du XIVe siècle s'est effondrée, l'église de la Madeleine s'élève en 1830, suivant un style néoclassique. Ailleurs, on refait les ponts de Mont-de-Marsan et on commence la percée des boulevards[42]. Mont-de-Marsan bénéficie du développement du réseau routier et de l'ouverture de voies ferrées.

En 1866, l'annexion des communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères, Saint-Médard et d'une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont augmente considérablement la superficie de la ville. La même année est inauguré le lycée Victor-Duruy.

Après 1860 et l'implantation de la forêt des Landes voulue par l'empereur Napoléon III, les activités liées au bois s'ajoutent à celles du port. De riches négociants s'installent et font bâtir plusieurs hôtels particuliers sur la place du Commerce (l'actuelle place Joseph-Pancaut). Mais dès le début du XXe siècle, l'activité portuaire ralentit puis disparaît totalement en 1903. En 1910 ouvre le premier grand magasin dans la préfecture des Landes : il s'agit des Nouvelles Galeries, installées aux Quatre Cantons, nom du carrefour entre la rue Léon-Gambetta et la rue Augustin-Lesbazeilles. Avec ses galeries, ses verrières, son espace et son personnel à disposition, ce commerce d'un genre nouveau en son temps attire la clientèle bourgeoise de la ville. En 1960, il offre de nouveaux services : un escalier mécanique remplaçant celui en fer forgé, une épicerie en libre-service et de nouveaux rayons de prêt-à-porter. En 1990, le rayon alimentaire ferme, victime de l'implantation de grandes surfaces en périphérie, et le 29 mars 2008, c'est le magasin tout entier qui cesse définitivement son activité[53].

Avant-guerre, sous le mandat de Jean Larrieu, maire de la ville de 1932 à 1944, sont réalisés les premiers pavillons de hôpital Layné, des groupes scolaires ainsi que l'agrandissement des arènes du Plumaçon (édifiées en 1889)[42].

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, occupée par l'armée allemande à partir du , est traversée par la ligne de démarcation. L'armée d'occupation réquisitionne la plateforme aérienne, et en fait la plus importante base de la Luftwaffe dans le Sud-Ouest de la France. Les hôpitaux Sainte-Anne, Layné et Lesbazeilles et les établissements scolaires et hôteliers sont réquisitionnés par l'armée allemande pour y loger les officiers et les soldats. Les structures de commandement de l'armée allemande (kommandantur) se partagent entre plusieurs sites : l'Orstkommandantur (centre de commandement de la ville) s'installe au 22 rue Victor-Hugo, la Feldkommandantur (centre de commandement du département) occupe le deuxième étage du cercle des officiers (l'actuel hôtel de ville), la Standortkommandantur (centre de commandement de la garnison) est à la Caisse d'Épargne (actuel hôtel de la police municipale), la kommandantur départementale responsable des laissez-passer (Ausweis) pour les Landes et les Basses-Pyrénées est au 17 rue Lesbazeilles[54].

En 1942, la montoise Renée Darriet s’engage dans la Résistance avec son jeune frère. Le , les installations militaires sont bombardées par une cinquantaine d'avions anglo-américains. Les dégâts collatéraux entraînent la mort de 12 civils, on compte également quinze blessés[55]. La ville est finalement libérée le [42].

De l'après-guerre jusqu'à nos jours[modifier | modifier le code]

Place Saint-Roch

En 1946, s'installe le Centre d'expériences aériennes militaires (base aérienne 118), donnant un nouvel essor à la cité montoise[42]. La population augmente rapidement, ce qui permet l'édification de premiers centres commerciaux.

Une politique d'urbanisation à l'horizontale, due à la volonté du maire Charles Lamarque-Cando (1962-1983), fondateur des Castors landais[56], modifie considérablement l'aspect de la commune à partir de 1962, faisant reculer sans cesse les limites de la forêt de pins au profit de nouveaux quartiers[42]. S'étend sur la partie est de l'agglomération un vaste ensemble résidentiel aisé qui ne cesse de grignoter de nouvelles terres du fait de la rurbanisation.

Le conseil général des Landes s'installe le dans l'hôtel Planté, rue Victor-Hugo. Construite sous le Second Empire, elle fut d'abord la propriété de Fortis Adolphe Marrast, conseiller général d'alors, qui la lègue à son neveu, le pianiste Francis Planté.

Sous l'impulsion du maire socialiste Philippe Labeyrie (1983-2008), la ville se modernise à plusieurs égards (services publics, commerces de centre-ville attractifs, développement des politiques culturelles et de l'éducation). Le maire sera à la base de grands projets : grande médiathèque du marsan, réhabilitation du site de l'ancienne caserne Bosquet, rénovation des places de centre-ville et création de parkings, modernisation des écoles de premier degré, développement du réseau associatif particulièrement important pour la commune, etc.).

Sur le plan économique, démographique ou urbanistique cette dynamique tend à changer le visage de la ville et à la rendre plus agréable et surtout, plus attractive.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hotel de ville de Mont-de-Marsan. Janvier 2023.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Mont-de-Marsan.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Mont-de-Marsan.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Alingsås[57]Suèdedepuis
Tudela[58]Espagnedepuis

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 1866, Mont-de-Marsan absorbe les communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères, Saint-Médard-de-Beausse et une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[59],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 30 674 habitants[Note 5], en augmentation de 0,15 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 0002 8665 2563 0653 7744 0824 4654 6844 655
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 2105 5748 4558 1389 31010 87811 76012 03111 274
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11 60411 92312 09110 83612 13411 85413 00914 05517 120
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
20 19124 44426 16627 32628 32829 48930 23031 18829 885
2021 - - - - - - - -
30 674--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

À l'image de son territoire, Mont- de-Marsan gagne chaque année un peu plus d'habitants, notamment grâce à un solde migratoire et un accroissement naturel positifs. Pour 2020, les experts estiment que la population de l'agglomération atteindra 65 000 habitants, contre 56 000 à l'heure actuelle.

Aussi, en 2009, 345 bébés sont nés sur le sol montois contre 280 personnes décédées. Par ailleurs, on compte plus de femmes (51 % de la population) que d'hommes et la tranche d'âge la plus forte est celle des 45-59 ans. Les retraités représentent quant à eux 30 % des ménages. La population montoise est ainsi plutôt jeune comparée à d'autres villes de taille comparable.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Historiquement, les premiers établissements scolaires de la ville sont des couvents créés au XVIIe siècle :

  • le couvent des Ursulines (1638) pour les jeunes filles, qui se trouvait dans le secteur Dulamon, Hugo, Maubec (ancien palais de justice)
  • le couvent des Barnabites (1657) pour les jeunes hommes, se trouvait à la place de l'actuel hôtel de ville. II ne reste plus de vestiges de ces établissements.
Ecole maternelle du centre (1880)
École maternelle

En 1859, la ville accepte un don du curé de la paroisse de la Madeleine pour l'achat de l'immeuble Loubère. Elle s'engage à y ouvrir « une salle d'asile pour les enfants pauvres de moins de six ans » (« asile » est alors le nom donné aux écoles maternelles). L'école est rebâtie et agrandie en 1880 jusqu'à la rue Henri-Thiébaud et prend le nom d'école maternelle du centre. Son fronton porte les armoiries de la ville[62].

Les écoles de quartier, collèges et lycées contemporains sont les suivants:

Écoles primaires

Arènes, Argenté, Beillet Jean Moulin, Bourg Neuf, Carboué, Peglé, Peyrouat, Pouy, Saint-Jean-d'Août, Saint-Médard, privé Notre Dame, Sainte-Thérèse, Saint-Joseph.

Secondaire
  • Collèges : Cel le Gaucher, Victor Duruy, Jean Rostand (arènes), Jean Cassaigne
  • Lycées : Victor Duruy (1866), Charles Despiau (1961), Estève (1936 ateliers professionnels puis 1977 lycée technique), Wlérick (dit du Péglé 1956), Saint-Vincent-de-Paul.
Anciens établissements
  • école Pigier : se trouvait face à la l'église de la Madeleine dans les années 1980.
  • collège de La Poste : détruit aujourd'hui, en lieu et place de l'esplanade et du parking du Midou
  • collège de la Croix-Blanche : ouvert en 1965, dans l'ancien couvent des Capucins de Mont-de-Marsan, aujourd'hui détruit
  • pensionnat pour jeunes filles Notre-Dame de Lorette[Note 6] puis Jeanne d'Arc : se situait 8 rue Général-Lasserre. Créé en 1830, il fonctionne jusqu’en 1933, date à laquelle la congrégation enseignante de l'Immaculée Conception est expropriée en application de la loi du 7 juillet 1904.

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

Lycée Victor-Duruy (1866), le plus ancien de la ville.

Collèges

Lycées généraux et technologiques

Lycées professionnels

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

En 1889 ouvre l'école normale de Mont-de-Marsan.

De nos jours, on estime à environ 2 500 le nombre d'étudiants inscrits à Mont-de-Marsan :

Santé[modifier | modifier le code]

  • 1696 : un hôpital, qui prendra le nom d'hôpital Lesbazeilles, est fondé au cœur de la ville en remplacement des hospices médiévaux ;
  • 1912 : ouverture de l'hôpital Sainte-Anne ;
  • 1939 : le nouvel hôpital Layné est prêt à ouvrir quand la Seconde Guerre mondiale éclate. Il faut attendre la restauration des locaux en 1947 pour que l'établissement soit mis en service.

Sports[modifier | modifier le code]

Stade Guy-Boniface.
Hippodrome des Grands Pins.
Fronton destiné à la pratique de la pelote basque.

Mont-de-Marsan a reçu le label « commune sport pour tous » avec quatre étoiles (sur les cinq possibles). Ce label, délivré par un jury composé de personnalités qualifiées, valorise les communes ayant mis en place une politique sportive ouverte à l’ensemble de leurs habitants.

Il est en effet possible de pratiquer pas moins de 44 disciplines sportives, des plus populaires (football, rugby, basket-ball, tennis, volley-ball, natation, judo, karaté…) aux plus confidentielles (cascade (stunt), jeu de paume, aïkido, trampoline, tir à l'arc et bien d'autres).

La ville compte près de 9 000 licenciés sportifs (dont plus d'un huitième sont des seniors ou des handicapés), soit près de 30 % de la population totale. Plus de 10 % du budget municipal est consacré aux sports.

Par ailleurs, on dénombre 28 clubs et 36 sections sportives.

Principaux clubs et associations
Principaux équipements sportifs

Médias[modifier | modifier le code]

Radios[modifier | modifier le code]

  • Sud Radio (94.1 FM) : radio généraliste émettant dans le Midi de la France et à Paris. On la capte aussi sur 102.0 FM qui est la fréquence émise depuis le Pic du Midi ;
  • Chérie FM Côte Basque (100.3 FM) : programme local de Chérie FM réalisé depuis Bidart[63]. Il est aussi diffusé à Bayonne sur 100.1 FM et à Orthez sur 100.2 FM ;
  • France Bleu Gascogne, la radio locale publique de la Gascogne a son siège à Mont-de-Marsan. Elle émet sur 98.8 FM. Elle émet aussi à Mimizan sur 103.4 FM et depuis le sommet basque de La Rhune, à la frontière franco-espagnole, sur 100.5 FM ;
  • La radio associative Radio MDM[64] (pour Mont-de-Marsan) à dominante musicale émet sur la fréquence 101.1 FM dans un rayon de 30 kilomètres depuis ses studios, au 11 rue du Peyrouat[65]. Elle propose également des émissions aussi bien sur l'actualité que sur la vie des quartiers et des associations locales. Elle émet aussi à Saint-Sever et Hagetmau sur 93.8 FM.

Les autres radios émettant sur Mont-de-Marsan :

Presse[modifier | modifier le code]

  • Sud Ouest le quotidien régional, possède une rédaction à Mont-de-Marsan ;
  • ZE mag (presse gratuite), le magazine de tout ce qui se passe près de chez vous, et propose l'agenda des événements locaux. C'est un mensuel.

Télévision[modifier | modifier le code]

Seul l'émetteur du Pic du Midi couvre l'agglomération[66]. Il permet la réception de la chaîne régionale France 3 Pau-Sud Aquitaine (avec une édition locale du 19/20 à destination de la Gascogne) ainsi que France 3 Midi-Pyrénées. Un bureau local France 3 est présent à Mont-de-Marsan à l'Espace Le Midou, situé au 1 passerelle des Musées[67].

Économie[modifier | modifier le code]

Mont-de-Marsan est le principal bassin d'emploi du département des Landes. La population des communes environnantes est presque entièrement dépendante de la ville préfecture.

Globalement, trois secteurs dominent l'activité économique de Mont-de-Marsan :

  • Le secteur agroalimentaire : autour de la volaille (canard, poulet, foie gras) et du maïs principalement, de grandes entreprises sont basés ici (Delpeyrat, Maïsadour…) ;
  • La filière bois : plusieurs entreprises participent aux travaux du pôle de compétitivité Industries et Pin Maritime du Futur ;
  • Le Centre d'expériences aériennes militaires : la base aérienne de Mont-de-Marsan (BA 118) représente l'une des principales bases opérationnelles des forces aériennes françaises.

En tant que préfecture, Mont-de-Marsan est également le siège de nombreuses administrations comme la Chambre de commerce et d'industrie des Landes ou encore le conseil général du département. Ainsi, le travailleur montois est avant tout fonctionnaire (73,2 % de la population active[68]) que ce soit dans le milieu administratif (préfecture, mairie, agglomération) ou dans le milieu hospitalier qui emploie à lui seul 2 500 salariés.

La présence de la base aérienne 118 a une influence primordiale sur le développement économique et démographique de l'agglomération, bien qu'elle empêche l'expansion géographique au nord. Avec plus de 3 800 hommes et femmes engagés, la base est un bassin d'emploi majeur qui, selon certaines études, généreraient plus de 200 000  de retombées économiques par jour[69]. En outre, la BA 118 est considérée comme la première entreprise du département. Les PME dans le secteur du bâtiment sont pour leur part sources de valeur ajoutée. Cependant, durant les années 1990 à 2000, le tourisme[70] comme l'industrie sont restés quelque peu en retrait.

L'enseigne Codec, déjà implantée en centre ville à la place de l'actuelle Caisse d'Epargne, lance en 1971 son hypermarché. La grande consommation débute ainsi à Mont-de-Marsan. Le choix de l'emplacement le long de l'avenue du Maréchal Juin n'est pas anodin, de grands espaces permettent d'aménager un parking pour recevoir les consommateurs montois. Succéderont à Codec 2000 l'hypermarché Squale, puis Mammouth et enfin le Carrefour actuel. Pour son concurrent Leclerc, celui-ci se trouve à l'origine route de Grenade, à la place actuelle de "Grand Frais" et "Kyabi" avant de déménager sur la rocade où se trouve l'actuel Brico Leclerc et enfin de rejoindre le Grand Moun depuis 2014.

Aujourd'hui, la ville se redynamise petit à petit et profite de l'attractivité de la région pour gagner de nouveaux habitants. L'inauguration du centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan a entraîné la création de 1 000 emplois supplémentaires à partir de 2009 et la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan a vu grossir ses effectifs avec l'arrivée de près de 380 nouveaux hommes grâce au projet de réforme de l'armée voulu par le gouvernement Fillon.

En ce qui concerne le secteur privé, l'ouverture récente de l'autoroute Langon-Pau (A65) devrait permettre de stimuler de nouvelles activités. La municipalité s'engage notamment dans le développement des logiciels libres et souhaite voir émerger une zone d'activités technopolitaine à l'est de la ville regroupant des entreprises innovantes autour d'une pépinière, des établissements d'enseignement supérieur et des laboratoires de recherche. En parallèle, les diverses zones économiques de l'agglomération (Malage, Hapchot, Faisanderie…) se développent au gré des travaux et des acquisitions. La zone du Caloy, entre l'échangeur de l'A65 et la future gare LGV, constitue pour sa part un très fort enjeu pour les années à venir. Entreprises de logistique et industries sont prévues d'ici 2016 ainsi que de nombreux bureaux.

En outre, dans le cadre de la LGV Bordeaux - Espagne et grâce à sa nouvelle gare, Mont-de-Marsan sera en 2027 (date prévue de la mise en service), à environ 30 minutes de Bordeaux, de Pau et de Bayonne, à 1 heure de Toulouse et de Saint-Sébastien (Espagne) et à 2 h 30 de Paris.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Mont-de-Marsan compte 13 monuments historiques protégés (1 classement, 12 inscriptions)[71].

Le donjon Lacataye qui abrite le musée Despiau-Wlérick.
L'ancienne chapelle romane près du musée.
Chœur décoré de l'église de la Madeleine (1829).
Le théâtre municipal et sa coursive extérieure.
Maison de naissance du maréchal Bosquet.
Administration
Justice
Architecture médiévale
Lieux de culte
Places remarquables
Divers
  • Arènes du Plumaçon, inscrites au "Patrimoine du XXe siècle", construites en 1889 d'après les plans de l'architecte de la ville, Jules Dupouy, puis restaurées et agrandies en 1933 par l'architecte Franck Bonnefous. Actuellement, l'entrée est gardée par la statue monumentale du torero en bronze de Mauro Corda (1991) ;
  • Rotonde de la Vignotte, inscrite au MH, construite à partir de 1811 dans un style néoclassique d'après les plans dessinés par l'architecte français David François Panay. La villa Mirasol est érigée sur le même site, sur la rive droite de la Midouze, en 1912 pour le compte de l'industriel minotier Josephe Lapelle-Lateulère ;
  • Maison Dupeyré (XVIIIe siècle), inscrite au MH ;
  • Maison de Cloche, Hôtel Brettes, exemples d'hôtels particuliers de la noblesse du XVIIIe siècle ;
  • Ancienne maison Marrast ou maison Bié, exemples d'hôtels particuliers de la bourgeoisie marchande du XIXe siècle ;
  • Ancien site portuaire comprenant la minoterie (reconverti en office de tourisme communautaire), la cale de l'abreuvoir et ses vieux pavés, les quais, les différentes cales, les vieux entrepôts, moulins et lavoirs… ;
  • Presqu'île historique avec ses immeubles XIXe et XXe aux riches façades ainsi que les principaux bâtiments de la ville (théâtre municipal, hôtel de ville, poste centrale, bâtiment des Nouvelles Galeries…) ;
  • Sculptures exposées dans les rues et jardins publics, notamment dans la rue Gambetta, principale artère commerciale de l'hyper-centre, et sur le pont Gisèle-Halimi qui relie le théâtre à l'hôtel de ville, où cinq statuts de femmes ont été placées en hommage à cette militante féministe.

Parcs et espaces verts[modifier | modifier le code]

Les lavoirs[modifier | modifier le code]

Le lavoir du Bourg Neuf.
Le lavoir de la Cale de l'Abreuvoir au premier plan à droite.
Le lavoir de la Tannerie.

Construite le long de ses trois rivières, Mont-de-Marsan a conservé un riche patrimoine autour de l'eau. On compte sept lavoirs encore debout aujourd'hui dont six en ville, le septième étant situé à Saint-Médard. C'est sans oublier les lavoirs privés qui restent cachés dans les cours et les jardins.

  • Lavoir du Bourg Neuf, considéré comme le plus ancien, situé au square des Anciens-Combattants, en contrebas de la chaussée. Il a été construit au pied des remparts du XIIe siècle et du donjon Lacataye, au creux d'un ancien fossé défensif de la ville. Il est alimenté par une fontaine sur laquelle la date de 1734 a été gravée. En 1894, ce lavoir couvert et équipé de deux bassins (un destiné à l'éclaircissage, un au nettoyage) est reconstruit sur les plans d'Henri Dépruneaux, architecte de la ville, sous le maire Paul Dorian. En 1934, il fait l'objet de réparations : la toiture est remaniée, les peintures refaites, les boiseries changées, les marches réaménagées. Aujourd'hui, la toiture est couverte de tuiles et l'accès au lavoir est fermé par un portail ;
  • Lavoir de la Cale de l'Abreuvoir, le plus emblématique de la ville. Construit en 1870 sous l'impulsion du maire de l'époque, Antoine Lacaze après le comblement du lavoir de la Fontaine du Bourg (actuelle place de la Mairie), il se dresse en bordure de la rive gauche de la Midouze, au niveau de la confluence. Il a la forme d'une demie ellipse et présente, en façade, dix arcades supportées par des piliers en pierre. Il a été rénové au printemps 2009 après des travaux d'étanchéité, la remise en état des bassins, le recaptage des eaux et le sablage des parois. Par ailleurs, il est cité dans un livre consacré aux cents plus beaux lavoirs de France ;
  • Lavoir du Port ou du Quai, situé à l'angle du quai de la Midouze et de la cale des Chalands. Il est construit pour remplacer celui de la Fontaine de Laburthe (dit aussi de Rigole), supprimé en 1898 après un cas de fièvre typhoïde. Terminé en 1907, le lavoir du Port est le seul qui soit bordé d'immeubles de chaque côté. De 1978 à 1998, il est loué à l'association de pêche et de pisciculture qui avait organisé ici un bassin de grossissement des truitelles. Entièrement recouvert par la végétation, il a été totalement nettoyé au printemps 2010 pour le festival de sculpture. Depuis le mois de , il sert de cadre à un restaurant semi-gastronomique appelé "Le Lavoir" ;
  • Lavoir de Rigole ou de Tambareau, aujourd'hui investi par l'école de pêche montoise ;
  • Lavoir de la Tannerie (également appelé lavoir de la Fontaine de la Porte Campet), en contrebas de la place Raymond-Poincaré, au bord de la Douze. Le lavoir reste isolé du regard des passants. L'édifice a été construit en 1845 à Saint-Jean-d'Août, avec des pierres provenant de la carrière d'Uchacq-et-Parentis. Des travaux de rénovation et d'amélioration sont effectués en 1868. Enfin, en 1950, le lavoir est recouvert d'une dalle de béton qui lui donne l'aspect qu'il a toujours aujourd'hui. En , ce lavoir est le support d'une œuvre de la quatrième édition de Mont-de-Marsan sculptures ;
  • Lavoir de Nonères, situé avenue Victor-Duruy. Il est aujourd'hui inaccessible puisqu'il est occupé par le stockage du matériel du club de canoë-kayak du Stade Montois.

Le chemin de Saint-Jacques[modifier | modifier le code]

Enseigne de la société landaise des amis de Saint-Jacques.

Mont-de-Marsan est une étape sur la voie limousine du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, au départ de Vézelay.

Dans le passé, les pèlerins entraient dans la ville en franchissant l'ancien pont de la May de Diù, dont une pile est encore visible au niveau du parc Jean-Rameau. Ils avaient alors le choix entre se diriger vers la chapelle du prieuré bénédictin (dépendant de l'abbaye de Saint-Sever, sur l'emplacement actuel de l'église de la Madeleine) et trouver refuge dans les hôpitaux du couvent des Clarisses ou des Cordeliers (aujourd'hui disparus). Ils remontaient ensuite l'actuelle rue Gambetta vers la place Jean-Jaurès (Sablar), quittaient la ville par la porte de Saint-Sever (détruite en 1777) et rejoignaient l'abbaye en passant par Saint-Pierre-du-Mont et Benquet.

Mont-de-Marsan possède en centre ville un refuge associatif de 14 places, géré par la société Landaise des Amis de Saint-Jacques[75].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Musées et galeries[modifier | modifier le code]

Musée Dubalen.

Spectacles[modifier | modifier le code]

  • Théâtre de Gascogne, les scènes de Mont de Marsan : le Pôle (Saint Pierre du Mont), le Molière (place Charles-de-Gaulle à Mont-de-Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont-de-Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse… ;
  • CaféMusic, espace jeune consacré aux musiques actuelles (expositions, concerts, école de rock, studios de répétition…) ;
  • Espace François-Mitterrand (spectacles, concerts, compétitions sportives) ;
  • Cinéma Le Royal (cinéma Art et Essai) : premier cinéma de la ville, il est fondé en août 1920 au n°11 rue Maréchal-Bosquet et ferme définitivement en mai 2021, après plus de cent ans d'exploitation
  • Cinéma le Grand club (multiplex de 8 salles), festival Cin'Air J.

Autres équipements[modifier | modifier le code]

  • Médiathèque du Marsan Philippe-Labeyrie ;
  • Archives départementales des Landes (bibliothèque, expositions temporaires et cycle de conférences) ;
  • Conservatoire des Landes ;
  • Le cercle des citoyens est le seul cercle de Gascogne implanté en milieu urbain. Créé en 2000, il est à la fois un lieu de débat public et d'expression artistique (concerts, pièces de théâtre, expositions…)[76].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Fêtes de la Madeleine.

La Madeleine[modifier | modifier le code]

Les fêtes de la Madeleine constituent le plus gros événement organisé par la ville et celui auquel les Montois sont sans doute le plus attachés, selon une tradition qui remonterait au XVIIe siècle. Dans le style des ferias organisées dans le Sud de la France et en Espagne pendant l'été, la Madeleine est avec les fêtes de Dax et celles de Bayonne, la plus importante du Sud-Ouest. Chaque année, la troisième semaine de juillet, près de 600 000 personnes assistent aux animations de rues et aux spectacles taurins dans les arènes du Plumaçon. Par ailleurs, la ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.

Arte Flamenco[modifier | modifier le code]

Le conseil général des Landes organise chaque année depuis 1989 à Mont-de-Marsan un des plus grands festivals consacrés au flamenco en France : Arte Flamenco. Lors de la première semaine de juillet et pendant cinq jours, les théâtres, les cafés et les rues de la ville s'animent au rythme des spectacles de danse et de chant proposés par des artistes majeurs de la discipline. Des animations pour enfants, des projections et des expositions complètent la programmation de ce festival devenu une référence.

Mont-de-Marsan Sculptures[modifier | modifier le code]

Tous les trois ans, généralement au printemps, des artistes contemporains, des compagnies et autres collectifs artistiques investissent les sites patrimoniaux et les espaces naturels de la ville, faisant de tout le centre historique une galerie d'exposition à ciel ouvert. L'organisation de ce festival conforte la place de Mont-de-Marsan comme une des capitales de la sculpture contemporaine en France.

Festival Punk[modifier | modifier le code]

C’est à Mont-de-Marsan, dans les arènes de la ville, qu’eut lieu le premier festival épinglé « punk » de l’histoire. Celui-ci fut organisé par Marc Zermati, directeur de la marque Skydog Records, contre l'avis du préfet et du maire de l'époque, Charles Lamarque-Cando, qui redoute les débordements.

Le , de midi à trois heures du matin, sont à l'affiche Eddie and the Hot Rods (Angleterre), Ducks de Luxe, Brinsley Schwarz, Kursaat Flyers, Dr. Feelgood, Pink Fairies, Tyla Gang, Roogalator (Angleterre), The Gorillas (Écosse), Railroad (Suisse), The Damned, Passion Force, Little Bob Story (Le Havre), Bijou, Il Biarritz et Kalfon Roc Chaud. Cette première mouture du festival rassemblera près de 600 à 700 personnes[77].

Pour sa deuxième édition, le festival prend de l'ampleur et dure deux jours. Les 5 et , les arènes accueillent notamment les groupes Little Bob Story, The Damned, Bijou, The Clash[78] (un 33 tours pirate a d'ailleurs été enregistré pour l'occasion), The Police, Rings, Maniacs, Lou's, Shakin'Street, Marie et les Garçons, Tyla Gang, Boys, Hot Rods, Dr. Feelgood et Asphalt Jungle (emmené par Patrick Eudeline). On pourra également noter le passage de Lou Reed, le lendemain du festival punk. Finalement, le festival de 1977 compta pas moins de 4 000 spectateurs et il fit l'objet d'un film documentaire par Jean-François Roux nommé Hot Cuts From Mont-de-Marsan[79],[80].

Il faudra que les organisateurs attendent l'arrivée du nouveau maire, Philippe Labeyrie, en 1983 pour faire renaître le festival en 1984, 1985 et 1986. Il sera alors plus rock, le punk n'étant plus tellement à la mode. Toutefois, après cinq éditions, le festival tire sa révérence sans le soutien financier de la ville.

Autres événements[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • Théâtre de Gascogne [archive], les scènes de Mont de Marsan : le Pôle (Saint Pierre du Mont), le Molière (place Charles-de-Gaulle à Mont-de-Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont-de-Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse… ;
  • La compagnie Le Théâtre de Feu, créée par Jean-Manuel Florensa en 1971, a représenté pendant longtemps le théâtre montois. Elle résidait au Théâtre du Péglé, que la compagnie a créé. Durant toutes ses années, le Théâtre de Feu a tourné ses spectacles dans le monde entier. La compagnie a déposé le bilan en 2008 sous la présidence de Catherine Betous ;
  • En 2008, les anciens artistes du Théâtre de Feu ont créé une nouvelle compagnie professionnelle de théâtre : le Théâtre des Lumières. En résidence à l'année au Théâtre du Péglé, cette compagnie y dispense ses ateliers de pratique théâtrale pour tous les âges. Elle y créé également ses pièces.

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Cimetière militaire allemand de Mont-de-Marsan

Ville partenaire de la Défense

Mont-de-Marsan au cinéma[modifier | modifier le code]

  • J'embrasse pas, film réalisé par André Téchiné en 1991, a été partiellement tourné à Mont-de-Marsan[83] ;
  • Un château en Espagne, court métrage réalisé par Delphine Gleize en été 1998 a été tourné à Mont-de-Marsan, notamment devant la gare ;
  • Sur le départ, moyen métrage (53 min) réalisé par Michaël Dacheux, a été tourné en 2010 dans les lieux emblématiques de Mont-de-Marsan et ses environs. Le film a été primé à Paris (prix du Jury, 17e Festival de Films gays) et par la région Limousin (prix du scénario de moyen métrage).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Naissances[modifier | modifier le code]

Maréchal Bosquet.
Robert Wlérick
Alain Juppé.
Hélène Darroze.

Par année de naissance :

  • Dominique de Gourgues (vers 1530-1583), navigateur, qui, bien que catholique, fit une expédition en Floride, pour venger ses compatriotes protestants assassinés par les Espagnols (1587)
  • Jacques Lefranc (1750-1809), général des armées de la République et de l'Empire, mort en détention à Malaga.
  • Jean-Baptiste Lefranc (1758-1839), avocat et homme politique, député des Landes.
  • Jean Falba (1766-1848), maréchal-de-camp de l'Artillerie de marine, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Autres[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Mont-de-Marsan Blason
D'azur à deux clefs d'argent posées en pal les pannetons en chef[86]
Devise
In compitis fluminum ("À la croisée des rivières" = deux cours d'eau : la Douze et le Midou, se rejoignent à Mont-de-Marsan pour former la Midouze.)
Détails
Les armoiries de la ville de Mont-de-Marsan sont enregistrées dans l'Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit du 20 novembre 1696. Le brevet en est délivré par ordonnance de Charles René d'Hozier, garde de l'Armorial général, le 21 février 1698. La plus ancienne représentation connue est antérieure, et figure sur un sceau apposé au bas d'un acte daté du 4 janvier 1312 entre les consuls de la ville et la vicomtesse de Marsan. Il existe deux versions sur la symbolique du blason. Selon les uns, les deux clefs sont celles de Saint-Pierre, en référence au saint patron de la paroisse Saint-Pierre[87] sur laquelle la ville est établie, et en référence à Pierre de Marsan, son fondateur. Selon les autres, le blason évoque la situation de Mont-de-Marsan à la confluence de la Douze et du Midou. Les deux rivières seraient dans ce cas considérées comme les deux clefs ayant ouvert à la ville la voie de la prospérité[34].

Officiel
Alias
Alias du blason de Mont-de-Marsan
Alias du blason de Mont-de-Marsan
Grandes armes

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Hubert Delpont Mont-de-Marsan, la fortune d'un chef-lieu (1790-1914), Dax, 2017, 294 p.

Hubert Delpont Alain Lafourcade Mont-de-Marsan, horizontale et aérienne (1914-2012), Dax, 2019, 294 p.

  • [Capdeville et al. 1990] Jean-Pierre Capdeville, Patrick Andreieff (microfaune), Alain Cluzaud (macrofaune), Jean-François Lesport (macrofaune), Geneviève Farjanel (microflore) et Danièle Fauconnier (microflore), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e « Mont-de-Marsan » no 951, Orléans, BRGM, , 41 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. L'actuel pont des Droits-de-l'Homme, édifié en 1869, dont le tympan amont est orné des armoiries de la ville
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Voir le « plan général de la ville de Mont-de-Marsan », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Station Météo-France commune de Bégaar) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France commune de Mont-de-Marsan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. Inventaire Znieff « Vallée du Midou et forêt départementale d'Ognoas ».
  10. « Inventaire Znieff « Vallées de la Douze et de ses affluents » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  11. Site FR7200722.
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  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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  35. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des Landes, Sud Ouest, 349 p. (ISBN 978-2-87901-958-1), p. 232.
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  41. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie gasconne, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-093-9)..
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  43. Anne Berdoy et Jeanne-Marie Fritz, Mont-de-Marsan, Atlas historique des villes de France : XIIe siècle, les prémices de la ville, Ausonius éditions, , 276 p. (ISBN 9782356132222), p114
  44. Voir la fondation de Mont-de-Marsan.
  45. Voir les bastides médiévales dans les Landes.
  46. a b c d et e Mémoire en images, Mont-de-Marsan, Serge Pacaud, éditions Alan Sutton, 1998, p. 7.
  47. Voir le couvent des Clarisses de Mont-de-Marsan.
  48. Situé primitivement sur l'actuelle place de la Douze, face au square des Anciens Combattants.
  49. L'actuel square des Anciens Combattants.
  50. Voir : Guerres de Religion dans les Landes.
  51. Voir les territoires et pays des Landes.
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mont-de-Marsan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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  55. Alain Lafourcade, Mont-de-Marsan de A à Z, Éditions Alan Sutton, , 144 p. (ISBN 978-2-8138-0205-7).
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  75. www.compostelle-landes.org.
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  77. One Chord Wonders : Samedi 21 août 1976 - Premier festival punk de Mont-de-Marsan.
  78. http://www.imagup.info/images/05/1191117582_clashmdm.jpg.
  79. One Chord Wonders : Vendredi 5/samedi 6 juillet 1977 - Deuxième festival punk de Mont-de-Marsan.
  80. Dans Rock en Stock - Festival PUNK Mont-de-Marsan 1977.
  81. www.aerosteles 1.net
  82. www.aerosteles 2.net
  83. Voir la liste de films tournés dans les Landes.
  84. a et b Cimetières de France et d'ailleurs
  85. Lévi-Strauss Claude, Tristes Tropiques, Plon coll. « Terre humaine poche », 1955, p. 54.
  86. selon les termes de Charles René d'Hozier.
  87. l'actuelle commune de Saint-Pierre-du-Mont.