Noyers-sur-Cher

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Noyers-sur-Cher
Noyers-sur-Cher
La chapelle Saint-Lazare.
Blason de Noyers-sur-Cher
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes Val-de-Cher-Controis
Maire
Mandat
Philippe Sartori
2020-2026
Code postal 41140
Code commune 41164
Démographie
Gentilé Nucériens [1]
Population
municipale
2 677 hab. (2021 en diminution de 3,43 % par rapport à 2015)
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 16′ 39″ nord, 1° 24′ 02″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 121 m
Superficie 22,74 km2
Unité urbaine Saint-Aignan
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Aignan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Noyers-sur-Cher
Liens
Site web http://www.noyers-sur-cher.fr/

Noyers-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Plateaux bocagers de la Touraine méridionale », regroupant des milieux très hétérogènes, plateau dénudé de Pontlevoy, vallée du Cher bordée de coteaux de vignes et aspects de gatine au-delà.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un espace protégé, un site natura 2000, deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et un espace naturel sensible, En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. A noter la présence de nombreuses exploitations viticole, et la présence de l'appellation Touraine et Touraine Chenonceau. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 13 en 1988, à 36 en 2000, puis à 19 en 2010.

Comme son nom l'indique, l'étymologie est « noyer » et les habitants s'appellent les Nucériens (du latin nux, noix).

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : la pierre Fritte, classée en 1889, la chapelle Saint-Lazare de Noyers-sur-Cher, classée en 1862, et l'église Saint-Sylvain de Noyers-sur-Cher, classée en 1913.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune de Noyers-sur-Cher se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Plateaux bocagers de la Touraine méridionale[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 35 km de Blois[4], préfecture du département, à 27,8 km de Romorantin-Lanthenay[5], sous-préfecture, et à 2,4 km de Saint-Aignan, chef-lieu du canton de Saint-Aignan dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Aignan[7].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes les plus proches sont[8] : Saint-Aignan (2,4 km), Seigy (2,6 km), Saint-Romain-sur-Cher (4,7 km), Couffy (4,7 km), Châteauvieux (5,2 km), Mareuil-sur-Cher (5,5 km), Méhers (7,1 km), Châtillon-sur-Cher (7,2 km) et Lye (7,9 km) (Indre).

Le village possède un patrimoine historique typique avec la chapelle Saint-Lazare, ancienne léproserie datant du XIIe siècle, et l'église Saint-Sylvain au cœur du village. Répartie entre forêt et prairie, le moulin à vent, la pierre fite (dolmen), l'ancienne briqueterie, le canal avec ses écluses et ses ponts levis, les loges de vigne retiendront la curiosité du visiteur. De la forêt de Gros-Bois et des coteaux viticoles, le territoire de la commune descend en pentes douces et s'étire le long des boucles du Cher.

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de deux unités de paysage : les « coteaux du Cher » et « le Cher de Saint-Aignan », dans « la vallée du Cher »[11].

Les coteaux du Cher, plus vastes que la simple marge de la vallée, s'étendent sur une épaisseur de 4 à 8 kilomètres en moyenne pour une longueur totale de 25 kilomètres environ. Ils s'organisent en une succession de collines et de vallées qui prennent leurs sources sur la crête dessinée par la confluence de l'Indre et du Cher[12].

Large de deux à trois kilomètres, la vallée du Cher autour de Saint-Aignan est irrégulièrement bordée de coteaux festonnés, formant des ondulations plus ou moins amples à la manière d'un drapé[13].

L'altitude du territoire communal varie de 63 mètres à 121 mètres[14],[15].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Noyers-sur-Cher.

La commune est drainée par le canal de Berry (4,839 km), le Cher (3,67 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14,62 km de longueur totale[16].

Le canal de Berry (d'abord « canal du Cher », puis « canal du duc de Berry » avant de prendre en 1830 son nom actuel) avait une longueur de 320 km. Réalisé entre 1808 et 1840, il a été utilisé jusqu'en 1945 puis a été déclassé et aliéné en 1955.

Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[17].

Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[18].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée de la Loire » et « Centre et contreforts nord du Massif Central »[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Lye à 8 km à vol d'oiseau[21], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25].Un espace protégé est présent sur la commune : « Noyers-sur-Cher », un terrain acquis par le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire. Il présente une superficie de 19,5 ha[26].

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[27]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[28] : les « Vallée du Cher et coteaux, forêt de Grosbois », d'une superficie de 1 700 ha[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Noyers-sur-Cher comprend deux ZNIEFF[30] :

  • les « Prairies de la Boucle de Couffy (Prairies du Fouzon partie ouest) » (223,66 ha)[31] ;
  • les « Prairies du Fouzon » (2 031,36 ha)[32].

Espaces naturels sensibles[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de sa politique environnementale, le Conseil départemental labellise certains sites au patrimoine naturel remarquable, les « espaces naturels sensibles », dans le but de les préserver, les faire connaître et les valoriser. Vingt-six sites sont ainsi identifiés dans le département dont un situé sur le territoire communal : les « Prairies alluviales du Cher et du Fouzon  »[33].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Noyers-sur-Cher est une commune urbaine[Note 4]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Saint-Aignan, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[34] et 7 774 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[35],[36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37],[38].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[16].

Planification[modifier | modifier le code]

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[39]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis a été prescrit le [40].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Noyers-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (7,6 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,7 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Noyers-sur-Cher en 2016.
Noyers-sur-Cher[41] Loir-et-Cher[42] France entière[43]
Résidences principales (en %) 81,0 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,6 18 9,6
Logements vacants (en %) 11,4 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Noyers-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible)8 avril 20208 avril 2020 Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[44],[45].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Noyers-sur-Cher.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[44]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[46]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[47]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[48].

Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[49]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[50].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[51].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La nom de la localité dérive directement du latin noius (« noue »), c'est-à-dire un paysage boisé de pâturages marécageux. Son nom est en effet attesté sous la forme Noius au VIe siècle, puis Noierlis en 1240[réf. souhaitée].

Le village est connu sous le nom de Noyers à partir du XVIe siècle, attesté tel quel en [52]. Il peut s'agir là d'une déformation du toponyme pour le rapprocher du nom de l'arbre et, par métonymie, son bois, le noyer (au pluriel nucarios en latin)[Note 5].

Noyers-sur-Cher devint le nom officiel de la commune peu après la fin de la Première Guerre mondiale, par un décret du [53], permettant ainsi une différenciation avec ses 13 communes homonymes[Note 6].

Histoire[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[54], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Noyers-sur-Cher devient formellement « commune de Noyers-sur-Cher »[54],[55].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Aignan et au district de Saint Aignan[55]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[56],[57]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[56]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[58]. Noyers-sur-Cher est alors rattachée au canton de Saint-Aignan et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[59],[55],[60]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Noyers-sur-Cher est membre de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [61].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Saint-Aignan depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[62] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[63].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Noyers-sur-Cher, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[64]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 23. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[65].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1959 mars 1971 André Gatignon    
mars 1971 mars 1989 Henri Cachein DVD Fonctionnaire
Conseiller général (1971-1988)
mars 1989 juin 1995 Pierre Cantone   Chef d'entreprise
juin 1995 mars 2001 Claude Lanery   Instituteur
mars 2001 mars 2008 Aline Gigaud PS Institutrice
mars 2008 En cours Philippe Sartori[66],[67]   Profession libérale

Noyers-sur-Cher fait partie de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis depuis 2014. Auparavant, elle était une des communes membres de la communauté de communes Val de Cher - Saint-Aignan.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[68].

Alimentation en eau potable[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[69]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Thesee qui assure le service en régie[70].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2019, la commune de Noyers-sur-Cher gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[71]. Deux stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[72] :

  • « Les Gargouilles », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement, dont la capacité est de 5 420 EH, mis en service le [73] ;
  • « Les Roches », un équipement utilisant la technique par décantation et lagunage naturel, dont la capacité est de 2 900 EH, mis en service le [74].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[75]. La communauté de communes Val-de-Cher-Controis assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[76].

Sécurité, justice et secours[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Aignan qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[77].

En matière de justice, Noyers-sur-Cher relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[78], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[79].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[80]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[81].

En 2021, la commune comptait 2 677 habitants[Note 7], en diminution de 3,43 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6367447629081 1041 1391 2201 3721 522
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5671 6791 7771 8301 8491 9211 9001 8321 822
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9461 9501 8511 7731 8111 7941 9161 8761 850
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 9692 0892 2612 6002 6032 6022 8182 8392 786
2017 2021 - - - - - - -
2 7282 677-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[82] puis Insee à partir de 2006[83].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 313 hommes pour 1 412 femmes, soit un taux de 51,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[84]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
1,8 
11,8 
75-89 ans
14,5 
21,9 
60-74 ans
24,2 
20,6 
45-59 ans
18,0 
13,8 
30-44 ans
14,2 
13,8 
15-29 ans
12,8 
16,9 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[85]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Noyers-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[86] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[87]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 264 100,0 (100) 176 70 10 8 0
Agriculture, sylviculture et pêche 19 7,2 (11,8) 7 12 0 0 0
Industrie 30 11,4 (6,5) 22 6 0 2 0
Construction 35 13,3 (10,3) 19 10 5 1 0
Commerce, transports, services divers 162 61,4 (57,9) 116 39 3 4 0
dont commerce et réparation automobile 65 24,6 (17,5) 40 21 2 2 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 18 6,8 (13,5) 12 3 2 1 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (162 entreprises sur 264). Sur les 264 entreprises implantées à Noyers-sur-Cher en 2016, 176 ne font appel à aucun salarié, 70 comptent 1 à 9 salariés, 10 emploient entre 10 et 19 personnes et 8 emploient entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[88].

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[89]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[90]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 83 en 1988 à 36 en 2000 puis à 19 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 10 ha en 1988 à 24 ha en 2010[89]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Noyers-sur-Cher, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Noyers-sur-Cher (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[89]
Nombre d'exploitations (u) 83 36 19
Travail (UTA) 175 59 53
Surface agricole utilisée (ha) 837 707 452
Cultures[91]
Terres labourables (ha) 522 418 157
Céréales (ha) 309 214 74
dont blé tendre (ha) 53 98 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 94 42 s
Tournesol (ha) 57 s s
Colza et navette (ha) s s s
Élevage[89]
Cheptel (UGBTA[Note 8]) 37 31 0

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

La commune de Noyers-sur-Cher est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 9] de cinq produits[92] : deux fromages (le Sainte-maure-de-touraine[93] et le Selles-sur-cher[94]) et trois vins (le crémant-de-loire[95], le rosé-de-loire[96] et le Touraine[97]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[98], le vin Val-de-loire[99], les volailles de l’Orléanais[100] et les volailles du Berry[101],[92].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Noyers-sur-Cher se blasonnent ainsi :

De gueules au poisson d'argent en barre et à la grappe de raisin feuillée d'une pièce d'or brochant en bande, flanqués de deux champignons aussi d'argent.

Création Ateliers Français d'Edition et de Publicité (1988).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le général François Auguste Logerot est né à Noyers le , il a été le ministre de la Guerre du gouvernement Tirard (-) pendant la crise boulangiste.
  • Pierre Tassin, né le à Noyers-sur-Cher, homme politique français du Second Empire et de la IIIe République.
  • Saint Sylvain de Noyers, censé protéger et guérir, a été l'objet d'un « voyage » (pèlerinage) fréquenté jusqu'au XIXe siècle.
  • Curiosité : dans l'album Hortensia du Samba (les Disques Bien), la chanson "Mon bel amant du Berry" mentionne l'église de Noyers-sur-Cher :

"Et sans espoir de réconfort

Confiera à sa vieille mère

Qu' une femme l'attend dans un port

Et qu'elle adresse ses prières

Au Dieu Français à Oxala

A tous les saints aux dieux de pierre

De l'église de Noyers-sur-Cher

Pour qu'il retourne sur ses pas"[103]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  5. Plusieurs autres communes de la région ont des noms basés sur des essences d'arbres, comme Fresnes, Pruniers-en-Sologne ou Vernou-en-Sologne, par exemple.
  6. Voir Noyers Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  9. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
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  5. « Orthodromie entre "Noyers-sur-Cher" et "Romorantin-Lanthenay" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Noyers-sur-Cher" et "Saint-Aignan (Loir-et-Cher) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
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  13. « Unité de paysage : Le Cher de Saint-Aignan - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  14. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
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  102. « Menhir dit La Pierre-Frite de Grandmont », notice no PA00098538, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  103. Chanson "Mon Bel amant du Berry" : https://myspace.com/hortensiadusamba/music/song/mon-bel-amant-du-berry-74994041-82731219

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Daniel Schweitz, Le voyage à saint Silvain de Noyers, vu par le Tourangeau Victor Le Febvre (1877). Pèlerinages et médecine populaire entre Touraine, Sologne et Berry, Mémoires de la Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, 60, 2005, p. 187-218.