Établissements enseignant le chant grégorien

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Il existe plusieurs types d'établissements enseignant le chant grégorien. Les manières et les enseignants étaient différents selon l'époque. À partir du XIXe siècle, des écoles laïques partagent cette fonction.

Histoire[modifier | modifier le code]

Légende de saint Grégoire le Grand[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la première moitié du XXe siècle, saint Grégoire le Grand décédé en 604 était considéré comme non seulement créateur du chant grégorien mais également fondateur de deux bâtiments de schola grégorienne enseignant ce chant pour les chantres. L'origine de cette légende était la Vita Gregorii Magni écrite vers 872 (donc 300 ans après) par Jean Diacre[1]. Aujourd'hui, ce renseignement n'est autre qu'un mythe. D'une part, comme le chant grégorien n'existait pas encore, il s'agissait du chant vieux-romain, ancien chant papal. D'autre part, en tant que réformateur de la liturgie, le saint pape fit réorganiser la schola déjà existante. En résumé, il n'est pas vrai que saint Grégoire fût le fondateur de l'établissement pédagogique du chant grégorien[2].

Au Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Néanmoins, il est assez probable que la première école du chant messin, prototype de chant grégorien, fut établie à Metz, comme héritier de celle des chantres romains qui avaient dû quitter la Gaule, après leur désaccord avec les chantres gaulois[3],[4]. À savoir, l'école grégorienne succéda à celle du chant vieux-romain, chant non installé. Et Charlemagne fit, en 805 à Thionville, centraliser la formation de tous les chantres du royaume à Metz, auprès de la Schola metensis (ou Scola metensis), vraisemblablement lors de cette transition[5],[6]. Mais il est difficile à identifier ceux qui étaient enseignés à partir de 805, soit encore le chant vieux-romain, soit le chant messin, car la nomination restait toujours chant romain selon le texte du rite romain[7] et que ces deux chants manquaient de notation. Il faut remarquer que cette école était située près de la cathédrale Saint-Étienne de Metz[5] tandis que l'école pourrait rester durant tout le Moyen Âge, mais en tant que celle des enfants[8].

Ce qui est certain, en effet, c'est que fonctionnaient, plus tard vraisemblablement, de petites écoles attachées aux cathédrales en faveur des enfants de chœur[9]. Cet établissement s'appelait parfois schola puerorum, maîtrise[10]. Cette dernière suggère que le maître de chapelle était responsable, responsable de l'enseignement mais aussi celui de la vie quotidienne des enfants. Auprès de la cathédrale Notre-Dame de Rodez, la première mention de l'existence de ces enfants remonte en 1285 et ce groupement se composait de six enfants. Donc, le chant grégorien était exactement enseigné (Le pape Innocent III († 1216) ordonna l'adoption définitive du chant grégorien au Vatican[4],[11]). Si les documents y conservés manquent de détailles du Moyen Âge, ceux du XVIIe siècle et du siècle suivant précisent leur hébergement, leur vie matérielle, leurs enseignements : [lire en ligne, La maîtrise de la cathédrale de Rodez de Françoise Tarvard].

Concernant les monastères, des documents plus sûrs indiquent que l'enseignement du chant grégorien était bien entendu une transmission de la liturgie traditionnelle mais aussi quelques créations dans le contexte pédagogique. Le premier témoin, c'était l'abbaye de Saint-Gall qui accueillit un jeune moine Notker le Bègue. À la différence de la pratique de nos jours, il était, à cette époque-là, vraiment difficile à mémoriser les melodiæ longissimæ (jubilus), faute de système do - ré - mi - fa ainsi que de longues pièces instrumentales[12]. Inspiré par un antiphonaire grégorien d'un moine de l'abbaye de Jumièges, le jeune Notker conçut le chant syllabique issu du mélisme grégorien. L'objectif était, pour ses camarades du cours, mémoriser plus facilement ces mélodies longues avec de nouveaux textes attribués [lire en ligne]. En bref, l'origine de la séquence était à fond le sujet pédagogique pour ce chant et non la création d'un genre. Rappelons aussi que la nécessité de l'éducation du chant grégorien donna naissance à une grande invention de Guido d'Arezzo, moine bénédictin. Sa notation en quatre lignes (selon les musicologues, notation neumatique diastématique) fut conçue afin d'optimiser la formation des chantres, de dix ans de durée requise auparavant à un ou deux ans[13].

Deux compositeurs formés aux cathédrales et chant grégorien[modifier | modifier le code]

Au regard de la formation auprès des cathédrales, l'objectif du système, normalement gratuit, était former les serviteurs des églises, soit musiciens tels organistes, soit religieux[14]. Parfois, on obtenait ces deux qualités. Fernando de las Infantas était un vrai noble de Cordoue. Comme le maître de chapelle de la cathédrale, Alonso de Vieras, assurait un enseignement complet de grande qualité, celui-ci devint compositeur de musique sacrée[15]. Après que le roi Philippe II d'Espagne envoya à Rome ce défenseur du chant grégorien traditionnel en 1572, Fernando de las Infantas était avant tout aumônier pour les pauvres. De 1577 à 1578, avec son patron Philippe II, le compositeur souhaitant sauvegarder le chant grégorien réussit à empêcher le projet de remaniement, chargé à Palestrina par le Saint-Siège. Enfin, il devint membre de la congrégation de l'Oratoire et reçut en 1584 son ordination sacerdotale.

Ce système de formation fonctionnait même au XVIIe siècle. Ainsi, Michel-Richard de Lalande, finalement compositeur de Louis XIV, profitait de l'éducation entière de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris, après que ses parents, marchands tailleurs, confièrent leur fils cadet à cette paroisse, en tant qu'enfant de chœur. La formation était tellement suffisante pour que ce musicien talentueux puisse maîtriser la langue latine, le plain-chant (chant grégorien déformé), la polyphonie ainsi que les orgue et clavecin. Grâce à cet enseignement de qualité, il devint professeur de clavecin, d'abord chez le duc Anne-Jules de Noailles, puis pour deux filles du roi, Louise-Françoise de Bourbon et Françoise-Marie de Bourbon. Enfin, Delalande bénéficiait de sa connaissance du plain-chant et du latin[16] pour ses motets, plus précisément psaumes, exécutés dans la messe en semaine à la chapelle royale de Versailles, en présence de Louis XIV[17].

Fondation des écoles laïques au XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle fut établi l'enseignement du chant grégorien dans les écoles privées, à mesure que la restauration scientifique de ce chant était avancée par les religieux et musicologues. Ce mouvement de restauration était plus dynamique en France, à la suite de la redécouverte en 1847 du tonaire de Saint-Bénigne de Dijon à Montpellier, à la base duquel un Graduale romanum fut publié en 1851 et était en usage auprès des paroisses de Reims, de Sens, d'Arras et de Soissons afin de rétablir le rite romain en France et de lutter contre le gallicanisme[18].

Dans l'Hexagone, il existait une autre difficulté à cette époque-là. Après la suppression entière du XVIIIe siècle, les religieux devaient tout d'abord rétablir leurs organisations. En conséquence, la création des écoles privées réservées à la musique sacrée était bien appréciée.

Il est vrai que l'enseignement de ces établissements possédait une caractéristique spirituelle issue de leur but. Or, cette vertu fut graduellement perdue et les écoles devinrent établissements fournissant le diplôme. Par exemple, Louis Laloy, ancien élève de la Schola Cantorum de Paris, fut nommé en 1913 secrétaire général de l'Opéra national de Paris et restait en cette qualité jusqu'en 1940.

Établissements historiques[modifier | modifier le code]

Officialisation du chant grégorien et Édition Vaticane[modifier | modifier le code]

La création de nouveaux établissements devint indispensable au début du XXe siècle. En effet, sitôt élu en 1903, le nouveau pape Pie X inaugura unes immenses réforme liturgique et centralisation, jamais vues dans l'histoire de l'Église[26]. Dans cet objectif, celui-ci fit lancer le projet de l'Édition Vaticane.

Certes, l'exécution du chant grégorien devint obligatoire dans tous les établissements catholiques avec le décret du 14 août 1905. Cependant, après plusieurs siècles de pratique du plain-chant et l'usage des mélodies de l'opéra dans les églises au XIXe siècle[27], l'exécution du chant grégorien restauré demeurait vraiment difficile. Il est normal que Pie X ait fait créer l'École supérieure de musique sacrée afin de former les maîtres de chapelle en 1910[28]. La circonstance difficile fut aggravée avec la théorie de rythmique grégorienne, développée jusqu'au bout par Dom André Mocquereau. Cette théorie à la base de la musique classique devint tellement sophistiquée que peu d'exécutants étaient capables de la comprendre.

D'où, en dépit de l'avancement de la publication de l'Édition Vaticane, la région parisienne ne comptait que, dans les années 1920, 16 scholæ grégoriennes parmi 80 paroisses environ[29],[30]. Il fallait donc créer les établissements religieux afin de résoudre ce problème, notamment à partir des années 1920.

Comme la difficulté de l'enseignement restait toujours, le Saint-Siège exprimait son mécontent et demandait aux supérieurs d'améliorer la formation dans ses documents pontificaux (constitution apostolique Divini cultus sanctitatem (1928) et encyclique Musicæ sacræ disciplina (1955)).

La réforme selon le concile Vatican II, qui avait autorisé la liturgie en langue vulgaire, toucha outre mesure ces enseignements. Certains établissements disparurent comme les anciennes Éditions Desclée singulièrement consacrées au chant grégorien. D'autres durent être réorganisés et transformés pour adapter au répertoire contemporain.

Établissements religieux historiques[modifier | modifier le code]

  • Institut grégorien de Paris
    À la suite d'un immense succès du Congrès de chant grégorien et de musique sacrée à Paris en 1922, dirigé par l'Art Catholique et soutenu par l'archevêque de Paris Louis-Ernest Dubois ainsi que les moines de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes, récemment rentrés de l'abbaye Notre-Dame de Quarr, l'Institut grégorien de Paris naquit sous la protection de ce cardinal Dubois en 1923. Le premier professeur du chant grégorien était Dom Joseph Gajard de Solesmes, célèbre maître de chœur de ce monastère depuis 1914. Ses cours grégoriens étaient assurés du mercredi au vendredi[cd 1]. En fait, l'établissement était conçu comme antenne de Solesmes à Paris[29]. Deux ans plus tard, Auguste Le Guennant, ancien élève de la Schola Cantorum de Paris, lui succéda et devint directeur en 1933[29]. À peine le concile Vatican II arriva-t-il, cet établissement cherchait sa transformation en devenant Institut supérieure de musique sacrée le [31], mais fut finalement attaché à l'Institut catholique de Paris en 1968. L'institut était parfois félicité par des papes. Ainsi, lors de sa visite à Rome, Paul VI le saluait le avec son discours [lire en ligne].
  • Établissements issus de l'Institut grégorien de Paris
    Une fois la Seconde Guerre mondiale terminée, l'Institut grégorien de Paris connut une immense croissance en y accueillant deux fois plus d'élèves (en 1946 plus de 240[29]). Si celui-ci organisait déjà ses sessions grégoriennes, à partir de 1945, elles étaient tenues dans toute l'Hexagone, en bénéficiant des vacances d'été. En 1953, il comptait 43 sessions y compris celles de l'Institut Ward[29]. D'autre part, cette croissance donna naissance à quatre établissements dans le monde, fondés par ses anciens élèves : à Lisbonne, à Madrid, à Toledo aux États-Unis et à Rio de Janeiro. Certains essayaient encore d'établir le cinquième au Canada ou ailleurs[29]. Il ne faut pas oublier que l'Institut Saint-Grégoire de Lyon possédait également sa filiale à Alger[29].
  • Manécanterie Notre-Dame (Le Puy-en-Velay)
    Il s'agissait d'une ancienne manécanterie supprimée suit à la Révolution. La Manécanterie Notre-Dame fut rétablie en par le nouvel évêque Norbert-Georges-Pierre Rousseau[32]. Cette restauration précédait en fait la recommandation de ce type de restauration par la constitution apostolique Divini cultus sanctitatem du pape Pie XI (1928). À vrai dire, cet ancien professeur de théologie était pareillement, d'abord spécialiste du chant grégorien, ensuite enseignant du séminaire du Mans étroitement lié à la cathédrale Saint-Julien du Mans qui gardait depuis le Moyen Âge la Psallette, chorale de cathédrale[33]. Enfin, grâce à sa formation au Séminaire français de Rome, le prêtre Rousseau était proche du Vatican[34]. Ce sont les raisons pour lesquelles avait la priorité la restauration de cet établissement par l'évêque Rousseau dont le sacre avait été présidé en par le cardinal Louis-Ernest Dubois, grand promoteur du chant grégorien (voir ci-dessus Institut grégorien de Paris). En faveur de la direction, le chanoine Clément Boutrand fut nommé[32],[35]. Après deux fois de réorganisations, la Maîtrise de la Cathédrale du Puy-en-Velay garde de nos jours la fonction, mais plus adaptée au répertoire contemporaine.

Établissements actifs[modifier | modifier le code]

De nos jours, il existe encore un certain nombre d'établissements pédagogiques qui enseignent le chant grégorien. Si les cours grégoriens se continuent, c'est grâce à la sémiologie grégorienne, une nouvelle science fondée dans les années 1950. Certes, à la suite de la réforme liturgique d'après le concile Vatican II, la plupart des paroisses de l'Église catholique n'en ont plus besoin, en pratiquant les chants en langue vulgaire. Toutefois, dans la deuxième moitié du XXe siècle, les musicologues grégoriens, surtout Dom Eugène Cardine et Dom Jean Claire, renouvelèrent en entier la connaissance sur ce chant[eg38 2]. Il s'agit du premier sommet de la musique occidentale, à la suite de l'évolution de la Renaissance carolingienne[36]. Non seulement des célébrants et fidèles mais également des musiciens professionnels et amateurs de la musique sont attirés par ce chant vraiment développé et raffiné[37]. Les établissements fonctionnent dorénavant afin de retrouver, d'étudier, de répartir et d'héritier ce trésor liturgique et culturel.

Établissements religieux[modifier | modifier le code]

Université[modifier | modifier le code]

Écoles[modifier | modifier le code]

  • Maîtrise de Notre-Dame de Paris
    La cathédrale Notre-Dame de Paris ne dispose qu'aujourd'hui, l'enseignement musical. En collaboration avec les établissements scolaires, la maîtrise offre, d'une part, tous les enseignements musicaux y compris le chant grégorien au Chœur d'enfants (de 8 à 15 ans)[39]. D'autre part, son Chœur d'adultes profite du répertoire du chant grégorien afin d'obtenir un des diplômes disponibles auprès de cet établissement[40].
  • Schola Puerorum (Rome)
    Au contraire, le système médiéval se conserve à la ville éternelle. Telle la formation de l'école de danse de l'Opéra national de Paris, il faut que les élèves (garçons seulement à Rome) apprennent non seulement les cours normaux réservés à tous les enfants de leurs âges mais également les cours supplémentaires consacrés à la musique liturgique dont le chant grégorien. Afin de faciliter ces apprentissages assez nombreux et lourds, l'hébergement aussi est offert, comme à Paris. Cette schola, dont la formation est gratuite, doit assister aux célébrations tenues à la chapelle Sixtine[41]. La Schola Puerorum, ses objectif et fonction sont protégés par la constitution apostolique Divini cultus sanctitatem (article VI) du pape Pie XI (1928).

Établissements laïcs[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]

En Europe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. D'où, celui-ci l'écrivit sans ressources concrètes
  2. http://palmus.free.fr/session_2004.pdf p. 68-69
  3. Auguste Digot, Histoire de Lorraine, , 858 p. (lire en ligne), p. 396.
  4. a et b http://www.festival-du-comminges.com/wp-content/uploads/2017/10/DU-CHANT-VIEUX-ROMAIN-AU-CHANT-GREGORIEN.pdf rubrique Le chant grégorien, chant officiel de l'Église chretienne
  5. a et b « Charlemagne, Metz et le chant messin (2) », sur Scola Metensis, (consulté le ).
  6. « Charlemagne et le chant messin - », sur arsenal-metz.fr via Internet Archive (consulté le ).
  7. Jean Favier, Charlemagne, p. 421 (Tallandier coll. « Texto »)
  8. « Historique - Maîtrise de la Cathédrale de Metz », sur maitrisecathedralemetz.org (consulté le ).
  9. Au regard des cathédrales, il reste peu de documents à l'exception des partitions de la polyphonie, qui avaient besoin de la voix d'enfants pour le cantus (voix de soprano par les garçons). Les mélodies de ces pièces étaient issues du cantus firmus, normalement issues du chant grégorien, et également issues des mélodies profanes (par exemple, de nombreuses messes L'Homme armé). D'où, on suppose que le chant grégorien était pareillement enseigné.
  10. L'apparition de ce mot est très ancienne, en 1165, mais selon le CNRTL, le premier l'emploi dans ce sens en 1743 (http://www.cnrtl.fr/definition/maitrise) ; le terme manécanterie apparut plus tard, en 1819 (http://www.cnrtl.fr/definition/manecanterie).
  11. À cette époque-là, la pratique de la polyphonie n'était pas encore habituelle, car le décret du pape Jean XXII Docta Sanctorum Patrum fut déclaré en 1323 ou 1324 (l'an IX de notre pontificat) afin de défendre le chant grégorien contre la polyphonie, qui était en train d'évoluer.
  12. Il n'est pas facile à comprendre cette difficulté de nos jours. Mais le chant grégorien authentique était si profondément lié au texte latin que l'on ne pouvait pas chanter sans peine le mélisme long sans support de texte.
  13. Castil-Blaze, Dictionnaire de musique moderne, , 305 p. (lire en ligne), p. 4.
  14. Au XXe siècle même, la manécanterie au Puy-en-Velay, restaurée en 1926 pour le chant grégorien, dévint en fait un incubateur d'un grand nombre de petits séminaristes et obtint un certain nombre d'ordinations sacerdotales. Voir aussi son paragraphe
  15. (en)http://oxfordindex.oup.com/view/10.1093/gmo/9781561592630.article.13788
  16. À partir de 1685, l'usage du latin dans les chants liturgiques était obligatoire (donc les chants en français étaient interdits) selon l'édit de Fontainebleau.
  17. Un texte d'Évrard Titon du Tillet (1732) nous renseigne que ce sous-maître de chapelle royale avait une excellent connaissance de psaume, en exécutant son motet selon le psaume 128, lors du départ de Philippe V (roi d'Espagne), petit-fils de Louis XIV, le 16 novembre 1700. L'éducation auprès de Saint-Germain-l'Auxerrois avait transformé un enfant né dans la famille de marchands en grand compositeur qui était félicité, ce jour-là, par toute la cour y compris le Roi-Soleil (https://books.google.fr/books?id=kiK0yEnw4_kC&pg=PA258).
  18. Par conséquent, le pape Pie IX félicita cette publication en 1854.
  19. « École Niedermeyer. Paris (1853 - 193.) - Organisation - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  20. a et b Communauté française de Belgique. Conseil de la musique, Guide du chant choral en Wallonie et à Bruxelles : histoire et répertoires, , 306 p. (ISBN 978-2-87009-836-3, lire en ligne), p. 44.
  21. Il s'agit du premier congrès qui ait adopté l'interprétation du chant grégorien avec notes non égales.
  22. Ainsi, l'un de trois Tantum ergo de Fauré, écrit le 8 novembre 1904 en faveur de la messe de mariage d'Élaine Greffulhe qui fut célébrée le 14 novembre (http://data.bnf.fr/13954460/gabriel_faure_tantum_ergo__1904/), avait strictement été composé d'après les accents de ce texte latin, tout comme le chant grégorien.
  23. « Schola cantorum de Paris », sur musicologie.org (consulté le ).
  24. Études grégoriennes, tome XLII, 2015 (identique à Daniel Walden (université Harvard), Dom Mocquerau's Theories of Rhythm and Romantic Musical Aesthetics, p. 6 - 26, 2015)
  25. (de)https://www.musik-akademie.ch/schola-cantorum-basiliensis/de/musikschule/kurse.html
  26. Cette réforme monumentale fut de nouveau confirmée par l'encyclique Musicæ sacræ disciplina (1955) : « On peut toutefois affirmer à bon droit que Notre prédécesseur d'immortelle mémoire saint Pie X, a réalisé la somme pour ainsi dire, de la restauration et de la réforme de la musique sacrée, en imposant de nouveau les principes et les règles de la tradition des anciens, grâce à la rédaction d'un statut d'ensemble tel que les réclamaient les temps modernes. Enfin, de même que Notre prédécesseur immédiate, d'heureuse mémoire. »
  27. Ainsi, lors du jubilé du Puy-en-Velay célébré en 1864, la fanfare était choisie dans une mélodie de l'opéra Norma de Vincenzo Bellini (Chronique de ce jubilé, publié dans la même année, p. 98). La mélodie de l'opéra fut interdite par saint Pie X, avec son motu proprio Inter pastoralis officii sollicitudines (1903).
  28. https://archive.wikiwix.com/cache/20180525104608/http://www.vatican.va/roman_curia/institutions_connected/sacmus/index.fr_.htm.
  29. a b c d e f et g http://larevue.conservatoiredeparis.fr/index.php?id=1590
  30. De surcroît, parmi ces 16 scholæ, 2 étaient situées en banlieue, 3 étaient issues des communautés religieuses, 4 étaient celles de groupes divers et pas attachées aux églises, ibid.
  31. Auparavant, on considérait qu'il s'agissait de l'Institut de musique liturgique, rebaptisé en octobre 1965 (https://books.google.fr/books?id=UHnK3KLjJYMC&pg=PA402).
  32. a et b Pierre Cubizolles, Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, , 525 p. (ISBN 978-2-84819-030-3, lire en ligne), p. 388.
  33. http://www.psallette.org/histoire-et-presentation
  34. Ainsi, en 1911, ce prêtre se présenta à la Congrégation des rites en faveur de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes en lui expliquant les signes rythmiques développés par Dom André Mocquereau mais pas encore autorisés. L'approbation du pape Pie X fut donnée le 11 avril et les déclarations officielles furent directement communiquées à Mgr Rousseau le 29 avril (Dom Pierre Combe, Histoire de la restauration du chant grégorien, p. 451, 1969)
  35. Voir aussi, Bulletin historique, tome LXXXVI (2010), p. 91 - 95, Jean Badoz, Le chanoine Clément Boutrand et la Manécanterie Notre-Dame (http://www.societeacademique.fr/editions-et-bibliographie/le-bulletin-historique)
  36. Luigi Agustoni et Johannes Berschmans Göschel, Introduction à l'interprétation du chant grégorien, édition française, p. 7, 2001
  37. Par exemple, voir la vidéo Le fableux voyage du Graduel de Bellelay (http://www.axiane.ch/manuscrit-ms-17-de-bellelay rubrique : Graduel de Bellelay)
  38. (it)http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/apost_constitutions/documents/hf_p-xi_apc_19310524_deus-scientiarum-dominus_lt.html
  39. « Page d'accueil - Musique Sacrée à Notre Dame de Paris », sur Musique Sacrée à Notre Dame de Paris (consulté le ).
  40. « Page d'accueil - Musique Sacrée à Notre Dame de Paris », sur Musique Sacrée à Notre Dame de Paris (consulté le ).
  41. (it)http://www.cappellamusicalepontificia.org/la-scuola-paritaria/
  42. https://www.scolametensis.com/le-centre-d-études-grégoriennes-de-metz/l-enseignement/
  43. Sa sœur Monique Duhamel était pianiste.
  44. a et b http://choeur-gregorien-de-paris.asso.fr/formationsframe.html
  45. https://www.hesge.ch/hem/enseignants/departement?field_user_department_tid=813&=OK
  46. (nl)http://www.centrumgregoriaans.be/cursus.html

Références bibliographiques[modifier | modifier le code]

  1. p. 229
  2. p. 314 - 315
  1. p. 249 - 250
  2. p. 7

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]