10e régiment interarmes d'outre-mer

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10e régiment interarmes d'outre-mer
Création 1957
Dissolution 1964
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment interarmes des troupes de marine
Garnison Thiès
Ancienne dénomination 10e régiment colonial interarmes
10e régiment d'infanterie coloniale
Inscriptions
sur l’emblème
Puebla 1863
Sontay 1883
Annam 1883
Tananarive 1895
Guerres Guerre d'Ifni

Le 10e régiment interarmes d’outre-mer (10e RIAOM) est un régiment des troupes de marine de l'Armée française, en garnison au Sénégal.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : création sous le nom de 10e régiment colonial interarmes (10e RCIA) à partir du détachement motorisé autonome no 1
  •  : renommé 10e régiment interarmes d’outre-mer
  •  : dissolution

Historique[modifier | modifier le code]

Le 8e régiment colonial interarmes est créé à Thiès en . Il participe à l'opération Écouvillon en Mauritanie et au Rio de Oro[1].

Il est renommé 10e régiment interarmes d’outre-mer le . Il est dissous le et ses éléments rejoignent en 1965 le 1er régiment interarmes d'outre-mer[1]. Le quartier de la ville de Thiès garde le nom 10e RIAOM[2].

Drapeau[modifier | modifier le code]

Il reprend les inscriptions du 8e régiment d'infanterie coloniale[3] :

Insigne[modifier | modifier le code]

L'insigne présente, sur l'ancre des troupes de marine, une roue dentée rouge (symbole de la motorisation) et un nuage, chargé d'un aigle noir en chasse (symbole de l'aérotransportabilité)[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Jacques Sicard, « Des DMA aux RIAOM, 1947-1999 », Militaria Magazine, no 222,‎ , p. 52-61
  2. Abdourahmane Sarr Gonzales, « Afrique: 10eme Riaom (Thiès) - Du nom du 10eme régiment d'infanterie d'Afrique et d'Outre-mer », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  3. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 116

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Georges Le Gonidec, « Péripéties d’un chasseur de virus », Bulletin de l'ASNOM, no 140,‎ (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]