Émilie Bigottini

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Émilie Bigottini
Émilie Bigottini. Gravure de Demanne d'après un portrait de Vigneron
(c. 1810).
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Émilie Bigottini est une danseuse française. Elle est née à Toulouse le [1] et morte à Paris le .

Biographie[modifier | modifier le code]

La danse[modifier | modifier le code]

Fille de François Bigottini, célèbre Arlequin de la Comédie-Italienne de Paris, et belle-sœur de Louis Milon, chorégraphe, danseur et maître de ballet[2], Émilie a fait ses débuts sur scène au théâtre Audinot, qui deviendra le théâtre de l’Ambigu-Comique[3]. Elle entre ensuite à dix-sept ans à l'Opéra de Paris et se produit une première fois le 20 novembre 1801 dans le rôle de l'Amour de Psyché, ballet-pantomime en 3 acte de Pierre-Gabriel Gardel sur une musique d'Ernest-Louis Miller[3]. Elle reste dans la troupe jusqu'à sa retraite en 1823.

Svelte et précise, elle excelle dans la pantomime et se distingue dans les ballets de Louis Milon. Napoléon Ier est l'un de ses fervents admirateurs.

Émilie est l'amie de la cantatrice Caroline Branchu, de l'actrice et poétesse Marceline Desbordes-Valmore et de la famille Curie.

La courtisane[modifier | modifier le code]

Elle a de nombreuses liaisons qui donnent naissance à plusieurs enfants.

Elle a une liaison avec le prince Eugène de Beauharnais.

Elle a une fille avec Géraud Christophe Michel Duroc, duc de Frioul et une autre fille naturelle avec le comte de Fuentès, lieutenant général des armées espagnoles[4].

De son union avec le le prince Armand Pignatelli naissent enfin deux enfants : Armandine Alphonsine et François Jean Charles. Leur père reconnaît ces deux derniers.

La mort[modifier | modifier le code]

Émilie Bigottini meurt le et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (15e division)[5],[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de baptême à Toulouse (paroisse Saint-Étienne), vue 27/173.
  2. La Grande encyclopédie. Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, Paris, Société anonyme de la Grande Encyclopédie, 1200 p., p. 812-813
  3. a et b Félix Bouvier, Une danseuse de l'Opéra : La Bigottini / Félix-Bouvier, Paris, N. Charavay, (lire en ligne), p. 10
  4. Jacques Dubourg, Femmes dans l'histoire. Sud-Ouest, Tours, Edition Sutton, , p. 173 (ISBN 978-2-8138-1042-7), p. 44-45
  5. Registre journalier d'inhumation, 29 avril 1858, n°142205, page 21
  6. 29 décembre 1858, n°145375, page 3

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La Grande encyclopédie. Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome sixième. Belgique-Bobineuse, Paris, Société anonyme de la Grande encyclopédie, 1200 p., p. 812-813
  • Babault et al., Annales dramatiques , ou dictionnaire général des théâtres. Tome second B-C, Paris, , 496 p., p. 51
  • Félix-Bouvier, Une danseuse de l'Opéra, la Bigottini, Paris, Noël Charavay, 1909, lire en ligne sur Gallica.
  • Roger Quentin, Amour et Opera Emilie Bigottini, compte d'auteur, Sabran 2015.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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