Musée Charles-Portal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Musée Charles Portal)
Musée Charles Portal
Entrée du musée
Informations générales
Type
Musée associatif
Ouverture
2008
Surface
230 m2
Visiteurs par an
1 231 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Pays
Division administrative
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte du Tarn
voir sur la carte du Tarn
Localisation sur la carte d’Occitanie
voir sur la carte d’Occitanie
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Le musée Charles Portal, classé musée de France, est le musée d'Art, d’Histoire et de Patrimoine du pays cordais.

Historique[modifier | modifier le code]

Photo noir et blanc d'un homme âgé, au crane partiellement dégarni et aux cheveux et barbe blanc.
Charles Portal, initiateur du projet de musée.

L'association des amis du Vieux Cordes a été créée par Charles Portal, archiviste passionné d'histoire et enfant du pays (mère et grand-mère paternelle cordaises). Il avait fondé l'association pour que les portes médiévales de la ville soient conservées. Les Amis du vieux Cordes ont ainsi acheté les 4 portes de la ville haute de Cordes.

En 1934, la mairie accepte de mettre à disposition de l'association une salle pour conserver et présenter des objets anciens caractéristiques de la ville, de son architecture, de la vie des habitants. Avec l'apport d'objets donnés par les Cordais le musée doit déménager au Portail Peint. Puis avec les objets provenant de fouilles (Abbé Bessou, Meunier, notamment), dans les années 60 à 80, des nouvelles salles sont ouvertes mais le musée se retrouve une nouvelle fois à l'étroit.

En 2008, on déménage à la Porte des Ormeaux où le musée se trouve actuellement[1].

Un projet de restauration des bâtiments pour les rendre mieux adaptés à leur rôle, embellir leur aspect extérieur et consolider des éléments fragiles. Le nom de ce projet est « centre d'interprétation du patrimoine »[2].

Emplacement actuel[modifier | modifier le code]

Porte des Ormeaux.

Le musée occupe un site classé, la porte des Ormeaux, porte fortifiée de la première enceinte de la ville, site classé aux monuments historiques et la maison Fabre mitoyenne appuyée à la courtine, rare vestige d'un rempart médieval à 3 fausses tours dans le midi de la France. Ces lieux chargés d'histoire sont en soi déjà un sujet suffisant pour servir de support à un musée, mais une collection d'objets anciens est aussi visible.

La porte des Ormeaux appartient aujourd'hui à l'enceinte intérieure construite lors de la décision de créer une bastide à Cordes-sur-Ciel. La cité est, dit-on, bâtie en 7 ans entre 1222, date de fondation de la ville par le comte de Toulouse Raymond VII, et 1229, date du traité de Meaux-Paris. Dans les termes du texte, Cordes est signalée comme une des villes fortes de l'Albigeois[3]. Il est possible que le roi de France nouveau "propriétaire" de la cité ait voulu marquer sa puissance en construisant la Porte des Ormeaux et la courtine festonnée adjacente qui sont plutôt de style des constructions royales ou même Plantagenets. La maison Fabre fait partie des maisons à arcades en ogive de la fin XIIIe siècle début XIVe siècle qui ont valu à Cordes son surnom de la « cité aux cent ogives » pour sa grande proportion d'édifices civils gothiques[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Histoire du musée Charles Portal », sur museecharlesportal.fr, Site officiel du musée Charles Portal (consulté le )
  2. « La Maison des Ormeaux, le plus important projet de restauration de l'association. », Site officiel du musée Charles Portal (consulté le )
  3. « Porte des Ormeaux », notice no PA00095543, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 19 janvier 2015)
  4. « Cordes-sur-ciel, une cité à l’assaut des nuages », Site « maisons-hotes-charme.com » des Maisons d'Hôtes de Charme du Sud Ouest (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]