Société d'intérêt collectif agricole de la banane martiniquaise

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Société d'intérêt collectif agricole de la banane martiniquaise
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Société d'intérêt collectif agricole de la banane martiniquaise, abrégé SICABAM, est une collectivité de propriétaires bananiers[1]. Cet organisme représentait en 1994 la totalité de la production bananière de l'île de la Martinique[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Créée en 1961 déjà à l'initiative de Marcel Fabre et du père d'André Dorn, la SICABAM avait pour ambition de regrouper les intérêts de l'ensemble des producteurs bananiers de Martinique[2].

Une première scission avait déjà eu lieu, lors de la création du SICA GIPAM, au début des années 1980[2].

Entre 1963 et 1980, la SICABAM fut présidée par Marcel Fabre[1]. Les 8 000 hectares plantés en Martinique se répartissaient en 1994 entre 1 500 exploitants[1]. Les plantations d'un particulier couvrent 1 200 hectares, soit 15 % de la superficie cultivée en bananiers à la Martinique[1].

Pour la SICABAM, les pertes de la production bananière à cause de la compétition américaine dépassaient 5 millions de francs par semaine en 1992[1].

La scission du SICABAM fut officialisée le , avec la création d'un nouveau groupement de producteurs, la Cobamar (Compagnie des bananes de la Martinique)[2]. Le groupe de Marcel Fabre fut scissionnaire[2]. Le président de la Cobamar, André Dorn, explique la séparation d'avec la SICABAM par des raisons essentiellement commerciales : « Nous souhaitions vendre nos bananes sous le label Chiquita Premium, le plus prestigieux du moment, le plus rémunérateur aussi. » [2]

Le , le SICABAM fusionne avec le GIPAM, pour former le BANAMART[3]. Le nouveau groupe compte 420 planteurs, qui envoient alors « aux autorités un signal fort de leur volonté d'union dans le contexte de crise que connaît la filière banane »[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]