Émile Albert

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Émile Albert
Description de l'image Émile Albert (1822-1865) (cropped).jpg.
Nom de naissance Joseph François Émile Albert
Naissance
Montpellier, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès (à 43 ans)
Bagnères-de-Bigorre, Drapeau de l'Empire français Empire français
Activité principale Pianiste, compositeur

Émile Albert est un pianiste et compositeur français né le à Montpellier et mort le à Bagnères-de-Bigorre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Joseph François Émile Albert naît le à Montpellier[1].

Il étudie dans sa ville natale auprès de son père, Narcisse Albert, professeur de piano, avant de s'installer à Paris vers la fin des années 1840[1].

Dans la capitale, Émile Albert se fait connaître en faisant publier en 1851 de nombreuses pièces pour piano, des polkas, mazurkas, impromptus, fantaisies, romances sans paroles, un quadrille, Les Tout Fous, ainsi qu'un recueil de Douze Études op. 17[1].

Comme compositeur, outre divers morceaux pour piano qu'il continue de faire éditer, dont plusieurs études, Albert est aussi l'auteur d'un recueil de six mélodies, Li Prouvençalo (1853), d'un recueil de motets, Chants du salut pour le mois de Marie [...] avec accompagnement d'orgue (1855), d'un Cours gradué d'études élémentaires progressives de style et de perfectionnement pour piano (1857) et d'un Trio de salon avec piano (1860). Son catalogue compte au total une soixantaine de numéros d'opus[1].

Émile Albert écrit également pour la scène. Il compose un opéra bouffe, Les Petits du premier, sur un livret de William Busnach, créé au théâtre Saint-Germain le puis repris aux Bouffes-Parisiens (première le ), dont la partition piano et chant est publiée en 1865, et un opéra, Jean le Fol, créé en à Bagnères-de-Bigorre[1].

C'est dans cette ville des Pyrénées, où il se trouvait pour diriger les répétitions de Jean le Fol[2],[3], qu'il meurt le [1], à l'âge de quarante-trois ans. Il était membre de la Société des compositeurs de musique[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Kocevar 2003, p. 23.
  2. a et b « Le Journal de Cauterets », sur Gallica, (consulté le )
  3. Joseph Goizet et A. Burtal, Dictionnaire universel du théâtre en France et du théâtre français à l'étranger, Paris, Chez les auteurs, (lire en ligne), p. 21

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]