Élisabeth Casteret

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Élisabeth Casteret
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 34 ans)
Saint-GaudensVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Élisabeth Madeleine Raymonde MartinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Élisabeth Casteret1905 - †1940), née Élisabeth Martin est une spéléologue française.

Elle est l'épouse de Norbert Casteret.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élisabeth Casteret est née Élisabeth Martin à Paris le .

Elle vient s'installer à Saint-Gaudens à la retraite de son père, qui était médecin. Elle y fait toutes ses études et y rencontre son futur époux Norbert Casteret.

Elle décède le à Saint-Gaudens de fièvre puerpérale, quelques jours après la naissance de son cinquième enfant.

Activités spéléologiques[modifier | modifier le code]

Dès l'âge de dix-neuf ans, Élisabeth Casteret entame sa collaboration avec Norbert Casteret, « jeune géologue lancé dans la carrière rare d'explorateur souterrain ». Elle l'initie à l'alpinisme et l'accompagne en montagne à la recherche de grottes. Il écrit à son sujet ""Elle n'avait jamais jusqu'alors pénétré dans une grotte, mais elle était excellente alpiniste et avait gravi déjà nombre de cimes Pyrénéennes dans le massif de Bagnères-de-Luchon. Pour ma part je n'avais jamais fait d'ascensions, mais-comme on sait, j ‘étais fanatique des cavernes. Cette contradiction flagrante ne comportait toutefois aucune incompatibilité. La solution, l'idéal eût été que je cherche des grottes et des gouffres en haute montagne et que ma femme les explorât avec moi, en m'initiant à l'alpinisme. Les dieux aidant, ce fut précisément ce qui arriva."[1]

De 1924 à 1940, elle sera de toutes les expéditions.

Elle devint ainsi la première femme spéléologue en atteignant par exemple - 303 m dans le "Gouffre Martel" en Ariège : c'était alors la cavité la plus profonde de France ! Elle participa également à la découverte de la véritable source de la Garonne[1]. En 1931, Norbert et Elisabeth Casteret réalisèrent un traçage en injectant 60 kg de fluorescéine au trou du Toro, prouvant ainsi la connexion avec la résurgence du val d'Aran[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Sources et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Elisabeth Casteret », sur norbertcasteret.net.
  2. Georges Jorré, « Le problème du Trou du Toro,Détermination des sources du rio Esera et de la Garonne occidentale d'après M. Norbert Casteret », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest vol. 3,‎ , p. 116-120 (lire en ligne)

Lien externe[modifier | modifier le code]