Église Saint-Victor de Saint-Victor (Ardèche)

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Église Saint-Victor
Image illustrative de l’article Église Saint-Victor de Saint-Victor (Ardèche)
Présentation
Nom local Église de Saint-Victor
Culte Catholique Romain
Dédicataire Saint Victor
Type Église paroissiale
Rattachement Paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne) - Diocèse de Viviers
Début de la construction 1843
Fin des travaux 1844
Style dominant néoclassique
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Ville Saint-Victor (Ardèche)
Coordonnées 45° 06′ 03,62″ nord, 4° 40′ 25,29″ est
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
(Voir situation sur carte : Ardèche)
Église Saint-Victor
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Rhône-Alpes)
Église Saint-Victor

L'église Saint-Victor est érigée dans la commune de Saint-Victor (Ardèche), département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Son architecture est de style néoclassique. L'édifice est situé au cœur du chef-lieu de la commune.

Historique[modifier | modifier le code]

Les documents cités dans la bibliographie de l'article permettent d'établir la chronologie suivante :

  • 1523 : D'après le « Pouillé de l’Eglise de Vienne », Saint-Victor et l’ensemble des paroisses vivaroises situées au nord du Doux dépendent alors de l’archidiocèse de Vienne (Isère).
  • 1789 : Révolution
  • 1793 : Fermeture de l’église au culte ?
  • 1802 : Réouverture officielle au culte : l’église demeure paroissiale dans le cadre de la mise en place de l’organisation temporelle concordataire.
  • 1807 : Réorganisation du maillage paroissial : l’église perd son statut d’église paroissiale. En effet le budget des traitements des ministres des cultes et donc le nombre des paroisses est revu à la baisse par l’État.
  • 1820 : Rétablissement du statut d’église paroissiale. Le desservant de Saint-Victor redevient fonctionnaire d’État jusqu’à la Loi de séparation des Églises et de l'État
  • 1834 : Constitution du cadastre « napoléonien » de Saint-Victor. L’église apparaît sur le plan. Elle se situe au même emplacement que l’église actuelle. Elle est entourée par le cimetière communal.
  • 1841 : Délibération du conseil de fabrique décidant la mise à bas de l'ancienne église et la construction d'une nouvelle plus vaste (18 avril)
  • 1843 : Première pierre posée (12 avril) et reconstruction de l’église Saint-Victor en style néoclassique.
  • 1844 : Inauguration et bénédiction solennelle par l'évêque de Viviers Mgr Joseph Hippolyte Guibert (29 novembre).
  • 1878-1881 : Campagnes de travaux d’embellissement.
  • 1906 : Inventaire de l’église dans le cadre de la Loi de séparation des Églises et de l'État.
  • 1954 : Ravalement des façades.
  • 1973-1975 : Rénovation de l’intérieur, réaménagement du chœur et restauration des vitraux par l’Atelier Thomas.
  • 1978-1979 : pose d’un paratonnerre sur la clocher.
  • 1986 : Réparation de la toiture.
  • 1994 : Les paroisses catholiques du canton de Saint-Félicien et à l’exception de celles d’Arlebosc et de Lafarre forment l’« Ensemble Inter Paroissial de Saint-Félicien ».
  • 1997 : Remplacement du chauffage au gaz.
  • 2003 : Création de la paroisse « Saint-François Régis des vals d’Ay et de la Daronne », par fusion des paroisses catholiques situées sur les territoires des cantons de Satillieu et de Saint-Félicien à l’exception d’Arlebosc (1er janvier) [1].
  • 2004-2005 : Campagne de travaux, l’église prend son aspect intérieur actuel.

Description générale[modifier | modifier le code]

L’édifice actuel a remplacé une église plus petite du XVe siècle qui tombait en ruines. Seule la tour clocher subsiste de l'ancienne église. Son plan est basilical[2].

Vocable[modifier | modifier le code]

Visite de l'édifice[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'église

Le sanctuaire[modifier | modifier le code]

Plusieurs éléments aux fonctions liturgiques précises :

  • le siège de présidence, ici à l’assise rouge.
  • la Croix du Christ, placée ici dans les stalles,
  • l’ambon,
  • l’autel, date de 1845. Sa face tournée vers la nef est décorée par un bas-relief représentant L’Agneau de Dieu
  • le tabernacle, placé à droite de l’autel, en réemploie. Il date également de 1845 et porte la même signature que l’autel. Sa porte décorée représente Le Bon Pasteur.

Vitraux[modifier | modifier le code]

Certains vitraux représentent des portraits de saints en pieds comme saint Pierre et saint Paul ou le Sacré-Cœur au centre de l’abside.

Éléments sculptés[modifier | modifier le code]

  • Le monument aux morts et les fonts baptismaux, situés près de l’entrée principale.
  • Les stalles (1878-1881).
  • La chaire datant de 1846 est l’œuvre de l’ébéniste Jean Félix originaire de Lamastre et établi à Saint-Félicien. Sa cuve est décorée de sculptures représentant les quatre évangélistes.
  • Les autels latéraux de la sainte Vierge et de saint Joseph.
  • Le Christ en croix apposé contre une colonne et supporté par un bas-relief comprenant des têtes d’anges provient de l’ancienne église.

Tableaux[modifier | modifier le code]

Tableaux[modifier | modifier le code]

L’église est décorée par plusieurs tableaux.

Chemin de croix[modifier | modifier le code]

Le Chemin de Croix rappelle différents épisodes en quatorze stations du premier vendredi saint : la Passion du Christ. Ici il date de la fin XXe siècle ou du XXIe siècle et a comme particularité de représenter des paysages des environs du village comme décors de fond.

Autres éléments[modifier | modifier le code]

La mosaïque du chœur (1878-1881) et les statues en bois doré décorant la nef.

Cloches[modifier | modifier le code]

Plusieurs cloches assurent ici les sonneries civiles (heures) et religieuses.

Chronologie des curés[modifier | modifier le code]

? – 1879[modifier | modifier le code]

Un curé, aidé parfois d'un vicaire a la charge de la paroisse dont le territoire correspond approximativement à celui de la commune.

1879 – 1994[modifier | modifier le code]

Un curé, aidé parfois d'un vicaire a la charge de la paroisse dont le territoire correspond à une partie de celui de la commune.

1994 – 2003[modifier | modifier le code]

Une équipe presbytérale dont les membres sont « curés in solidum » (responsables solidairement) a la charge de l’ensemble des paroisses catholiques du canton de Saint-Félicien sauf celles d'Arlebosc et de Lafarre (Ensemble Inter Paroissial de Saint-Félicien).

Depuis 2003[modifier | modifier le code]

Avec la création de la paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne) dont le territoire comprend les cantons de Satillieu et de Saint-Félicien à l’exception d’Arlebosc, soit les vallées de l’Ay et de la Daronne, une Équipe d’Animation Pastorale (E.A.P.) composée de laïcs en mission et de prêtres nommés « curés in solidum » à la charge de la paroisse nouvelle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Archives départementales de l’Ardèche :
    • Cadastre napoléonien de Saint-Victor.
    • La Croix de l’Ardèche.- années consultées 1906.
    • Le Journal d'Annonay.- années consultées 1865 - 1884 et 1906.
  • Églises en Ardèche, Service diocésain de la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse de l’Ardèche et de la Commission d’art sacré, 2010.
  • Alice Lacour, L’Ardèche… d’une église à l’autre, Aubenas, Imprimerie Fombon, 2013, 375 p.
  • Jacques Perrier, Visiter une église, Paris, Centurion, 1993, 143 p.
  • Réveil (Le) Vivarais - Vallée du Rhône - Pilat.- Hebdomadaire local paraissant depuis 1944.
  • Ribon Jean.- Reflets de l’Ardèche, Pages d’histoire civile et religieuse.- Édition et Région, La bouquinerie, Valence.- 2007.- 376 p.