École supérieure de publicité

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École supérieure de publicité
Histoire
Fondation
Dates-clés
1958 : l'École technique de publicité (ETP) devient l'École supérieure de publicité (ESP)
Statut
Type
Établissement d'enseignement supérieur privé technique
Forme juridique
Autre société civile (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
École supérieure de publicité (ESP)
Fondateur
Henri Ruzé
Membre de
International Advertising Association, Erasmus+, Campus France
Site web
Localisation
Pays
Campus
Ville
9, rue Léo Delibes, Paris
Carte

L’École supérieure de publicité (ESP), est un établissement d'enseignement supérieur français privé spécialisé dans les métiers de la communication et du marketing en formant des techniciens spécialisés dans la publicité, fondé en 1926 et situé dans le 16e arrondissement de Paris[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Créée en 1926, l'École technique de publicité (ETP), premier nom de l'école, remonte à l'initiative de publicitaires de la Corporation des techniciens de la publicité (CTP) créée en 1913, qui deviendra la Fédération française de la publicité en 1935[2]. À la création de l'ETP, l'école comprend une équipe pédagogique essentiellement composée d'annonceurs et de représentants d'agences de publicité, menés par le président du Groupement des chefs de publicité Henri Ruzé[1],[3].

Entre 1927 et 1933, l'École technique de publicité (ETP) dispense des cours pour un petit nombre d'élèves, hébergée par le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), puis par un établissement de la Chambre de commerce de Paris, puis un lycée parisien : elle délivre entre 30 et 40 diplômes après un an d'études. Durant cette période, le publicitaire Octave-Jacques Gérin enseigne à l'ETP[4]. En 1931, une deuxième année est ajoutée à la formation de l'ETP, qui délivre alors un brevet professionnel, diplôme national français de niveau baccalauréat[5].

Dans les années 1950, l'ETP dispense une formation en deux ans et diplôme ainsi une centaine d'élèves par an avec un « brevet d’études professionnelles de technicien en publicité ». L'École technique de publicité (ETP) subit également la concurrence des écoles de commerce, puis des Instituts d'administration des entreprises (IAE). En 1958, elle ajoute une année supplémentaire à sa formation, désormais de trois ans et devient l'École supérieure de publicité (ESP).

Dès 1962, l'École supérieure de publicité (ESP) prépare à l'examen du brevet de technicien supérieur (BTS), diplôme national français, en cours du soir. La loi de 1971 sur la formation continue, lui permet de préparer au BTS en cours de jour[5].

En 2014, l'École supérieure de publicité annonce la création d'une classe préparatoire aux concours d'entrée du CELSA - Sorbonne Université[6].

En septembre 2019, Pierre-Edouard Schmitt est nommé directeur de l'École supérieure de publicité[7].

Formation[modifier | modifier le code]

L'École supérieure de publicité (ESP) dispense des formations de niveau bac+2, avec un brevet de technicien supérieur en communication (BTS) ; de niveau bac+3, avec un cursus bachelor délivrant un titre certifié ; ainsi que de niveau bac+5[8].

Classement[modifier | modifier le code]

En 2022, la formation « bachelor » de l'École supérieure de publicité en « communication et publicité » est classée 6e par Eduniversal (Classement licences et bachelors communication & médias, 2022).

Enseignants et anciens élèves[modifier | modifier le code]

L'école dispose de son réseau d'anciens élèves.

Quelques anciens élèves

Quelques enseignants et anciens enseignants

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Chessel Marie-Emmanuelle, « L'enseignement de la publicité en France au xxe siècle », Le Temps des médias, 2004, p. 137-149.
  • Michel Janin, « L’École technique de publicité et sa place dans la formation professionnelle », Annuaire du Groupement des chefs de publicité de France, 1958.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Chessel Marie-Emmanuelle, « L'enseignement de la publicité en France au xxe siècle », Le Temps des médias,‎ , p. 137-149 (DOI https://doi.org/10.3917/tdm.002.0137, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  2. Marc Martin, « Médias et publicité : les étapes d’une liaison séculaire », dans Histoire de la publicité en France, Presses universitaires de Paris Nanterre, coll. « Hors collection », (ISBN 978-2-8218-5120-7, lire en ligne), p. 47–69
  3. Marie-Emmanuelle Chessel, La publicité: Naissance d’une profession (1900-1940), CNRS Éditions via OpenEdition, (ISBN 978-2-271-07858-2, lire en ligne)
  4. Martin Marc, « Octave-Jacques Gérin, l'inventeur des publicitaires », Market Management,‎ , p. 66-82 (DOI 10.3917/mama.009.0066, lire en ligne Accès payant)
  5. a et b Marie-Emmanuelle Chessel, « L'enseignement de la publicité en France au xxe siècle », Le Temps des médias, vol. 2, no 1,‎ , p. 137 (ISSN 1764-2507 et 2104-3671, DOI 10.3917/tdm.002.0137, lire en ligne, consulté le )
  6. « L’ESP, École supérieure de publicité, marketing et Communication », sur Studyrama.com (consulté le )
  7. Sophie de Tarlé, « Pierre-Edouard Schmitt nommé directeur des campus parisiens de l’École supérieure du digital et de l’École supérieure de publicité », sur Le Figaro, (consulté le )
  8. « Schéma des études », sur Ecole Supérieure de Publicité (consulté le )
  9. « Cyril-Alexandre Blanc : l'affaire est dans le sac », sur Les Echos, (consulté le )

Article connexe[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]