15 Canis Majoris

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15 Canis Majoris
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en bande visible de EY Canis Majoris, adaptée de Heynderickx (1992)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 06h 53m 32,90692s[2]
Déclinaison −20° 13′ 27,3094″[2]
Constellation Grand Chien
Magnitude apparente 4,79 à 4,84[3]

Localisation dans la constellation : Grand Chien

(Voir situation dans la constellation : Grand Chien)
Caractéristiques
Type spectral B1 IV[4]
Indice U-B −0,96[5]
Indice B-V −0,21[5]
Indice R-I −0,22[5]
Variabilité β Cep[6],[3]
Astrométrie
Vitesse radiale +28,0 ± 0,8 km/s[7]
Mouvement propre μα = −5,838 mas/a[2]
μδ = +4,560 mas/a[2]
Parallaxe 2,682 0 ± 0,112 5 mas[2]
Distance 372,9 ± 15,6 pc (∼1 220 al)[8]
Magnitude absolue −3,02[9]
Caractéristiques physiques
Masse 12,8 ± 1,2 M[6]
Rayon 6,8 ± 1,2 R[6]
Gravité de surface (log g) 3,89 ± 0,20[6]
Luminosité 20 000+12 000
−7 400
 L[6]
Température 26 100 ± 1 200 K[6]
Rotation 20 ± 12 km/s[6]

Désignations

15 CMa, EY CMa, HD 50707, HIP 33092, HR 2571, BD-20°1616, FK5 2532, GC 9034, SAO 172520[8]

15 Canis Majoris (en abrégé 15 CMa) est une étoile variable de cinquième magnitude de la constellation australe du Grand Chien. Elle porte également la désignation d'étoile variable EY Canis Majoris, 15 Canis Majoris étant sa désignation de Flamsteed. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ ∼ 1 220 a.l. (∼ 374 pc) de la Terre[2]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +28 km/s[7].

15 Canis Majoris est classée comme une étoile bleu-blanc sous-géante de type spectral B1 IV[4]. On l'avait classée à tort dans des classifications plus anciennes comme une supergéante bleue de type spectral B1 Ib[4]. C'est une étoile variable de type Beta Cephei dont la magnitude apparente varie entre +4,79 et +4,84 avec une période de 0,184 57 jour (4,43 heures)[3]. L'étoile est 12,8 fois plus massive que le Soleil et son rayon est 6,8 fois plus grand que le rayon solaire. Elle est approximativement 20 000 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 26 100 K[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) D. Heynderickx, « A photometric study of beta Cephei stars. I. Frequency analyses », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 96,‎ , p. 207–254 (Bibcode 1992A&AS...96..207H)
  2. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b et c (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c (en) Abel de Burgos et al., « The IACOB project. IX. Building a modern empirical database of Galactic O9 - B9 supergiants: Sample selection, description, and completeness », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , p. 20, article no A212 (DOI 10.1051/0004-6361/202346179, Bibcode 2023A&A...674A.212D, arXiv 2305.00305)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a b c d e f g et h (en) S. Hubrig et al., « New magnetic field measurements of beta Cephei stars and Slowly Pulsating B stars », Astronomische Nachrichten, vol. 330, no 4,‎ , p. 317 (DOI 10.1002/asna.200811187, Bibcode 2009AN....330..317H, arXiv 0902.1314)
  7. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  8. a et b (en) * 15 CMa -- beta Cep Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)

Liens externes[modifier | modifier le code]