Élisabeth Barillé

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Élisabeth Barillé
Élisabeth Barillé en 2011.
Biographie
Naissance
(63 ans)
Paris
Nationalité
Activité
écrivain ou écrivaine, journaliste
Autres informations
Genre artistique
essai, roman, biographie
Distinctions

Elisabeth Barillé est une écrivaine française née le à Paris d’un père angevin et d’une mère russe.

Son premier roman parait aux éditions Gallimard au milieu des années 1980 : Corps de jeune fille, qui lui permet d'acquérir une certaine notoriété et de recevoir le prix Contrepoint. Explorant plusieurs genres littéraires, elle alterne les romans (dont Exaucez-nous ! distingué par le Prix Charles Oulmont de la fondation de France 2000 et À ses pieds couronné du prix François-Victor-Noury décerné en 2006 par l’Académie Française), les biographies, les essais et les récits de voyages.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née en 1960[1], elle fait son entrée dans le milieu littéraire parisien en 1986, avec Corps de jeune fille, le récit d'une relation entre une jeune femme et un écrivain célèbre[2]. L’œuvre est bien accueillie : son auteur reçoit ainsi la 16e édition du prix Contrepoint[3]. En 1996, elle quitte Paris pour s’installer à Amsterdam[2]. Elle y vit quinze ans. De cette installation au bord des canaux, elle tire un ouvrage faisant le portrait de la ville, Amsterdam à ma guise, finaliste du prix des Deux Magots 2002, ainsi qu’une anthologie littéraire : Le Goût d’Amsterdam.

Grand reporter pour plusieurs magazines de voyages, elle multiplie les séjours en Inde. De ces voyages sur le continent indien sont issus deux livres. Situé à Rishikesh, au pied de la chaîne himalayenne, Singes épingle avec ironie les dérives de ces Occidentaux lancés dans la quête du mieux-être[4]. L’œuvre suivante, À ses pieds, est davantage une réflexion intime de la femme et de l'écrivain. Comme a pu l'écrire Claude Chorritos : « L’Inde a fait son travail. La quête, toujours aussi intense, ouvre vers le récit. L’autobiographie s’impose. Renouer délicatement les fils avec les vivants qui l’ont précédée, les vivants qui l’ont construite, la conduisent en Russie. »

En 2010, elle parcourt l’ouest de la Russie durant huit semaines. De ce voyage, elle tire Une légende russe, entrecroisant la figure de l’écrivain Lou Andreas Salomé, sujet d’une anthologie parue aux éditions du Seuil, à celle de son grand-père, Georges Feodorovich Sapounoff. Philippe Delaroche écrit : « l'auteur se recommande de Milan Kundera et de sa propre conviction, frappée d'« un peu de superstition irrationnelle », selon laquelle « les histoires que nous vivons forment en même temps une mythologie de notre vie, et que cette mythologie détient la clé de la vérité et du mystère » […] Élisabeth Barillé a accompagné son grand-père pour un dernier voyage dans sa patrie natale. Georges est mort en 1982. Sans imaginer qu'un beau jour sa petite-fille nouerait ensemble leur affection privée et singulière et l'exemple lumineux d'une femme, Lou Andreas-Salomé, qualifiée à juste raison de « penseuse libre » et passée à la postérité universelle »[5].

En 2020, elle reçoit le Grand prix de littérature Henri-Gal pour l'ensemble de son œuvre.

Élisabeth Barillé écrit des textes de chansons pour Bertrand Burgalat[6].

Elle vit désormais à Paris.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. portal.dnb.de
  2. a et b Site Evene, Le Figaro
  3. a et b LM 1987, Le Monde.
  4. a et b Savigneau 2004, Le Monde.
  5. a et b Delaroche 2012, L'Express.
  6. n. c. 2012, Le Soir.
  7. Maury 1991, Le Soir.
  8. de Boysson 2001, Le Monde.
  9. Kyria 2001, Le Monde.
  10. Ferniot 2002, L'Express.
  11. Lemasson 2010, Le Magazine littéraire.
  12. Trierweiler 2012, Paris Match.
  13. « Prix de l'Académie française », sur Académie française (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Détail des sources (articles de journaux)[modifier | modifier le code]

Par date de parution.

Liens externes[modifier | modifier le code]