Physique

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La physique est la science qui essaie de comprendre, de modéliser et d'expliquer les phénomènes naturels de l'Univers. Elle correspond à l'étude du monde qui nous entoure sous toutes ses formes, des lois de ses variations et de leur évolution.

La physique développe des représentations du monde expérimentalement vérifiables dans un domaine de définition donné. Elle produit plusieurs lectures du monde, chacune n'étant considérée comme précise que jusqu'à un certain point. La modélisation des systèmes physiques peut inclure ou non les processus chimiques et biologiques.

La physique telle que conceptualisée par Isaac Newton, aujourd’hui dénommée physique classique, butait sur l'explication de phénomènes naturels comme le rayonnement du corps noir (catastrophe ultraviolette) ou les anomalies de l’orbite de la planète Mercure, ce qui posait un réel problème aux physiciens. Les tentatives effectuées pour comprendre et modéliser les phénomènes nouveaux auxquels on accédait à la fin du XIXe siècle révisèrent en profondeur le modèle newtonien pour donner naissance à deux nouveaux ensembles de théories physiques. Il existe donc aujourd'hui trois ensembles de théories physiques établies, chacun valide dans le domaine d’applications qui lui est propre (bien que certains physiciens estiment que les branches de la physique ne s'incluent pas nécessairement dans l'un de ces ensembles) :

  • la physique classique (milieux solides, liquides et gazeux), toujours d'actualité, s’applique, par exemple, à la construction des immeubles, des centrales électriques et des avions. Elle utilise les anciennes notions de temps, d'espace, de matière et d'énergie telles que définies par Newton ;
  • la physique quantique (monde microscopique des particules et des champs) s’applique, par exemple, à la technologie utilisée pour la production des composants électroniques (la diode à effet tunnel par exemple) ou aux lasers. Elle se fonde sur de nouvelles définitions de l'énergie et de la matière, mais conserve les anciennes notions de temps et d'espace de la physique classique. La physique quantique n'a jamais été prise en défaut à ce jour ;
  • la relativité générale (monde macroscopique des planètes, des trous noirs et de la gravité) s’applique, par exemple, à la mise au point et au traitement de l'information nécessaire au fonctionnement des systèmes GPS. Elle se fonde sur de nouvelles définitions du temps et de l'espace, mais conserve les anciennes notions d'énergie et de matière de la physique classique, ces deux dernières étant contredites par la physique quantique. La relativité générale n'a jamais été prise en défaut à ce jour [Note 1].

Il n'y a pas de situation physique courante où ces deux dernières théories s'appliquent en même temps. Le problème actuel de la recherche en physique fondamentale est donc de tenter d'unifier ces deux dernières théories (voir Gravité quantique).

Les divisions anciennes en vigueur à la fin du XIXe siècle : mécanique, calorique, acoustique, optique, électricité, magnétisme sont complétées ou remplacées par :

La physique classique est fondée sur des théories antérieures à la relativité et aux quanta. Elle s'applique lorsque :

  • soit la vitesse est très inférieure à la vitesse de la lumière dans le vide ;
  • soit la discontinuité des niveaux d'énergie est impossible à mettre en évidence.

La physique est née avec les expériences répétées de Galilée qui n'accepte, au-delà des principes et des conventions issus des schémas mathématiques, que des résultats mesurables et reproductibles par l'expérience. La méthode choisie permet de confirmer ou d'infirmer les hypothèses fondées sur une théorie donnée. Elle décrit de façon quantitative et modélise les êtres fondamentaux présents dans l'Univers, cherche à décrire le mouvement par les forces qui s'y exercent et leurs effets. Elle développe des théories en utilisant l'outil des mathématiques pour décrire et prévoir l'évolution de systèmes.

Terminologie[modifier | modifier le code]

Le terme physique vient du grec φυσική / physikế adopté dans le monde gréco-romain, signifiant « connaissance de la nature ». En latin, la physika ou physica gréco-romaine est étymologiquement ce qui se rapporte à la nature ou précisément le savoir harmonieux et cyclique sur la nature dénommée φύσις / phusis. Dans un sens général et ancien, la physique désigne la connaissance de la nature qui se perpétue en restant essentiellement la même avec le retour des saisons ou des générations vivantes. L'ouvrage Physica d'Aristote (384-322 av. J.-C.)[1] reprend cette terminologie.

Le terme ancien est perpétué par la tradition de la philosophie antique. Selon Platon[réf. nécessaire][2], la physique est l'une des trois parties de l'enseignement de la philosophie, aux côtés de l'éthique et de la logique. Selon son élève Aristote, la philosophie se divise en philosophie théorétique, philosophie pratique et philosophie poétique ; la physique est une des trois parties de la philosophie théorétique, aux côtés des mathématiques et de la théologie. Quand Aristote écrit un livre sur La Physique, ce qui échappe à la triple catégorisation et ne peut être catalogué dans la physique est dévolu à la métaphysique, c'est-à-dire, au sens étymologique, à ce qui va au-delà de la physique.

Au XIIe siècle, le mot savant physique est attesté en ancien français sous la double forme fusique dès 1130 ou fisique. Il a un double sens :

  • la médecine se nomme fusique. Son praticien, un médecin ou autrefois un apothicaire, est dénommé fisicien dès 1155. En anglais le terme subsiste avec la graphie savante : a physician.
  • la fisique est aussi la connaissance des choses de la nature. Le praticien ne soigne-t-il pas avec les dons de la nature, les herbes et les plantes, les substances minérales, animales ou végétales ?

À la fin du quattrocento (XVe siècle), il apparaît en tant qu'adjectif. Loys Garbin le cite dans son vocabulaire latin-français publié à Genève en 1487, où il désigne « ce qui se rapporte à la nature » mais le substantif s'affirme comme science des choses naturelles. L'adjectif reste d'emploi rare avant le XVIIe siècle. Le mot physique désigne alors les « connaissances concernant les causes naturelles » , son étude apporte l'expression « philosophie naturelle » selon un corpus universitaire gardé par Isaac Newton, auteur des principes mathématiques de philosophie naturelle. C'est le sens de René Descartes et de ses élèves Jacques Rohault et Régis[3]. Elle correspond alors aux sciences naturelles ou encore à la philosophie naturelle.

Des chaires de philosophie naturelle sont établies dans certaines universités, notamment au Royaume-Uni (Oxford, Édimbourg, etc.). À Paris, on compte par exemple une chaire de philosophie naturelle au collège de Clermont, occupée notamment par Ignace-Gaston Pardies. Maxwell occupe quelque temps une semblable chaire à Édimbourg où l'enseignement reste un fourre-tout indigeste.

Au XVIIIe siècle, la physique désigne clairement en français la science expérimentale.

La signification ancienne de cette physique ne convient plus aux actuelles sciences dites « exactes » que sont la physique, la chimie et la biologie, cette dernière étant la plus tardive héritière directe des sciences naturelles[Note 2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Portrait de Galileo Galilei par Giusto Sustermans en 1636.

Le mot physique prend son sens moderne, plus restreint que le sens originel, au début du XVIIe siècle avec Galilée. Selon lui, les lois de la nature s'écrivent en langage mathématique. Il découvre plusieurs lois, comme l'inertie et la relativité des vitesses qui contredisent le sens commun.

L'élève de Galilée, Evangelista Torricelli, montre que la science ne se contente pas de calculer des trajectoires balistiques, mais elle peut aussi expliquer des phénomènes singuliers qu'on lui soumet et mettre au point des techniques. Les fontainiers de Florence ne parvenaient pas à hisser par une seule puissante pompe aspirante l'eau de l'Arno à des hauteurs dépassant trente-deux pieds, soit une dizaine de mètres. Torricelli, consulté par ses maîtres artisans dépités, constate avec eux le fait troublant, mais en procédant par expérience, il découvre le vide et détermine les capacités maximales d'élévation d'une batterie de pompes.

À l'université de Paris, l'aristotélisme fournit un classement des natures et causes des phénomènes observés, et ordonne la Nature de manière rigoureuse dans les cours de philosophie naturelle jusque dans les années 1690, à partir desquelles il est progressivement remplacé par un cartésianisme sophistiqué, notamment grâce à l'ouverture du collège des Quatre-Nations et les cours d'Edme Pourchot.

Les pionniers de la modélisation scientifique parmi lesquels le Français Descartes et plusieurs expérimentateurs des Pays-Bas ou d'Angleterre contribuent à diffuser les bases de la physique mathématisée qui atteint son apogée en Angleterre avec Isaac Newton.

Dans la première édition du Dictionnaire de l'Académie française, datant de 1694, le nom « physique » est désigné comme la « science qui a pour objet la connaissance des choses naturelles, ex : La physique fait partie de la philosophie;la physique est nécessaire à un médecin ». L'adjectif « physique » est défini, en outre, comme signifiant « naturel, ex : l'impossibilité physique s'oppose à l'impossibilité morale ». Ce n'est que dans sa sixième édition (1832-1835) que le sens moderne de « physique » apparaît, le terme est défini comme la « science qui a pour objet les propriétés accidentelles ou permanentes des corps matériels, lorsqu'on les étudie sans les décomposer chimiquement. ». Enfin dans sa huitième édition (1932-1935), la physique est définie comme la « science qui observe et groupe les phénomènes du monde matériel, en vue de dégager les lois qui les régissent.»

Le Littré donne des définitions apparemment précises. En tant qu'adjectif, il définit les phénomènes physiques comme « ceux qui ont lieu entre les corps visibles, à des distances appréciables, et qui n'en changent pas les caractères » et les propriétés physiques, comme « qualités naturelles des corps qui sont perceptibles aux sens, telles que l'état solide ou gazeux, la forme, la couleur, l'odeur, la saveur, la densité, etc. ». Les sciences physiques sont définies comme « celles qui étudient les caractères naturels des corps, les forces qui agissent sur eux et les phénomènes qui en résultent ». En tant que nom, la physique est définie comme « science du mouvement et des actions réciproques des corps, en tant que ces actions ne sont pas de composition et de décomposition, ce qui est le propre de la chimie ».

La notion actuelle de science en tant qu'« ensemble ou système de connaissances sur une matière » date seulement du XVIIIe siècle. Avant cette époque, le mot « science » signifiait simplement « la connaissance qu'on a de quelque chose » (science et savoir ont la même étymologie) et la notion de scientifique n'existait pas. À l'inverse, le terme « philosophie » désigne dans son sens ancien « l'étude des principes et des causes, ou le système des notions générales sur l'ensemble des choses », les sciences naturelles étaient donc le résultat de la philosophie naturelle (voir l'exemple du titre de la revue Philosophical Transactions).

L'expression « sciences physiques » désigne actuellement l'ensemble formé par la physique (dans son sens moderne) et la chimie, cette expression prend son sens actuel en France au début du XIXe siècle, en même temps que le mot « science » prend le sens d'« ensemble formé par les sciences mathématiques, physiques et naturelles ». Auparavant, l’expression « sciences physiques » était un simple synonyme de l'expression « sciences naturelles »[Note 3].

XIXe et XXe siècles[modifier | modifier le code]

Physique moderne[modifier | modifier le code]

La physique moderne connaît une révolution de pensée à l'entrée du XXe siècle avec la découverte de la relativité restreinte, qui change le concept du temps, et l'introduction de la mécanique quantique qui bouleverse la notion de réalité.

En 1903, Marie Curie et Pierre Curie partagent avec Henri Becquerel le prix Nobel de physique pour leurs recherches sur les radiations (radioactivité, rayonnement corpusculaire naturel)[4].

État actuel[modifier | modifier le code]

Disciplines[modifier | modifier le code]

La recherche en physique contemporaine se divise en diverses disciplines qui étudient différents aspects du monde physique.

Domaine(s) Disciplines Principales théories Quelques concepts
Astrophysique et mécanique Cosmologie, Planétologie, Physique des plasmas, Astroparticules Big Bang, Inflation cosmique, Relativité générale, Matière noire, Rayons cosmiques Trou noir, Galaxie, Gravité, Onde gravitationnelle, Planète, Système solaire, Étoile, Univers
Physique quantique et Physique ondulatoire Physique atomique, Physique moléculaire, Optique, Photonique Optique quantique Diffraction, Onde électromagnétique, Laser, Polarisation, Interférences
Physique des particules Accélérateur de particules, Physique nucléaire Modèle standard, Théorie de grande unification, Théorie des cordes, Théorie M Interaction élémentaire (Gravitation, Électromagnétisme, Interaction faible, Interaction forte), Particule élémentaire, Antiparticule, Spin, Brisure spontanée de symétrie
Physique statistique et Physique de la matière condensée Thermodynamique, Physique du solide, Science des matériaux, Physique des polymères, Matière molle, Physique mésoscopique, Système désordonné, Biophysique Supraconductivité, Onde de Bloch, Condensat fermionique, Liquide de Fermi État de la matière (Solide, Liquide, Gaz), Plasma, Condensat de Bose-Einstein, Supercritique, Superfluide), Conducteur, Magnétisme, Auto-organisation

Théories[modifier | modifier le code]

Bien que la physique s'intéresse à une grande variété de systèmes, certaines théories ne peuvent être rattachées qu'à la physique dans son ensemble et non à l'un de ses domaines. Chacune est supposée juste, dans un certain domaine de validité ou d'applicabilité. Par exemple, la théorie de la mécanique classique décrit fidèlement le mouvement d'un objet, pourvu que

Les théories anciennes, comme la mécanique newtonienne, ont évolué engendrant des sujets de recherche originaux, notamment dans l'étude des phénomènes complexes (exemple : la théorie du chaos). Leurs principes fondamentaux constituent la base de toute recherche en physique et tout étudiant en physique, quelle que soit sa spécialité, acquiert les bases de chacune d'entre elles.

Théorie Grands domaines Concepts
Mécanique newtonienne Cinématique, Lois du mouvement de Newton, Mécanique analytique, Mécanique des fluides, Mécanique du point, Mécanique du solide, Transformations de Galilée, Mécanique des milieux continus Dimension, Espace, Temps, Référentiel, Longueur, Vitesse, Vitesse relative, Masse, Moment cinétique, Force, Énergie, Moment angulaire, Couple, Loi de conservation, Oscillateur harmonique, Onde, Travail, Puissance, Équilibre
Électromagnétisme Électrostatique, Électricité, Magnétisme, Équations de Maxwell Charge électrique, Courant électrique, Champ électrique, Champ magnétique, Champ électromagnétique, Onde électromagnétique
Physique statistique et Thermodynamique Machine thermique, Théorie cinétique des gaz Constante de Boltzmann, Entropie, Énergie libre, Chaleur, Fonction de partition, Température, Équilibre thermodynamique, Réversibilité
Mécanique quantique Intégrale de chemin, Équation de Schrödinger, Théorie quantique des champs Hamiltonien, Boson, Fermion, Particules identiques, Constante de Planck, Oscillateur harmonique quantique, Fonction d'onde, Énergie de point zéro
Théorie de la relativité Relativité galiléenne, Relativité restreinte, Relativité générale Principe d'équivalence, Quadrivecteur, Espace-temps, Vitesse de la lumière, Vitesse relative, Invariance de Lorentz

Méthode[modifier | modifier le code]

Théorie et expérience[modifier | modifier le code]

Sections transversales des premières orbitales de l'atome d'hydrogène, le code de couleurs représentant l'amplitude de probabilité de l'électron (noire : amplitude zéro, blanc : amplitude maximale).

Les physiciens observent, mesurent et modélisent le comportement et les interactions de la matière à travers l'espace et le temps de façon à faire émerger des lois générales quantitatives. Le temps — défini par la durée, l'intervalle et la construction corrélative d'échelles — et l'espace — ensemble des lieux où s'opère le mouvement et où l'être ou l'amas matériel, c'est-à-dire la particule, la molécule ou le grain, le corps de matière… ou encore l'opérateur se positionnent à un instant donné — sont des faits réels constatés, transformés en entités mathématiques abstraites et physiques mesurables pour être intégrées logiquement dans le schéma scientifique. Ce n'est qu'à partir de ces constructions qu'il est possible d'élaborer des notions secondaires à valeurs explicatives. Ainsi l'énergie, une description d'états abstraite, un champ de force ou une dimension fractale peuvent caractériser des « phénomènes physiques » variés. La métrologie est ainsi une branche intermédiaire capitale de la physique.

Une théorie ou un modèle — appelé schéma une fois patiemment étayé par de solides expériences et vérifié jusqu'en ses ultimes conséquences logiques — est un ensemble conceptuel formalisé mathématiquement, dans lequel des paramètres physiques qu'on suppose indépendants (charge, énergie et temps, par exemple) sont exprimés sous forme de variables (q, E et t) et mesurés avec des unités appropriées (coulomb, joule et seconde). La théorie relie ces variables par une ou plusieurs équations (par exemple, E=mc2). Ces relations permettent de prédire de façon quantitative le résultat d'expériences.

Une expérience est un protocole matériel permettant de mesurer certains phénomènes dont la théorie donne une représentation conceptuelle. Il est illusoire d'isoler une expérience de la théorie associée. Le physicien ne mesure évidemment pas des choses au hasard ; il faut qu'il ait à l'esprit l'univers conceptuel d'une théorie. Aristote n'a jamais pensé calculer le temps que met une pierre lâchée pour atteindre le sol, simplement parce que sa conception du monde sublunaire n'envisageait pas une telle quantification. Cette expérience a dû attendre Galilée pour être faite. Un autre exemple d'expérience dictée nettement par un cadre conceptuel théorique est la découverte des quarks dans le cadre de la physique des particules. Le physicien des particules Gell-Mann a remarqué que les particules soumises à la force forte se répartissaient suivant une structure mathématique élégante, mais que trois positions fondamentales (au sens mathématique de la théorie des représentations) de cette structure n'étaient pas réalisées. Il postula donc l'existence de particules plus fondamentales (au sens physique) que les protons et les neutrons. Des expériences permirent par la suite, en suivant cette théorie, de mettre en évidence leur existence.

Inversement, des expériences fines ou nouvelles ne coïncident pas ou se heurtent avec la théorie. Elles peuvent :

  • soit remettre en cause la théorie — comme ce fut le cas du problème du corps noir et des représentations de la lumière qui provoquent l'avènement de la mécanique quantique et des relativités restreinte et générale, de façon analogue à l'ébranlement des fondements du vitalisme en chimie ou de l'effondrement de la génération spontanée en biologie ;
  • soit ne pas s'intégrer dans les théories acceptées. L'exemple de la découverte de Neptune est éclairant à ce titre. Les astronomes pouvaient mesurer la trajectoire d'Uranus mais la théorie d'Isaac Newton donnait une trajectoire différente de celle constatée. Pour maintenir la théorie, Urbain Le Verrier et, indépendamment, John Adams postulèrent l'existence d'une nouvelle planète, et d'après cette hypothèse prédirent sa position. L'astronome allemand Johann Gottfried Galle vérifia en que les calculs de Le Verrier et Adams étaient bons en observant Neptune à l'endroit prédit. Il est clair que l'interprétation de la première expérience est tributaire de la théorie, et la seconde n'aurait jamais pu avoir lieu sans cette même théorie et son calcul. Un autre exemple est l'existence du neutrino, supposée par Wolfgang Pauli pour expliquer le spectre continu de la désintégration β, ainsi que l'apparente non-conservation du moment cinétique ;
  • soit enfin, faire naître la théorie de manière purement fortuite (sérendipité) : ainsi le physicien Henri Becquerel découvre la radioactivité en 1895 en stockant par hasard des sels d'uranium près d'une plaque photographique vierge.

La recherche[modifier | modifier le code]

La culture de la recherche en physique présente une différence notable avec celle des autres sciences en ce qui concerne la séparation entre théorie et expérience. Depuis le XXe siècle, la majorité des physiciens sont spécialisés soit en physique théorique, soit en physique expérimentale. En revanche, presque tous les théoriciens renommés en chimie ou en biologie sont également des expérimentateurs.

La simulation informatique occupe une place très importante dans la recherche en physique et ce depuis les débuts de l'informatique. Elle permet en effet la résolution approchée de problèmes mathématiques qui ne peuvent pas être traités analytiquement. Beaucoup de théoriciens sont aussi des numériciens.

Objectif et limites[modifier | modifier le code]

Recherche d'un corpus fini et évolution permanente[modifier | modifier le code]

Albert Einstein en 1947.

L'histoire de la physique semble montrer qu'il est illusoire de penser que l'on finira par trouver un corpus fini d'équations qu'on ne pourra jamais contredire par expérience. Chaque théorie acceptée à une époque finit par révéler ses limites, et est intégrée dans une théorie plus large. La théorie newtonienne de la gravitation est valide dans des conditions où les vitesses sont petites et que les masses mises en jeu sont faibles, mais lorsque les vitesses approchent la vitesse de la lumière ou que les masses (ou de façon équivalente en relativité, les énergies) deviennent importantes, elle doit céder la place à la relativité générale. Par ailleurs, celle-ci est incompatible avec la mécanique quantique lorsque l'échelle d'étude est microscopique et dans des conditions d'énergie très grande (par exemple au moment du Big Bang ou au voisinage d'une singularité à l'intérieur d'un trou noir).

La physique théorique trouve donc ses limites dans la mesure où son renouveau permanent vient de l'impossibilité d'atteindre un état de connaissance parfait et sans faille du réel. De nombreux philosophes, dont Emmanuel Kant, ont mis en garde contre toute croyance qui viserait à penser que la connaissance humaine des phénomènes peut coïncider avec le réel, s'il existe. La physique ne décrit pas le monde, ses conclusions ne portent pas sur le monde lui-même, mais sur le modèle qu'on déduit des quelques paramètres étudiés. Elle est une science exacte en ce que la base des hypothèses et des paramètres considérés conduisent de façon exacte aux conclusions tirées.

La conception moderne de la physique, en particulier depuis la découverte de la mécanique quantique, ne se donne généralement plus comme objectif ultime de déterminer les causes premières des lois physiques, mais seulement d'en expliquer le comment dans une approche positiviste. Albert Einstein dit ainsi du travail du physicien que faire de la physique, c'est comme émettre des théories sur le fonctionnement d'une montre sans jamais pouvoir l'ouvrir[5].[Note 4].

Recherche de la simplification et l'unification des théories[modifier | modifier le code]

La physique possède une dimension esthétique[6],[7]. En effet, les théoriciens recherchent presque systématiquement à simplifier, unifier et symétriser les théories. Cela se fait par la réduction du nombre de constantes fondamentales (la constante G de la gravitation a intégré sous un même univers gravitationnel les mondes sublunaire et supralunaire), par la réunion de cadres conceptuels auparavant distincts (la théorie de Maxwell a unifié magnétisme et électricité, l'interaction électrofaible a unifié l'électrodynamique quantique avec l'interaction faible et ainsi de suite jusqu’à la construction du modèle standard de la physique des particules). La recherche des symétries dans la théorie, outre le fait que par le théorème de Noether elles produisent spontanément des constantes du mouvement, est un vecteur de beauté[réf. nécessaire] des équations et de motivation des physiciens et, depuis le XXe siècle, le moteur principal des développements en physique théorique[réf. nécessaire].[Note 5].

Du point de vue expérimental, la simplification est un principe de pragmatisme. La mise au point d'une expérience requiert la maîtrise d'un grand nombre de paramètres physiques afin de créer des conditions expérimentales précises et reproductibles. La plupart des situations dans la nature se présentent spontanément comme confuses et irrégulières. Ainsi, l'arc-en-ciel, (qui cause un fort étonnement chez le profane), ne peut s'expliquer que par la compréhension de nombreux phénomènes appartenant à des domaines disjoints du corpus physique. Les concepts de la physique sont longs à acquérir, même pour les physiciens. Une préparation du dispositif expérimental permet donc la manifestation d'un phénomène aussi simple et reproductible que possible. Cette exigence expérimentale donne parfois un aspect artificiel à la physique, ce qui peut nuire, malheureusement, à son enseignement auprès du jeune public. Paradoxalement rien ne semble aussi éloigné du cours de la nature qu'une expérience de physique, et pourtant seule la simplification est recherchée.

Au cours de l'histoire, des théories complexes et peu élégantes d'un point de vue mathématique peuvent être très efficaces et dominer des théories beaucoup plus simples. L'Almageste de Ptolémée, fondée sur une figure géométrique simple, le cercle, comportait un grand nombre de constantes dont dépendait la théorie, tout en ayant permis avec peu d'erreur de comprendre le ciel pendant plus de mille ans. Le modèle standard décrivant les particules élémentaires comporte également une trentaine de paramètres arbitraires, et pourtant jamais aucune théorie n'a été vérifiée expérimentalement aussi précisément[réf. nécessaire]. Pourtant les physiciens s'accordent à penser que cette théorie sera sublimée et intégrée un jour dans une théorie plus simple et plus élégante, de la même manière que le système ptoléméen a disparu au profit des théories képlérienne, puis newtonienne.

Relations avec d'autres domaines[modifier | modifier le code]

La physique et les autres sciences[modifier | modifier le code]

Isaac Newton

La physique moderne est écrite en termes mathématiques, elle a depuis sa naissance eu des relations de couple intense avec les sciences mathématiques. Jusqu'au XXe siècle, les mathématiciens étaient d'ailleurs la plupart du temps physiciens et souvent philosophes naturalistes après la refondation kantienne. De ce fait la physique a très souvent été la source de développements profonds en mathématiques. Par exemple, le calcul infinitésimal a été inventé indépendamment par Leibniz et Newton pour comprendre la dynamique en général, et la gravitation universelle en ce qui concerne le second. Le développement en série de Fourier, qui est devenu une branche à part entière de l'analyse, a été inventé par Joseph Fourier pour comprendre la diffusion de la chaleur.

Les sciences physiques sont en relation avec d'autres sciences, en particulier la chimie, science des molécules et des composés chimiques. Ils partagent de nombreux domaines, tels que la mécanique quantique, la thermochimie et l'électromagnétisme. L'étude des bases physiques des systèmes chimique, domaine interdisciplinaire est appelé la chimie physique. Toutefois, les phénomènes chimiques sont suffisamment vastes et variés pour que la chimie reste considérée comme une discipline à part entière.

De nombreux autres domaines interdisciplinaires existent en physique. L'astrophysique est à la frontière avec l'astronomie, la biophysique est à l'interface avec la biologie. La physique statistique, les microtechnologies et les nanotechnologies fortement multidisciplinaires comme les MOEMS[8] sont également interdisciplinaires.

La physique et la technique[modifier | modifier le code]

Rayon laser à travers un dispositif optique

L'histoire de l'humanité montre que la pensée technique s'est développée bien avant les théories physiques. La roue et le levier, le travail des matériaux, en particulier la métallurgie, ont pu être réalisés sans ce qu'on appelle la physique. L'effort de rationalité des penseurs grecs puis arabes, le lent perfectionnement des mathématiques du XIIe siècle au XVIe siècle, et le moindre poids de la scolastique ont permis les avancées remarquables du XVIIe siècle. La physique a pu révéler sa profondeur conceptuelle[réf. nécessaire]. Les théories physiques ont alors souvent permis le perfectionnement d'outils et de machines, ainsi que leur mise en œuvre.

Le XXe siècle voit la multiplication de technologies directement issues de concepts théoriques développés à partir des avancées de la physique de leur époque. Le cas du laser est exemplaire : son invention repose fondamentalement sur la compréhension, par la mécanique quantique, des ondes lumineuses et de la linéarité de leurs équations. La découverte de l'équation d'équivalence masse énergie ouvre la voie au développement des bombes A et H, ainsi qu'à l’énergie nucléaire civile. De même l'électronique en tant que science appliquée modifie profondément le visage de nos sociétés modernes à travers la révolution numérique et l'avènement de produits comme le téléviseur, le téléphone portable et les ordinateurs. Elle s'appuie sur l'électromagnétisme, l'électrostatique ou la physique des semi-conducteurs[Note 6]. La technique d'imagerie médicale IRM s'appuie sur la découverte des propriétés quantiques des noyaux atomiques.

Philosophie[modifier | modifier le code]

Physique et société[modifier | modifier le code]

Physique et genre[modifier | modifier le code]

Le monde de la physique a longtemps été dominé par des hommes et, au début du XXIe siècle, malgré quelques incitations et messages montrant que les filles ont autant leur place que les garçons dans ce domaine[9], la désaffection des filles pour les études de physique semble persister dans de nombreux pays[10]. En outre, selon une étude récente aux États-Unis, la plupart des étudiantes en physique subissent diverses formes de harcèlement sexuel (allant de blagues déplacées aux sollicitations sexuelles). Près de 75 % des diplômées en physique disent en avoir été victimes au travail ou en étudiant sur le terrain. Une enquête menée auprès d'étudiantes participant à une série de conférences américaines pour les femmes étudiant la physique (en premier cycle) a révélé que, sur 455 répondantes, 338 disent avoir subi une forme de harcèlement sexuel.[réf. nécessaire]

En France, les filles sont nombreuses (70 %) à s’engager vers la Classe préparatoire biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) en restant minoritaires dans les autres préparations scientifiques (Pons, 2007). Leur attrait pour le « bio-véto » reste bien plus marqué que pour la physique[11], probablement en raison d'une transmission sociale des stéréotypes de genre[12]. En 1989, Archer et Freedman ont montré que du point de vue scolaire, pour les parents et enseignants, les matières telles que la mécanique, la physique, la chimie et les mathématiques étaient encore considérées comme « masculines », pendant que l’anglais, la biologie, la psychologie, le français et la sociologie étaient jugées être des matières « féminines »[13].

En 2022, les biographies de soixante-quinze physiciennes françaises, dont un grand nombre ont reçu les distinctions du CNRS et d'autres institutions prestigieuses, montrent l'étendue de leurs champs de recherche. Ces biographies sont consultables dans Wikipédia.

Donna Strickland, physicienne canadienne, est la troisième femme récompensée par le Prix Nobel de physique après Marie Curie en 1903 et Maria Goeppert-Mayer en 1963[14].

Vulgarisation[modifier | modifier le code]

La vulgarisation en physique cherche à faire comprendre les principes et objets physiques sans utiliser de termes ou concepts non expliqué préalablement. De nombreuses équipes participent régulièrement à des rencontres entre le grand public et les chercheurs, où différents sujets et résultats scientifiques sont expliqués. Elle est devenue en Europe un enjeu sociopolitique important au moment de la révolution française et plus encore avec la révolution industrielle[15]. Les chercheurs en physiques ont aussi une mission de vulgarisation, par exemple ceux du CNRS en France[16], mais l'essentiel de la vulgarisation se fait progressivement à travers l'école et l'enseignement[17] pour l'acquisition des savoirs de base (qui ont beaucoup évolué depuis deux siècles[18]) puis à travers les médias tout au long de la vie.

En complément de la littérature de vulgarisation scientifique et du travail (publications, conférences...) de certaines sociétés savantes puis des expositions universelles ; après que la radio puis la télévision aient participé à cette vulgarisation ; à partir des années 1990, les technologies de l'information et de la communication puis le Web 2.0 ont bouleversé la vulgarisation scientifique (et de la physique en particulier[19]). Aujourd'hui, de nombreux sites internets permettent de trouver toutes les informations utiles, du niveau basique à celui de l'expertise et la visualisation de données a beaucoup progressé.

Certains musées se sont spécialisés dans le domaine de la physique, avec par exemple en France le Palais de la découverte[20]

Dans la sphère de l'éducation universitaire, Richard Feynman a permis par ses ouvrages de construire ex nihilo une expérience empirique de la physique moderne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Yvonne Choquet-Bruhat a apporté la première preuve mathématique de l'existence de solutions aux équations d'Einstein. Ses travaux sont utilisés pour les détecteurs d'ondes gravitationnelles.
  2. En français, l'expression « sciences naturelles » a une signification plus restreinte qu'en anglais ou en allemand, langues dans lesquelles elle a gardé son sens plus général englobant la physique actuelle et la chimie.
  3. Ainsi Georges Cuvier, dans son Rapport historique sur les progrès des sciences naturelles depuis 1789 utilise les deux expressions sans distinction, il décrit les sciences physiques/naturelles ainsi : « placées entre les sciences mathématiques et les sciences morales, elles commencent où les phénomènes ne sont plus susceptibles d'être mesurés avec précision, ni les résultats d'être calculés avec exactitude ; elles finissent, lorsqu'il n'y a plus à considérer que les opérations de l'esprit et leur influence sur la volonté. »
  4. Françoise Balibar a publié de nombreux ouvrages concernant Albert Einstein, la théorie de la relativité, l'histoire et l'épistémologie des sciences physiques. Elle a dirigé l'équipe du CNRS chargée des six volumes de l'édition en français des Œuvres choisies d'Einstein.
  5. Emmy Noether démontre le théorème qui porte son nom en 1915.
  6. Jacqueline Bloch s’intéresse au couplage ultime entre lumière et matière en lien étroit avec les nanotechnologies des semi-conducteurs. Elle a notamment fait des découvertes importantes dans l'étude de la physique des polaritons.

Références[modifier | modifier le code]

  1. In Aristotelis Physica commentaria.
  2. Stéphane Marchand, « Éditorial », sur Cairn.info, (consulté le ).
  3. Selon Le Littré.
  4. (en-US) « The Nobel Prize in Physics 1903 », sur NobelPrize.org (consulté le ).
  5. « Dans l'effort que nous faisons pour comprendre le monde, nous ressemblons quelque peu à l'homme qui essaie de comprendre le mécanisme d'une montre fermée. Il voit le cadran et les aiguilles en mouvement, il entend le tic-tac, mais il n'a aucun moyen d'ouvrir le boîtier. S'il est ingénieux il pourra se former quelque image du mécanisme, qu'il rendra responsable de tout ce qu'il observe, mais il ne sera jamais sûr que son image soit la seule capable d'expliquer ses observations. Il ne sera jamais en état de comparer son image avec le mécanisme réel (…)A. Einstein et L. Infeld »

    — L'évolution des idées en physique (trad. fr), Payot, , p. 34-35

  6. Benjamin Bradu, « La beauté des équations en physique », sur La science pour tous, (consulté le ).
  7. Jean-Marc Lévy-Leblond, « Les beautés de la science », Alliage, no 63,‎ (lire en ligne).
  8. Voir Patrick Tabeling, Le monde étonnant des MEMS, École Normale Supérieure, Paris, 2002
  9. F. Robine, « Pourquoi les filles sont l’avenir de la science… », Bulletin de l’Union des professeurs de physique et de chimie, no 100,‎ , p. 421-436 (lire en ligne [PDF]).
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  11. C. Fontanini, « Qu’est-ce qui fait courir les filles vers la classe préparatoire scientifique Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre (BCPST) ? », Questions vives, recherches en éducation, université de Provence, Département des Sciences de l'éducation, vol. 8, no 15,‎ (lire en ligne).
  12. L. Morge et M.-C. Toczek, « L'expression des stéréotypes de sexe dans les situations d'entrée des séquences d'investigation en physique-chimie », Didaskalia, no 35,‎ (lire en ligne [PDF]).
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  15. J.-L. Chappey, « Enjeux sociaux et politiques de la «vulgarisation scientifique» en Révolution (1780-1810) », Annales historiques de la Révolution française, Armand Colin, Société des études robespierristes, no 338,‎ , p. 11-51 (lire en ligne).
  16. P. Jensen et Y. Croissant, « Activité de vulgarisation des chercheurs CNRS: un état des lieux », JCOM, no 6,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  17. P. Colin, « Enseignement et vulgarisation scientifique: une frontière en cours d’effacement? Une étude de cas autour de l’effet de serre », Spirale-Revue de recherches en éducation, vol. 48, no 48,‎ , p. 63-84.
  18. N. Hulin, « Faire une histoire de l'enseignement scientifique : Le cas de la physique en France, du XIXe siècle à nos jours », Didaskalia,‎ .
  19. M.-C. Milot, « Place des nouvelles technologies dans l'enseignement de la physique-chimie », Didaskalia, Paris,‎ .
  20. J. Boissan et G. Hitier G, « La vulgarisation dans les musées scientifiques » (résultats d’une enquête au Palais de la Découverte), Revue française de pédagogie, vol. 61, no 1,‎ , p. 29-44 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages ludo-éducatifs[modifier | modifier le code]

Initiation et éveil à la physique[modifier | modifier le code]

Premiers pas scientifiques[modifier | modifier le code]

  • Patrick Chaillet et Frédéric Hélias, Physique appliquée génie mécanique, Paris, Foucher, coll. « Plein pot » (no 45), , 2e éd., 191 p. (ISBN 978-2-216-09340-3, OCLC 491001675)
  • Daniel Spenlé et Robert Gourhant, Guide du calcul en mécanique, Paris, Hachette Technique, , 256 p. (ISBN 978-2-01-020789-1, OCLC 463743798)
  • Gérard Bourdaud, Mathématiques pour la physique, Paris New York, Diderot éd, coll. « Bibliothèque des sciences / Premier cycle & classes préparatoires », , 384 p. (ISBN 978-2-84134-077-4, OCLC 258696074)
  • Michel Faye, Suzanne Faye et Sébastien Aullen, Physique, PCSI, MPSI, PTSI, Paris, Nathan, coll. « Du bac à la prépa », , 236 p. (ISBN 978-2-09-187325-1, OCLC 470579793)
  • Edmond Weislinger, Physique MP-PC 1re année, Bordas, coll. « études supérieures ou ES 42 », , 418 p..
  • J. Hervé, Physique MP-PC 2e année, Masson et Cie, coll. « enseignement supérieur 1er cycle », , 420 p..
  • Pierre Lafourcade, Formulaire de physique, Paris, Vuibert, , 208 p. (ISBN 978-2-7117-4153-3, OCLC 489821833)
  • Jean-Pierre Meullenet et B. Spenlehauer, Mécanique newtonienne du point : rappels de cours, exercices et problèmes corrigés : math sup, premiers cycles de l'enseignement supérieur, Paris, Éditions Marketing, , 286 p. (ISBN 978-2-7298-0330-8, OCLC 495981582)
  • Michel Bertin, Jean-Pierre Faroux, Jacques Renault et al., Mécanique, t. 2 : Mécanique du solide et notions d'hydrodynamique, Paris, Dunod, coll. « Cours de physique », , 240 p. (ISBN 978-2-04-016461-4, OCLC 461925403) — Programme 1984 BOEN.
  • L. Landau et E. Lifchitz, Mécanique, Moscou, Mir, .
    1er volume du cours de physique russe.
  • Joseph Kane et Morton Sternheim (trad. Michel Delmelle, Roger Evrard, Jean Schmitt et Jean-Pol Vigneron), Physique, Paris, Masson InterÉditions, coll. « Enseignement de la physique », , 778 p..
Version française de (en) Physics, New York, John Wiley and Sons, Inc, , 2e éd. (ISBN 2 225 83137 8).
  • Cours de Physique Berkeley, Paris, Armand Colin, coll. « U »,  :
    • Volume I : Charles Kittel, Walter D. Knight et Malvin A. Ruderman, Mécanique
    • Volume II : Edward M. Purcell, Électricité et magnétisme
    • Volume III Frank S. Crawford Jr (trad. Pierre Léna), Ondes [« Waves »], 604 p. (ISBN 2-200-21005-1)
    • Volume IV : Eywind H. Wichmann, Physique quantique
    • Volume V : Frederick Reif, Physique statistique
  • Valerio Scarani (préf. Jean-Marc Lévy-Leblond), Initiation à la physique quantique : La matière et les phénomènes, Paris, Vuibert, , 118 p. (ISBN 2 7117 5295 X)
  • José-Philippe Pérez (préf. Maurice Françon), Optique géométrique, matricielle et ondulatoire, Paris, Masson, , 356 p. (ISBN 2 225 80181 9)
  • David Lynch et William Livingston (trad. Bérangère Parise et Amélie Stepnik), Aurores, mirages, éclipses… : comprendre les phénomènes optiques de la nature, Paris, Dunod, , 262 p..
Traduction de (en) Color and light in nature, Cambridge University Press, , 2e éd. (1re éd. 1995) (ISBN 2 10 006507 6).
  • Charles Kittel (trad. Robert Meguy et Michèle Ploumellec, sous la direction de Claire Dupas), Physique de l’état solide, Paris, Dunod, , 5e éd., 594 p. (ISBN 2 04 010611 1)
  • Michael M. Abbott et Hendrick C. Van Ness, Théorie et applications de la thermodynamique (225 exercices résolus), Mac Graw-Hill, coll. « Schaum », , 342 p. (ISBN 2 7042 1001 2)
  • Hélène NGÔ et Christian NGÔ, Physique statistique, introduction avec exercices, Paris, Masson, , 283 p. (ISBN 2 225 81287 X)
  • Richard P. Feynman, Robert B. Leighton et Matthew Sands (en), Le Cours de physique de Feynman [détail de l’édition]InterÉditions, Paris, 1979.
    Traduction de The Feynman lectures on physics, Caltech, 1964.
    • Tome 1 : Mécanique, 2 volumes
    • Tome 2 : Électromagnétisme, en 2 volumes. 1er volume : (ISBN 2 7296 0028 0) Deuxième volume : (ISBN 2 7296 0029 9).
    • Tome 3 : Mécanique quantique.
  • Richard Feynman (trad. Marie-Agnès Treyer), Le mouvement des planètes autour du soleil (cours anglais mis en forme et complété par David L. et Judith R. Goodstein), Paris, Diderot éditeur, arts et sciences, coll. « Jardin des sciences », , 162 p. (ISBN 2 84134 018 X)
  • Fabrice Drouin, L’astronomie en questions, Vuibert, , 202 p. (ISBN 2 7117 5271 2)

Introduction à quelques spécialités[modifier | modifier le code]

  • Louis Boyer (préf. Yves Pomeau), Feu et flammes, Paris, Belin, coll. « pour la science », , 190 p. (ISBN 2 7011 3973 2)
  • Henri-Claude Nataf et Joël Sommeria, La Physique et la Terre, Belin-CNRS éditions, coll. « Croisée des sciences », , 146 p. (ISBN 2 7011 2370 4)
  • Bureau des longitudes sous la direction de H Lacombe, Encyclopédie scientifique de l’univers, Paris, Gaulthier-villars, Bordas, , 2e éd. — quatre volumes :
    • Volume 1 : La terre, les eaux, l’atmosphère, première édition en 1977, 346 p. (ISBN 2 04 015549 X)
    • Volume 2 : Les étoiles, le système solaire, première édition en 1979
    • Volume 3 : La galaxie, l’univers extragalactique, première édition en 1980
    • Volume 4 : La physique, première édition en 1981
  • Alessandro Boselli, A la découverte des galaxies, Ellipses, , 256 p. (ISBN 978 2 7298 3445 6)
  • Antonin Rükl, Atlas de la Lune, Gründ, , 224 p. (ISBN 2 7000 1554 1)
    Adaptation française de l’ouvrage slovaque par Martine Richebé avec révision de Jean-Marc Becker de la société astronomique de France.
  • Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides, Observatoire de Paris, Le manuel des éclipses, Les Ulis, EDP sciences, , 278 p. (ISBN 2 86883 810 3)
  • Denis Savoie, Les cadrans solaires, Paris, Belin, coll. « pour la science », , 128 p. (ISBN 2 7011 3338 6)
  • Émilie du Châtelet et Richard P. Feynman (trad. de l'anglais par Françoise Balibar et Alain Laverne), Lumière et matière, une étrange histoire [« The strange theory of light and matter »] (Conférence QED), Sciences point/InterÉditions, , 206 p..
  • Louis Gaudart et Maurice Albet, Physique photographique, Paris, Le Temps Apprivoisé (LTA), , 352 p. (ISBN 2 283 58285 7)
  • Robert Sève (préf. Lucia P. Ronchi), Physique de la couleur de l’apparence colorée à la technique colorimétrique, Paris, Masson, coll. « Collection physique fondamentale et appliquée », , 334 p. (ISBN 2 225 85119 0)
  • André Guinier, La structure de la matière : du ciel bleu à la matière plastique, Paris, Hachette-CNRS, .
  • André Guinier et Rémi Julien (préf. Sir Neville Mott), La matière à l’état solide, des supraconducteurs aux superalliages, Paris, Hachette, coll. « Liaisons scientifiques dirigée par Roland Omnès et Hubert Gié », , 286 p. (ISBN 2 01 0125401)
  • Yves Quéré, Physique des matériaux, Cours et problèmes, École polytechnique X et Ellipses, , 464 p. (ISBN 2 7298 8858 6)
  • (en) Jacob Israelaschvili, Intermolecular & Surface forces, Londres, Academic Press Limited, , 450 p. (ISBN 0 12 375181 0)
  • (en) John T. Yates, Jr, Experimental innovations in surface science : a guide to practical laboratory methods and instruments, New York, AIP Press/Springer, , 904 p. (ISBN 0 387 98332 5)
  • Bernard Diu, Claudine Guthmann, Danielle Lederer et Bernard Roulet, Éléments de Physique statistiques, Paris, Hermann éditeur des sciences et des arts, , 1004 p. (ISBN 2 7056 6065 8)
  • Vincent Fleury, Arbres de pierre, la croissance fractale de la matière, Flammarion, coll. « nouvelle bibliothèque scientifique », , 334 p. (ISBN 2 0821 1238 1)
  • Jean-Louis Chermant (coordonnateur), Caractérisation des poudres et céramiques, Paris, Hermès, coll. « Formation céramique (Forceram) », , 268 p. (ISBN 2 86601 307 7)
  • Jacques Duran (préf. Pierre-Gilles de Gennes), Sables, poudres et grains, introduction à la physique des milieux granulaires, Paris, Eyrolles sciences, , 254 p. (ISBN 2 212 05831 4)
  • Benoît Ildefonse, Catherine Allain et Philippe Coussot (coordonnateurs), Des grands écoulements naturels à la dynamique du tas de sable, introduction aux suspensions en géologie et physique, Cemagref éditions, , 1re éd., 254 p. (ISBN 2 85362 485 4)
  • Rémi Deterre et Gérard Froyer, Introduction aux matériaux polymères, Paris, Lavoisier Techniques & Documentation, , 216 p. (ISBN 2 7430 0171 2)
  • (en) Gert Strobl, The physics of polymers, concept for understanding their structure and behavior, Berlin, Springer Verlag, , 2e éd., 440 p. (ISBN 3 540 63203 4)
  • J. des Cloizeaux et G. Janninck, Les polymères en solutions, Paris, Les éditions de physique, , 846 p. (ISBN 2868830528)
  • Jean-François Gouyet (préf. Benoît Mandelbrot), Physique et structures fractales, Paris, Masson, , 234 p. (ISBN 978-2-225-82777-8)
  • Annick Lesne (préf. Pierre Collet), Méthode de renormalisation : phénomènes critiques, chaos, structures fractales, Paris, Eyrolles sciences, , 388 p. (ISBN 2 212 05830 6)
  • Pierre Bergé, Yves Pomeau et Monique Dubois-Gance, Des rythmes au chaos, Paris, éditions Odile Jacob, coll. « Opus », , 312 p. (ISBN 2 7381 0524 6)
  • L’Ordre du chaos (préf. Pierre-Gilles de Gennes), Paris, diffusion Belin, coll. « Bibliothèque pour la science », , 208 pages (ISBN 2 9029 1878 X)
  • Étienne Guyon, Jean-Pierre Hulin et Luc Petit, Hydrodynamique physique, InterÉditions/ éditions du CNRS, coll. « Savoirs actuels », , 506 p. (ISBN 2 222 04025 6)
  • R. Ouziaux et J. Perrier, Mécanique des fluides appliquées, Paris, Dunod Université, Bordas, , 448 p. (ISBN 2 04 010143 8)
  • H.N.V. Temperley et D.H. Trevena (trad. de l'anglais par J.-Cl. Lengrand), Les liquides et leurs propriétés, traité moléculaire macroscopique avec applications [« Liquids and theirs properties, a molecular and macroscopic treatise with applications — Ellis Horword Limited, 1978 — »], Paris, Lavoisier, coll. « Techniques et documentation », , 242 p. (ISBN 2 85206 057 4)
  • Claude Cohen-Tannoudji, Bernard Diu et Franck Laloë, Mécanique quantique, Paris, Hermann, coll. « Enseignements des sciences » (no 16), .
  • Luc Valentin, Physique subatomique : noyaux et particules, Paris, Hermann, .
    • tome I. Approche élémentaire, coll. « Enseignement des sciences » (no 27), 312 p. (ISBN 2-7056-5927-7)
    • tome II. Développements, coll. « Enseignement des sciences » (no 28), (ISBN 2-7056-5928-5), p. 313-612
  • Émilie du Châtelet
    • traduction des Principes de Newton (édition préliminaire), (présentation en ligne)
    • Principes mathématiques de la philosophie naturelle (préf. Roger Cotes, Voltaire) (édition définitive, posthume et revue de la traduction des Principes de Newton par Clairaut), Paris, Desaint et Saillant, — 2 volumes.
Isaac Newton, Principes mathématiques de la philosophie naturelle [traduit du latin] par feue madame la marquise Du Chastellet [Avec une préface de Roger Cotes et une préface de Voltaire]. T. 1 (Éloge), (lire en ligne).

Mesures, industrie, applications[modifier | modifier le code]

  • G. Prieur et M. Nadi (préf. Georges Charpak), La mesure et l’instrumentation : état de l’art et perspectives, Paris, Masson, coll. « Mesures physiques », , 726 p. (ISBN 2 225 84991 9)
  • Georges Asch et al., Les capteurs en instrumentation industrielle, Paris, Dunod, , 792 p. (ISBN 2 04 016948 2)
  • André Marion, Acquisition & visualisation des images, Paris, Eyrolles, , 616 p. (ISBN 2 212 08871 X)
  • René Prunet (dir. Marc Bois), Nicolle Mollier, Muriel Parisis et Josiane Steinmetz, Physique instrumentale, mécanique et phénomènes vibratoires, Paris, Dunod, Bordas, coll. « Le technicien », , 290 p. (ISBN 2 04 018666 2)
  • Peter Hawkes (dir.), Électrons et microscopes : vers les nanosciences, Belin/ CNRS éditions, coll. « Croisées des sciences », , 160 p. (ISBN 2 271 05365 X)
  • Jean-Louis Fauchon, Guide des sciences et technologie industrielles, Paris, 544, AFNOR/Nathan (ISBN 2 09 177324 7)
  • Christian Merlaud, Jacques Perrin et Jean-Paul Trichard, Automatique, informatique industrielle : sciences et techniques industrielles, premières et terminales, baccalauréat technologique, baccalauréat professionnel, Paris, Dunod, , 249 p. (ISBN 978-2-10-002049-2)
  • Jean-Charles Gille, Paul Decaulne et Marc Pélegrin, Dynamique de la commande linéaire, Dunod, , 7e éd., 596 p. (ISBN 2 04 016432 4)
  • M. Ksouri et P. Borne, Régulation industrielle, problèmes résolus, Paris, Technip, coll. « Sciences et technologies », , 243 p. (ISBN 2 7108 0714 9)
  • Pierre Rapin et Patrick Jacquard, Formulaire du froid, Dunod, Paris, , 10e éd., 482 p. (ISBN 2 10 002693 3)
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  • P. Robert, Matériaux de l’électrotechnique (Extrait du Traité d’électricité, d’électronique et d’électrotechnique sous la direction de Jacques Neyrinck), Dunod, , 360 p. (ISBN 2 04 016933 4) — édition 1979 revue en 1987.
  • Guy Seguier et Francis Notelet, Électrotechnique industrielle, Paris, Lavoisier, coll. « Techniques et Documentation », , 2e éd., 484 p. (ISBN 2 85206 979 2)
  • B. Saint-Jean, Électrotechnique et machines électriques, Paris / Montréal (Québec), Eyrolles / Lidec, , 374 p. (ISBN 0 7762 5651 3)
  • Éric Semail, Physique du génie électrique, Paris, Lavoisier, coll. « Techniques et Documentation », , 220 p. (ISBN 2 7430 0279 4)
  • Alain Ricaud, Photopiles solaires, de la physique de la conversion photovoltaïque aux filières, matériaux et procédés, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, coll. « Cahiers de chimie », , 332 p. (ISBN 2 88074 326 5)
  • V. Sokolov et A. Foussov, Prospections détaillées des champs de pétrole et de gaz, Technique soviétique, Édition de Moscou, , 360 p.
    Traduction française de l’ouvrage russe paru aux éditions Mir, 1979
  • René Turlay (ancien président éditeur au nom de la société française de physique), Les déchets nucléaires, un dossier scientifique, Paris, Les Éditions de Physique, , 304 p. (ISBN 2 86883 301 2)

Dictionnaires[modifier | modifier le code]

  • Bernard Diu et Bénédicte Leclercq, La Physique mot à mot, Paris, Odile Jacob Sciences, , 721 p. (ISBN 2 7381 1578 0)
  • J. P. Mathieu, A. Kastler et P. Fleury, Dictionnaire de Physique (édition révisée), Paris, Masson, Eyrolles, , 2e éd. (1re éd. 1983), 570 p. (ISBN 2 225 80479 6)

Revues et sociétés[modifier | modifier le code]

Cours en langue anglaise[modifier | modifier le code]

  • (en) Benjamin Cromwell, Light and matter series of introductory physics textbooks, Fullerton, Californie, éditions d'auteur, 1998-2005 (lire en ligne)
    • 1. Newtonian Physics, 282 pages.
    • 2. Conservation laws, 170 pages.
    • 3. Vibrations and Waves, 92 pages.
    • 4. Electricity and magnetism, 170 pages.
    • 5. Optics
    • 6. The Modern Revolution in Physics
  • (en) Benjamin Cromwell, Simple Nature. An Introduction to Physics for Engineering and Physical Science Students, édition d'auteur, , 2e éd. (1re éd. 1998-2005) (http:/www.lightandmatter.com/).
  • (en) Christoph Schiller, Motion mountain, the Adventure of Physics, édition d'auteur, 1997-2006 (lire en ligne)

Histoire et ouvrages jalons[modifier | modifier le code]

  • Jean Baudet, Penser le monde : une histoire de la physique jusqu'en 1900, Paris, Vuibert, , 283 p. (ISBN 978-2-7117-5375-8, OCLC 929584117).
  • Jean-Claude Boudenot (préf. Claude Cohen-Tannoudji), Comment Einstein a changé le monde, Les Ulis, EDP sciences, , 192 p. (ISBN 978-2-7598-0224-1, OCLC 958056131, lire en ligne)
  • Jean-Claude Boudenot (préf. Louis Leprince-Ringuet), Histoire de la physique et des physiciens : de Thalès au boson de Higgs, Paris, Ellipses, , 367 p. (ISBN 978-2-7298-7993-8, OCLC 47964001)
  • Eugénie Cotton, Les Curie et la radioactivité, Editions Seghers, coll. « Savants du monde entier », , 223 p. (OCLC 493124246)
  • Marie Curie (recueillies par Isabelle Chavannes en 1907), Leçons de Marie Curie : physique élémentaire pour les enfants de nos amis, Les Ulis, EDP sciences, , 124 p. (ISBN 978-2-86883-635-9, OCLC 1040798279)
  • Jean Dhombres et Jean-Bernard Robert, Joseph Fourier (1768-1830) : créateur de la physique-mathématique, Paris, Belin, coll. « Un savant, une époque », , 767 p. (ISBN 978-2-7011-1213-8, OCLC 0764-5511)
  • Albert Einstein et Leopold Infeld (trad. de l'anglais par Maurice Solovine, préf. Etienne Klein), L'évolution des idées en physique des premiers concepts aux théories de la relativité et des quanta [« The evolution of physics : the growth of ideas from the early concepts to relativity and quanta. »], Paris, Flammarion, coll. « Champs / Champs Sciences », (1re éd. 1938), 344 p. (ISBN 978-2-08-137310-5, OCLC 927977086)
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La Physique d'Aristote n'a rien à voir avec la science moderne appelée « physique ». La taxonomie aristotélicienne, d'essence philosophique, a même été le plus farouche adversaire de la science moderne.

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