5e régiment d'infanterie vieux-prussien
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Le 5e régiment d'infanterie prussien est l'un des plus anciens régiments brandebourgeois-prussiens. Il est fondé en 1655 sous le nom d'Eulenburg à pied.
Histoire générale[modifier | modifier le code]
Le régiment est créé en 1655 à partir de recrues des bureaux électoraux du Brandebourg. En 1674, il est réuni à la Garde. En 1707, il redevient indépendante.
Garnison[modifier | modifier le code]
Au XVIIIe siècle, le régiment est toujours en garnison à Magdebourg.
Chefs de régiment[modifier | modifier le code]
- 1655-1667 : Jonas Casimir von Eulenburg (de)
- 1667-1670 : Bogusław Radziwiłł
- 1670-1674 : Charles-Émile de Brandebourg
- 1674-1707 : Hans Adam von Schöning
- 1707-1731 : Georg Abraham von Arnim
- 1731-1732 : Jakob von Bechefer (de)
- 1732-1739 : Christoph Heinrich von der Goltz (de)
- 1739-1742 : Johann von Wedell (de)
- 1742-1755 : Anselm Christoph von Bonin (de)
- 1755-1766 : Ferdinand de Brunswick-Lunebourg
- 1766-1785 : Friedrich Christoph von Saldern
- 1785-1789 : Christian August von Lengefeld (de)
- 1789-1800 : Ludwig Karl von Kalckstein (de)
- 1800-1806 : Franz Kasimir von Kleist
Impact[modifier | modifier le code]
Le régiment est considéré comme un régiment d'élite, certainement aussi en raison de son passé de Garde[1].
Personnalités[modifier | modifier le code]
Le commandant en chef de l'armée occidentale alliée pendant la guerre de Sept Ans, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg a servi dans le régiment. Son commandant Johann Christoph von Prignitz (de) est mort dans la bataille de Roßbach. Le commandant du régiment Friedrich Christoph von Saldern établit également une bonne réputation pour le régiment.
Dissolution[modifier | modifier le code]
Le régiment est dissous par capitulation le 8 novembre 1806 en tant que 5e régiment à pied Kleist à Magdebourg.
Uniforme, équipement[modifier | modifier le code]
Au XVIIIe siècle, l'uniforme du régiment se compose d'une veste d'uniforme bleue avec des revers de manches et de jupe rouges pailletés et des rabats pailletés avec deux liserés rouges. La casquette des grenadiers de l'aile est beige-bleue, avec une garniture en laiton doré et un pompon jaune-blanc-rouge. L'étendard du régiment est jaune avec des flammes rouges.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Hans Bleckwenn, Die friderizianischen Uniformen: 1753–1786 : Die bibliophilen Taschenbücher, vol. Nr. 444, Dortmund, Hardenberg, (ISBN 3-88379-444-9)Lizenz d. Biblio-Verl. Osnabrück als: Das altpreussische Heer; Teil 3, Bd. 3, 4 u. 5Band I, S. 69ff.
Liens externes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Hans Bleckwenn, Die friderizianischen Uniformen: 1753–1786 : Die bibliophilen Taschenbücher, vol. Nr. 444, Dortmund, Hardenberg, (ISBN 3-88379-444-9)Lizenz d. Biblio-Verl. Osnabrück als: Das altpreussische Heer; Teil 3, Bd. 3, 4 u. 5Band I, S. 72.
