Rue Georges-Bernard

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Rue George Bernard
Rue Villaine
Maison des années 1920 dans la rue Georges Bernard à Evreux
Présentation
Type
Rue
Localisation
Pays
France
Division administrative
Normandie
Subdivision administrative
Eure
Subdivision administrative
Communauté d'Agglomération Evreux porte de Normandie (EPN)
Commune
Evreux
Quartier
Filandière
Région historique
Normandie

La rue Georges-Bernard est une rue d'Évreux dans le département de l'Eure, en Normandie (France). Elle tire son nom d'un ancien maire d'Évreux Georges Bernard. Anciennement appelée rue Villaine, elle sert l'ancien axe de communication allant vers Louviers et Rouen partant du Castrum romain[1].

Son histoire[modifier | modifier le code]

Controverse[modifier | modifier le code]

La rue Georges Bernard tire son nom du maire d'Evreux Georges Bernard ; le nouveau nom de la rue fut l'objet d'une controverse car ce fut un maire non élu mais nommé par le pouvoir gaulliste à la libération d'Evreux en remplacement d'Augustin Thierry maire nommée par le régime de Vichy[2],[3].

Une rue d'Ecrivains et de peintre[modifier | modifier le code]

Dans le roman policier[modifier | modifier le code]

Cette rue est mentionner dans un roman policier de 1980 de Claude pican la guerre des truands ou l'intrigue se situe dans la rue[4].

Chez Céline[modifier | modifier le code]

Louis Ferdinand Destouches alias Céline écrivain lauréat du prix Goncourt et collaborateur notoire durant la seconde guerre mondiale évoque Evreux et cette rue dans son dernier roman publier à tire posthume .Il appelle cette rue "l'encerclement" relaté dans son roman Guerre[5].

Maurice Denis vécu dans cette rue[modifier | modifier le code]

Lavoir rue Georges Bernard

Maurice Denis le peintre postimpressioniste a vécu dans la rue en montant vers la rue de Vernon dans une maison aujourd'hui détruite dans le bombardement de 1944.Durant ce séjour ébreucien il réalisa des vue de la cathédrale d'Evreux aujourd'hui exposé au musée d'Evreux[6].

Site remarquable[modifier | modifier le code]

N°3 - Couvent des ursuline, ou fut éduqué la marquise de pompadour au XVIII e siècle[7] , aujourd'hui caserne de gendarmerie[8],

Centre évangélique d'Evreux

Vers la rue de Vernon , lavoir du XIX e siècle en bonne état de conservation et église évangélique en architecture minérale[9]

N°28 maison de l'ancien maire d'Evreux Georges Bernard

N°35 Maison du peintre Maurice Denis.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Robert Bedon, Atlas des villes, bourgs, villages de France au passé romain, Picard, (ISBN 978-2-7084-0619-3, lire en ligne)
  2. Jean Mineray, Evreux: histoire de la ville à travers les âges, Bertout, (ISBN 978-2-86743-062-6, lire en ligne)
  3. Marcel Baudot, Libération de la Normandie, (Hachette) réédition numérique FeniXX, (ISBN 978-2-7062-2738-7, lire en ligne)
  4. Claude Picant, La guerre des truands: Ou Enquêtes sur quelques enquêtes au-dessus de tout soupçon, Jean Picollec, (ISBN 978-2-86477-504-1, lire en ligne)
  5. Louis-Ferdinand Céline, Romans, Gallimard, (lire en ligne)
  6. Gazette des beaux-arts, J. Claye, (lire en ligne)
  7. Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt, Madame de Pompadour, Firmin-Didot et cie., (lire en ligne)
  8. Anne-Marie Sohn, Chrysalides. Volumes I et II: Femmes dans la vie privée (xixe-xxe siècles), Éditions de la Sorbonne, (ISBN 979-10-351-0493-1, lire en ligne)
  9. Franck Poiraud, Les évangéliques dans la France du XXIe siècle, Edilivre, (ISBN 978-2-35607-032-6, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Picant, La guerre des truands Ou Enquêtes sur quelques enquêtes au-dessus de tout soupçon, éd. Jean Picollec, 1er janvier 1980 (ISBN 978-2-86477-504-1, lire en ligne)
  • Collectif,Bataille de Normandie (2). Récits de témoins, FeniXX réédition numérique, 1er janvier 1947 (ISBN 978-2-307-16324-4, lire en ligne)
  • Jean Mineray, Evreux histoire de la ville à travers les âges, éd. Bertout, 1988 (ISBN 978-2-86743-062-6, lire en ligne

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]