Émilie Oberkampf

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Émilie Oberkampf
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
CauteretsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Marie-Julie Oberkampf (d)
Émile Oberkampf
Laure Oberkampf (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Jules Mallet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Charles Mallet
Louise Mallet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Émilie Laure Oberkampf, née à Jouy-en-Josas le et morte à Cauterets le , est une philanthrope française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille de l'industriel Christophe-Philippe Oberkampf, fondateur de la manufacture d'indiennes de Jouy-en-Josas, et de sa seconde épouse Élisabeth Massieu[1], elle appartient à une famille protestante. Mariée en 1812 à Jules Mallet, banquier associé de la banque Mallet et fils de Guillaume Mallet, régent de la Banque de France, elle participe aux activités des associations issues du Réveil, qui contribue à cette époque un renouveau du protestantisme en France[1]. A partir de 1826, elle réunit un comité de femmes dans le but de s'inspirer de l'expérience britannique des Infant schools pour promouvoir la création de l'école maternelle en France, dont elle est une des pionnières. Avec ce comité, elle établit dans Paris des asiles pour enfants financés par une souscription gérée par la banque de son mari. Démarcheuse tenace et habile négociatrice, elle fait avancer ses projets avec l'appui de la noblesse et de la haute bourgeoisie tant catholique que protestante (le premier comité des salles d'asile réunit 4 femmes protestantes et 8 catholiques)[1].

Dans son souci de préserver l'autonomie de la maternelle par rapport aux dispositions générales de la loi Guizot sur l'instruction primaire du [2], elle s'oppose à ce dernier. Elle résiste également à l'influence catholique qu'entend promouvoir l'impératrice Eugénie durant le Second Empire.

Elle est la mère de Charles Mallet et la belle-mère du peintre Pierre-Antoine Labouchère.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Luc 2000, p. 17-18
  2. Texte de la loi Guizot (1833), site de Daniel Calin [1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]