Adolphe Botte

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Adolphe Botte
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Adolphe Achille Botte
Pseudonyme
A. de PavillyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités

Adolphe Botte, né le à Pavilly et mort le à Caudebec-lès-Elbeuf[1], est un pianiste et compositeur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Adolphe Botte reçoit de son grand père, ancien élève de l'abbaye de Fécamp[2], ses premières leçons de musique. Il est admis au Conservatoire de Paris en . Il obtient un second prix de solfège en et l'année suivante, un premier prix. Ses professeurs sont Pierre-Joseph-Guillaume Zimmerman pour le piano, Augustin Savard et Aimé Leborne pour l'harmonie, la fugue et le contrepoint. De à il s'installe à Rouen[3], compose, présente ses œuvres, écrit dans des journaux régionaux. De retour à Paris il donne des leçons particulières et au couvent des Oiseaux à partir de 1864, il compose et tient des rubriques de critique musical dans des revues tels que le Messager des théâtres et des arts[4], où il écrit sous le pseudonyme de « A. de Pavilly », la Revue et gazette des théâtres[5], La Revue et Gazette musicale

Œuvres[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Un article paru dans la Gazette musicale illustre l'accueil favorable de l'œuvre :

« Nous avons entendu dernièrement trois mélodies nouvelles de M. Adolphe Botte, critique musical de la Presse théâtrale et en même temps pianiste-compositeur, connu et aimé du public… On retrouve dans des mélodies nouvelles les qualités fortes et sérieuses qui distinguaient ses premières œuvres. Les sujets sont empruntés à Lamartine et à Théophile Gautier et le choix en est aussi heureux que l'interprétation. Dans le Vallon M. Adolphe Motte a traduit avec un talent merveilleux les douces rêveries et les saintes aspirations du chantre de Jocelyn[6]. »

Créations[modifier | modifier le code]

  • Grande valse composée pour le piano, Éd. C. Lenglart, Paris, lire en ligne sur Gallica.
  • Le Crucifix, méditation, de Lamartine ; mise en musique et transcrite pour le piano, Paris, 1880 La Revue et gazette musicale lire en ligne sur Gallica.
  • Juana, polka-mazurka pour piano, Paris, 1855, Éd. Heugel, lire en ligne sur Gallica.
  • La Sagesse, méditation de Lamartine ; mise en musique et transcrite pour le piano, Paris 1879, Brandus lire en ligne sur Gallica.
  • Graziella : valse brillante pour piano : op. 50, Paris, 1856, lire en ligne sur Gallica.
  • Nuit d'été, pour soprano ou ténor, poésie de Victor Hugo, Paris, 1856 lire en ligne sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Caudebec-lès-Elbeuf, n° 132 sur Filae.
  2. François-Joseph Fétis et A. Pougin (suppl.), Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Suppl. et complément.1, Paris, Firmin Didot et Cie, , 509 p., p. 111.
  3. Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique...., t. 17 suppl. 2, Paris, Larousse, 1866-1877, 2028 p., p. 624.
  4. « Messager des théâtres et des arts (Éd. hebdomadaire) », sur date.bnf.fr.
  5. « Revue et gazette des théâtres », sur data.bnf.fr.
  6. Gazette musicale de Paris, vol. 25, 1858, p. 38.

Liens externes[modifier | modifier le code]