Écoles des mécaniciens de la Marine Nationale

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Écoles des Apprentis Mécaniciens de la Marine Nationale
Insigne des mécaniciens
Histoire
Fondation

30 mai 1831 - Création à Toulon d'une compagnie d'ouvriers marins
1840 - Création du corps d'ouvriers chauffeurs
1860 - Création d'officiers mécaniciens
1861 - Création à Brest et à Toulon d'écoles d'ouvriers mécaniciens et chauffeurs
1879 - L'école de Brest est supprimée
1881 - Création à bord du Vulcain (Brest) de l'école des mousses mécaniciens
1883 - Transfert de l'école des mousses mécaniciens du Vulcain à la caserne Guépin (Brest)
1889 - Création d'un cours de quartiers-maitres mécaniciens
1891 - Création d'un cours préparatoire d'élèves mécaniciens (Brest)

1900 - Trois écoles formaient des mécaniciens
Dissolution
Fermeture définitive le 22 juillet 1988 (Voir ici)
Statut
Type
Devise
Honneur-Patrie-Valeur-Discipline
Chiffres-clés
Étudiants
60 000 élèves formés en un siècle
Localisation
Pays
France
Ville
Brest-Toulon-Lorient
Localisation de St Mandrier
St Mandrier
Voir l’image vierge
Localisation de St Mandrier
Pole Ecoles Méditerranée (PEM) de Saint-Mandrier


L' École des Apprentis Mécaniciens de la Marine Nationale fut fondée en 1831 a fermé définitivement ses portes en 1989.

Historique[modifier | modifier le code]

Bachi de l'école des mécaniciens
Ruban de bachi

La seconde moitié du XIXe siècle vit un essor prodigieux de la marine à vapeur. Des écoles furent installées à Brest et Toulon pour former des ouvriers mécaniciens et chauffeurs destinés à servir sur des bâtiments à vapeur, mais dépendant d'un corps militaire autonome avec des grades différents de celui de la hiérarchie militaire.

La Marine crée le , à Toulon, une compagnie d'ouvriers marins. En 1840 est créé le corps des ouvriers chauffeurs. Le corps de officiers mécaniciens est créé en 1860[1].

En 1861, des écoles théoriques et pratiques pour les ouvriers mécaniciens et chauffeurs furent instituées à Toulon et à Brest sous l'autorité du Major de la Flotte. En 1879, l'école de Brest fut supprimée et en 1881, le Préfet Maritime propose au ministre de rétablir, non pas l'école des mécaniciens, mais une école auxiliaire. Cette proposition fut acceptée par décision ministérielle du et l'école auxiliaire installée sur le Vulcain, situé sur la rive gauche de la Penfeld (Brest), reçut des mousses mécaniciens. Par la suite fut ouvert un cours de quartiers-maîtres mécaniciens aux ouvriers chauffeurs (effectif: 160 en 1883).

En 1883, le Préfet Maritime obtint le transfert de l'école auxiliaire dans les bâtiments libérés par les pupilles de la Marine (caserne Guépin). Un arrêté ministériel du organisa à Brest un cours d'apprentis mécaniciens; y étaient admis pour une période de deux ans, des apprentis ayant reçu une instruction spéciale à l'école des mousses et des jeunes gens recrutés sur concours.. Un arrêté du compléta cette organisation en créant un cours de quartiers-maîtres pour les mousses qui n'avaient pas été admis au cours d'apprentis.

L'arrêté du créa un cours préparatoire à l'emploi d'élèves mécaniciens à Brest et Toulon, et seul Brest eut un cours de quartiers-maîtres. A Brest, le cours à l'emploi d'élèves mécaniciens fut organisé rue de la Mairie et le Refuge, ancien navire ancré au fond de l'arsenal, servit pour les cours de chauffe.

A Toulon, le cours fonctionna à bord d'une frégate condamnée: L'Hermione, puis à terre, dans un immeuble désaffecté de la Marine. Les cours de chauffe avaient lieu à bord d'une batterie flottante: L'Implacable.

Un texte du stipulait que les apprentis des deux écoles seraient désormais nommés élèves mécaniciens à la même époque, une fois les examens terminés. Ce texte introduisait dans les programmes des cours d'électricité. L'arrêté du codifia le régime des permissions et le recrutement des professeurs. Un arrêté du modifiait les programmes en mécanique, physique, électricité, etc.

Les Écoles[modifier | modifier le code]

À partir de , trois écoles formèrent des mécaniciens :

École des mécaniciens de Brest[modifier | modifier le code]

Elle instruisait pendant 18 mois des élèves quartiers-maîtres mécaniciens; elle cessa son activité dès 1914.

École des ouvriers mécaniciens de Lorient[2][modifier | modifier le code]

Atelier de la forge. Lorient

En , l’État-major constitué de trois officiers et quelques instructeurs accueillait la première promotion d'une centaine d'apprentis dans les anciens bâtiments de la Compagnie des Indes. L’arrêté de création ne sera publié qu’en .

L'arrêté du en modifia le fonctionnement, à la suite de l'intégration des grades dans la hiérarchie militaire, et l'appellation devint « École des Apprentis Mécaniciens ». Cette école recrutait des jeunes gens entre 15 ans 9 mois et 17 ans avec un régime spécifique des écoles préparatoires de la Marine; après une période probatoire de trois mois et autorisation parentale, engagement pour une durée de cinq ans à la sortie de l'école. Le recrutement se faisait deux fois par an, en avril et en octobre. L'école formait des mécaniciens dans les spécialités d'ajusteur, tourneur, forgeron, chaudronnier cuivre, chaudronnier fer et fondeur-mouleur et à partir de 1924 des armuriers. Ils étaient appelés à embarquer sur des bâtiments de la Marine ou suivre le cours de mécanicien de l'Aéronavale, à l'issue de deux années d'instruction théorique et pratique (effectifs: 1120 en 1904, 1374 en 1925).

On peut donc considérer que la première école d’Apprentis Mécaniciens de la Flotte fut créée à Lorient en . L’entrée du premier contingent eut lieu le [3]. Cette école fonctionnera, avec une courte interruption du au , jusqu'au , date de son évacuation partielle avant l'occupation allemande. Le un détachement militaire d'apprentis et d'instructeurs rejoint l'école de Saint-Mandrier; l'école est définitivement fermée. Les bâtiments sont détruits lors des bombardements de 1943. L'école ne sera pas rouverte.

École de Toulon[modifier | modifier le code]

Atelier des ajusteurs. Toulon

Elle instruisait pendant deux ans des élèves mécaniciens; elle cessa de fonctionner en 1928.

En 1906, l'École des Mécaniciens et des Torpilleurs se trouve sur le Cécille, un croiseur de 1re classe, lancé à la Seyne en 1889, 6 000 tonnes, 10 200 ch., désarmé le .

Par arrêté du est créée à Toulon une École des Mécaniciens et Chauffeurs qui enseigne les mêmes spécialités qu'à Lorient avec une nouvelle spécialité: torpilleur. Cette école a effectivement accueilli la première promotion d'apprentis le (cinq ans avant son officialisation).

Créée en 1922, une École de sous-officiers mécaniciens, devient École de Maistrance Machine. Elle recrute sur concours, à partir de 17 ans, des élèves issus du civil et des écoles d'apprentis mécaniciens pour former en 15 mois les futurs cadres Officiers mariniers.

Ces écoles étaient logées sur de vieux bâtiments désarmés: Patrie, Jules Michelet, Moselle (navire atelier des mécaniciens) et Rhône (navire des armuriers), embossés à l'Angle Robert (actuel quai d'honneur). Elle y est bientôt à l'étroit.

Voici des navires qui servirent d'Écoles de Mécaniciens (Liste non exhaustive) :

  • Croiseur de 1re classe Chasseloup-Laubat, entre 1893 et 1911, construit à Cherbourg, 3 800 tonnes, 10 000 ch.
  • Croiseur de 1re classe DuChayla, École des officiers mécaniciens entre 1895 et 1921, 3 800 tonnes, 10 000 ch., construit à Cherbourg.
  • Croiseur de 2e classe Milan, École entre 1884 et 1908, 1 750 tonnes, 4 000 ch., construit à Saint-Nazaire.
  • Cuirassé Brennus, École des Mécaniciens de Lorient entre 1891 et 1919, 11 400 tonnes,14 000 ch., construit à Lorient.
  • Cuirassé Jauréguiberry, École des Mécaniciens à Toulon entre 1893 et 1920, 11 800 tonnes,15 800 ch., construit à la Seyne.
  • Cuirassé Saint-Louis, École des Mécaniciens Chauffeurs à Lorient, entre 1896 et 1920, 11 200 tonnes, 14 500 ch.

En 1936, l'Ingénieur Général Mouly installe l'École des Mécaniciens, Chauffeurs et Scaphandriers ainsi que l’École de Maistrance Machine à Saint-Mandrier (Var) dans les locaux de l'ancien hôpital de la Marine.

Histoire du P.E.M. Saint-Mandrier[4][modifier | modifier le code]

La Provence était du Ve au VIe siècle sous domination wisigothe jusqu'à leur défaite face aux Francs de Clovis. Elle passa ensuite sous la tutelle des Ostrogoths avant de devenir une puissante principauté sous le nom de comté de Provence. Son rattachement au Royaume de France, qui remonte à 1483, fut l'œuvre de Louis XI. Le nom de Saint-Mandrier provient d'un guerrier wisigoth qui était chargé de la surveillance côtière de l'île (elle ne devint une presqu'île qu'au XVIIe siècle grâce aux courants marins qui ensablèrent la passe des Sablettes). Ce soldat du roi Alaric II vivait en ermite (état qui se traduit en latin par mandreas) et soignait bénévolement ceux qui venaient à lui. Comme le saint dont elle tire son nom, la presqu'île de Saint-Mandrier avait deux vocations : hospitalière et militaire.

La vocation hospitalière[modifier | modifier le code]

C’est à partir du XIIe siècle que la presqu'île se développe. L'hôpital Saint-Louis fut construit dès 1669 par les bagnards de Toulon et restera opérationnel jusqu'en 1936. Il servait surtout aux équipages des navires en quarantaine et son éloignement de Toulon et des grands foyers de population permettaient d'éviter la propagation des épidémies. L'hôpital fut fermé en 1785. Pendant la Révolution l'hôpital servit, après le départ des Anglais et la prise de Toulon par les armées de Paris, essentiellement à l'accueil des blessés. Les conditions d'hygiène s'étant considérablement détériorées, la restauration reconstruisit entièrement l'hôpital et ajouta une chapelle. Cette dernière, construite par 600 bagnards entre 1825 et 1829, est un très bel exemple de l'art religieux provençal du début du XIXe siècle. Ce n'est qu'en 1936 que l'hôpital ferma ses portes, l'hôpital Sainte-Anne de Toulon ayant pris le relais après une campagne d'agrandissement.

La vocation militaire[modifier | modifier le code]

Avec l'émergence de Toulon comme port militaire, la presqu'île de Saint-Mandrier s'est très vite révélée une position stratégique de première importance, puisqu'elle bloque la rade et permet de contrôler l'accès au port. C'est en 1695 que furent construites un certain nombre de batteries afin de contrer une éventuelle menace anglaise sur Toulon. La France est alors en pleine Guerre de la Ligue d'Augsbourg. Ces défenses servirent surtout pendant le siège de Toulon en 1707, lors de la Guerre de Succession d'Espagne.

Napoléon, à défaut d'avoir une marine, fit construire de nombreux ouvrages de défense côtière sur le littoral atlantique comme sur le littoral méditerranéen. Parmi eux se trouvent les Tours Modèles, dont une seule fut élevée à Saint-Mandrier en 1812, sur le site de la Croix des Signaux. Après cette tentative d'établir un réseau de batteries standardisées, la Monarchie de juillet reprit le flambeau en édifiant des ouvrages de type 1846. C'est dans cet esprit qu'en 1850 fut construit le fort de la Croix des Signaux. L'œuvre fut prolongée par le Second Empire, de 1852 à 1860.

La crise des fortifications consécutive à l'apparition de l'obus à la mélinite obligea à réadapter tout le système défensif. L'invention des armes chimiques à la fin du XIXe siècle, ainsi que l'augmentation de la puissance de feu, amena la construction de galeries souterraines pour se protéger. L'essor final eut lieu lors de l'entre-deux guerres. Les canons des forts furent alors remplacés par des tourelles doubles de 340 provenant des surplus de la marine. Ironiquement, ces canons ne furent utilisés que par les Allemands lors de l'occupation de la Provence, entre 1942 et 1944.

Saint-Mandrier et l'enseignement militaire[modifier | modifier le code]

L'ultime métamorphose de la presqu'île commence en 1936 avec l'installation de l'École des Mécaniciens Chauffeurs et Scaphandriers dans les locaux de l'hôpital Saint-Louis ainsi que l'école de maistrance machines.

L'école de Saint-Mandrier fonctionne normalement jusqu’en 1939. En octobre, par crainte d'une attaque italienne, les apprentis avec leurs instructeurs, ainsi que les élèves de maistrance, sont évacués sur l’école de Lorient.

En elle reprend son activité en accueillant les apprentis de Lorient. En , lors de l’occupation du sud de la France et du sabordage de la Flotte à Toulon, l’école est dissoute. Les bâtiments sont occupés par les marins allemands. Les élèves en instruction sont renvoyés chez eux. L’encadrement se replie sur la villa « Jeanne d’Arc » à Toulon (ex Foyer du marin catholique). Une partie part en congé d’armistice.

Les apprentis sont rappelés en 1943 et envoyés comme internes dans des écoles civiles, réparties dans diverses régions de France (Reims, Cahors, Aix,…) pour continuer leur instruction. Officiers, instructeurs et apprentis sont en tenue civile.

Un centre administratif Marine, implanté à Vals-les-Bains, en Ardèche, administre tout le personnel de l’École.

Les apprentis âgés de 18 ans signent un engagement et sont répartis entre :

  • Les écoles civiles;
  • Les camps de jeunesse;
  • La Direction du Port de Toulon;
  • Les marins pompiers de Marseille.

Lors du débarquement de Provence en , les bombardements touchent l’École. La reprise du recrutement s’organise. Les apprentis sont rappelés. Une partie embarque sur les bâtiments de l’escadre ou vont terminer leur formation de spécialité à l’école des mécaniciens de Casablanca.

La Marine reprend possession de l’école de Saint-Mandrier et entreprend la remise en état des locaux et la création d’un stade sur l’emplacement de l’ancien jardin botanique.

A Lorient l’école a été complètement détruite et sa réutilisation n’est plus envisagée.

Le a lieu la réouverture de l’école avec un petit effectif d’apprentis mécaniciens, armuriers et torpilleurs. La durée des cours est fixée à 15 puis 18 mois. Elle sera portée à 24 mois en 1947. L’appellation officielle devient « École des Apprentis Mécaniciens de la Flotte » (E.A.M.F.)[5].

Les cours de l’École de Maistrance machines reprennent en . Les cours de quartiers-maîtres supprimés en 1939 ne sont pas rouverts. Le cours du BS mécanicien ne reprendra qu’en 1946. Le cours de B.E. chauffeur est transféré sur la « Lorraine ». Les cours des quartiers-maîtres mécaniciens , d'une durée de 6 mois reprennent en 1953

Au milieu de la décennie 50 elle accueille pendant quelques années le cours de reconversion des chauffeurs en mécaniciens

En 1963, l'ensemble de ces écoles devient le Groupe des Écoles de Mécaniciens (G.E.M.) assurant, à tous les échelons, la formation du personnel mécanicien du service général.

À partir de , les différentes promotions d'apprentis mécaniciens vont recevoir un nom de baptême, généralement un nom de bâtiment, et ce, jusqu'à la fermeture de l'école en 1989 par le Chef d'État-Major des Armées, l'amiral Louseau.

Date Promotion Date Promotion
Jean Bart Suffren
Duguay Trouin Q.M. Anquetil
Forbin Doris
Cassard D'Estrées
La Bourdonnais Georges Leygues
Tartu Béveziers
Guépratte Colbert
La Galissonnière Ouessant
Dupetit-Thouars Montcalm
Vauquelin Rubis
Duperré P.M. L'Her
D'Estienne d'Orves Agosta
Foch Dupleix
Drogou Saphir
Clemenceau Jean de Vienne
Duquesne - -

En 1971 est inauguré le Centre d’Instruction Navale de Saint-Mandrier : CIN. Il fut le fruit d'une décision de regroupement des nombreuses écoles de la Marine dispersées jusqu'alors dans la région toulonnaise.

L’EAMF intègre en 1989 le Groupement des Écoles Énergie de la Marine GEEM et inclut la formation des officiers Énergie. Après 1991, la formation des électromécaniciens, spécialité qui a remplacé celle d’électricien, est assurée par le GEEM.

L’année 1993 voit la fusion entre le CIN et le GEEM. Enfin, en 2002, ce sont les électromécaniciens de sécurité qui rejoignent le CIN.

Le CIN s'étend sur 90 hectares répartis en deux sites reliés par un tunnel : au nord, le site Saint-Georges et au sud le site Cépet. La surface bâtie (45 bâtiments) représente 8 hectares et elle est desservie par 14 kilomètres de routes. Deux centres de restauration sont installés au CIN : le Bucentaure sur le site Saint-Georges (nord) et Cavalas sur le site Cépet (sud).

Le centre d'instruction naval de Saint-Mandrier (CIN Saint-Mandrier) est le plus grand centre d'instruction de la Marine. Il accueille en moyenne 1 400 élèves ou stagiaires par jour répartis en une soixantaine de classes. Le CIN, dont la mission principale est l'instruction, fonctionne grâce à une infrastructure, une logistique et de nombreux services. Plus de 1000 permanents travaillent quotidiennement pour le bon déroulement de l'instruction.

Liste des commandants de l'École des mécaniciens, du GEM, et du GEMM entre 1934 et 1993[modifier | modifier le code]

École de Lorient
Grade - Nom Date début Date fin
IMC 1 Mouly 24/03/1934 01/03/1938
IMC 1 Cornet 01/03/1938 24/08/1939
IMC 1 Scarrone 09/06/1939 01/07/1940
IMC 1 Mourroux 01/09/1940 16/06/1941
Saint-Mandrier. École des Apprentis Mécaniciens de la Flotte
Grade - Nom Date début Date fin
IMC 1 Le Floch 16/06/1941 01/04/1943
IMC 1 Pen 01/04/1943 01/01/1945
IMC 1 Cudennec 01/02/1945 19/071947
IMC 1 Caillart 19/07/1947 08/06/1949
IMC 1 Page 08/06/1949 21/02/1952
IMC 1 Le Roux 21/02/1952 15/04/1953
IMC 1 Minot 15/04/1953 08/09/1955
IMC 1 Brisonnaud 08/09/1955 23/07/1958
IMC 1 Levert 23/07/1958 27/10/1961
  • IMC1 : ingénieur mécanicien en chef de 1re classe ;
GEM (1963). Groupe des Écoles de Mécaniciens
Grade - Nom Date début Date fin
IMC 1 Vercors 27/10/1961 11/11/1963
IMC 1 Le Long 11/11/1963 29/10/1965
CV Franzone 29/10/1965 01/09/1967
CV Lovy 01/09/1967 02/10/1969
CV Fondecave 28/10/1969 28/02/1972
CV Fascio 28/02/1972 22/07/1974
CV Nachin 22/07/1974 26/01/1976
CV Guibert 26/01/1976 10/11/1978
CV Bougeois 10/11/1978 06/03/1980
CV Chaillon 06/03/1980 14/04/1982
CV Le Bihan 14/04/1982 02/04/1984
CV Peillard 20/06/1984 25/07/1986
GEEM (1989). Groupement des Écoles Énergie de la Marine
Grade - Nom Date début Date fin
CV Grieu 25/07/1986 22/07/1988
CV Barbu 22/07/1988 04/05/1990
CV Abadie 04/05/1990 1992
CV Geeraert 1992 1993

(CV : Capitaine de vaisseau)

Liste des commandants du CIN de 1970 à 2013[modifier | modifier le code]

Création du CIN
Grade - Nom Date début Date fin
CV Chossat de Montburon 01/01/1970 04/03/1972
CV Chaline 24/03/1972 15/03/1974
Centre d’Instruction navale en 1971
Grade - Nom Date début Date fin
CV Fatou 15/03/1974 22/09/1975
CV Touzet du Vigier 22/09/1975 07/10/1977
CV Caneau 07/10/1977 25/05/1979
CV Vion 25/05/1979 15/10/1981
CV Hélies 15/10/1981 18/05/1984
CV Reul 18/05/1984 25/04/1986
CV Le Hegarat 25/04/1986 25/06/1987
CV Peyredieu du Charlat 25/06/1987 29/03/1990
CV Puis Cadeverre 29/03/1990 29/09/1993
Fusion du CIN et du GEEM - 1993
Grade - Nom Date début Date fin
CV Geeraert 29/09/1993 13/10/1994
CV Baudonière 13/10/1994 12/09/1997
CV De Masson d’Autume 12/09/1997 10/09/1999
CV Jezegou 10/09/1999 20/07/2001
CV Lechat 20/07/2001 23/07/2004
CV Pancrasi 23/07/2004 27/11/2006
CV Huc 27/11/2006 17/07/2007
CV Cloup-Mandavialle 17/07/2007 12/07/2010
CV Peillard 12/07/2010 16/07/2013
CV Rémy 19/07/2013 14/09/2016
2015 le CIN devient le Pole Ecoles Méditerranée (PEM)
Grade - Nom Date début Date fin
CV Lenormand 14/09/2016

Le drapeau des apprentis mécaniciens de la flotte[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'EAMF

Remis à l’École des Apprentis Mécaniciens de la Flotte (EAMF) le , ce drapeau est l'un des huit « drapeaux en activité attribués à une unité constituée » existant dans la Marine. Quatre décorations sont épinglées à la cravate du drapeau rappelant les services éminents rendus à la France par les élèves de cette école :

  • La croix de guerre 1914-1918 avec palme, reçue en 1922 avec citation à l'ordre de l'Armée;
  • La croix de guerre 1939-1945 avec palme, reçue en 1953 pour récompenser la bravoure et la conduite des marins mécaniciens et armuriers pendant la Seconde Guerre mondiale;
  • La croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs avec palme, reçue en 1955, dont la citation exalte l'esprit de devoir et de sacrifice des marins formés à l'E.A.M.F.
  • La croix de Chevalier de la Légion d'honneur, remise en 1958 par le vice-amiral d'escadre Barjot.

En 1985, la promotion Dupleix fut la première promotion d'apprentis présentée à ce glorieux drapeau qui rappelle le courage et la volonté de servir la France de leurs aînés.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Cols bleus no 2717 du 9 octobre 2004
  2. Arrêté ministériel paru le 30 décembre 1901
  3. Le Nouvelliste du Morbihan en date du 4 -11-1900, journal bihebdomadaire
  4. Informations recueillies sur le site : www.defense.gouv.fr
  5. Journal officiel de la République française du 12 novembre 1947

Liens externes[modifier | modifier le code]