Vers-sur-Méouge
Vers-sur-Méouge | |||||
Chapelle Saint-Côme et Saint-Damien (MH). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Alain Nicolas 2020-2026 |
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Code postal | 26560 | ||||
Code commune | 26372 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Versois, Versoises | ||||
Population municipale |
38 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 13′ 55″ nord, 5° 34′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 749 m Max. 1 395 m |
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Superficie | 13,81 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Vers-sur-Méouge est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune de Vers-sur-Méouge est située dans la Drôme provençale, au nord de Séderon (chef-lieu du canton).
Montauban-sur-l'Ouvèze Mévouillon |
Montauban-sur-l'Ouvèze | Izon-la-Bruisse | ||
Mévouillon | N | Eygalayes | ||
O Vers-sur-Méouge E | ||||
S | ||||
Villefranche-le-Château | Séderon | Eygalayes |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par la Méouge qui marque sa frontière sud[1].
Elle est aussi arrosée par plusieurs des affluents de la Méouge[1] :
- le Ravin de Caret ;
- le Ravin de Colombier ;
- le Ravin des Limites ;
- le Ravin des Mardéric ;
- le Ruisseau de Voluy.
Le Fontenil y a sa source[2].
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 986 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 4,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Séderon », sur la commune de Séderon à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est accessible par la route départementale RD 546.
Elle est desservie par la ligne de bus no 43 (Laragne - Mévouillon)[9].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Vers-sur-Méouge est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,6 %), terres arables (11,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Habitat disséminé[2].
Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Logement[modifier | modifier le code]
Les anciens occupants de la commune habitaient en haut de la d'une colline au pieds de la montagne de Gonson .Ils ont ensuite déménagés et on construits leurs maisons éparpillées dans le territoire. Les maison sont très jolies (surtout au Plan) et hébergent de pacifiques fermiers .
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :
- 1247 : castrum de Verdis (cartulaire de Montélimar, 17).
- 1337 : castrum de Vers (A. Duchesne, Dauphins, 58).
- 1424 : dominus de Viridibus (cartulaire de Montélimar, 103).
- 1516 : mention de la paroisse : cura de Viridibus (pouillé de Gap).
- 1520 : mention de la paroisse : parrochia de Viridis (terrier de Mévouillon).
- 1891 : Vers, commune du canton de Séderon.
(non daté)[réf. nécessaire] : Vers-sur-Méouge.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Le territoire est occupé depuis la Préhistoire comme l'attestent les découvertes de matériel lithique sur le site néolithique dit du Voluy en 1971[réf. nécessaire].
Protohistoire[modifier | modifier le code]
Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]
Sont attestés deux villae gallo-romaines dans la plaine et une occupation au sommet du mont Gonson (sanctuaire ?)[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
Autour de la motte castrale, s'installe le vieux village (habité jusqu'au XXe siècle)[réf. nécessaire].
La seigneurie[16] :
- 1280 : la terre est acquise (par mariage) par les Mévouillon.
- 1293 : elle est léguée aux dauphins.
- 1377 : cédée aux Adhémar de la Garde.
- XVIe siècle : passe aux Porcelets.
- 1630 : vendue aux (du) Puy.
- Peu de temps après : passe (par mariage) aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.
Avant 1790, Vers était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap dont l'église, premièrement dédiée à saint Michel, le fut ensuite à saint Côme, et dont les dîmes appartenaient au prieur de Mévouillon qui présentait à la cure[16].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Séderon[16].
Entre 1918 et 1939, le vieux village cesse d'être habité[réf. nécessaire].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Un arrêté préfectoral organise l'utilisation de l'eau et des rivières, sur la commune et les communes voisines[18].
Les forêts communales sont gérées par l'ONF[19].
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 38 habitants[Note 2], en diminution de 19,15 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête : le dimanche après le [2].
Loisirs[modifier | modifier le code]
- Pêche et chasse[2].
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : bois (200 hectares de résineux), lavande, tilleul, pâturages (ovins, bovins), élevages (porcins, sangliers), apiculture (miel)[2].
Commerce et artisanat[modifier | modifier le code]
- Atelier de création et réparation en coutellerie[24].
Tourisme[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Site du vieux village perché[2] : vestiges de la motte castrale, de l'église Saint-Michel et du cimetière[réf. nécessaire].
- Chapelle Saint-Côme et Saint-Damien (XIIe siècle) : une croix d'argent[2]. Elle a été reconstruite vers 1660 afin de devenir une chapelle de pèlerinage)[25].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- Artisanat d'art : poterie[2].
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Vers-sur-Méouge possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Vers-sur-Méouge.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Vers-sur-Méouge et Séderon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- ligne de bus no 43
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 413.
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- gestion des cours d'eau
- carte de gestion des forêts par l'ONF
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- coutellerie à Vers-sur-Méouge
- Chapelle Saint-Côme et Saint-Damien