Vignoble du Languedoc-Roussillon

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Languedoc-Roussillon
Image illustrative de l’article Vignoble du Languedoc-Roussillon
Les vignobles du Languedoc-Roussillon.

Désignation(s) Languedoc-Roussillon
Appellation(s) principale(s) languedoc, côtes-du-roussillon, muscat de Rivesaltes, pays-d'oc, saint-chinian, etc.
Type d'appellation(s) AOC-AOP et IGP
Reconnue depuis 1936 (pour le muscat de Frontignan) à 2007 (pour le malepère)
Pays Drapeau de la France France
Région parente Occitanie
Sous-région(s) coteaux du Languedoc, plaine du Languedoc, coteaux de l'Aude et Roussillon
Localisation Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales et Gard
Climat tempéré méditerranéen
Sol Diversité des sols : sols argilo-calcaires, schisteux, gréseux, molassiques, alluvionnaires [1]
Cépages dominants carignan N, cinsault N, mourvèdre N, grenache N, syrah N, bourboulenc B, clairette B, grenache blanc B, grenache gris G, maccabeu B, malvoisie B, roussanne B, marsanne B, muscat blanc à petits grains B[2]
Vins produits rouges, rosés, blancs, vins doux naturels, vins de liqueur et mousseux
Production 9 000 000 hectolitres en 2010[3]
Rendement moyen à l'hectare maximum variant selon l'appellation

Le vignoble du Languedoc-Roussillon se trouve dans le Sud de la France. Il couvre une partie de la région Occitanie, soit les départements de l'Aude, du Gard, de l'Hérault et des Pyrénées-Orientales. Sur ces quatre départements, le vignoble compte 228 000 ha de vignes de cuve[4], dont 89 000 ha exploités en AOC[5]. On y produit des vins très variés : des rouges, rosés et blancs tranquilles, des vins effervescents, mais aussi des vins doux naturels.

Le vignoble est très ancien et date d'avant la fondation de la Gaule narbonnaise, ce qui lui permet de revendiquer le plus ancien vin effervescent au monde : la blanquette de Limoux.

Les vins du Languedoc-Roussillon, longtemps considérés comme des vins de basse qualité, connaissent, dans les années 1980, un regain de popularité auprès des consommateurs.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

C'est sur le site préhistorique de la caune de l'Arago, qui se trouve à Tautavel qu'ont été retrouvés des restes humains et des vestiges lithiques du Paléolithique inférieur. Le dépôt épais d'une dizaine de mètres, couvre la majeure partie du Pléistocène moyen et a fait l'objet de nombreuses tentatives de datations radiométriques parfois contradictoires. Des âges limites d’environ 700 et 350 000 ans ont été obtenus par la datation à l'uranium-thorium[6],[7],[8].

Entre -10000 et -3500 ans avant notre ère, les vestiges laissés par une communauté implantée sur du site actuel de Port-Leucate sont les témoins de la « révolution néolithique ». Connaissant l'agriculture et pratiquant l'élevage, elle utilisait aussi la poterie[9]. Toute proche, au lieu-dit Pla-de-Fitou, une nécropole de l'âge du bronze a été mise au jour, preuve d'une implantation humaine pérenne sur le rivage méditerranéen[9].

Textes et fouilles archéologiques ont confirmé qu'à l'ouest du Rhône, avant que ne soit fondée la Gaule Narbonnaise une viticulture était développée. Les vignes y étaient alors conduites en gobelets, mode cité par Columelle, tout comme dans les Pouilles, région sous influence grecque[10]. Pline le confirme quand il explique : « Dans quelques contrées, la vigne, peu riche en branches, et grosse parce qu'elle est courte, se soutient sans appui. Les vents s'y opposent dans quelques localités : en Afrique, par exemple, et dans quelques cantons de la Narbonnaise[11] ». Mais la colonisation romaine y imposa rapidement la « méthode étrusque » et la vigne fut conduite et taillée de façon arbustive, en treille, en pergola et, bien sûr, en ayant des arbres comme point d'ancrage[12]. Désormais, aux côtés des rumpotins[13],[14], il y eut aussi des vignes ne dépassant pas la hauteur d'un homme, qui, appuyées sur des échalas, formaient des treilles. Et celles qui s'obstinaient à ramper furent conduites de manière à répandre « leur feuillage touffu assez au loin pour ombrager des cours entières »[11].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Lors des grandes invasions, les vignobles, furent quasiment délaissés et le vin produit à partir des treilles du jardin ou de l'enclos[15]. Et à partir de l'an 900, le Cartulaire du chapitre cathédral de Nîmes, fait nettement la différence entre les vignes basses et les vignes hautes[16]. Le vignoble de plaine va perdurer jusqu'au début du XIVe siècle où la nécessité d'emblaver les terres riches, propices à l'abondance, repoussa la vigne vers les coteaux plus chiches mais plus qualitatifs[17].

À la fin du XIIIe siècle, les vins du Languedoc commencèrent à être exportés tant par le port de Villeneuve-lès-Maguelonne, que par celui Saint-Gilles et celui d'Aigues-Mortes[18].

Période moderne[modifier | modifier le code]

Dès le début du XVIe siècle, la culture de la vigne languedocienne étant devenue plus rentable que celle des céréales, les coteaux et les terrasses devinrent insuffisants. Dès 1520, les vignobles de Frontignan, Mireval et Vic-la-Gardiole redescendirent en plaine[19]. Thomas Platter, étudiant la médecine à Montpellier, en 1595, précise que parmi ces variétés de « vignes grimpantes », il vit à Vendargues, dans le jardin de son logeur Laurent Catalan, des raisins blancs dont « les grains étaient gros et charnus comme des prunes[20] » et qui étaient appelés panses musquées ou vinhas augibiquieras[N 1]. Ce sont ces variétés qui furent implantées à Frontignan, en 1592 d'après les mentions portées sur le registre de compoix[21]. Dès le XVIe siècle, la blanquette de Limoux, vin blanc probablement doux, est un cadeau de prestige offert aux personnages importants du Midi, tel le sieur d'Arques, Jean de Joyeuse[22].

Séchage de grappes au soleil
Fête du centenaire de la société d'agriculture de l'Hérault en 1899

Pour tenter de redonner quelques qualités à ces raisins issus de vignes arbustives, fut appliquée la technique de la passerille, décrite par les auteurs de l'Antiquité, où les raisins séchaient grappes suspendues au soleil. Olivier de Serres, en 1600, indique que ces raisins, des picardans et des muscats, firent l'objet d'un commerce fructueux en particulier à Gigean, Loupian, Mèze, Cournonterral et Montbazin. Ils étaient l'objet d'une préparation spéciale. Après avoir trempé dans une lessive de cendre de sarments, ils étaient enduits d'huile d'olive pour les adoucir puis « mis à sécher au soleil, pendus à des perches ». Après deux à trois jours, ils étaient alors « portés au grenier sur des claies ou tables bien propres et y séjournaient quatre à cinq jours »[23]. Au XVIIIe siècle, Montpellier, où le Conseil de Ville n'hésitait pas à louer les murs des remparts à cet usage, était « décorée d'une manière singulière quand on y mettait à sécher le raisin que l'on avait suspendu à de grandes perches et ces espèces de tapisseries ornaient le devant des maisons[20] ».

La période moderne correspond à une extension très importante du vignoble languedocien. Dès la fin du XVIIe siècle, ce fut la « ruée vers la garrigue », c'est-à-dire vers les communs et les vacants. Cette frénésie de planter prit des proportions énormes après le terrible gel de 1709. Les jardins furent même utilisés[24]. Pierre Joseph Garidel, docteur en médecine formé à Montpellier et professeur d'anatomie à Aix-en-Provence, décrit en 1715[25], un cépage qu'il nomme le « muscat de panse[N 2] » qu'il a trouvé tant dans le vignoble provençal ou languedocien mais aussi « dans les enclos autour des villes, dans des endroits que l'on appelle vulgairement tones[N 3] ou treilles[26] ». Le comte Alexandre-Pierre Odart, dans son Exposé des divers modes de culture de la vigne, et des différents procédés de vinification dans plusieurs des vignobles les plus renommés[N 4], décrivit à son tour ce muscat blanc conduit en taille longue qui a été identifié comme le muscat d'Alexandrie[27].

Pendant ce temps, en plaine, les grands domaines appartenant à la noblesse s'étaient orientés vers la viticulture extensive. Ce fut le cas à Candillargues sur les terres labourables appartenant à la famille De La Croix, à Marsillargues avec le marquis de Calvisson. Il y eut surproduction. Et tous ces petits vins issus de vignes arbustives prirent le chemin de la distillerie avec le soutien financier, en particulier, des Bonnier de la Mosson, banquiers à Montpellier[24]. Cet état de fait, organisé ou non, pris une tout autre proportion, dès 1780, avec l'arrivée en Languedoc de l'aramon, cépage gros producteur qui mit « fin à bien des velléités de production qualitative[28] ». À la veille de la Révolution française, environ 50 % des terres sont couvertes de vigne autour de Béziers.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1853, l'arrivée du chemin de fer en Languedoc permit à sa viticulture d’élargir ses débouchés, notamment le nord et l'est de la France, régions industrielles où une part non négligeable du salaire des ouvriers passait dans l'achat de vin, ainsi que dans les grandes agglomérations françaises (Paris et sa banlieue, Lyon et la région de Saint-Étienne). La viticulture dut alors faire face à plusieurs crises : l'oïdium, qui apparut aux alentours de 1850, puis le phylloxéra en 1863, et à la fin du XIXe siècle, le mildiou. Alors que partout ailleurs, surtout dans le Nord-Ouest, la surface plantée en vignes fut en régression, dès que les moyens de lutter contre ces parasites furent trouvés, elle augmenta dans les départements de l'Aude, du Gard, de l'Hérault et des Pyrénées-Orientales[30]. À eux quatre, ils purent dès lors fournir 40 % de la production française de vin.

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat du Languedoc-Roussillon est méditerranéen : il se caractérise par des hivers doux, des étés chauds et secs et des précipitations rares et concentrées sur la période hivernale. Les vents dominants sont la tramontane, vent sec et froid qui chasse les nuages, et le marin, vent humide qui au contraire amène les nuages. Il peut parfois être très violent.

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2007 :

Mois J F M A M J J A S O N D Année
Températures moyennes maximales (°C) 11 11 14 16 20 25 26 26 23 19 14 12 17,6
Températures moyennes minimales (°C) 7 7 10 11 14 19 20 21 18 15 10 8 13,3
Températures moyennes (°C) 9 9 12 13,5 17 22 23 23,5 21,5 17 12 10 15,6
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 60 105 10 15 90 0 3 10 29 144 21 72 659
Source: MSN météo[31]

Vignoble[modifier | modifier le code]

Encépagement[modifier | modifier le code]

Appellations[modifier | modifier le code]

Le Languedoc-Roussillon est le plus grand producteur de vins de table, tous les autres vins étant des IGP et bien sûr des AOC. Il y avait dans le Languedoc un dernier AOVDQS, le « côtes-de-la-malepère », qui est passé AOC sous l'appellation malepère le .

Coopérative du Sieur d'Arques à Limoux.
Vignoble de Saint-Chinian.
Cabrières, Pic de Vissou.
Le vignoble de Pic Saint-Loup vu de La Vieille.
Vignoble de Frontignan.
Vignoble à Argelès.
Vignoble des côtes-du-roussillon-villages, vu depuis l'entrée de la grotte de la Caune de l'Arago, sur la commune de Tautavel.
Vignoble producteur de muscat de Rivesaltes à Rasiguères.

AOC du Languedoc[modifier | modifier le code]

Il représente environ 39 000 ha. Le rendement moyen en AOC est de 45 hl/ha. Il varie selon les produits. Ce vignoble a connu une profonde restructuration avec un développement des cépages méditerranéens comme le grenache, le mourvèdre ou la syrah, vedette des nouvelles plantations.

Chiffres 2014 :

Appellation Vignoble Blanc Rouge et rosé Vin effervescent Total Rendement
AOC - VDN - Vin effervescent hectare hectolitre hectolitre hectolitre hectolitre hl / ha
Blanquette de Limoux[33] 670 --- --- 33 490 33 790 50
Limoux méthode ancestrale[34] 156 --- --- 6 412 6 412 50
Crémant de Limoux[35] 482 --- --- 25 622 25 622 50
Limoux[36] 156 3 487 2 925 --- 6 412 50
Cabardès[37] 383 --- 17 345 --- 17 345 50
Corbières[38] 13 034 10 220 549 780 --- 560 000 50
Corbières-boutenac[39] 1 429 --- 5 117 --- 5 117 45
Languedoc[40] 5133 24361 110693/79045 --- 213799 41
Fitou[41] 2 562 --- 93 463 --- 93 463 45
Minervois[42] 4 289 4 000 166 000 --- 170 000 50
Minervois-la-livinière[43] 2 600 --- 7 000 --- 7 000 45
Malepère[44] 461 --- 19 964 --- 19 964 50
Muscat de Frontignan[45] 200 5 000 --- --- 5 000 30
Muscat de Mireval[46] 288 6 856 --- --- 6 856 30
Muscat de Saint-Jean-de-Minervois[47] 188 5 365 --- --- 5 365 30
Muscat de Lunel[48] 357 8 209 --- --- 8 209 30
Faugères 1 904 802 72 311 73 113
Picpoul de Pinet 1 350 82 000 82 000 55
Terrasses du Larzac
La Clape
Coteaux-du-languedoc

Cette AOC, à titre dérogatoire, peut être encore utilisée jusqu'au 3 mai 2017, date à laquelle elle sera complètement remplacée par l'appellation Languedoc. Elle regroupe les dénominations suivantes :

Chiffres clés 2013 :

Coteaux-du-languedoc Vignoble Blanc Rosé Rouge Total Rendement
AOC - rouge - rosé - blanc hectare hectolitre hectolitre hectolitre hectolitre hl / ha
Cabrières 173 --- 3722 3300 70022 40.6
Clairette du Languedoc 60 3 6000 --- --- 3 600 ---
Faugères 1 904 802 72 311 --- 73 113 ---
Grés-de-montpellier --- --- --- --- --- ---
La Méjanelle --- --- --- --- --- ---
Montpeyroux --- --- --- --- --- ---
Pézenas --- --- --- --- --- ---
Pic-saint-loup --- --- --- --- --- ---
Quatourze 3 129 1 365 124129 --- 125 494 ---
Saint-chinian 3 129 1 365 124129 --- 125 494 ---
Saint-christol --- --- --- --- --- ---
Saint-drézéry --- --- --- --- --- ---
Saint-georges-d'orques --- --- --- --- --- ---
Saint-saturnin --- --- --- --- --- ---
Sommières --- --- --- --- --- ---

AOC du Roussillon[modifier | modifier le code]

Les appellations, leurs superficie et leurs chiffres de production sont[49] :

Type de vin Dénomination Superfície
(hectares)
Volume
(hectolitres)
Vin de table   1 657 93 566
IGP Côtes-catalanes 6 833 407 557
Côte-vermeille 5 328
Pyrénées-orientales 425 24 061
AOC Collioure 558 18 745
Côtes-du-roussillon 5.910 231.924
Côtes-du-roussillon Les Aspres 56 1.596
Côtes-du-roussillon villages 1.577 51.109
Côtes-du-roussillon villages Caramany 117 4.252
Côtes-du-roussillon villages Lesquerde 54 2.226
Côtes-du-roussillon villages Tautavel 261 10.219
Côtes-du-roussillon villages Latour-de-France 158 4.784
VDN Banyuls 1.016 19.611
Banyuls grand cru 232 4.001
Grand Roussillon 1.120 30.622
Maury 608 12.752
Muscat de Rivesaltes 5 936 119.830
Rivesaltes 4.891 96.439

Vins sous IGP[modifier | modifier le code]

À côté du vignoble AOC, des cépages réputés ont été plantés dans le but de produire des vins de cépages. Les rendements sont souvent supérieurs. Leur production donne des vins fruités et typés, frais et légers.

Ils sont commercialisés sous leur nom de vin de pays de zone (local) ou de département ou régional (pays-d'oc ou terres-du-midi).

Les cépages implantés sont ceux de la zone AOC ou des cépages connus venus de régions prestigieuses pour les vins mono-cépage.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ces deux qualificatifs désigent le muscat d'Alexandrie.
  2. Ces panses muscades ou vitis pergulana étaient composées de muscats d'Alexandrie.
  3. L'ancien tone a donné tonnelle
  4. Dans cet ouvrage paru en 1837, le comte Odart explique que « sa saveur musquée est tellement exaltée que l'appétence est à son terme après en avoir mangé quelques grains ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le vignoble du Languedoc », sur vinsvignesvignerons.com (consulté le )
  2. Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  3. Source : Agreste
  4. Surface cultivée en 2010 pour tous vins confondus, source : FranceAgriMer (page 13)
  5. Surface cultivée en 2010 éligible et revendiquée en AOC, source : FranceAgriMer (page 6)
  6. H. de Lumley, M.-A. de Lumley, J.L. Bada et K.K. Turekian, « The dating of the Pre-Neandertal remains at Caune de l'Arago, Tautavel, Pyrénées-Orientales, France », Journal of Human Evolution, no 6,‎ , p.223-224.
  7. H. de Lumley, A. Fournier, Y.C. Park, Y. Yokohama et A. Demouy, « Stratigraphie du remplissage pléistocène moyen de la Caune de l'Arago à Tautavel - Étude de huit carrotages effectués de 1981 à 1983 », L'Anthropologie, vol. 88, no 1,‎ , p.5-18.
  8. S. Lebel, « Mobilité des hominidés et système technique d'exploitation des ressources au Paléolithique ancien : la Caune de l'Arago (France) », Canadian Journal of Archaeology, vol. 16,‎ , p.48-69.
  9. a et b « Préhistoire et Antiquité du terroir de Fitou sur le site de l'Ifremer »
  10. Laborieux 1997, p. 32.
  11. a et b Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, t. IX, p. 187.
  12. Laborieux 1997, p. 33.
  13. Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, t. IX, p. 185.
  14. Le rumpotinum de Columelle, texte latin
  15. Laborieux 1997, p. 58.
  16. Laborieux 1997, p. 60.
  17. Laborieux 1997, p. 78.
  18. Marcel Lachiver, Vins, vignes et vignerons. Histoire du vignoble français, Paris, Fayard, 1988, p. 81.
  19. Laborieux 1997, p. 109.
  20. a et b Laborieux 1997, p. 113.
  21. Laborieux 1997, p. 137-138.
  22. AD 11 - 23C2 Extrait des comptes du clavaire de Limoux, 1544
  23. Laborieux 1997, p. 112.
  24. a et b Laborieux 1997, p. 144.
  25. Pierre Joseph Garidel, Histoire des plantes qui naissent aux environs d'Aix-en-Provence et dans plusieurs autres endroits de la Provence.
  26. Laborieux 1997, p. 36.
  27. Laborieux 1997, p. 42.
  28. Laborieux 1997, p. 146.
  29. Portrait de la famille Mitjavile, vers 1900, publié le par Laurent Fonquernie, sur le site institutdugrenat.com (consulté le ).
  30. Emmanuel Le Roy Ladurie, 1907, le millésime de la colère. L’Histoire no 320, mai 2007, p. 64
  31. MSN météo Température mensuelle moyenne à Béziers (Languedoc).
  32. L. turetti, G. Chaluleau, Histoire d'un vignoble Limoux, Villemur-sur-Tarn, Loubatières, , 160p. (ISBN 978-2-86266-766-9)
  33. L'AOC Blanquette de Limoux sur le site de l'INAO
  34. L'AOC Limoux méthode ancestrale sur le site de l'INAO
  35. L'AOC Crémant de Limoux sur le site de l'INAO
  36. L'AOC Limoux sur le site de l'INAO
  37. L'AOC Cabardès sur le site de l'INAO
  38. L'AOC Corbières sur le site de l'INAO
  39. L'AOC Corbières-boutenac sur le site du Comité Interprofessionnel des vins du Languedoc
  40. L'AOC Coteaux du Languedoc sur le site de l'INAO
  41. L'AOC Fitou sur le site de l'INAO
  42. L'AOC Minervois sur le site de l'INAO
  43. AOC Minervois-la-livinière sur le site du Comité Interprofessionnel des vins du Languedoc
  44. L'AOC Malepère sur le site de l'INAO
  45. Muscat de Frontignan sur le site de l'INAO
  46. Muscat de Mireval sur le site de l'INAO
  47. Muscat de Saint-Jean-de-Minervois sur le site de l'INAO
  48. Muscat de Lunel sur le site de l'INAO
  49. Données economiques de 2004 du CIVR, Conseil interprofessional des vins du Roussillon (fr) [doc]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Laborieux, Muscats, des vins, des terroirs, une histoire, Montpellier, Éd. Sud Espace, (ISBN 2-906334-55-3).
  • Stéphane Le Bras, Le négoce des vins en Languedoc. L'emprise du marché (1900-1970), Tours, PUFR, 2019.
  • Jules Sion, « Le vignoble du Languedoc et du Roussillon », Annales de géographie, no 248, 1935, p. 200-203 [lire en ligne (page consultée le 31 octobre 2015)]
  • Laurence Turetti, Georges Chaluleau, Histoire d'un vignoble Limoux, éditions Loubatières, 2018, 160 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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