Saint-Émilion

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Saint-Émilion
Saint-Émilion
Vue générale de la cité médiévale, dominée par le clocher de l'église monolithe.
Blason de Saint-Émilion
Blason
Saint-Émilion
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Saint-Émilionnais
Maire
Mandat
Bernard Lauret
2020-2026
Code postal 33330
Code commune 33394
Démographie
Gentilé Saint-Émilionnais
Population
municipale
1 769 hab. (2021 en diminution de 5,8 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 37″ nord, 0° 09′ 17″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 107 m
Superficie 27,02 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Libourne
(banlieue)
Aire d'attraction Libourne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Dordogne
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Saint-Émilion
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Saint-Émilion
Liens
Site web www.saint-emilion.org/

Saint-Émilion (en gascon : Sent Milion) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Saint-Émilionnais[1].

Panneaux routiers indiquant Saint Emilion

Au cœur du pays du Libournais, dans une région de collines viticoles, cette cité médiévale de 1 769 habitants (en 2021) est campée sur une éminence calcaire et est située au carrefour du Bordelais, de la Saintonge et du Périgord.

Site touristique de premier plan — 1 000 000 personnes en moyenne la visitent chaque année[2] — elle possède une importante parure monumentale (ermitage, église monolithe, église collégiale, palais des archevêques, immeubles cossus et restes de fortifications) qui se décline au gré de ruelles tortueuses (appelées « tertres ») et de placettes ombragées, et jouit de la renommée de son patrimoine œnologique (vignoble de Saint-Émilion) et gastronomique (macarons, pâtés, foies gras)[3].

Plusieurs manifestations s'y déroulent chaque année dont Philosophia, événement tout public autour de la philosophie créé en 2007 par le metteur en scène et scénographe, Eric Le Collen, s'inspirant du festival de philosophie de Modène[4],[5].

La cité médiévale (et sa « juridiction ») est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis 1999[6]. Elle constitue « l’exemple remarquable d'un paysage viticole historique qui a survécu intact » et « illustre de manière exceptionnelle la culture intensive de la vigne à vin dans une région délimitée avec précision » (critères d’inscription retenus par l’Unesco en décembre 1999 dans la catégorie Paysages culturels)[7]. La ville a également servi d'inspiration à la firme de jeux vidéo Squaresoft pour les décors de Vagrant Story, sorti en 2000 sur Playstation[8].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Émilion, vue depuis la « tour du Roi ».

Le village est situé sur les coteaux entre la Dordogne et l'Isle et entre Libourne et Castillon-la-Bataille.

Entre vignes et cours d’eau, le long de coteaux boisés et de routes pittoresques, la juridiction de Saint-Émilion s’étire sur 75 km2 autour d’une cité médiévale particulièrement bien préservée. C’est un ensemble de huit villages organisés et unis dès le Moyen Âge autour de la commune libre de Saint-Émilion. Son étendue géographique d’environ 7 846 ha correspond à l'actuelle aire des appellations viticoles saint-émilion et saint-émilion grand cru, regroupant près de 800 propriétés (« châteaux ») viticoles.

Les terroirs se répartissent en cinq grands ensembles imbriqués les uns dans les autres. Au centre de l’aire d’appellation se trouve un plateau calcaire et argilo-calcaire où, en de nombreux endroits, la roche n’est recouverte que d’une fine couche de terre. La côte, largement plantée en vignes malgré la pente, et le pied de côte, plus argileux. La vallée qui s’étend jusqu’à la Dordogne, constituée de sols sablo-limoneux et sablo-graveleux. Enfin, le glacis sableux qui recouvre le nord-ouest de la zone d’appellation se termine vers les graves de Pomerol par une soixantaine d’hectares de terrain graveleux.

C'est dans la commune que se trouve le « zéro » du système de coordonnées géographiques suisse[réf. nécessaire].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Libourne, Montagne, Moulon, Néac, Pomerol, Saint-Christophe-des-Bardes, Saint-Laurent-des-Combes, Saint-Sulpice-de-Faleyrens et Vignonet.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

  • Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 838 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[16]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records ST EMILION (33) - alt : 38 m 44° 55′ 00″ N, 0° 11′ 12″ O
Statistiques établies sur la période 1995-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1995 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,9 3,1 5 7,4 11 13,6 14,9 14,8 11,4 9,6 5,2 3 8,5
Température moyenne (°C) 6,4 7,4 10,1 12,8 16,6 19,9 21,3 21,3 17,8 14,9 9,2 6,4 13,7
Température maximale moyenne (°C) 9,8 11,6 15,3 18,3 22,2 26,1 27,6 27,7 24,2 20,1 13,2 9,8 18,9
Record de froid (°C)
date du record
−8,3
13.01.03
−12
09.02.12
−9
01.03.05
−1,8
04.04.1996
2,2
05.05.19
5,6
01.06.06
7,1
02.07.12
6,2
31.08.10
2,9
25.09.02
−5,6
30.10.1997
−8
17.11.07
−9,7
17.12.01
−12
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,6
28.01.02
24,7
27.02.19
26,3
20.03.05
30,8
30.04.05
35,5
30.05.01
39
22.06.03
40
23.07.19
41,3
04.08.03
36,4
03.09.05
30,8
03.10.11
25,2
07.11.15
19,4
08.12.10
41,3
2003
Précipitations (mm) 73,2 60,6 56,9 73,7 72,4 43,4 53,7 59,8 67,3 61,6 98,5 81 802,1
Source : « Fiche 33394002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Natura 2000[modifier | modifier le code]

La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Saint-Émilion[17],[18]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[19].

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Saint-Émilion fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[20],[21], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[22].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Émilion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Libourne, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[26] et 36 631 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (96,5 %), prairies (1,8 %), zones urbanisées (1,6 %), eaux continentales[Note 6] (0,2 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Émilion est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et la Barbanne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1993, 1995, 1999, 2004, 2008 et 2009[34],[32].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des éboulements, chutes de pierres et de blocs[35]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[36].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Émilion.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 093 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 093 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[32].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 7] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[39]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].

Histoire[modifier | modifier le code]

La place principale vue de l'église monolithe en 2013

Le site présente des traces d’occupation dès 35000 avant notre ère. Une villa gallo-romaine a également existé en bas du coteau destinant le site à la culture de la vigne[41] et plus généralement, certains sources mentionnent un oppidum gaulois[42]. En attestent divers éléments de mosaïques découverts au lieu-dit Le Palat[43].

Au VIIIe siècle, un moine breton natif de Vannes nommé Émilion choisit comme lieu de retraite Ascumbas (ancien nom du site de Saint-Émilion). Cet homme, remarqué pour sa charité[42], quitta sa famille et sa Bretagne natale pour s'enfermer dans un cloître, suivant la direction vers l'Espagne. La fatigue l'obligea de s'arrêter à Saujon, dans un monastère de l'Ordre de Saint Benoît, où il exerça comme boulanger. Poursuivant son idée de vivre dans la plus profonde solitude, Emilion quitta le monastère et vint se fixer dans la forêt de Cumbis. Il s'installa dans une falaise où il creusa un ermitage troglodyte. Ce fut autour de l'Ermitage de Saint-Emilion que se groupèrent les premières masures[44].

Son nom fut donné en Côtes-d'Armor à l'église édifiée au XVe siècle à Loguivy-Plougras (Plougras étant la commune mère, autrefois "Plou-Croas", la paroisse de la Croix, et Loguivy étant une trève en dépendant). Une statue de Sant Milion fut placée dans le cœur de cette église : aux pieds du moine trois gros pains ronds destinés aux pauvres (les "sacavins" du vignoble bordelais viennent parfois l'honorer lors de la fête patronale, mais ici c'est la rivière qui porte le nom de Saint-Emilion[réf. nécessaire]).

Économe au prieuré de Saujon, en Saintonge, remarqué pour sa grande vertu, Émilion finit par se retirer dans la forêt des Combes qui recouvre alors l’actuel site de Saint-Émilion[42].

Par ses miracles et sa générosité, sa renommée rayonna par-delà la vallée et de nombreux disciples le rejoignirent[42]. Durant dix-sept ans, Émilion évangélisa la population, créant ainsi un site monastique qui prit son nom après sa mort. Une communauté de moines bénédictins géra l’accès à ce lieu de pèlerinage jusqu’en 1110, date à laquelle une réforme engagée par l’évêque de Bordeaux à la suite des relâchements de la communauté permit l’installation d’un chapitre de chanoines augustins[42].

La ville se construisit au long du Moyen Âge et fut fermée par des remparts dès le début du XIIIe siècle. Elle passa entre les mains de Jean sans Terre, de Louis VIII, Philippe le Bel, et d'autres au cours des siècles[42]. Ses privilèges particuliers furent également renouvelés à de nombreuses reprises jusqu'au XVe siècle après avoir été institués par Jean sans Terre en 1199 : Édouard Ier en 1289, Édouard II en 1312, Édouard III en 1341 et 1357[42].

En novembre 1461, par ses lettres patentes[45], le roi Louis XI confirma les privilèges octroyés par ses prédécesseurs, puis, en mai 1472 à la suite de la mort de son frère Charles de France, alors que le duché de Guyenne qu'il avait recréé pour lui revenait dans les possessions royales[46]. Saint-Émilion fut pillée pendant les guerres de religion par les deux camps[42].

Le patrimoine religieux de la ville fut également en grande partie détruit pendant la Révolution (Chapître, Collégiale et couvents)[42]. Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire d'Émilion-la-Montagne[47].

La Jurade[modifier | modifier le code]

La jurade de Saint-Émilion (2014)

La Jurade fut instaurée en même temps que la commune de Semelione en 1199 par Jean sans Terre, roi d’Angleterre[42]. Ce dernier délégua ses pouvoirs économique, politique et judiciaire, à des notables et des magistrats afin de gérer l’administration générale de la cité. En échange de ces privilèges accordés, l’Angleterre put jouir du « privilège des vins de Saint-Émilion ». Ainsi la superficie du vignoble augmenta avec la notoriété des vins. Leur qualité était soumise au contrôle de la Jurade (par le sceau du vinettier) avant transport vers l’Angleterre depuis le port de Pierrefitte sur la Dordogne.

L’autorité de la Jurade perdura jusqu’à la Révolution française en 1789.

En 1948, les viticulteurs réunis au sein du syndicat viticole ressuscitèrent la Jurade sous la forme d’une confrérie, qui devint alors l’ambassadrice des vins de Saint-Émilion à travers le monde, avec pour ambition de garantir l’authenticité et la qualité de ses vins.

La Jurade est ainsi porteuse de la notoriété des appellations, et organise chaque année la Fête de Printemps en juin et le Ban des vendanges en septembre.

Lors de ces manifestations, les membres de la Jurade défilent dans la cité, vêtus de la robe rouge traditionnelle, rappelant la toute-puissante Jurade des siècles passés. En juin comme en septembre, après avoir assisté à la messe, les jurats se rendent dans le cloître de l’église collégiale ou dans l’église monolithe pour procéder aux intronisations. Puis, après le déjeuner, ils se rendent en procession à la Tour du Roy, du sommet de laquelle ils proclament solennellement le ban des vendanges ou En juin, la Jurade procèdent au Jugement du vin nouveau, destiné à en prédire les qualités (celui tiré de la récolte précédente). La Jurade est devenue l’emblème de la viticulture saint-émilionnaise[48].

Elle est composée de 140 jurats, elle est administrée par le conseil de la jurade qui compte 12 membres dont le 1er jurat, le clerc, le grand argentier, le grand vinetier, le marguillier (maître de cérémonie)[49].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2007 Jacques Goudineau    
juillet 2007 En cours Bernard Lauret[50] PR puis Modem Salarié agricole
Président de la communauté de communes de Saint-Émilion
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[52]. En 2021, la commune comptait 1 769 habitants[Note 8], en diminution de 5,8 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 9322 7612 9423 0043 0683 0132 7222 9002 828
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8023 0143 0193 0593 1123 0343 1553 2333 442
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 3923 5463 4083 1653 3213 3673 3703 2323 253
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 4713 4033 3233 0102 7992 3452 1242 0901 931
2017 2021 - - - - - - -
1 8741 769-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête de Printemps/d’Automne de la jurade de Saint-Émilion
  • Nuit du Patrimoine
  • Festival Philosophia
  • Festival du jazz
  • Les grandes heures de Saint-Émilion : concerts, dégustations dans des châteaux
  • Biotope Festival[54],[55]
  • Portes ouvertes des châteaux début mai
  • Fête du saint Émilion

Des visites et promenades, seul ou accompagné d’un guide de l’office de tourisme :

  • Vignoble, châteaux ;
  • Randonnées ;
  • Boucles cyclables ;
  • Visites libres ou guidées de la ville, des monuments, Circuits audioguidés dans la juridiction.


Économie[modifier | modifier le code]

Saint-Émilion est fortement marquée par l’activité agricole, et plus particulièrement viticole. Le poids de ce secteur est au-dessus de la moyenne de l’arrondissement du Libournais : il atteint 62 % contre 39 %[56] à l’échelle du Libournais. Le secteur de la construction représente une part assez faible de l'activité économique (2,6 % pour l’ensemble de la juridiction) ce qui freine l’installation des activités autres que celles liées au secteur agricole ou aux secteurs du tourisme et du négoce qui lui sont associés.

C’est de la diversité des terroirs que naît la diversité des vins de Saint-Émilion. Sur l’ensemble des huit communes de l’appellation, ce sont près de 5 200 hectares de vignes qui produisent chaque année le précieux nectar.

Les cépages utilisés en 1784 étaient au nombre de 34 pour les noirs et 29 pour les blancs. Aujourd’hui 3 cépages, bien connus, sont à l’honneur : le merlot, qui prédomine dans 60 à 70 % de la production, le cabernet franc et le cabernet sauvignon, tous trois destinés, en assemblage, à la production des vins rouges[48].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Spécialité culinaire[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Les monuments de la cité témoignent de cette vie spirituelle, commerçante et viticole riche dans et en dehors de la cité. Les ruelles escarpées (appelées tertres ou escalettes) permettent de découvrir un village étalé en forme d’amphithéâtre sur le versant sud du plateau calcaire ; de celui-ci furent extraites toutes les pierres ayant servi à la construction des maisons, remparts, églises et monastères au long des siècles. La partie souterraine du village présente autant de témoignages du passé que sa partie construite, en particulier l’église monolithe.

Inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO

La Juridiction de Saint-Émilion est inscrite depuis le 5 décembre 1999 sur la liste du patrimoine mondial au titre des paysages culturels. La justification d’inscription de la Juridiction porte sur deux critères essentiels :

Critère III : « La juridiction de Saint-Émilion est un exemple remarquable d’un paysage viticole historique qui a survécu intact et est en activité de nos jours ».

Critère IV : « La juridiction de Saint-Émilion illustre de manière exceptionnelle la culture intensive de la vigne à vin dans une région délimitée avec précision ».

Depuis le 4 octobre 2007, une zone de protection du patrimoine architectural et urbain et paysager (ZPPAUP) couvre l’ensemble du territoire afin de conserver au mieux l’unité architecturale et paysagère de la juridiction[77].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Élie Guadet.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Émilion Blason
De gueules au château de trois tours d'argent, maçonné de sable, ouvert et ajouré du champ, surmonté d'un léopard d'or tenant dans sa dextre un glaive d'argent, le château accosté des lettres onciales S à dextre et E à senestre du même ; au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or, à saint Émilion de carnation, vêtu d'or, issant de la partition, tenant dans sa dextre une crosse contournée d'or et dans sa senestre un livre du même[78].
Détails
Adopté par la municipalité le .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • D. Souny, A. Marin, P. Garrigou Grandchamp, F. Boutoulle, Saint-Émilion. Une ville et son habitat médiéval (XIIe – XVe siècles), Éd. Lieux-Dits, 2016, 324 p. (ISBN 9782362191251)
  • P. Bertin-Roulleau, Saint-Emilion : son histoire, ses monuments, ses grands vins, ses macarons, 1923 (lire en ligne sur Gallica)
  • Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 256 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
    Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Saint-Émilion, pages 176 à 181** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[38].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 5 décembre 2011.
  2. Le village viticole - Communauté de communes de la juridiction de Saint-Émilion - Rapport de première phase, juillet 2007
  3. Jean-Pierre Stahl, « Le classement Unesco… ça peut rapporter gros : après Saint-Emilion, Bordeaux, Blaye, voici le phare de Cordouan retenu comme candidat au patrimoine mondial de l’humanité. », sur Côté châteaux, (consulté le ).
  4. « Saint-Emilion : le festival Philosophia se donne corps et âme », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  5. « À Saint-Emilion, le festival de philo plus attendu qu'un grand cru », sur FIGARO, (consulté le ).
  6. « Saint-Emilion fête ses 20 ans à l'Unesco », sur Les Echos, (consulté le ).
  7. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Juridiction de Saint-Émilion », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le ).
  8. « Test du jeu Vagrant Story sur PS3 », sur Jeuxvideo.com (consulté le ).
  9. Carte IGN sous Géoportail
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  13. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  15. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  16. « Fiche du Poste 33394002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  18. Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  19. Espèces, INPN, consulté le .
  20. [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  21. Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  22. Espèces, INPN, consulté le .
  23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  28. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  29. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  32. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Émilion », sur Géorisques (consulté le )
  33. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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  36. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Émilion », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  37. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  38. Article R214-112 du code de l’environnement
  39. « barrage de Bort-les-Orgues », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
  40. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  41. Fouilles de C.Balmelle, CNRS
  42. a b c d e f g h i et j Pierre Bertin-Roulleau, Saint-Emilion : son histoire, ses monuments, ses grands vins, ses macarons, (lire en ligne).
  43. « Saint-Émillion: la villa gallo-romaine sort de son sommeil », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  44. Pierre (1888-1945) Auteur du texte Bertin-Roulleau, Saint-Emilion : son histoire, ses monuments, ses grands vins, ses macarons : Dr Pierre Bertin-Roulleau, (lire en ligne).
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  46. (la) Collectif, Ordonnances des roys de France de la troisième race: Ordonnances rendues depuis le commencement du règne de Louis XI jusqu'au mois de mars 1473., vol. 17, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), « Ordonnance de Louis XI, Saintes, mai 1472 », p. 496.
  47. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. a et b Documentation de l'Office de Tourisme de Saint-Émilion
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  50. Commune de Saint-Émilion sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 5 décembre 2011.
  51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  54. « Saint-Émilion : François Gabart, parrain du 3e Biotope festival », sur SudOuest.fr (consulté le ).
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  61. « Classement de l'église collégiale », notice no PA00083728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  65. « Classement du couvent des Cordeliers », notice no PA00083725, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. « Classement du château du Roi », notice no PA00083726, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « Classement de l'ancien Doyenné », notice no PA00083727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « Classement du palais des Archevêques », notice no PA00083727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Inscription de l'église du couvent des Dominicains », notice no PA00083734, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. a et b « Classement de l'église Saint-Martin de Mazerat », notice no PA00083730, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « Classement de la porte de la Cadène », notice no PA00083735, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. « Classement des remparts », notice no PA00083736, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. « Inscription de la maison Gothique », notice no PA00083733, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. Jean-Luc Boisseau : Logis au Deux Visages (en ligne)
  75. « Inscription de la villa gallo-romaine du Palat », notice no PA33000252, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. Histoire de la ville autour de ses monuments religieux, Véronique Tinel, extrait de Connaître et découvrir Saint-Émilion
  77. Dossier de presse 1999-2009, 10e anniversaire de l'inscription de la juridiction de Saint-Émilion sur la liste du Patrimoine mondial de l'Humanité au titre des paysages culturels
  78. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).