Étienne Lafay

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Étienne Lafay
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Tarare, France
Sépulture
Cimetière de Tarare
Nom de naissance
Étienne Louis Lafay
Nationalité
Allégeance
Formation
Activité
Période d'activité
Autres informations
A travaillé pour
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinction

Étienne Lafay, né le à Tarare et décédé le dans le même lieu, est un aviateur français, inventeur et pionnier de l’aviation. Il est considéré comme l'un des plus grands ambassadeurs des ailes françaises au Brésil.

Biographie[modifier | modifier le code]

Étienne Louis Lafay est né le à Tarare, dans le Rhône. Il est le fils de Pierre Lafay (1845-1923) et Catherine Antoinette Deroire (1865-1944)[1],[2]. Il épouse France Delenoncourt (1902-2001) Mécanicien de métier, il intègre le corps aéronautique militaire en 1912 en tant que mécanicien d'aviation et volera à plusieurs reprises à ce titre. Il est l’inventeur breveté et constructeur du lance-bombes utilisé par le lieutenant Hector Joseph Varcin, pilote multi-décoré de la Première Guerre mondiale[3].

Il obtient son brevet de pilote le , avec le numéro 1 736. Le , après avoir intégré l’École d’Aviation de Pau[4], il décroche son brevet de pilote militaire en sortant major de sa promotion. Il est successivement caporal (), sergent () et adjudant (17 octobre 1915)[1].

En 1915, il parvient à mettre au point la technique de vol de nuit de l’École d’Avord. Il demande à plusieurs reprises à être intégré en escadrille mais en raison de ses qualités exceptionnelles de pilote, il est détaché à Miramas pour créer une école identique et devient sous-lieutenant le . Il est nommé chef-pilote de l’École d’Étampes, le [1]. Il cumule plus de 2 500 heures de vol comme moniteur et a contribué à la formation de plus de 1 800 pilotes sur tous les appareils en service à l'époque. Il est nommé lieutenant le [1]. En 1919, Il est affecté au sous-secrétariat à l’aéronautique et fait partie d’une mission au Brésil. Il effectue le premier voyage en avion avec passagers au Brésil et formera les premiers pilotes militaires brésiliens. Il continue de servir l'aéronautique en parcourant le Brésil et en réalisant de la propagande pour l’industrie aéronautique française[1].

En fin d'année 1924, il s'envole à Rio de Janeiro au Brésil pour une étude avec Joseph Roig, Paul Vachet et Victor Hamm pour le compte de la mission Latécoère. Le , avec un Bréguet XIV, il effectue le vol historique Rio de Janeiro - Pernambouc (Recife). C'est le premier transfert de courrier postal à partir de Rio de Janeiro[5]. En 1926, il continue à voler avec Paul Vachet au Brésil malgré les conditions météorologiques compliquées, il feront successivement halte à Florianópolis et Santos[6]. Il est mobilisé de nouveau le 2 septembre 1939 par décret de mobilisation générale, il passe par différentes affectations dont notamment à l'administration puis sera détaché en avril 1940[1].

Étienne Lafay décède le dans sa ville de naissance. Il est inhumé au cimetière de Tarare avec son père et sa mère ainsi que son frère et sa belle-sœur[2],[7].

Distinctions et honneurs[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Décorations nationales[modifier | modifier le code]

Décoration étrangère[modifier | modifier le code]

Honneurs[modifier | modifier le code]

  • Membre du Groupement « Antoine de Saint Exupéry des Vieilles Tiges » sous le no 93 en date du
  • Une rue est nommé « Rue du Commandant Etienne Lafay » à Tarare.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j « Lyon Sud : n° matricules 501-1000583, 1RP1168 », sur archives.rhone.fr (consulté le ).
  2. a et b « Tarare - Cimetière - #8328156 (Noms) », sur Geneanet (consulté le ).
  3. ASSOCIATION NATIONALE DES MEMBRES DE LA LEGION D'HONNEUR DECORES AU PERIL DE LEUR VIE, « Hector Joseph VARCIN », sur legion-honneur-dplv.fr, (consulté le ).
  4. « L'école d'aviation de Paul », sur archives.le64.fr (consulté le )
  5. « Quelques dates », sur Site de memoire-aeropostale ! (consulté le ).
  6. « Les Pionniers rencontrent Édith Piaf, et l'aviateur Lafay se retrouve nu... sous son smoking ! », sur ici, par France Bleu et France 3 (consulté le )
  7. « Tarare - Toussaint. Petite visite au cimetière… Suivez le guide », sur www.leprogres.fr (consulté le )