Abbaye Sainte-Marie de l'Eula

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Abbaye Sainte-Marie de l'Eula
image de l'abbaye
Vue générale de l'édifice
Diocèse Carcassonne
Fondation avant 1174
Dissolution 1365
Abbaye-mère abbaye de Fontfroide
Lignée de Clairvaux
Congrégation Citeaux
Coordonnées 42° 39′ 36″ N, 2° 47′ 24″ E
Pays Drapeau de la France France
Région historique Languedoc
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Commune Le Soler
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye Sainte-Marie de l'Eula
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Abbaye Sainte-Marie de l'Eula
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Orientales)
Abbaye Sainte-Marie de l'Eula

L'abbaye Sainte-Marie de l'Eula fondée en 1153 au Soler dans les Pyrénées-Orientales était l'un des trois monastères de cisterciennes fondés par l'abbaye de Fontfroide avec Rieunette et Les Olieux.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'abbaye de Leule était située au Soler, dans le département français des Pyrénées-Orientales[1]. L'actuelle église Sainte-Marie de l'Eula en marque l'emplacement.

Historique[modifier | modifier le code]

Fondée par Fontfroide sa présence est attestée en 1174 mais elle disparaît rapidement en proie aux troubles de l'époque. Les religieuses en sont chassées une première fois par Philippe le Hardi dès 1285 puis par les brigands des Grandes compagnies. En 1365 elles avaient déjà quitté les lieux pour se mettre à l'abri derrière les murs de Perpignan[2].

Architecture et description[modifier | modifier le code]

Les bâtiments reprenaient le plan de l'abbaye d'Ardorel, classique dans les Pyrénées-orientales[2]. L'ensemble fut transformé en un mas qui subsiste toujours comme l'église Sainte-Marie de l'Eula de type roman.

Filiations et dépendances[modifier | modifier le code]

Les abbesses de l'Eula[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Géraldine Malle 2003, p. 143.
  2. a et b « Histoire du Soler »