Étienne-Joseph de Pavée de Villevieille

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Étienne-Joseph de Pavée de Villevieille
Image illustrative de l’article Étienne-Joseph de Pavée de Villevieille
Portrait d'Étienne-Joseph de Pavee de Villevieille.
Biographie
Naissance
Villevieille
Décès
Abbaye Santa María de la Oliva
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Bayonne

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Étienne-Joseph de Pavée de Villevieille (, au château de Villevieille - , au couvent de Saint-Oliva, en Espagne) est un ecclésiastique français, évêque de Bayonne, député du clergé aux États généraux de 1789.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il appartenait à une famille d'ancienne noblesse du Bas-Languedoc, apparentée aux princes de Condé et aux Montmorency, et était le troisième fils de Joseph-Raymond de Pavée, marquis de Villevieille, baron de Montredon, capitaine dans le régiment du roi, commandant pour le roi dans la ville et château de Sommières, et de Françoise-Mélanie de la Fare-Montclar. Reçu docteur en Sorbonne, l'abbé de Villevieille fut doté de la seigneurie de Mara et fut nommé auditeur de rote. Puis, Il devint vicaire général du diocèse d'Albi, et fut nommé, le , évêque de Bayonne confirmé le et consacré en .

Élu, en , député du clergé de la province de Navarre aux États généraux, il soutint de ses votes les privilèges de son ordre, et fut des derniers à accepter la vérification en commun des pouvoirs et la réunion avec le tiers-état. Il refusa de prêter le serment exigé par la constitution civile du clergé, adressa sur ce point d'énergiques instructions à ses prêtres, passa quelque temps en Espagne en , puis rentra dans son diocèse, où il protesta contre les actes de juridiction de l'évêque constitutionnel, dom Sanadon, bénédictin. Menacé de poursuites, Pavée de Villevieille reprit le chemin de l'Espagne en , et mourut, deux ans après, au monastère des bernardins d'Oliva où il s'était retiré.

Son frère, Philippe-Charles, maréchal de camp, littérateur de talent, fut ami de Voltaire, qui le cite fréquemment dans sa correspondance. Ce fut lui qui certifia, avec le marquis de Villette, la demande des derniers secours de la religion faite par Voltaire au curé de Saint-Sulpice.

Deux livres relatent l' amitié de ce frère, qui avait servi sous quatre rois Louis XV, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X et dont le grade de maréchal de camp lui vient de la révolution et les fonctions administratives qui furent les siennes de Napoléon ( Ivan Gaussen "Le Marquis de Villevieille et son temps 1738-1825 de Voltaire à Cambaceres" 1968 et "Le Marquis de Villevielle Disciple et ami de Voltaire" 1971 Imprimerie Chastanier SA Nimes ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources bibliographiques[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]