Henri de Boisanger

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Henri Bréart de Boisanger
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Henri Bréart de Boisanger (né le à Quimperlé et mort le à Fère-Champenoise) est un militaire et écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

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Henri de Boisanger est le fils d'Adrien Bréart de Boisanger, officier de marine[1], et le petit-fils de Théodore Hersart de La Villemarqué. Il est le frère du vice-amiral Pierre Bréart de Boisanger.

Saint-cyrien, il a souhaité intégrer la cavalerie comme officier mais sera pris dans l'infanterie[1]. Il est aussi camelot du roi. Il est détaché du 154e régiment d'infanterie au fort de Jouy où il reste quatre ans jusqu'en 1912[1]. Promu capitaine, il rejoint le 114e régiment d'infanterie à Parthenay où son régiment a détaché un bataillon[1].

Blessé au bras gauche à La Fère-Champenoise, il refuse de se faire évacuer et est tué en rejoignant sa compagnie[1],[2].Il a été enterré à Connantray[2]. Mort pour la France en 1914, son nom figure parmi la liste des personnes citées au Panthéon de Paris[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romancier et poète, Henri de Boisanger publie sous le pseudonyme de Pierre d'Aulnoye et recevra le prix Montyon en 1908 et, bien que décédé aussi en 1915[4],[5],[6].

  • « Le coup de fouet », Le Correspondant, no 85e année,‎ , p. 703-735[4].
  • Promotion Bourbaki. Triomphe 1899. En voulez-vous du panache ?, 1899.
  • Le Lieutenant de Trémazan, un officier de l'Est, Perrin, 1908 (sous le pseudonyme de Pierre d'Aulnoye). - Prix Montyon 1908[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d et e Malcor 1962.
  2. ↑ a et b M. P., « L'Action Française au champ d'honneur », L'Action Française, vol. 7e année, no 314,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  3. ↑ 560 écrivains morts pour la France de 1914 à 1918.
  4. ↑ a et b Laure Verbaere et Donato Longo, « Henri Bréart de Boisanger (1877-1914) », sur Nietzche en France (consulté le )
  5. ↑ « Henri BRÉART de BOISANGER », sur Académie française (consulté le )
  6. ↑ a et b « Pierre d'Aulnoye », sur Académie Française (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles Maurras, « Montesquiou et Boissanger », dans Tombeaux, Nouvelle Librairie nationale, (lire en ligne), p. 129-133
  • Pierre Chanlaine, "Henri de Boisanger" in: Anthologie des écrivains morts à la guerre, 1914-1918. Volume 2, Association des écrivains combattants, 1924, pp. 65-71
  • Roger Malcor, Grandeur de l'armée : Rôle moral de l'officier, La Colombe, éditions du Vieux-Colombier, Paris, 1958 (préface par le général Henri Zeller)
  • Roger Malcor, « Un officiel d'infanterie », dans L'honneur de mourir, FeniXX réédition numérique (éditeur d'édition originale : La Colombe, éditions du vieux colombier), (réimpr. 2020), 160 p. (ISBN 9782307068303, lire en ligne)
  • Alain Bensoussan, « Henri (Bréart) de Boisanger », dans La plume et l'acier : les écrivains-combattants de la Grande Guerre tombés au champ d'honneur : 562 noms inscrits au Panthéon, Paris, L'Harmattan, , 672 p. (ISBN 9782343160061)

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