Église Saint-Blaise de Bogy

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Église Saint-Blaise-de-Sébaste
Image illustrative de l’article Église Saint-Blaise de Bogy
Présentation
Nom local Église de Bogy
Culte Catholique romain
Dédicataire Saint Blaise
Type Église paroissiale
Rattachement Paroisse Bienheureux Gabriel Longueville - Diocèse de Viviers
Début de la construction 1867
Fin des travaux 1870
Autres campagnes de travaux 1909 - 1910
Style dominant néoroman
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Ville Bogy
Coordonnées 45° 16′ 58,31″ nord, 4° 45′ 39,24″ est
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
(Voir situation sur carte : Ardèche)
Église Saint-Blaise-de-Sébaste
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Rhône-Alpes)
Église Saint-Blaise-de-Sébaste

L'église Saint-Blaise est érigée dans la commune de Bogy, département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. L'édifice est situé au centre du village et dépend de la paroisse catholique Bienheureux Gabriel Longueville[1]. Son architecture est de style néoroman.

Historique[modifier | modifier le code]

Les documents cités dans la bibliographie de l'article permettent d'établir la chronologie suivante :

  • 1154 : Bogy est désigné sous le nom de « Sanctus Blascus ».
  • 1593 : Au départ simple chapelle dépendant du prieuré Saint-Martin de Peyraud, Bogy est érigé en paroisse [2]. Comme l’ensemble des paroisses vivaroises situées au nord du Doux elle dépend alors de l’archidiocèse de Vienne (Isère).
  • 1789 : Révolution
  • 1793 : Fermeture de l’église au culte ?
  • 1802 : Réouverture officielle au culte : l’église demeure paroissiale dans le cadre de la mise en place de l’organisation temporelle concordataire.
  • 1807 : Réorganisation du maillage paroissial : l’église perd son statut d’église paroissiale. En effet le budget des traitements des ministres des cultes et donc le nombre des paroisses est revu à la baisse par l’État. La paroisse est rattachée à celle de Peaugres.
  • 1840 : Rétablissement du statut d’église paroissiale. Le desservant redevient fonctionnaire d’État jusqu’à la Loi de séparation des Églises et de l'État.
  • 1866 : Exposition au conseil municipal de la nécessité de reconstruire l’église ().
  • 1867 : Adjudication des travaux pour 16 550 francs.
  • 1870 : Réception définitive des travaux pour un coût total de 17448,50 francs. L’ancienne église n’est pas détruite puisque visible en 2020 depuis la « rue des Deux-Églises ».
L'ancienne église n'a pas été entièrement démolie.
  • 1906 : Inventaire de l’église dans le cadre de la Loi de séparation des Églises et de l'État. Prévue le l'opération est reportée en raison d’une manifestation de paroissiens.
  • 1909 – 1910 : Embellissement de l’église avec blanchissage, pose de carrelage, rejointage de la façade, réparation de chenaux. Le tout pour 1637,14 francs.
  • Années 1990 : Campagne de travaux sur les façades.
  • 1994 : La paroisse de Bogy et les autres paroisses catholiques de la banlieue d’Annonay (sauf Roiffieux) forment l’« Ensemble Inter Paroissial d'Annonay - rural ».
  • 2003 : Création de la paroisse « Saint-Christophe lès Annonay », par fusion des paroisses catholiques existantes (1er janvier) [1].
  • 2020 : Campagne de travaux avec la reprise des peintures intérieures des murs et voûtes (janvier - février).
  • 2021 : Création de la paroisse « Bienheureux Gabriel Longueville » du Bassin d'Annonay par fusion des paroisses « Sainte-Claire » d’Annonay, de Roiffieux et de La Vocance et « Saint-Christophe lès Annonay » (1er mai) [3].

Description générale[modifier | modifier le code]

Composée d’un clocher sur la façade principale surmontant le portail d’entrée et une tribune intérieure, l’église est à une nef voûtée. Son plan est en forme de croix latine. L‘abside est cintrée. Le tout est caractéristique du style roman

Vocable[modifier | modifier le code]

Saint Blaise de Sébaste est le patron de cette église.

Visite de l'édifice[modifier | modifier le code]

Le sanctuaire[modifier | modifier le code]

Plusieurs éléments aux fonctions liturgiques précises :

  • le siège de présidence, ici un fauteuil.
  • la Croix du Christ dominant l’assemblée.
  • l’ambon.
  • l’autel, reposant sur un pied unique. Il permet la célébration « face au peuple ».
  • le tabernacle avec sa porte sculptée représentant L’Assomption. Il est inséré au sein de l’ancien maitre-autel.

Vitraux[modifier | modifier le code]

Les vitraux aux motifs géométriques insèrent des éléments figuratifs sous la forme de médaillons. Dans la nef :

  • Le Cœur immaculé de Marie,
  • Les Attributs de la passion,
  • Le Sacré-cœur,
  • Les Attributs de saint Blaise.

Dans le transept :

  • La mort de saint Joseph,
  • Saint Dominique Guzman recevant le rosaire de Jésus et de Marie.

Dans le chœur :

  • Saint Blaise accueillant et soignant un enfant malade et sa mère,
  • Vierge en gloire ou L’Assomption,
  • Le Christ remettant les clés du Royaume de Cieux à saint Pierre.

Sculptures[modifier | modifier le code]

Tympan[modifier | modifier le code]

Le tympan du portail principal présente un Christ en majesté sculpté.

Statues[modifier | modifier le code]

Plusieurs statues décorent l'église :

  • L’Immaculée conception,
  • Saint Joseph,
  • Sainte Thérèse de Lisieux,
  • Sainte Anne,
  • Saint Antoine de Padoue.

Autres éléments sculptés[modifier | modifier le code]

Divers éléments :

  • les fonts-baptismaux décorés du chrisme.
  • le confessionnal placé dans la chapelle de saint Joseph.
  • un élément rappelant l’histoire de paroissiens : le monument aux morts pour la France 1914 – 1918 avec 15 noms gravés dont celui de Léon Magnard, curé.
  • un symbole sculpté : L’Agneau de Dieu sur l’ancien maitre-autel.
  • l’autel de la Sainte Vierge décoré du monogramme AM et d’une rose sculptée sur la porte de son tabernacle.
  • l’autel de saint Joseph décoré du monogramme S J et d’un lys sculpté.

Harmonium[modifier | modifier le code]

Un harmonium présent dans l’église est l’œuvre de la société : Les Petits-fils de M. Kasriel, Manufacture d’harmoniums, 6 rue Tolain à Paris, XX e comme en témoigne la plaque placée au-dessus du clavier.

Chronologie des curés[modifier | modifier le code]

? – 1994[modifier | modifier le code]

Un curé, aidé parfois d'un vicaire a la charge de la paroisse dont le territoire correspond approximativement à celui de la commune.

1994 – 2003[modifier | modifier le code]

Une équipe presbytérale dont les membres sont « curés in solidum » (responsables solidairement) a la charge de l’ensemble des paroisses catholiques de la banlieue d’Annonay (ensemble inter-paroissial d'Annonay - rural).

2003 – 2021[modifier | modifier le code]

Avec la création de la paroisse Saint-Christophe dont le territoire comprend la banlieue d'Annonay, à l'exception de Roiffieux et de la vallée de La Vocance, une equipe d’animation pastorale (E.A.P.) composée de laïcs en mission et de prêtres nommés « curés in solidum » à la charge de la paroisse nouvelle.

Depuis 2021[modifier | modifier le code]

Avec la création de la paroisse « Bienheureux Gabriel Longueville » dont le territoire correspond au bassin de vie d'Annonay, une équipe d’animation pastorale (E.A.P.) présidée par un prêtre nommé « curé » à la charge de la paroisse nouvelle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bogy

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alice Lacour, L’Ardèche… d’une église à l’autre, Aubenas, Imprimerie Fombon, 2013, 375 p.
  • Archives départementales de l’Ardèche :
    • La Croix de l’Ardèche.- année consultée 1906.
    • Le Journal d’Annonay.- année consultée 1906.
  • Dauphiné libéré (Le).- Quotidien régional paraissant depuis 1944.- Edition Annonay & Tournon.- 10 août 2015 (reportage de François Bassaget).
  • Églises en Ardèche, Service diocésain de la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse de l’Ardèche et de la Commission d’art sacré, 2010.
  • Jacques Perrier, Visiter une église, Paris, Centurion, 1993, 143 p.
  • Jean-Luc Ortega, Il était une fois Bogy, Document vendu au profit du CCAS de Bogy, 2010, 26 p.
  • Réveil (Le) Vivarais - Vallée du Rhône - Pilat.- Hebdomadaire local paraissant depuis 1944.- Années consultées : 1989 – 2020.
  • Jean Ribon.- Reflets de l’Ardèche, Pages d’histoire civile et religieuse.- Édition et Région, La bouquinerie, Valence.- 2007.- 376 p.