Oloron-Sainte-Marie

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Oloron-Sainte-Marie
Oloron-Sainte-Marie
Maisons le long du gave d'Ossau.
Blason de Oloron-Sainte-Marie
Blason
Oloron-Sainte-Marie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
(sous-préfecture)
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
(siège)
Maire
Mandat
Bernard Uthurry (PS)
2020-2026
Code postal 64400
Code commune 64422
Démographie
Gentilé Oloronais
Population
municipale
10 616 hab. (2021 en diminution de 1,87 % par rapport à 2015)
Densité 155 hab./km2
Population
agglomération
16 743 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 41″ nord, 0° 36′ 20″ ouest
Altitude Min. 194 m
Max. 1 280 m
Superficie 68,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Oloron-Sainte-Marie
(ville-centre)
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons d'Oloron-Sainte-Marie-1 et Oloron-Sainte-Marie-2
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web oloron-ste-marie.fr

Oloron-Sainte-Marie (en béarnais Auloron e Senta-Maria ou Aulouroû) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Oloronais[1].

C'est le chef-lieu de l'arrondissement d'Oloron, couvrant le territoire montagnard du département formé par les vallées du Béarn et de la Soule.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune d'Oloron-Sainte-Marie se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 34 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Goès (1,3 km), Estos (1,7 km), Bidos (1,8 km), Précilhon (2,1 km), Ledeuix (2,7 km), Agnos (3,6 km), Gurmençon (4,3 km), Moumour (4,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Oloron-Sainte-Marie fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].

Oloron-Sainte-Marie est limitrophe de 21 communes dont l'une par un quadripoint. Ledeuix est limitrophe en deux endroits autour de la commune d'Estos.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les terres de la commune sont arrosées[7] par le gave d'Oloron (affluent du gave de Pau) formé dans la ville par la confluence du gave d'Aspe et du gave d'Ossau et par certains de ces affluents : le Vert (et ses tributaires, les ruisseaux le Littos, Coste-Darré et Bélandre), les ruisseaux l'Auronce, l'Escou, la Mielle, le Laberou, de Lamiellotte, l'Arrigastou, l'Ascle, de Rachette et du Termy.
Des affluents du gave d'Aspe, les ruisseaux l'Ourtau (et son tributaire, le ruisseau de Laguns), Branas traversent également la commune.
Le ruisseau la Lèze, tributaire du Luzoué[8] et son affluent, le ruisseau l'Artigaus sont en outre présents sur le territoire de la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

  • Moyenne annuelle de température : 13 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 195 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1964 à 2012 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[14]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records OLORON-STE-MARI (64) - alt : 235 m 43° 10′ 12″ N, 0° 35′ 24″ O
Records établis sur la période du 01-02-1964 au 31-10-2012
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 2,2 4,4 6,1 9,9 13,1 15,2 15,1 12,3 9,3 5 2,7 8,1
Température moyenne (°C) 6,9 7,6 10 11,7 15,4 18,5 20,6 20,7 18,2 14,8 10,1 7,6 13,5
Température maximale moyenne (°C) 11,9 13 15,7 17,3 20,9 24 26,1 26,3 24,1 20,4 15,2 12,5 19
Record de froid (°C)
date du record
−16
09.01.1985
−11,3
12.02.12
−9,2
06.03.1971
−2,5
04.04.1996
0,8
07.05.10
2,6
01.06.06
7,3
21.07.01
4,9
30.08.1986
2,3
25.09.02
−2,5
29.10.12
−9,3
23.11.1988
−10,1
25.12.01
−16
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
26
28.01.1966
27,8
26.02.1994
29,6
30.03.1965
32,2
30.04.05
35,8
30.05.1996
38,4
30.06.1968
39,5
08.07.1982
40,6
04.08.03
38
07.09.1970
34,5
02.10.1985
27
27.11.1970
27
02.12.1985
40,6
2003
Précipitations (mm) 122,6 103,3 106,7 138 123,7 101,6 82,3 93,1 96,6 117,7 137,4 118,2 1 341,2
Source : « Fiche 64422004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[16],[Carte 1] :

  • « le gave d'Ossau », d'une superficie de 2 300 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[17] ;
  • le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 6] encore vivace[18] ;
  • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[19] ;
  • « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[21],[Carte 2] :

  • le « bois du Bager » (2 758,51 ha), couvrant 5 communes du département[22] ;
  • les « Crêtes et pentes du pic Mail Arrouy » (1 035,79 ha), couvrant 5 communes du département[23],
  • le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[24] ;

et six ZNIEFF de type 2[Note 8],[21],[Carte 3] :

  • le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du département[25] ;
  • les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du département[26] ;
  • les « massifs forestiers et landes de Bugangue et de Labaig » (1 406,14 ha), couvrant 5 communes du département[27];
  • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[28];
  • la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[29];
  • la « vallée de Barétous (bassin versant du Vert) » (15 909,85 ha), couvrant 8 communes du département[30];

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Oloron-Sainte-Marie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[31],[32],[33]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Oloron-Sainte-Marie, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[34] et 16 948 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[35],[36].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est la commune-centre[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[37],[38].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), prairies (12,9 %), terres arables (9,2 %), zones urbanisées (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Les transports urbains d'Oloron-Sainte-Marie se nomme la navette. La page Wikipédia Transports en commun d'Oloron-Sainte-Marie permet d'avoir les informations détaillées sur ce service de bus municipal.

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

La route nationale N134 parcourt la ville du sud au nord. Au sud, elle permet de rejoindre l'Espagne. Au nord-est, la route permet de rejoindre Pau. La route départementale D936 se dirige vers le nord-ouest[6].

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

Oloron-Sainte-Marie est desservie par une gare. Une unique ligne TER dessert cette gare. Voici les arrêts de cette ligne : Bedous - Sarrance - Lurbe-Saint-Christau - Bidos - Oloron-Sainte-Marie - Ogeu-les-Bains - Buzy-en-Béarn - Gan - Croix-du-Prince - Pau. Les trains en direction de Pau ont une fréquence de 8 fois par jour et les trains en direction de Bedous ont une fréquence de 7 fois par jour[40]. Le site de la gare est le suivant [1].

Transports interurbains[modifier | modifier le code]

Le réseau de transports interurbains en Pyrénées-Atlantiques est constitué de 13 lignes quotidiennes d’autocars gérées par la Région Nouvelle-Aquitaine et de 8 lignes d’autocars gérées par le Syndicat des Mobilités Pays Basque-Adour. Depuis Oloron-Sainte-Marie, la ligne 808 dessert les communes dans le nord-ouest jusqu'à Mauléon et la ligne 807 dessert les communes du sud jusqu'à La-Pierre-Saint-Martin[41].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Oloron-Sainte-Marie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, le gave d'Aspe, l'Ourtau, le Escou, la Mielle, le Vert, le Littos et l'Auronce. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1989, 1992, 1999, 2006, 2008, 2009, 2018 et 2021[44],[42].

Oloron-Sainte-Marie est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[45]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[46],[47].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[48]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[49].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Oloron-Sainte-Marie.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 66,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[51].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme dont est issu Oloron apparaît pour la première fois sous la forme Iluro (sur une borne milliaire[52]). Iluro viendrait de l'aquitain ili (ville) et ur (eau) et est donc la « ville des eaux » car Oloron se trouve à la confluence de deux gaves[53]. Pour d'autres, son origine viendrait du basque ili berri (ville neuve)[54].

Puis il apparaît sous les formes civitas Lurunensium : Elarona et civitas Elloronensium : Elinia (notice des provinces[52]), Oloro civitas (506[52], concile d'Agde), Loron (1009[52], cartulaire de Saint-Sever), Elloreus (1073[52], inscription de Moissac), Holorna (vers 1080[52], cartulaire de Morlaàs), Eleron (XIe siècle[52], cartulaire de Bigorre[55]), Auloron et Auloroo (XIe – XIVe siècle[56], Anciens Fors), Oleron (1208[52], titres de Barcelone[57]), Olero (1212[52], synode de Lavaur), Pagus Oloronensis (1235[52], réformation de Béarn[58]), Sent-Grotz d'Oloron (1271[52], notaires d'Oloron[59]), Oleiron (1286[52], registres de Bordeaux[60]), Olaro (XIIIe siècle[52], chronique des Albigeois), Diœcesis Oleronensis (1289[61]), Oloronium (1290[52], titres de Béarn[62]), Oloroo (1343[52], notaires de Pardies[63]), Oron (XIVe[52], Jean Froissart, livre III), le Loron (1442[52], contrats de Carresse[64]) et Oleron (1801[65], Bulletin des lois).

Son nom béarnais est Auloron-Senta-Maria[66] ou Aulouroû-Sénte-Marie[67] [aw.lu.ˈru.e.ˌsen.tɔ.ma.ˈri.ɔ].

Le toponyme Sainte-Marie apparaît sous les formes Maria in Eleron (XIe siècle[52], cartulaire de Bigorre[55]), Sancta-Maria de Olorno (1215[52], cartulaire d'Oloron[68]), Nostre-Done de Lasee de Sancta-Maria et Nostre-Done de Lassee à Sente-Marie (1466[52], notaires d'Oloron[59]) et Sainte-Marie-Legugnon (depuis la réunion de Legugnon, du 14 avril 1841 au 18 mai 1858).

Le toponyme Legugnon apparaît sous les formes Lugunhoo (1375[52], contrats de Luntz[69]), Lugunhon (XIVe siècle[52], censier de Béarn[70]), Sanctus-Johannes de Legunhon et Sanctus-Petrus de Legunhon (respectivement 1612[52] et 1619[52], insinuations du diocèse d'Oloron[71]).

Faget est une ancienne commune qui s'est unie avant 1806[72], de même que Soeix, à Oloron.

Le toponyme Faget apparaît sous les formes Hospitale de Faget (1128[52], titres d'Aubertin[73]), Le Faget (1215[52], cartulaire d'Oloron[68]), Los Fagetz (1548[52], réformation de Béarn[58]) et Le Faget (1863[52], Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

Le toponyme Soeix est mentionné en 980[52] (cartulaire de l'abbaye de Saint-Savin[74]), et apparaît sous les formes Soeixs (XIe siècle[52], for d'Oloron[75]), Eixoes (1376[52], montre militaire de Béarn[76]), Soexs (1380[52], contrats de Luntz[69]), Soex (XIVe siècle[52], censier de Béarn[70]), Soeis et Sente-Lucie de Soeix (respectivement 1439[52] et 1467[52], notaires d'Oloron[59]), Soeyxs (1538[52], réformation de Béarn[58]) et Soueix (1620, insinuations du diocèse d'Oloron[71]).

Histoire[modifier | modifier le code]

Premières occupations humaines[modifier | modifier le code]

Création romaine au Ier siècle de notre ère sur la voie du col du Somport, elle doit son nom, Iluro, aux peuples Aquitains. Établie pour l'essentiel à Sainte-Marie sur la terrasse alluviale sur laquelle sera établie la future cathédrale, c'est aussi une citadelle dotée de remparts sur la butte de Sainte-Croix d'Oloron. Le promontoire de Sainte-Croix en est l'oppidum. En 506, Gratus, premier évêque connu assiste au concile d'Agde et devient saint Grat, dont la fête est aujourd'hui encore célébrée à l'automne.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les grandes invasions vont plonger l'histoire d'Iluro dans l'oubli[réf. nécessaire]. Mais vers 1058, il semblerait que quelques habitats aient subsisté car l'évêque Étienne de Lavedan s'installe sur la terrasse alluviale où se dresse encore une chapelle dédiée à la Vierge. En 1080, le vicomte Centulle V le Jeune vient bâtir la nouvelle ville d'Oloron (nom médiéval dérivé d'Iluro) sur l'ancien oppidum romain.

En ces temps médiévaux, aucun autre emplacement ne pouvait être plus sûr que ce promontoire bordé sur les côtés est-ouest par des cours d'eau. Ce vicomte incite les populations à venir résider et commercer à Oloron en instaurant des privilèges juridiques et économiques contenus dans l'acte de « poblacion » (ou peuplement), privilèges qui seront repris et renforcés en 1220 créant ainsi le For d'Oloron, le plus ancien du Béarn.

Entretemps, l'ancienne cité d'Iluro renaît de ses cendres et porte désormais le nom de sa cathédrale, Sainte-Marie.

Les descendants du vicomte s'employèrent à la construction des monuments à leur retour de la Reconquista ou des Croisades. Cependant, en 1214, Gaston VI Moncade dut céder les terres de Sainte-Marie, puis plus tard, celles des villages environnants aux évêques, car il était compromis avec les Albigeois hérétiques.

En 1385, Oloron comptait 366 feux, Legugnon 11 et Sainte-Marie 85. Paul Raymond[52] note que Legugnon comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.

On assiste alors à une séparation des deux parties : Oloron, ville vicomtale et Sainte-Marie, ville épiscopale, qui deviennent rivales durant huit siècles environ, Sainte-Marie demeurant économiquement dépendante d'Oloron. Au XIIIe siècle, profitant de la croisade des Albigeois, l'évêque obtient la seigneurie sur Sainte-Marie et son hameau de Saint-Pée ; Oloron fait élargir ses privilèges avec son for, puis se voit dotée d'une enceinte et de deux ponts. Aux XIVe siècle et XVe siècle, elle obtient droit de marché et de foires et sa croissance aboutit à la création de faubourgs. C'est bientôt la capitale économique du Béarn et de la Soule, grâce à son commerce de transit avec l'Espagne et à l'essor de son artisanat textile.

Époques modernes et contemporaines[modifier | modifier le code]

Les guerres de religion puis la Révolution suspendent à deux reprises cette prospérité. La rivalité entre les deux villes ne prend fin qu'avec la réunion de Sainte-Marie à Oloron, en 1858 pendant le Second Empire, favorisant l'arrivée du chemin de fer en 1883 et la substitution de l'industrie à l'artisanat.

Du au , Oloron eut le statut de chef-lieu du département des Basses-Pyrénées que détenait Pau, qui avait succédé à Navarrenx.

Sainte-Marie-Legugnon a existé de 1841 à 1858. La commune est créée en 1841 par la fusion des communes de Legugnon et de Sainte-Marie. En 1858, elle fusionne avec la commune d'Oloron pour former la nouvelle commune d'Oloron-Sainte-Marie.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'argent à la vache de gueules, accornée, colletée et clarinée d'azur, surmontée d'une croisette tréflée du même.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1893 1900 Jules Fabre   Céramiste
mai 1900 février 1902 Émile Casamayor-Dufaur   Médecin
1902 1904 Michel Cazaux    
1904 1908 Émile Casamayor-Dufaur    
1912 1919 Michel Cazaux    
1919 1932
(décès)
Amédée Gabe    
1932 1935 Joseph Vignau RG Conseiller général du canton d'Oloron-Sainte-Marie-Ouest (1931 → 1940)
Nommé conseiller départemental en 1943
Jean Mendiondou Gauche indépendante
puis Rad.
Avocat
Député des Basses-Pyrénées (1936 → 1942)
Révoqué de ses fonctions le 3 décembre 1940
Paul Dabadie   Industriel
Jean Mendiondou Rad. Avocat
Ancien député des Basses-Pyrénées (1936 → 1942)
Paul Dabadie   Industriel
François Patie    
Albert Rioux    
Guy Ébrard Rad. Médecin
Député des Basses-Pyrénées (1958 → 1968)
Conseiller général du canton d’Arudy (1963 → 1976)
Vice-président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques (1964 → 1976)

(décès)
Henri Laclau PS Conseiller général du canton d'Oloron-Sainte-Marie-Ouest (1976 → 1983)
Raymond Dieste PS Conseiller général du canton d'Oloron-Sainte-Marie-Est (1979 → 1985)
Hervé Lucbéreilh RPR puis UMP Cadre commercial
Conseiller général du canton d'Oloron-Sainte-Marie-Ouest (1988 → 2015)
Bernard Uthurry PS Enseignant
Conseiller régional d'Aquitaine (2010 → 2015)
1er vice-président du conseil régional d'Aquitaine (2010 → 2015)
Hervé Lucbéreilh CNIP Cadre commercial
Conseiller général du canton d'Oloron-Sainte-Marie-Ouest (1988 → 2015)
En cours Bernard Uthurry PS  
Les données manquantes sont à compléter.

La commune est l'une des aires urbaines françaises, ensemble continu de communes constitué par un pôle urbain (agglomération offrant au moins 5 000 emplois) et par des communes adjacentes (la couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente active travaille dans le pôle urbain ou cette couronne.

La commune dispose d'un conseil des prud'hommes. Un peloton de gendarmerie de haute montagne est stationné sur son territoire.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de quatre structures intercommunales[77] :

Oloron-Sainte-Marie accueille le siège de la communauté de communes du Haut-Béarn, ainsi que ceux du syndicat intercommunal du Haut-Béarn pour la collecte et le traitement des ordures ménagères, du syndicat mixte des gaves d’Oloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents, du syndicat mixte du Haut-Béarn, et du syndicat mixte du Pays d’Oloron - Haut-Béarn.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Espagne Jaca (Espagne) depuis 1986[78], située dans la Communauté autonome d'Aragon de l'autre côté des Pyrénées. Les liens historiques entre les deux cités sont très forts et aujourd'hui encore ils se manifestent en de multiples occasions tout au long de l'année. Jusqu'en 2005, les deux cités accueillaient à tour de rôle le festival international de folklore des Pyrénées.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[79].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[80],[Note 12].

En 2021, la commune comptait 10 616 habitants[Note 13], en diminution de 1,87 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 6645 5155 9756 3286 4586 6206 8046 5306 388
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 8999 3629 0858 7838 6449 1178 9318 7588 960
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 0789 2819 4958 9769 58410 20210 30010 56711 407
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
12 77813 02812 33211 51311 06710 99210 94710 85410 791
2021 - - - - - - - -
10 616--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[81].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune fait partie de l'aire urbaine d'Oloron-Sainte-Marie.

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie oloronaise repose principalement sur deux entreprises prestigieuses :

Mais Oloron est aussi connue comme étant la capitale du béret. Autrefois florissante, cette activité a subi de plein fouet la crise de l'industrie textile. Aujourd'hui, il ne reste qu'une entreprise de fabrication de bérets, Laulhère.

Le Centre d’activités économiques d’Oloron-Sainte-Marie dépend de la chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn.

La commune a également une activité fortement agricole (élevage, polyculture, maïs) et fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'école.

La langue vernaculaire de cette commune est le béarnais. Les chanteurs du Faget d'Oloron sous la direction de Jean Abadie mettent en valeur le patrimoine chanté béarnais. Avec la collaboration du violoniste de free jazz Lades Neffous des Eaux-Bonnes qui transcrit, grave et arrange les chansons, Jean Abadie fait publier un recueil de 210 pages de chansons béarnaises, Sounque tau plase de canta, en 2014.

La ville a obtenu le label Ville d'art et d'histoire en novembre 2006.

Festivals[modifier | modifier le code]

L'association Jazz à Oloron organise chaque année, le premier weekend de juillet, le festival Des Rives & Notes dans le but de promouvoir toutes formes de musiques dont le jazz et les musiques actuelles. Un tremplin pour les jeunes formations, des concerts gratuits et des animations au village du festival complètent cet événement musical du début d'été sur les bords du gave.

Le festival du film web amateur a eu lieu de 2003 à 2007 au printemps à Oloron-Sainte-Marie. Son objectif était de montrer sur grand écran les meilleurs courts-métrages amateurs diffusés sur Internet et de récompenser le talent et l'inventivité de leurs jeunes réalisateurs.

Le festival « Confluence des musiques et danses du monde », avait lieu tous les deux ans pour accueillir des artistes venus des quatre coins du monde afin de mélanger cultures et traditions. Il ne subsiste plus que les années impaires, en juillet à Jaca en Espagne, la structure oloronaise ayant fait faillite.

Le second weekend de juin, le salon du Livre sans frontières accueille les nouveautés littéraires.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un théâtre/salle de spectacles, l'espace culturel Pierre-Jéliote et d'un cinéma, le Luxor.

En 2010, la médiathèque intercommunale a reçu l'Équerre d'argent des prix d'architecture du Moniteur (architecte : Pascale Guédot)[83],[84].

La villa Bedat, ancienne fabrique de sandales, abrite le Centre d'art et des patrimoines et est le siège du Pays d'art et d'histoire des Pyrénées béarnaises.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Assiette de chocolats Les Pyrénéens, spécialité d'Oloron-Sainte-Marie depuis 1927

Outre la fabrication de chocolats et ses Pyrénéens[82], la ville est renommée pour la pâtisserie le Russe.

Les rousquilles d'Oloron, connues au siècle dernier[85], sont un peu tombées dans l'oubli.

En septembre a lieu la Garburade, championnat du monde de garbures[86].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Tour de Grède au quartier Sainte-Croix.
Vue partielle du parc Pommé.
Cathédrale Sainte-Marie.
L'église Notre-Dame depuis les lacets du Biscondau.
vue d'Oloron par Eugène de Malbos, lithographie de 1843.
  • l'ancien hôtel de ville et prison[88], classé aux monuments historiques depuis 1987 ;
  • les remparts ;
  • le château de Legugnon[89] date du XVIe siècle ;
  • l'immeuble[90] de la rue Pomone date du XVIIe siècle et est classé monument historique depuis 1943 ;
  • le parc Pommé ;
  • la maison du Patrimoine ;
  • le Symposium de sculptures contemporaines.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Cathédrale Sainte-Marie.
  • la cathédrale Sainte-Marie, place de la Cathédrale ;
  • l'église Sainte-Croix d'Oloron, place Abbé Manjoulet[91] ;
  • l'église Notre-Dame, place Gambetta, date de la fin du XIXe siècle ;
  • l'église Saint-Pierre, chemin des Charois au Saint-Pée[92] date du XIXe siècle ;
  • L'église Saint-Pierre, place Saint-Pierre ;
  • L'église Sainte-Lucie de Soeix, rue Sainte-Lucie ;
  • La chapelle du château de Légugnon, rue du Château Abbatial ;
  • l'ancien séminaire Sainte-Marie, rue Adoué, date du XVIIIe siècle et est inscrit aux monuments historiques depuis 1976 ;
  • La chapelle Notre-Dame du Faget, au Faget ;
  • La chapelle du Carmel, place Gambetta ;
  • Le temple réformé, rue de la Fraternité ;
  • l'église évangélique, rue Camou ;
  • La salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Ambroise Bordelongue ;
  • La commune se situe sur la via Tolosane (ou voie toulousaine), nom latin d'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ;

Une sculpture de Pierre Castillou vient d'être érigée[Quand ?] près de la cathédrale Sainte-Marie.

La légende de saint Grat[modifier | modifier le code]

Saint Grat.

L'évêque d'Oloron mourut à Jaca au VIe siècle. Les Aragonais et les Béarnais se disputèrent sa dépouille. Pour trancher, on proposa de confier, depuis le col du Somport, le choix de la destination finale du corps à la mule aveugle de l'évêque. Celle-ci ramena Grat bien ficelé sur son dos jusqu'à Sainte-Marie.

Équipements[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

  • En rugby, le Football club oloronais évolue en Fédérale 1 pour la saison 2013-2014.
  • Structure artificielle d'escalade de niveau national (1600 m² de voies du 4 au 8C et une hauteur développée de 21 mètres). L'association "Le Mur" (escalade) est avec ses 500 adhérents[93], la plus importante association sportive de la ville. Son équipe de compétition est classée au 1er rang national féminin par la FFME en 2008[94].
  • F.C.O football (couleur, bleu et blanc)
  • F.C.O cyclisme (couleur, bleu et blanc)
  • H.B.C.O handball (couleur orange et noir)
  • F.C.O escrime
  • F.C.O Tennis
  • F.C.O Athlétisme
  • Oloron Natation 64
  • Centre Nautique Soeix Oloron
  • J.A.O basketball (couleur, bleu et blanc)
  • Le Mur Centre Regional escalade : Manu Lopez est champion de France junior et vice-champion d'Europe junior
  • F.C.O karaté
  • F.C.O gymnastique
  • Club Alpin Français d'Oloron (activités cf. site : www.clubalpinoloron.fr)
  • SCOVA (Ski Club Oloron Vallée d'Aspe)

Chaque année, la ville élit le meilleur sportif oloronais de l'année.

Oloron a été élue « ville la plus sportive de France 2002 ».

Éducation[modifier | modifier le code]

La commune dispose de cinq écoles primaires, de deux écoles primaires privées catholiques (externat Notre-Dame et école Jeanne-d'Arc, enseignement bilingue espagnol), de trois collèges (collèges Tristan-Derême[95], des Cordeliers[96] et Sain- Joseph[97]), d'un lycée (lycée Supervielle[98]), d'un lycée privé catholique (Saint-Joseph[99]), de deux lycées professionnels (lycées Guynemer[100] et du IV-septembre-1870) et d'un lycée d'enseignement professionnel agricole[101].

La commune possède une école Calandreta (Calandreta Auloronesa). La Calandreta, école laïque et gratuite où on parle béarnais, existe depuis 1981 à Oloron-Sainte-Marie. Elle accueille les enfants de la TPS (toute petite section à partir de 2 ans) jusqu'au CM2. Calandreta signifie alouette. Parallèlement, une école publique de la commune propose elle aussi un cursus en béarnais pour la moitié du temps scolaire, ce cursus public va également de la maternelle au CM2. Les deux cursus, calandreta et bilingue permettent ainsi au collège de poursuivre cet enseignement et cela jusqu'au lycée.

Espéranto[modifier | modifier le code]

En 2016, la ville d'Oloron s'est portée candidate pour organiser les Jeux mondiaux de la paix de Juillet 2019, dont les seules langues de travail seront le français et l'Espéranto[102].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Oloron-Sainte-Marie.
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Décès à Oloron-Sainte-Marie.

Nées au XVIe siècle[modifier | modifier le code]

M. de Tréville, de son vrai nom Jean-Armand du Peyrer, comte de Tréville (ou de Troisville), officier français né à Oloron en 1598, lieutenant-commandant de la compagnie des Mousquetaires de la garde du roi, sous Louis XIII, Il a été immortalisé par Alexandre Dumas, dans son roman Les Trois Mousquetaires. Il est décédé le à Troisville-en-Soule, sa terre ayant été érigée en comté par la régente Anne d'Autriche.

Nées au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Nées au XIXe siècle[modifier | modifier le code]

  • Vastin Lespy (1817-1897), auteur d'une cinquantaine d'ouvrages (Grammaire et dictionnaire béarnais, Dictons et proverbes...). Il est enterré au vieux cimetière de Sainte-Croix dans la tombe de la famille "de Dufourcq/Galtier d'Auriac"
  • Auguste Larriu (1840-1925), notaire, compositeur et organiste de l'église Sainte-Croix.
  • Louis Barthou (1862-1934) homme politique, président du Conseil et académicien, né à Oloron, dans la rue éponyme, fut assassiné à Marseille.
  • Xavier Navarrot, poète chansonnier républicain, janvier 1799-décembre 1862.
  • Anna Larroucau Laborde de Lucero (1864-1956), philanthrope d'Argentine, née au quartier Sainte-Croix, dame fondatrice de la Première société de bienfaisance de San Martín. Elle introduit les premiers pieds de vigne d'origine française dans la région de San Martín, à Mendoza, en Argentine.
  • Pierre Bordes (1870-1943) : haut fonctionnaire et gouverneur général de l'Algérie, né à Oloron-Sainte-Marie.
  • Jacques Dyssord (1880-1952), poète et écrivain. Une rue de la ville porte son nom.
  • Jules Supervielle (1884-1960), poète, romancier et dramaturge, né à Montevideo en Uruguay, inhumé au cimetière d’Oloron[103].
  • Tristan Derème né à Marmande en 1889 et mort à Oloron-Sainte-Marie en 1941 est un poète français.
  • Jean Mendiondou, homme politique français né le 25 juin 1885 à Oloron-Sainte-Marie et mort le 26 octobre 1961 à Anglet.
  • Marguerite Laborde (1880-1973), femme de lettres connue sous son nom de plume Andrée Béarn, devenue en 1911 comtesse de Casa Dávalos (es) par son mariage avec le grand artiste catalan Alexandre de Riquer, mère de Jean de Riquer. Une rue de la ville porte son nom.
  • Ketty Lapeyrette (1884-1960), cantatrice (contralto) française y est née.

Nées au XXe siècle[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
  4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  6. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  12. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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  2. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Métadonnées de la commune d'Oloron-Sainte-Marie », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Oloron-Sainte-Marie et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches d'Oloron-Sainte-Marie », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  6. a et b Carte IGN sous Géoportail
  7. Notice du Sandre sur Oloron-Sainte-Marie
  8. Noté Luzouré par le Sandre
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  10. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  13. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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