Saint-Martin-Sepert

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Saint-Martin-Sepert
Saint-Martin-Sepert
Blason de Saint-Martin-Sepert
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Brive-la-Gaillarde
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Lubersac-Pompadour
Maire
Mandat
Sabine Bosselut
2020-2026
Code postal 19210
Code commune 19223
Démographie
Population
municipale
266 hab. (2021 en diminution de 8,9 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 07″ nord, 1° 28′ 20″ est
Altitude Min. 335 m
Max. 483 m
Superficie 15,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Uzerche
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Martin-Sepert

Saint-Martin-Sepert (Sent Martin Set Pers en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est située à 45 km au nord de Brive et à 6 km du chef-lieu de canton (Lubersac).

Avec une population de 260 habitants, la commune s’étend sur 1 571 hectares. La Loyre, un affluent de la Vézère, prend sa source sur le territoire communal.

On y accède par la sortie 44 de l’autoroute A20.

Localisation[modifier | modifier le code]

Rose des vents Benayes Rose des vents
Saint-Pardoux-Corbier N Saint-Ybard
O    Saint-martin-Sepert    E
S
Vigeois

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 188 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lubersac à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 130,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Sepert est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,7 %), prairies (45,9 %), forêts (7,4 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Martin-Sepert est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martin-Sepert.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 9,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 185 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 sont en aléa moyen ou fort, soit 3 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, de Marèges, de l'Aigle, du Chastang, de Neuvic d'Ussel et de Marcillac, des ouvrages de classe A[Note 2] soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[19].

Économie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église fut donnée, avec l'abbaye de Solignac dans le Haut-Limousin, le par Charles le Chauve, ou en 922 par Charles le Simple.

Elle est appelée l'église des Sept-Poiriers, Eclésiam de septem piris ce qui a fait » Sept-Pers » puis « Sepert » par évolution phonétique.

Sous la Révolution française, dans le cadre de la politique de déchristianisation de la Convention, la commune change de nom pour Martin-Valmouroux[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Suzanne Mondet    
mars 2008 mai 2020 André Henaux[21]   Fonctionnaire
juillet 20 En cours Sabine Bosselut[22]   agricultrice

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 266 habitants[Note 3], en diminution de 8,9 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8197697328749358978911 000927
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
930937900810891922929900911
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
919903862765735700648588547
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
497417330300251260257256296
2017 2021 - - - - - - -
274266-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église de Saint-Martin date du XIIIe siècle : façade à fronton triangulaire, ouverte par un portail à colonnettes de l'époque romane, chœur et clocher carré, bas, de même style, à fenêtres géminées, chœur sanctuaire polygonal, décoré à l'intérieur d'arcatures sur colonnes ; des écussons nus, semés dans la voûte en berceau brisé de la nef, indiqueraient que cette partie de l'édifice n'a été voûté ou revoûté qu'au XVe siècle ; deux chapelles flanquent le vaisseau : celle de saint Martin du côté de l'évangile. Vieilles statues en pierre de saint Antoine.
  • Le château, datant du XVIIIe siècle, est la résidence privée de la famille de Corbier. Il ne se visite pas.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Martin-Sepert Blason
D'azur à l'arbre d'argent posé sur une terrasse de même, adextré d'un lion contourné aussi d'argent rampant contre l'arbre, senestré d'un bouquet de trois roses d'argent mouvant de la terrasse, le tout accompagné en chef d'un croissant d'or accosté de deux étoiles de même.
Détails
Le conseil municipal a décidé d'adopter, sur proposition de M. Merceron, héraldiste départemental bénévole, les armes de la famille Materre comme armes officielles de la commune dans laquelle résida l'un des membres illustres de cette famille, le général Jean-Baptiste Materre (1772-1843) dont la dépouille repose dans le cimetière communal. Ce général d’Empire fut président du Conseil général de la Corrèze et vécut la fin de sa vie retiré dans sa propriété de Montagnac (actuelle Maison-Lacourie).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[18].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Martin-Sepert et Lubersac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lubersac » (commune de Lubersac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lubersac » (commune de Lubersac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Martin-Sepert », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Martin-Sepert », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. Article R214-112 du code de l’environnement
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
  22. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.