Épave de Ploumanac'h
Épave de Ploumanac'h | ||||
Lingots de plomb de l'épave exposés au Musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc. Les amphores proviennent d'autres sites. | ||||
Coordonnées | 48° 53′ 27″ nord, 3° 28′ 22″ ouest | |||
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Pays | France | |||
Région | Côtes-d'Armor | |||
Période historique | IVe siècle | |||
Découverte | 1983 | |||
Particularités | Certains artefacts sont exposés au musée d'Art et d'Histoire de Saint-Brieuc. | |||
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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L'épave de Ploumanac'h est une épave du IVe siècle découverte en 1983 dans l'archipel des Sept-Îles, dans les Côtes-d'Armor. Une partie du mobilier archéologique découvert est exposé au musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc.
Localisation[modifier | modifier le code]
L'épave a été retrouvée en Bretagne, dans le département des Côtes-d'Armor, dans l'archipel des Sept-Îles, à la bordure est du Gwaz Vonno(le « ruisseau de Bono »), un chenal séparant l'île Bono à l'ouest de l'île Malban. Les vestiges reposent entre 1,30 et 4,60 mètres de fond, sur un sol granitique à nu. Les vestiges sont orientés pour l'essentiel dans une petite fosse, du nord-est vers le sud-ouest sur 21,85 mètres de long[1].
Découverte et fouille[modifier | modifier le code]
Mobilier archéologique[modifier | modifier le code]
Le mobilier archéologique découvert est constitué en grande majorité de 271 lingots de plomb, totalisant un poids de 22 tonnes. La typologie des lingots est imprécise du fait de leur variété, à la différence des lingots de plomb romain. Malgré leur diversité, ils peuvent être classés en trois catégories[2]:
- 190 lingots de forme quadrangulaire pesant entre 28,2 et 150 kg ;
- 75 lingots plano-convexes pesant entre 27 et 140 kg ;
- 6 lingots en demi-lune pesant entre 38 et 141 kg.
Outre les lingots, ont été retrouvés une centaine de fragments de tuiles[3] ainsi que de deux éléments de meules de petite dimension[4]. Aucun autre mobilier n'a été découvert, pas plus que des éléments d'architecture navale qui auraient permis d’établir le type de bateau utilisé pour ce transport.
Études et analyses[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- L'Hour 1987, p. 113
- L'Hour 1987, p. 116-117
- L'Hour 1987, p. 126
- L'Hour 1987, p. 129
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Michel L'Hour, Un site sous-marin sur la côte de l'Armorique. L'épave antique de Ploumanac'h, coll. « Revue archéologique de l'ouest », (lire en ligne)
- Musées du Château des ducs de Bretagne, Archéologie sous-marine sur les côtes de France: vingt ans de recherche,