4e étape du Tour de France 1919
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Généralités | |||||||||||||||||||||||||||
Course | 4e étape، Tour de France 1919 | ||||||||||||||||||||||||||
Type | Étape de plaine | ||||||||||||||||||||||||||
Date | 5 juillet 1919 | ||||||||||||||||||||||||||
Distance | 412 km | ||||||||||||||||||||||||||
Pays | France | ||||||||||||||||||||||||||
Lieu de départ | Brest | ||||||||||||||||||||||||||
Lieu d'arrivée | Les Sables-d'Olonne | ||||||||||||||||||||||||||
Vitesse moyenne | 25,973 km/h | ||||||||||||||||||||||||||
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Documentation |
La 4e étape du Tour de France 1919 s'est déroulée le samedi .
Les coureurs relient Brest, dans le Finistère, aux Sables-d'Olonne, en Vendée, au terme d'un parcours de 412 kilomètres.
Le Français Jean Alavoine gagne l'étape, tandis qu'Eugène Christophe ravit la première place du classement général à Henri Pélissier, distancé au cours de l'étape.
Parcours[modifier | modifier le code]
Les coureurs prennent le départ de la quatrième étape à Brest. Le parcours, vallonné et long de 412 km traverse ensuite les villes de Landerneau, Châteaulin, Quimper, Quimperlé, Lorient, Auray, Vannes, La Roche-Bernard, Pontchâteau, Nantes, Palluau, Aizenay et La Mothe-Achard avant l'arrivée aux Sables-d'Olonne[1].
Déroulement de la course[modifier | modifier le code]
Après la troisième étape, Henri Pélissier affiche son arrogance en déclarant à son directeur sportif Alphonse Baugé : « je suis un pur sang et mes adversaires sont des chevaux de labour[2]. » Dès lors, ses adversaires décident de s'allier contre lui. Dans la quatrième étape, à la sortie de Quimperlé, celui-ci s'arrête pour retirer son imperméable et resserrer son guidon. Le groupe de tête accélère aussitôt l'allure, sous l'impulsion notamment d'Eugène Christophe[3]. Distancé, Pélissier fait preuve d'une énergie remarquable mais n'est pas en mesure de rejoindre les autres favoris, d'autant plus qu'il est victime d'une crevaison après Nantes. Il s'arrête même dans un village à quelques kilomètres de l'arrivée pour acheter une bouteille de cognac[2]. Eugène Christophe, qui se classe troisième de l'étape, dans le même temps que le vainqueur Jean Alavoine, prend la tête du classement général[4],[5].
Classements[modifier | modifier le code]
Classement de l'étape[modifier | modifier le code]
Vingt coureurs sont classés[6].
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Source : « [1] », sur gallica.bnf.fr. |
Classement général[modifier | modifier le code]
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Source : « [2] », sur gallica.bnf.fr. |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- « Le profil de la 4e étape », L'Auto, , p. 2 (lire en ligne).
- Jean-Paul Ollivier, « Le pur-sang », dans Claude Eymard, La vie secrète du Tour, Jungle, (ISBN 978-2822204019).
- Bourgier 2014, p. 105.
- Bourgier 2014, p. 105-106.
- Jacques Seray et Raphaëlle Jessic, Eugène Christophe : de la forge de Sainte-Marie-de-Campan au maillot jaune, Betpouey, De plaines en vallées, , 144 p. (ISBN 979-10-90466-01-2), p. 80-86.
- Bourgier 2014, p. 153.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Paul Bourgier, 1919, le Tour renaît de l'enfer : De Paris-Roubaix au premier maillot jaune, Toulouse, Le Pas d'oiseau, , 158 p. (ISBN 978-2-917971-38-3). .