74e groupe de reconnaissance de division d'infanterie

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74e groupe de reconnaissance de division d'infanterie
Image illustrative de l’article 74e groupe de reconnaissance de division d'infanterie
Insigne du 74e GRDI (Salle d'honneur 2e Hussards)

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Groupe de reconnaissance de division d'infanterie
Rôle Reconnaissance
Guerres Seconde Guerre mondiale

Le 74e groupe de reconnaissance de division d'infanterie est une unité de l'Armée française créée en 1939 et rattachée à la 4e division d'infanterie coloniale. Il a combattu durant la Seconde Guerre mondiale.

Historique[modifier | modifier le code]

Il est créé le par le 2e régiment de hussards, le centre mobilisateur de cavalerie no 17 de Montauban et centre mobilisateur de cavalerie n°18 de Tarbes. Il est rattaché à la 4e division d'infanterie coloniale[1] (général de Bazelaire de Ruppierre) formée d’éléments européens et sénégalais, destinés à la couverture. A la fin de septembre, le 74e GRDI est au nord de Bitche et pénètre en territoire allemand au prix de plusieurs pertes[réf. souhaitée].

Après la relève, il suit sa division sur le Rhin, dans la région de Sélestat-Barr, puis remonte en ligne en Lorraine, où il tient les positions avancées pendant plusieurs semaines du côté de Sarre-Union[réf. souhaitée]. A la mi-janvier 1940, au nord de Forbach, un coup de main d’un groupe de 7 cavaliers du poste avancé n° 12, permet de capturer 6 prisonniers allemands d’un poste d’observation en territoire ennemi[réf. souhaitée]. Le 24 mars 1940, un avion de reconnaissance allemand est abattu par les FM des PA[réf. nécessaire]. Après l’attaque allemande du 10 mai et la percée du front, la 4e DIC est jetée sur la Somme pour y constituer un nouveau front où les pertes sont lourdes, 10 morts dont le sous-lieutenant Gard[réf. souhaitée].

Mi-mai 1940, il défend les ponts de l'Avre puis de la Somme[1] sans combattre. Le 74e GRDI se bat alors sur la Somme, en amont d’Amiens[réf. nécessaire]. Il s’agit d’abord de réduire les têtes de pont lancées par l’ennemi sur la rive gauche de la Somme, en vain, puis, le 5 juin, de supporter le choc de l’offensive lancée depuis Amiens[réf. souhaitée]. Le , l’escadron hippomobile du capitaine Chevalier encerclé à Rouvrel par des blindés allemands, se libère par une charge « à la hussarde », sabre au clair, à travers les chars ennemi au prix de 7 disparus[réf. nécessaire]. En juin, il défend les ponts sur l'Oise et le 11 juin 1940, il défend le village de Viarmes (Seine-et- Oise). La fin de la campagne n'est qu'une suite de replis pour éviter d'être fait prisonnier[1], le GRDI ne comptant alors plus que la force de trois-quatre pelotons[2].

Le 74e GRDI sera dissous le [1].

Ordre de bataille[modifier | modifier le code]

  • Commandant : chef d’escadrons de Carmejane-Vesc à partir du [1] puis lieutenant-colonel Roman-Amat à compter de fin mai 1940
    • Adjoint : capitaine de Martignac puis capitaine Soustous[1]
  • Escadron hors-rang : inconnu [1]
  • Escadron hippomobile : capitaine Chevalier[1]
  • Escadron motorisé : capitaine Antignac[1]
  • Escadron mitrailleuses et canons de 25 antichar : capitaine Soustous puis lieutenant Niçaise[1]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j « Historique du 74e GRDI », sur grca.free.fr
  2. Charles Deschenes, « Les troupes coloniales sur le front de la Somme (18 mai - 8 juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « 74e GRDI : la retraite de mai-juin 1940 », 39-45 Magazine, Éditions Heimdal, no 187,‎ .

Articles connexes[modifier | modifier le code]