Parc Phœnix

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Parc Phœnix
Image illustrative de l’article Parc Phœnix
L'étang et la serre du parc.
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Subdivision administrative Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune Nice
Quartier Arénas
Altitude 18 m
Superficie 7 ha[1]
Cours d'eau Étang
Histoire
Création
Caractéristiques
Type Jardin botanique
Jardin paysager
Parc zoologique
Essences 2 500 espèces de plantes
Lieux d'intérêts Serre tropicale de 7 000 m2
Gestion
Propriétaire Ville de Nice
Fréquentation 364 451 (2019)[réf. nécessaire]
Lien Internet http://www.parc-phoenix.org/
Accès et transport
Stationnement Parcazur de Saint-Augustin
Gare Gare de Nice-Saint-Augustin
Tramway Ligne 2 du tramway de Nice
Bus   9   10  23  52  59  70  94 
Localisation
Coordonnées 43° 40′ 06″ nord, 7° 13′ 03″ est
Géolocalisation sur la carte : Nice
(Voir situation sur carte : Nice)
Parc Phœnix
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
(Voir situation sur carte : Alpes-Maritimes)
Parc Phœnix
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Parc Phœnix
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Parc Phœnix

Le parc Phœnix est un parc botanique et zoologique situé à Nice, dans le département des Alpes-Maritimes, en France.

Localisation et histoire[modifier | modifier le code]

Situé à l'entrée sud-ouest de Nice, dans le quartier de l'Arénas, le long de la promenade des Anglais, il s'étend sur plus de sept hectares disposés autour d'une pièce d'eau centrale. Il a été ouvert en . L'entrée est payante (5 euros et 3 euros pour les habitants de la Métropole Nice Côte d'Azur), mais la gratuité est accordée pour les moins de 12 ans (dans la limite de 3 enfants maximum par adulte payant).

Le parc dispose d'une vingtaine de zones à thème incluant serre tropicale, étangs, jardins méditerranéens, ainsi que plusieurs espaces réservés aux animaux, comptant au total près de 2 500 espèces végétales.

La communauté urbaine Nice Côte d'Azur a établi son siège dans un bâtiment situé sur le côté nord du parc. C'est notamment là que se réunissait le conseil communautaire avant d'investir le centre universitaire méditerranéen en [2]. Dès sa création, le , la métropole Nice Côte d'Azur y a également établi son siège social[3].

Jardins extérieurs[modifier | modifier le code]

Pélican et bassin du parc.

Le parc se compose en plus de la grande serre d'un ensemble de jardins qui s'articulent autour d'un immense bassin, où vivent librement pélicans, cygnes, oies, canards et tortues. D'autres animaux existent dans le parc mais sont en cage. On retrouve de nombreux volatiles : rapaces diurnes ou nocturnes, grues couronnées, nandous, aras, ainsi que des mammifères : wallabys, chiens de prairie, loutres, porcs-épicsetc. La plupart des animaux proviennent de saisies chez des particuliers[4]. Les jardins présentent des espaces aménagés dans un but ornemental mélangeant des plantes méditerranéennes (lauriers roses, Phoenix, Washingtonia, lavandes, plantes bulbeuses, etc.) et plantes succulentes (cactus, euphorbes, aloès, agavesetc.). Les plantes potagères inclut notamment des plantes méditerranéennes : oliviers, orangers, herbes aromatiques. Une portion des jardins donnant sur le bassin compte plusieurs espèces primitives comme les araucarias appelée l'Île des temps révolus. À proximité se trouve une bambouseraie.

La serre[modifier | modifier le code]

L'intérieur de la serre tropicale.
Orchidée papillon (Phalaenopsis).

Point névralgique du parc, la serre, d'une superficie de 7 000 mètres carrés pour 25 mètres de haut, une des plus grandes d'Europe, compte sept espaces distincts.

On y trouve dans une atmosphère tropicale humide une forêt de fougères arborescentes, une très vaste collection d’orchidées (vanda, dendrobium, phalaenopsis, paphiopedilum, oncidiumetc.) et de broméliacées - hybrides et botaniques - le jardin de Louisiane (avec les caïmans à lunettes), le jardin de Thaïlande. On trouve un grand nombre de plantes de groupes divers : hibiscus, palmiers, aracées, aristoloches, plantes carnivores, ficus, heliconia, bananiers, acaciasetc. Le jardin d’Afrique australe expose des végétaux de climat aride et méditerranéen chaud incluant aloès, euphorbes, stapelias, plantes bulbeuses et protéacées. En sous-sol on accède à une série d'aquariums et de terrariums incluant poissons tropicaux - d'eau douce et salée, insectes, myriapodes et arachnides. D'autres animaux vivent librement dans la serre comme des canards mandarins, flamants du Chili et iguanes.

Expositions temporaires[modifier | modifier le code]

Régulièrement, des expositions en rapport avec la nature prennent place au sein du parc. Le parc est d'ailleurs accolé au musée des arts asiatiques de Nice.

Galeries[modifier | modifier le code]

Chien de prairie

Les photographies suivantes montrent le contenu à l'intérieur de la grande serre tropicale, dans les jardins extérieurs et dans la serre australe (qui comprend aussi le vivarium et l'aquarium).

de gauche à droite : Kiwis ; hémérocalle ; cascade donnant sur le grand bassin ; pélican blanc ; calebasse ; artichauts en fleur ; cactus et agaves divers.
De gauche à droite : Broméliacées ; hibiscus schizopetalus ; cymbidium dayanum ; dendrobium lindleyi ; puits tapissé d'aracées ; musa coccinea.
Dans la serre d'Afrique australe et les terrariums. De gauche à droite : Mygale mexicaine ; euphorbe ; demoiselles diverses ; dietes bicolor ; pachypodium lamerei ; poisson cocher ; stapelia.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le parc Phœnix à Nice et son diamant vert », France Info, 21 aout 2021.
  2. Philippe Fiammetti, « Nice : La communauté urbaine s'offre le C.U.M. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Nice-Matin, .
  3. Décret du 17 octobre 2011 du ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration portant création de la métropole dénommée « Métropole Nice Côte d’Azur », Journal officiel de la République française, no 242 du 18 octobre 2011.
  4. Juliette Bourgault, « Le parc Phoenix de Nice, une SPA pour animaux sauvages », France Bleu, 25 août 2022.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]