Fosse no 5 des mines d'Ostricourt

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fosse no 5 des mines d'Ostricourt dite Henri Buchet
La fosse no 5.
La fosse no 5.
Puits n° 5
Coordonnées 50,486581, 3,006628[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service
Profondeur 363 mètres
Arrêt 1951 (extraction)
1968 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1968
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Libercourt
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines d'Ostricourt
Groupe Groupe d'Oignies
Ressources Houille
Concession Ostricourt

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 5 des mines d'Ostricourt dite Henri Buchet
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 5 des mines d'Ostricourt dite Henri Buchet

La fosse no 5 dite Henri Buchet de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Libercourt. Les travaux du puits commencent en , et la fosse commence à produire au . Détruite durant la Grande Guerre, elle est reconstruite avec des installations similaire. De vastes cités et des écoles sont construites autour de la fosse. La compagnie projette de concentrer la fosse no 5 sur la fosse no 2 en 1934, mais cette concentration n'est effective qu'en 1951.

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. Le puits no 5 assure l'aérage de la fosse no 2 jusqu'en 1968, date à laquelle il ferme, et est remblayé. Les installations sont détruites peu de temps après. Le terril no 112, 5 d'Oignies, est très vite exploité jusqu'à disparaître, puisque des camus bas ont été construits sur son emprise.

Très vite, l'entreprise Henri Loyez s'installe sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 5. Bien qu'une partie des cités minière a été détruite, l'essentiel a été conservé et rénové.

La fosse[modifier | modifier le code]

Fonçage[modifier | modifier le code]

La fosse no 5 est commencée en avec un diamètre de 4,10 mètres sur le territoire actuel de Libercourt[A 1] (faisant partie à l'époque de la commune de Carvin), à 1 030 mètres au nord[note 1] de la fosse no 3. Elle porte le nom d'Henri Buchet, administrateur de la Compagnie. La profondeur du puits est de 235,30 mètres, le terrain houiller est atteint à 150 mètres de profondeur[A 1]. La compagnie commence en le fonçage de sa fosse no 6 à Ostricourt[A 2].

Exploitation[modifier | modifier le code]

L'extraction commence le [A 1]. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale, mais elle est reconstruite de manière similaire. La compagnie prend la décision de concentrer la fosse no 5 sur la fosse no 2, sise à 1 700 mètres au sud-sud-ouest[note 1], dès 1934 mais la concentration n'est effective qu'en 1951[B 1].

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. Le puits no 5 sert alors de retour d'air à la fosse no 2 jusqu'en 1968. Profond de 363 mètres, le puits est remblayé la même année. Le chevalement est abattu un an plus tard[B 1].

Reconversion[modifier | modifier le code]

Dès la fermeture de la fosse, les installations sont détruites, et l'entreprise Henri Loyez, spécialisée dans la réparation de wagons, s'installe sur le carreau de cinq hectares[R 1].

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1]. De la fosse, il ne subsiste plus qu'une partie des murs d'enceinte[2].

Le terril[modifier | modifier le code]

Le site du terril no 112, dans sa partie ouest.
50° 29′ 15″ N, 3° 00′ 11″ E

Le terril no 112, 5 d'Oignies, disparu, situé à Libercourt, était le terril de la fosse no 5. Il a été intégralement exploité, et le secteur a été urbanisé. Sa hauteur était de 38 mètres[3],[4].

Les cités[modifier | modifier le code]

De vastes cités ont été construites autour de la fosse. Quelques rues ont été détruites.

Les écoles[modifier | modifier le code]

Les écoles.
50° 29′ 02″ N, 3° 00′ 23″ E

Des écoles ont été construites dans les cités.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. a et b Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références au magazine Relais
  1. « Une entreprise de conversion sur le carreau du 5 », Relais, Charbonnages de France, no 1,‎ , p. 18

Voir aussi[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 80-81. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article