Saint-Ay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Ay
Saint-Ay
Le Monument aux morts par Camille Lefèvre et la place de la Mairie.
Blason de Saint-Ay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes des Terres du Val de Loire
Maire
Mandat
Frédéric Cuillerier
2020-2026
Code postal 45130, 45380
Code commune 45269
Démographie
Gentilé Agyliens[1]
Population
municipale
3 661 hab. (2021 en augmentation de 10,37 % par rapport à 2015)
Densité 364 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 32″ nord, 1° 45′ 17″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 108 m
Superficie 10,07 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chaingy
(banlieue)
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meung-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Ay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Ay
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Saint-Ay
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Saint-Ay
Liens
Site web www.ville-saint-ay.fr

Saint-Ay (prononcer Saint-I [sɛ̃ti]) est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Située en bordure de la Loire, la commune est incluse dans le périmètre de la région naturelle du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de la commune de Saint-Ay
et des communes limitrophes.

Saint-Ay se trouve en rive droite de la Loire (au nord du fleuve), à 15 km par la route (12 km à vol d'oiseau) de l'extrémité ouest du département du Loiret et du département de Loir-et-Cher. La commune est dans la région agricole et naturelle du Val de Loire[3], dans l'aire urbaine d'Orléans et le bassin de vie de cette dernière[4].

À vol d'oiseau Saint-Ay se situe à 12,4 km à l'ouest d'Orléans[5], préfecture du département, et à 5,8 km à l'est de Meung-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015[4].

Les communes les plus proches sont : Chaingy (3 km), Mareau-aux-Prés (3,7 km), Cléry-Saint-André (4,3 km), Huisseau-sur-Mauves (5,2 km), Saint-Hilaire-Saint-Mesmin (5,6 km), Meung-sur-Loire (5,8 km), Mézières-lez-Cléry (5,9 km), La Chapelle-Saint-Mesmin (6,9 km), Dry (7,3 km) et Le Bardon (7,9 km)[6].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

B

  • la Bardonnerie*, Rte de Huisseau
  • les Balvottes, D2152
  • Belle-Croix, D2152
  • la Bretagne*, D2152

C

  • la Chaise, Rte de La Chaise
  • le Coteau D2152
  • Cropet, D2152

E

  • l'Évêché D2152

G

  • la Grand-Maison,, Rte de La Chaise
  • les Groisons, D2152
  • la Guillebardière, D2152

H

  • la Herse, D2152

L

M

  • la Mairie, Rte de Huisseau
  • la Malmusse*, Rte de Huisseau
  • Montafiland*, D2152
  • le Moulin, D2152

P

R

  • le Rivage*, D2152
  • la Rue Basse, Rte de Huisseau

S

  • la Seigneurie, D2152

V

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentour, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[7].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°362 - Patay » et « n°397 - Beaugency » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[8],[9] et leurs notices associées[10],[11].

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Fw  : alluvions de haute terrasse de la Loire, Pléistocène (Riss), terrasse +10 -15 m
Pléistocène  non présent
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m2MSO  : marnes et sables de l'Orléanais, Burdigalien
m2MCO  : marnes et calcaires de l'Orléanais, Burdigalien
m1CPi  : calcaire de Pithiviers, Aquitanien
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

Relief[modifier | modifier le code]

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,07 km2[12],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,33 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 26 mètres. L'altitude du territoire varie entre 82 m et 108 m[15].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ville est située en bordure de la Loire, ce qui a bien sûr eu une grande influence sur sa vie au fil des siècles.

Elle est traversée par une rivière : la Mauve de Saint-Ay, bref cours d'eau venant du nord et se jetant dans la Loire à quelque 220 m en aval de la limite de commune[16].

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la RD 2152 longeant la Loire et, en limite nord-ouest de commune, par l'autoroute A10. L'aire de repos de Chauvry se situe sur la commune.

La ligne 9 du réseau d'autocars Ulys dessert Orléans, Chaingy, Meung-sur-Loire, Beaugency et Cravant, avec trois arrêts sur la commune[17].

La ligne ferroviaire du Transport express régional Centre-Val de Loire Orléans-Tours passe à Saint-Ay, où plusieurs trains font un arrêt[18].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fleury-les-Aubrais à 15 km à vol d'oiseau[21], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 728,8 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réserve naturelle nationale de Saint-Mesmin[modifier | modifier le code]

La réserve naturelle nationale de Saint-Mesmin est une aire protégée faisant partie des réserves naturelles de France et dont le statut est défini par la loi relative à la démocratie de proximité du . Elle a été créée par décret du 14 décembre 2006. Elle comprend la partie de la vallée de la Loire située dans le domaine public fluvial s’étendant de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin et Mareau-aux-Prés en rive gauche, à La Chapelle-Saint-Mesmin, Chaingy et Saint-Ay en rive droite ainsi que certaines parcelles cadastrées de la commune de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Elle s'étend sur 263 ha, auxquels s'ajoute un périmètre de protection de 90 ha, et englobe la pointe de Courpain (boisement alluvial situé au confluent de la Loire et du Loiret) et les îles de Mareau[25]. La zone se superpose pour partie à la zone de protection spéciale vallée de la Loire du Loiret du réseau Natura 2000 et à la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 2 « Île de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin et abords ». La variété des milieux a permis le développement d’une flore très riche et diversifiée, avec 558 espèces de plantes supérieures recensées dont 3 protégées au niveau national (pulicaire vulgaire, gagée des prés, tulipe sauvage) et 5 au niveau régional (limoselle aquatique, pigamon jaune, corydale à bulbe plein, laîche de Loire, scille d'automne). Le castor d’Europe a fait son apparition sur la réserve en 1983, à la suite de sa réintroduction en amont de Blois. Nocturne, il se laisse difficilement observer mais les traces de son activité sont nombreuses[25].

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[26],[27]. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Ay sont au nombre de deux[INPN 1].

Nom Numéro Type Arrêté Superficie Description
Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire FR2400528 SIC (Directive "Habitats") 13 avril 2007[28] 7 120 ha Le site concerne 51 communes. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats[INPN 2]. Il est situé dans la frange sud de la commune[29].
Vallée de la Loire du Loiret FR2410017 ZPS (Directive "Oiseaux") 4 mai 2007[30] 7 684 ha Le site concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur[INPN 3].

Il est situé dans la frange sud de la commune[29].

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Ay comprend deux ZNIEFF[INPN 4].

Désignation Type Superficie Description
« Île de Mareau et environs » type 1[Note 2] 99,2 hectares La zone s'étend sur trois communes : Chaingy, Mareau-aux-Prés et Saint-Ay[DREAL 1].

Son altitude varie entre 88 et 88 m[INPN 5]. Elle est constituée du lit mineur de la Loire dans un des rares secteurs où la végétation aquatique est relativement abondante (dont la vallisnérie spiralée ou Vallisneria spiralis). Un ilôt de graviers héberge une colonie de sternes naines (Sterna albifrons). L'ensemble de ces îles et îlots est un bel exemple de dynamique fluviale car ils sont sans cesse remodelés par le fleuve. Le site est occupé par le castor d'Europe (Castor fiber) et est un point d'accueil important pour l'avifaune migratrice et hivernante (laridés, limicoles, anatidés)[INPN 6].

« La Loire orléanaise » type 2[Note 3] 5 458 hectares La zone s'étend sur 37 communes, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 2].

Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 7]. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 8].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Saint Agylus ou Saint Ay était un vicomte d'Orléans, converti lors d'une poursuite d'esclave. Il meurt le et est enterré dans le chœur de l'église, alors cœur d'un petit village de pêcheurs[31]. Le village subit par la suite les vicissitudes des invasions normandes et de la guerre de Cent Ans.

Au début du XIIIe siècle, le hameau de Voisins appartenait au seigneur Hugues II le Bouteiller et faisait partie des bois de Montpipeau[32] (maintenant réduits essentiellement au nord-est de Huisseau et nord-ouest de Chaingy). C'est là que s'installèrent en 1214 une abbaye pour femmes originellement située 5 km plus au nord, au milieu du bois actuel de Montpipeau, sur l'emplacement d'une abbaye pour hommes, à l'Ermitage de Bucy Saint Liphard. Cette abbaye de femmes, établie en 1212 par Manassès de Seignelay, évêque d'Orléans, déménagèa à ce nouvel emplacement pour y bénéficier d'un accès à l'eau plus aisé, car situé sur le cours du Meauve, mais toujours dans le bois de Montpipeau, qui à l'époque s'étendait jusque là. Ses nonnes furent appelées "les Bernardines de l'Ordre de Cîteaux". Ce fut peut-être la première abbaye réservée aux femmes en Orléanais[33] et elle a perduré de 1214 à 1778[32]. Dès sa création elle a reçu des donations importantes, dont l'accumulation en fit rapidement un riche établissement ; par exemple Agnès dame d'Herbrault lui donna avant sa mort en 1218 la grosse et la petite dime qu'elle possédait à Bonneville (paroisse de Coulmiers), à Rozières et à Huisseau[33], ou encore la donation en 1216 confirmée par Manassès, de toute la terre se trouvant en dehors des fortifications de Voisins - et bien d'autres, car les rois, qui venaient régulièrement chasser dans les environs, ajoutèrent renommée et richesses à l'abbaye[33].
Deux sceaux en cire de l'abbaye sont mentionnés : l'un du couvent au XIVe siècle, l'autre de Florence de Boissy, abbesse en 1424. Un autre sceau de l'abbaye, en argent, se trouvait en 1892 au musée historique d'Orléans[34],[Note 4] (maintenant appelé musée historique et archéologique de l'Orléanais).

Fontaine de Rabelais au château de Saint-Ay

Étienne Lorenz, propriétaire du château de Saint-Ay (près de la Loire, et non le château de Voisins) au XVIe siècle, y accueillit souvent son ami François Rabelais, qui y écrivit le "Tiers Livre de Pantagruel". La tradition veut que ce faisant Rabelais se fût assis au bord d'une fontaine, près de la grève de la Loire ; cette fontaine, appelée depuis "fontaine de Rabelais", se trouve sur le GR 3, qui longe la rive gauche de la Loire[35]. Elle a été classée monument historique en 1935. Elle porte une plaque commémorative, posée en 1952 pour le quatrième centenaire de la mort de Rabelais (1552)[36].

L'abbaye de Voisins[modifier | modifier le code]

Geoffroy Payen, sire de Montpipeau, fonda ensuite une chapellenie à l'Abbaye de Voisins pour la sépulture de son épouse Héloïse, afin de faire dire des messes en l'église de Voisins et il entendit y avoir lui aussi sa sépulture[37].

La Révolution de 1789[modifier | modifier le code]

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom d’Ay-sur-Loire[38].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Elle devient, au XIXe siècle et au début du XXe siècle, une commune essentiellement vinicole.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Ay

Les armes de Saint-Ay se blasonnent ainsi :

D'azur à la crosse d'or en bande, au lit de feuilles de vigne de sinople brochant, au bâton de nonne cistercienne contourné aussi d'or brochant en barre, à la grappe de raisin de gueules brochant sur le tout, au chef d'argent chargé d'une épée brisée de gueules en fasce[39].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Ay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[40],[41],[42]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chaingy, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[43] et 7 117 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[44],[45].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[46],[47].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), zones urbanisées (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), eaux continentales[Note 7] (2,9 %), forêts (0,7 %)[48].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Planification[modifier | modifier le code]

Plan local d'urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en octobre 1972. Le document est approuvé en juillet 1980 et révisé en juin 1987 et mars 1990[49].

La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit l'élaboration d'un plan local d'urbanisme le 10 février 2003. Après l'enquête publique qui s'est déroulée en mai 2006, le document est approuvé le 11 décembre 2006. Une révision simplifiée est approuvée en février 2008[49],[50].

Documents d'orientations intercommunaux[modifier | modifier le code]

La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Pays Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCOT. Le comité syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compétence « Elaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » dans ses statuts[51]. Le périmètre de SCoT à l'échelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrêté par le Comité Syndical le 26 juin 2013[52]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014[53], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[54]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[55].

Logement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier principal de la commune de Saint-Ay (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par deux axes principaux : l'autoroute A10 et la route départementale RD2152.

L'autoroute A10, dite « L'Aquitaine », relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort et traverse la partie nord de la commune. L'accès le plus proche est l'échangeur de Meung-sur-Loire, qui constitue la sortie n°15.

La RD 2152 est une route à grande circulation[56]. Il s'agit de l'ancienne RN 152 qui reliait Briare à Angers par la rive droite de la Loire lors de sa création en 1824, et qui succédait à la Route impériale 172[57]. En 2005, elle est déclassée dans sa totalité et transférée au département du Loiret par arrêté préfectoral du 22 décembre 2005[58], consécutivement au décret du 5 décembre 2005[59] qui définit la nouvelle consistance du réseau routier national et qui prévoit de maintenir dans le réseau routier national que la partie la plus méridionale de la route, entre le débouché de l'A66 et l'Espagne. Cet axe traverse la commune du nord-est au sud-ouest et supporte en 2014 un trafic de 8 061 véhicules/jour sur la section traversant la commune[60].

Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

Transports en commun routiers[modifier | modifier le code]

En 2016, Saint-Ay est desservie par la ligne régulière n°9 du réseau d'autocars interurbains Ulys[61] qui relie Beaugency - Meung-sur-Loire - Saint Ay - Chaingy - Orléans[62]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À partir du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[63]. Le réseau de bus Rémi remplace donc tous les réseaux départementaux en région Centre-Val de Loire.

Infrastructures ferroviaires[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, l'une des grandes lignes de chemin de fer radiales françaises partant de Paris en direction du Sud-Ouest du pays. La gare de Saint-Ay est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Blois ou Tours et Orléans[64].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Zone inondable de la commune de Saint-Ay.
Système d'endiguement du val d'Ardoux.

La commune de Saint-Ay est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le risque de transport de matières dangereuses[65]. Entre 1989 et 2019, cinq arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulées de boues et deux pour des mouvements de terrains[66].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La zone inondable de la commune fait partie du val d'Ardoux. La commune de St Ay est presque entièrement hors d'eau, seule une étroite bande entre bord de Loire et ruisseau de la Mauve est classée en zone inondable de même que la vallée de la Mauve qui peut être envahie par une remontée des eaux de la Loire. Le bourg de St Ay s’étend le long du coteau et remonte le long des rives de la Mauve de Saint-Ay. Les quelques biens situés en zone inondable sont en zone d’aléa très fort : un camping, une station d’épuration, des courts de tennis et quelques maisons et une résidence secondaire[67]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Ardoux, approuvé le [68].

Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[69].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[70]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[71].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[72]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[66].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif[Note 8]. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[74].

La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc et d'un oléoduc exploité par la société Trapil[75], d'une ligne de transport ferroviaire et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (l'autoroute A10 et la route départementale D2152)[65],[76].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La paroisse et bourg de Saint-Ay acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[77] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[78]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[79].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[80].

La commune de Saint-Ay n'appartient à aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2011 et fait partie, à cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolées »[81]. La commune adhère à la communauté de communes du Val des Mauves lors de la création de cette intercommunalité le [82]. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 9]. Depuis le , la commune est membre de la communauté de communes des Terres du Val de Loire[83].

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Saint-Ay était rattachée sur le plan ecclésiastique au diocèse d'Orléans, sur le plan judiciaire au bailliage d'Orléans , sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans[84].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint-Ay est alors incluse dans le canton de Huisseau, le district de Beaugency et le département du Loiret[85].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[86]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[87]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[88]. L'acte II intervient en 2003-2006[89], puis l'acte III en 2012-2015. Parallèlement l'État se réforme périodiquement. La réforme de l’administration territoriale de l’État (RéATE), entrée en vigueur au et issue de la révision générale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes réformes visant à simplifier l'organisation de l’État.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Ay aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Dernière période Type de circonscription Évolution du découpage territorial
District Beaugency 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Beaugency de 1790 à 1795[80],[85]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[90].
Canton Huisseau 1790-1801 Administrative et électorale En 1790, lors de la création des cantons, districts et départements, la commune de Saint-Ay est rattachée au canton de Huisseau[80]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral[90]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[91]. Ils acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Méun 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[92]. Saint-Ay est alors rattachée au canton de Méun par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)[93],[80].
Meung-sur-Loire 2015- Électorale La loi du [94] et ses décrets d'application publiés en février et [95] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au canton de Meung-sur-Loire[95]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[96].
Arrondissement Orléans 1801- Administrative Saint-Ay est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[80],[93].
Circonscription législative 2e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[97],[98]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[99]. La réforme n'affecte pas Saint-Ay qui reste rattachée à la deuxième circonscription[100].

Collectivités de rattachement[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Ay est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[101], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Ay, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[102], pour un mandat de six ans renouvelable[103]. Il est composé de 23 membres[104]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 En cours Frédéric Cuillerier[105],[106]   Chef d'entreprise de dix salariés ou plus
Les données manquantes sont à compléter.

Environnement[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2016, la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 10] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire [107]. Un réseau de sept déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…)[107]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l'UIOM de Saran depuis 1996, exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Véolia, par délégation de service de la communauté urbaine Orléans-Métropole[108].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Terres du Val de Loire, en application de la loi NOTRe du [109]. Dans ce nouveau cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le [110].

Production et distribution d'eau[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[111]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[112]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[113],[114].

Assainissement[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[115], est assurée par la commune elle-même[116]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 3 500 EH, soit 760 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par VEOLIA EAU - OLIVET[117],[118].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[119]. Depuis le , la Communauté de communes des Terres du Val de Loire assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), après la fusion des communautés de communes du Val des Mauves, du Canton de Beaugency, du Val d'Ardoux et de la Beauce oratorienne située dans le Loir-et-Cher qui l'assuraient auparavant. Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[120].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[121]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[122].

En 2021, la commune comptait 3 661 habitants[Note 11], en augmentation de 10,37 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8651 0459961 0571 1221 0691 1201 2271 199
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1471 1251 1371 0831 0851 0311 0761 0311 020
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
992922907806784756786787897
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0611 1381 4633 0082 9782 9663 0162 9863 097
2014 2019 2021 - - - - - -
3 2713 5613 661------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[123].)
Histogramme de l'évolution démographique

Patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Ay.
  • Le château de Voisins est en fait le seul vestige de l'abbaye du même nom, détruite au XIXe siècle. L'abbaye elle-même (abbaye féminine de l'Ordre de Citeaux), établie en 1212, avait cessé toute activité en 1778.
  • L’église de Saint-Ay date du XIIe siècle et contient les reliques de Saint Ay. Les vitraux évoquent la vie du Saint. La nef centrale contient un sanctuaire mérovingien. Deux toiles, copies d'œuvres de Murillo (La Sainte Famille et l'Immaculée Conception) « offertes par l'empereur » en 1855 (d'après une inscription sur l'un des cadres), encadrent un orgue de tribune de six jeux datant du XIXe siècle (d'après la manufacture responsable de son entretien), disposant d'un clavier de 54 notes et d'un pédalier en tirasse permanente de 30 notes. L'église contient aussi les copies d'une toile de Jusepe de Ribera et d'une autre de François-Léon Bénouville.
  • L’herboretum est un jardin privé de neuf hectares dans le parc du château de Voisins, consacré à la sauvegarde d'espèces végétales[124].
  • La gare de Saint-Ay.

Sites et paysages remarquables[modifier | modifier le code]

Le , le Val de Loire, région naturelle située au niveau du cours moyen de la Loire de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaît au site une « valeur universelle exceptionnelle (V.U.E.) » fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité[125]. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012[DREAL 3]. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées[DREAL 4], dont Saint-Ay où une frange de son territoire est inscrite et dont le reste du territoire est en zone tampon[DREAL 5].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Cadre de vie et loisirs[modifier | modifier le code]

La commune possède le label Ville fleurie (une fleur) attribué au concours des villes et villages fleuris de France[127].

L'école de la commune est l'une des neuf écoles associatives regroupées au Conservatoire de musique à rayonnement départemental d'Orléans[128].

Elle est située sur le sentier de grande randonnée GR 3, qui suit la Loire intégralement du mont Gerbier de Jonc à La Baule, sur une distance de 1 243 km.

La commune est dotée d'un camping municipal. On y trouve aussi un gîte rural, un gîte de France, quatre lieux offrant des chambres d'hôtes, trois restaurants et deux locations de salles[129].

Monographie[modifier | modifier le code]

Le baron René de Witte, petit fils de l'archéologue Jean de Witte, publia en 1911 ses recherches dans une monographie dressant l'histoire du village et des familles ayant fait l'histoire de Saint-Ay[130].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Le sceau en argent subsistant de l'abbaye de Voisins est ovale, de 28 millimètres de hauteur ; au centre, la Sainte-Vierge est debout, portant sur le bras gauche l'Enfant Jésus qui tient un bouquet de fleurs. On lit autour : Sigillum monasterii de Vicinis.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Le périmètre de sûreté des centrales nucléaires ayant été porté au niveau national de 10 à 20 km en 2018, le calendrier national prévoit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 à 20 km, qui n'en avaient jusqu'à présent pas été destinataires, à partir de septembre 2019[73].
  9. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
  10. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Gentilés des communes du Loiret », sur www.habitants.fr (consulté le ).
  2. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes », sur unesco.org, Nations Unis, (consulté le ) ; Mission Val de Loire, « Val de Loire - Périmètre du site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO », sur valdeloire.org, Régions Centre et Pays de Loire, (consulté le )
  3. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le )
  4. a et b « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Saint-Ay" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Villes les plus proches de Saint-Ay », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  8. « Carte géologique de Saint-Ay » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).
  9. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Ay », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
  10. « Notice associée à la feuille n°362 - Patay de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
  11. « Notice associée à la feuille n°397 - Beaugency de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Ay », sur le site de l'Insee (consulté le )
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
  15. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
  16. La Mauves de Saint-Ay, carte géoportail avec hydrographie et limites de communes surlignées.
  17. Autocars Ulys, Ligne 9, horaires.
  18. SNCF, page recherche de trajet.
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  21. « Orthodromie entre Saint-Ay et Fleury-les-Aubrais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Fleury-les-Aubrais », sur la commune de Fleury-les-Aubrais - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  23. « Station Météo-France « Fleury-les-Aubrais », sur la commune de Fleury-les-Aubrais - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  25. a et b « Réserve naturelle Saint-Mesmin », sur reserves-naturelles.org (consulté le ).
  26. « Deux directives européennes », sur le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
  27. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 », sur le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
  28. « Arrêté du 13 avril 2007 portant désignation du site Natura 2000 vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire (zone spéciale de conservation) », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  29. a et b « Cartographie des zones naturelles protégées sur Combleux », sur cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr, l'application cartographique du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
  30. « Arrêté du 4 mai 2007 portant désignation du site Natura 2000 vallée de la Loire du Loiret (zone de protection spéciale) », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  31. Histoire et patrimoine de Saint-Ay sur ville-saint-ay.fr.
  32. a et b L'abbaye de Voisins, sur ville-saint-ay.fr.
  33. a b et c Annales de la Société Historique & Archéologique du Gâtinais, tome X, pp. 36-37, 1892.
  34. Desnoyers, Objets nouvellement entrés au musée historique d'Orléans. Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, pp. 37-38, 1891.
  35. Carte IGN indiquant la fontaine de Rabelais, sur geoportail.fr.
  36. a et b François Rabelais à Saint-Ay, sur ville-saint-ay.fr.
  37. L'abbaye de Voisins
  38. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Gaso. Consultation : janvier 2010.
  40. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  41. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  42. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  43. « Unité urbaine 2020 de Chaingy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  44. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  45. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  46. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  47. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  48. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  49. a et b [PDF]« État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2016 », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 99.
  50. « État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ).
  51. « SCOT Loire Beauce - Délibération du conseil syndical du 29 janvier 2013 », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
  52. « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
  53. « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Concertation », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
  54. « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Cahier des charges », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
  55. « SCOT Pays Sologne Val-sud - Plaquette d'élaboration du SCoT », sur http://www.pays-sologne-valsud.fr/ (consulté le ).
  56. « Décret n° 2010-578 du 31 mai 2010 modifiant le décret n° 2009-615 du 3 juin 2009 fixant la liste des routes à grande circulation », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
  57. « Route nationale française 152 », sur http://images.wikia.com/ (consulté le ).
  58. « Arrêté du 22 décembre 2005 portant constatation du transfert de routes nationales au Conseil Général du Loiret », sur http://images.wikia.com/ (consulté le ).
  59. Décret no 2005-1499 du 5 décembre 2005 relatif à la consistance du réseau routier national..
  60. « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, (consulté le ).
  61. « Plan du réseau Ulys », sur http://www.ulys-loiret.com/ (consulté le ).
  62. Fiche horaire de la ligne Nouvelle-Orléans pour la période du au 31 août 2016, [lire en ligne][PDF].
  63. Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur http://web.lexisnexis.fr/, (consulté le ).
  64. « TER-Gare de Saint-Ay », sur http://www.ter.sncf.com/ (consulté le ).
  65. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
  66. a et b « Risques recensés sur la commune de Saint-Ay », sur http://www.georisques.gouv.fr/.
  67. PPRI Val d'Ardoux - Rapport de présentation, p. 18.
  68. PPRI Val d'Ardoux - Rapport de présentation.
  69. « Saint-Ay - Recensement des cavités souterraines », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
  70. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  71. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Saint-Ay », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  72. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
  73. « Commission locale d'information - Compte rendu de la réunion de bureau du 13 mai 2019 », sur https://www.loiret.fr/ (consulté le ).
  74. « Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret - Risque nucléaire », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
  75. « Cartographie des canalisations de gaz et d'hydrocarbures dans le Loiret », sur http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ).
  76. « Dossier départemental des risques majeurs - le risque de transport de matières dangereuses. », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
  77. Motte 2003, p. 24.
  78. Motte 2003, p. 23.
  79. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
  80. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Ay », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  81. « État de l’intercommunalité dans le Loiret », sur http://www.adcf.org/, (consulté le ).
  82. « Fiche de l'EPCI Communauté de communes du val des Mauves », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le ).
  83. « Recueil des actes administratifs départementaux publié le 12 décembre 2016 - Arrêté du décembre 2016 portant fusion des communautés de communes du Val des Mauves, du canton de Beaugency, du Val d'Ardoux et de la Beauce Oratorienne et création de la communauté de communes des Terres du Val de Loire », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ) p. 146.
  84. Bloch 1906, p. 157.
  85. a et b Prudhomme 1798, p. 162.
  86. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 3.
  87. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 41-46.
  88. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 61-72.
  89. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 118-138.
  90. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
  91. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 6.
  92. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
  93. a et b « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 46 », sur https://gallica.bnf.fr (consulté le ).
  94. « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
  95. a et b « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
  96. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur http://questions.assemblee-nationale.fr/, (consulté le ).
  97. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur http://www.vie-publique.fr/ (consulté le ).
  98. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
  99. « Carte du découpage législatif du Loiret », sur http://www.elections-legislatives.fr/ (consulté le ).
  100. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
  101. « Rattachements administratifs de la commune de Saint-Ay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  102. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  103. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL (consulté le ).
  104. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  105. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  106. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  107. a et b « Présentation du SMIRTOM de la région de Beaugency » [archive du ], sur smirtom-beaugency.fr (consulté le ).
  108. « Rapport annuel 2015 sur le prix et la qualité du service public d’élimination des déchets », sur http://www.orleans-metropole.fr/ (consulté le ), p. 31-36.
  109. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 4.
  110. « Communauté de communes des Terres du Val de Loire - Procès-verbal du conseil communautaire du 4 janvier 2017 », sur http://www.chaingy.fr/ (consulté le ).
  111. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  112. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  113. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
  114. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur http://amf83.fr/, (consulté le ).
  115. Les services publics d'eau et d'assainissement , p. 16.
  116. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  117. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 », sur http://www.eau-loire-bretagne.fr/ (consulté le ).
  118. « Station d'épuration de Saint-Ay », sur http://www.sandre.eaufrance.f (consulté le ).
  119. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  120. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  121. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  122. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  123. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  124. Site de l'herboretum du château de Voisins. l'association de l'herboretum n'est plus domiciliée au Château de Voisins qui est maintenant une résidence privée depuis le 18/11/2017.
  125. « Val de Loire patrimoine mondial - Plan de gestion », sur culturecommunication.gouv.fr, site de la DRAC Centre-Val de Loire (consulté le )
  126. « Cote 19800035/445/59626 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  127. Site des Villes et villages fleuris de France
  128. « Union des Conservatoires et Écoles de Musique du loiret », sur ucem45.com, (consulté le ).
  129. Saint-Ay, activités économiques.
  130. Witte, René de., Huisseau, Patay, Saint-Ay et leurs environs, Paris, Res universis, , 110 p. (ISBN 2-87760-775-5 et 9782877607759, OCLC 463520978, lire en ligne).

Inventaire national du patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  1. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Ay » (consulté le ).
  2. « Site Natura 2000 n° FR2400528 - Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire - fiche détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  3. « Site Natura 2000 n° FR2410017 - Vallée de la Loire du Loiret - fiche détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  4. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Ay », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF 240000022 - Ile de Mareau et environs - fiche de synthèse », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  6. « ZNIEFF 240000022 - Ile de Mareau et environs - fiche descriptive. », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  7. « ZNIEFF 240030651 - La loire orléanaise - fiche de synthèse », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  8. « ZNIEFF 240030651 - La loire orléanaise - fiche descriptive. », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).

Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire[modifier | modifier le code]

  1. « Découpage communal de la ZNIEFF 240000022 - Ile de Mareau et environs », sur carmen.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Découpage communal de la ZNIEFF 240030651 - La loire orléanaise », sur carmen.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Le plan de gestion pour le Val de Loire Patrimoine Mondial », sur centre.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
  4. « Arrêté du 15 novembre 2012 approuvant le plan de gestion pour le Val de Loire Patrimoine Mondial », sur centre.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Cartographie du Val de Loire Patrimoine Mondial - secteur Orléans-Meung-sur-Loire », sur centre.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Rapports[modifier | modifier le code]

  • Plan de prévention des risques d'inondations dans le Val d'Ardoux : Rapport de présentation, (lire en ligne) - Règlement - Carte du zonage réglementaire de Saint-Ay.
  • Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement (lire en ligne)
  • Les services publics d'eau et d'assainissement (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]