Éliane Aubert-Colombani

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Éliane Aubert-Colombani
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Œuvres principales
La Perdrière (1971), Le Journal d'un Collabo (2006), L'appel de l'île (2007), L’Âne et le Bon Dieu (2009)

Éliane Aubert-Colombani, née le à Speloncato (Haute-Corse), est une auteure française ayant à son actif plus de 30 romans.

Petite fille d'un berger corse, mort pour la France durant la Première Guerre mondiale, elle en fera quelques années plus tard l'un de ses thèmes d'écriture de prédilection.

Biographie[modifier | modifier le code]

Passionnée de littérature, elle a fait une carrière de professeur de lettres de 30 ans à Gennevilliers dont dix en lycée technique puis en collège. Mère d'un fils, Olivier, elle le rejoint à La Châtre lorsqu'elle prend sa retraite en 1995, où elle réside encore. Sa petite-fille, quant à elle, travaille dans l'édition, ce qui lui donnera l'idée de son ouvrage Et si on parlait d'édition ? paru en 2017.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Prix littéraires[modifier | modifier le code]

Éliane Aubert-Colombani a été lauréate du prix Guy-Vanhor le 5 mai 1973 pour La Perdrière reçu des mains de Georges Lubin à Châteauroux[1],[2],[3].

Adaptation en spectacle[modifier | modifier le code]

Georges Buisson a adapté le roman d'Éliane Aubert-Colombani Le Journal d'un collabo en lecture théâtralisée.

Certains textes rappellent que le devoir de mémoire est plus qu'important. Dimanche, le public est venu nombreux à l'espace culturel Jean et Simonne Lacouture, pour la lecture théâtralisée extrait du livre Le journal d'un collabo d'Éliane Aubert-Colombani, adaptée par Georges Buisson.

L'interprétation de Mathilde Kott, accompagnée en musique par Delphine Bordat, n'a laissée personne indifférent. La puissance des mots a renvoyé à un passé, pas si lointain, où un homme ne semble pas perturbé par l'invasion de son pays par les troupes allemandes et qui, bien au contraire, se plait à croire en l'idéologie de l'occupant.

Ce texte a confronté le public à la dure réalité des convictions d'un collabo et ses pulsions abjectes, ainsi qu'à la tragédie de la déportation des juifs. Un texte qui fait aussi réfléchir sur l'actualité et sur la nécessité de se replonger dans le passé pour se rappeler où la haine peut mener.

Extrait du Berry républicain du 28 mars 2017[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Éliane Aubert-Colombani est l'auteure de plus 30 ouvrages avec comme principaux thèmes la guerre 39-45 et la Corse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Évelyne Caron, « Éliane Aubert-Colombani ne se lasse pas d'écrire », La nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  2. « Éliane Aubert-Colombani », sur Marivole Editions, (consulté le )
  3. « La Perdrière - Éliane Aubert-Colombani », sur Babelio (consulté le )
  4. Nadine Rouquet, « Le Journal d’un collabo en voix et en musique », Le Berry Républicain,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]