Abbaye Saint-Guy de Freising

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Abbaye Saint-Guy de Freising
Dessin de Johann Dreyer avant 1803.
Dessin de Johann Dreyer avant 1803.

Ordre Bénédictin
Fondation 833
Fermeture 1802
Diocèse Freising
Fondateur Hitto de Freising (de)
Dédicataire Guy
Localisation
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Région historique Francie orientale
Land Drapeau de Bavière Bavière
Arrondissement Freising
Commune Freising
Coordonnées 48° 23′ 52″ nord, 11° 44′ 16″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Abbaye Saint-Guy de Freising
Géolocalisation sur la carte : Bavière
(Voir situation sur carte : Bavière)
Abbaye Saint-Guy de Freising

L’abbaye Saint-Guy de Freising est une ancienne abbaye bénédictine à Freising, dans le Land de Bavière.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 724, Corbinien, fondateur du diocèse de Freising, construit sa première cellule monastique sur une colline (aujourd'hui Lindenkeller) à l'est du Weihenstephan, entre l'abbaye de Weihenstephan et le Domberg.

Vers 833, un monastère bénédictin dédié à Guy est fondé ici par l'évêque Hitto de Freising (de)[1].

Vers 1020, l'évêque de Freising Egilbert (de) transforme l'abbaye orpheline en une collégiale de chanoines laïcs avec des chanoines de l'abbaye de Weihenstephan[1]. Jusqu'à la sécularisation, Saint-Guy est l'une des trois paroisses de Freising (l'église se situe en dehors de la ville, à l'ouest de la porte Saint-Guy), aux côtés de l'église Saint-André (de) sur le Domberg et de Saint-Georges au milieu de la ville.

L'église collégiale Saint-Guy est une église romane à trois nefs, transformée au XVIIe siècle dans un style baroque, avec un maître-autel avec un tableau de Johann Baptist Deyrer (de) (disparu) en 1765.

Le doyen Michael Grasser représente tous les monastères collégiaux bavarois au synode provincial de Salzbourg en 1564. Le compositeur et chef d'orchestre de la cour de Freising, Placidus von Camerloher (de), devient également chanoine de Saint-Guy en 1748[2].

Au cours de la sécularisation en Bavière, Saint-Guy est également dissoute en 1802. L'église et les trois chapelles sont fermées, tous les bâtiments sont démolis en 1803 et la paroisse est incorporée à la paroisse Saint-Georges[1].

En 1825, l'auberge Lindenkeller, qui existe encore aujourd'hui, est construite à sa place[1]. À l'ouest, à côté du sentier menant à Weihenstephan, se trouve une autre borne historique.

Liste des prévôts[modifier | modifier le code]

  • Arnold, 1062, 1092
  • Heinrich, 1129
  • Burchard, 1143
  • Hartmod, 1156
  • Rahewin, 1158, 1169
  • Conrad Felixpuer, 1177, 1198
  • Eberhard, 1207
  • Heinrich, 1212, 1217
  • Ortwin, 1217, 1225
  • Udalschalk von Greifenberg, 1228, 1237
  • Peter, 1245, 1256
  • Heinrich von Hundpiß, 1259, 1276
  • Eberhard Koellner, 1276, 1296
  • Heinrich Freiherr von Weilheim, 1300, 1313
  • Conrad von Tor, 1315
  • Eberhard von Pullenhausen, 1315, 1320
  • Conrad von Tor (2. Amtszeit), 1324, † 1338
  • Ulrich von Massenhausen, 1339, 1352
  • Albert von Sigenheim, † 1352
  • Ludwig von Pienzenau, 1353, † 1361
  • Albert von Sichenhausen, 1365
  • Peter von Fraunberg, 1379, 1380
  • Georg von Fraunberg, 1380
  • Nicolaus Menzinger, 1381, † 1400
  • Heinrich Judmann, 1400, † 1426
  • Johann Tulbeck, 1428–1453
  • Burkard von Freyberg, 1453–1479
  • Heinrich von Schmiechen, 1480–1483
  • Marcus Hörnlein, 1483–1491
  • Andreas Zirnberger, 1491–1507
  • Vitus Meller, 1508–1517
  • Jakob Meller, 1517–1536
  • Leo Loesch, 1538–1552
  • Georg Stengel, 1552
  • Hieronymus Busilidius, démission en 1558
  • Cardinal Othon Truchsess de Waldbourg, 1558–1568
  • Cornelius Honlang von Rosental, 1568–1571
  • Christian Keller, 1571–1607
  • Christoph von Rehlingen, 1607–1632
  • Johann Georg von Rehlingen, 1632–1665
  • Paris Julius von Salm, 1665–1678
  • Andreas Lenzer, 1679–1698
  • Max von Freyberg, 1699–1733
  • Josef Alois Freiherr von Edelweck, 1737–1770
  • Josef D. Graf von Taufkirchen, 1770
  • Franz Korbinian Graf von Koenigsfeld, 1770–1772
  • Anton Ernst von Breuner, 1772–1779
  • Josef Carl Graf von Lerchenfeld, 1779–1802

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (de) Birgit Goormann-Prugger, « Der reisende Heilige », sur Süddeutsche Zeitung, (consulté le )
  2. (de) Marianne Baumann-Engels, Freising : 1250 Jahre geistliche Stadt : Ausstellung im Diözesanmuseum und in den historischen Räumen des Dombergs in Freising, 10. Juni bis 19. November 1989, Diözesanmuseum Freising, , 439 p. (ISBN 9783879041626, lire en ligne), p. 77