Abdul-Malik al-Houthi
عبد الملك الحوثي
Abou Jibril
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
السيد عبد الملك الحوثي |
Surnom |
Abou Jibril |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activité | |
Famille |
Badreddine al-Houthi (père) Hussein Badreddine al-Houthi (frère) Yahia Badreddine al-Houthi (frère) Abdul-Karim al-Houthi (frère) |
Père |
Badruddin al-Hautsi (en) |
Fratrie |
Hussein Badreddin al-Houthi Yahia Badreddin al-Houthi Abdul Khaliq Al-Houthi (d) |
Religion | |
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Idéologie | |
Conflit | |
Grade | |
Condamné pour |
Menace envers la paix, la sécurité ou la stabilité (d) (), crime contre l'humanité |
Abdul-Malik Badreddin al-Houthi (en arabe : عبدالملك بدرالدين الحوثي) également orthographié Abdel-Malik al-Houthi, plus souvent nommé Abou Jibril, est le dirigeant des Houthis lors de l'insurrection houthiste au Yémen.
Biographie[modifier | modifier le code]
Al-Houthi est né à Saada, au Yémen du nord, dans la tribu Houthi en 1982. Certaines sources affirment qu'il est né le 22 mai 1979[3]. Il suit la branche Zaidiyyah de l'Islam chiite. Son père, Badreddine, était un érudit religieux de la secte Zaidi de la minorité yéménite. Abdul-Malik était le plus jeune de ses huit frères[4]. Son frère aîné, Hussein, était politiquement actif et membre du parlement du Yémen, en plus d'être un critique éminent de l'ancien président du Yémen, Ali Abdallah Saleh. Hussein a fondé le mouvement Houthi pour promouvoir la pensée Zaïdite, s'élever contre les oppresseurs au pouvoir au Yémen et fournir des services éducatifs et sociaux. Après la mort de Hussein, Abdul-Malik lui succède en prenant le contrôle du mouvement.
Il a étudié le chiisme à Qom[5].
En décembre 2009, il a été annoncé tué par un raid de l'aviation royale saoudienne[6] et le , les autorités yéménites confirment sa mort[7], mais cela a été démenti par des vidéos le montrant en vie diffusées par son mouvement[8]. Ses trois frères sont Yahia Badreddine al-Houthi, Abdul-Karim al-Houthi et Hussein Badreddine al-Houthi, qui sont aussi des leaders de l'insurrection[9].
À partir de 2016, il porte le titre de « guide de la Révolution »[10].
Abdul-Malik al-Houthi s'est exprimé à la suite de l’assassinat du président Ali Abdallah Saleh, en rendant hommage aux dirigeants du Congrès général du peuple qui se sont alignés avec les Houthis[11].
Il est désigné comme « terroriste » par les États-Unis sous l’administration Trump en janvier 2021[12]. L'administration Biden annule la désignation en mars 2021[13].
Références[modifier | modifier le code]
- « Abdul Malik Al Houthi: The Shiite Thorn on Yemen’s side », sur ALBAWABA NEWS (consulté le )
- « Yemen's Abd-al-Malik al-Houthi », sur BBC Monitoring (consulté le )
- « Yemen's Abd-al-Malik al-Houthi », BBC (consulté le )
- « Abdel-Malek al-Houthi: from shadow rebel leader to kingmaker », Middle East Eye, (lire en ligne, consulté le )
- La-Croix.com, « Au Yémen, une rébellion soudée autour d’un chef charismatique », sur La Croix (consulté le )
- « Saba Net - Yemen news agency » (consulté le )
- Reuters Editorial, « Yemen says Houthi rebel leader may be dead », sur U.S. (consulté le )
- (fr) Yémen : le chef rebelle chiite zaïdite apparaît sur vidéo, dément sa mort, AFP, 22 janvier 2010
- « Yemen Post » (consulté le )
- « Al-Houthi: Yémen ne pose pas de menace pour l'environnement arabe, islamique et international » (consulté le )
- « Saleh tué: les premières vengeances », presstv.com, (lire en ligne, consulté le )
- « Yémen : Washington va désigner les rebelles houthistes comme un groupe terroriste », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- « Revocation of the Designations of Ansarallah, Abdul Malik al-Houthi, Abd al-Khaliq Badr al-Din al-Houthi, and Abdullah Yahya al Hakim (and Their Respective Aliases) as Specially Designated Global Terrorists », sur federalregister.gov,